What happens to your body at the top of Mount Everest - Andrew Lovering
Summary
TLDRCe script explore comment le corps s'adapte aux altitudes élevées. En montant rapidement jusqu'à 8 848 mètres du mont Everest, on risque de souffrir d'altitude. Cependant, avec un mois pour s'adapter, le corps peut survivre à ces conditions extrêmes. Les adaptations comprennent une augmentation de la fréquence respiratoire, une meilleure circulation sanguine grâce à une augmentation des niveaux d'hémoglobine, et des ajustements respiratoires pour une meilleure distribution de l'oxygène. Malgré les risques, les grimpeurs ont montré que l'adaptabilité humaine est incroyable.
Takeaways
- 🌍 La montée soudaine à des altitudes élevées peut causer des problèmes respiratoires graves, comme le manque d'oxygène qui peut entraîner la suffocation.
- 📈 L'altitude de 8 848 mètres au sommet de l'Everest présente une pression barométrique d'environ 33% de celle à la hauteur du niveau de la mer.
- 🧬 Les personnes qui gravissent lentement les altitudes peuvent s'adapter et survivre à des hauteurs où d'autres pourraient souffrir rapidement.
- 💨 L'augmentation de la fréquence et de la profondeur de la respiration est un des premiers mécanismes d'adaptation au manque d'oxygène.
- 🚀 Le rythme cardiaque augmente pour pomper plus de sang enrichi en oxygène à travers le corps.
- 🩸 Après quelques jours à une altitude élevée, le volume de plasma sanguin diminue, augmentant ainsi la concentration de l'hémoglobine.
- 🔄 L'augmentation des niveaux d'hémoglobine permet au sang de transporter plus d'oxygène, ce qui aide à la réadaptation cardiovasculaire.
- 🌱 L'acclimation à long terme inclut une meilleure distribution d'oxygène dans le corps grâce à une augmentation de la capacité de transport de l'hémoglobine.
- 💨 L'acclimatation ventilatoire est un processus qui augmente encore la capacité respiratoire après plusieurs semaines d'exposition à l'altitude.
- ⚠️ Les altitudes supérieures à 3 500 mètres peuvent causer des complications graves comme l'HACE (oedème cérébral) et l'HAPE (oedème pulmonaire).
- 🧬 Certaines populations, comme les Tibétains et les Sud-Américains, ont des avantages génétiques qui peuvent les protéger contre les maladies liées à l'altitude, mais ne sont pas entièrement immunisés contre les complications graves.
Q & A
Que se passe-t-il si quelqu'un est téléporté directement du niveau de la mer au sommet de l'Everest?
-Si quelqu'un est téléporté du niveau de la mer au sommet de l'Everest, il pourrait souffrir d'une privation d'oxygène et risque de s'étouffer en quelques minutes, car la pression barométrique est seulement d'environ 33% de celle du niveau de la mer.
Pourquoi les gens qui montent à l'Everest sur une période de temps peuvent-ils survivre pendant des heures au sommet?
-Ceux qui gravissent l'Everest sur une période de temps peuvent survivre pendant des heures au sommet car leur corps s'adapte à l'altitude en développant des mécanismes d'acclimatation tels qu'une fréquence cardiaque et une respiration accrues, et une augmentation des niveaux d'hémoglobine.
Quel est l'effet de l'altitude sur la composition de l'air que nous respirons?
-L'altitude augmente, l'air devient plus rarefié, bien que les proportions relatives des composants demeurent les mêmes. Cependant, il y a globalement moins d'oxygène pour que notre corps puisse l'absorber.
Quel est l'effet de l'altitude sur la pression oxygène dans le sang?
-Avec l'augmentation de l'altitude, la pression oxygène dans le sang diminue, ce qui déclenche une réponse physiologique pour augmenter la fréquence et la profondeur de la respiration, ainsi que la fréquence cardiaque pour compenser la baisse d'oxygène.
Quels sont les symptômes de la maladie d'altitude (AMS)?
-Les symptômes de la maladie d'altitude, ou AMS, comprennent des maux de tête, de la fatigue et de la nausée, et surviennent souvent lorsque l'on monte trop rapidement en altitude.
Comment le corps humain s'adapte-t-il à l'altitude après plusieurs semaines?
-Après plusieurs semaines à l'altitude, le volume de plasma dans le sang diminue, augmentant ainsi la concentration d'hémoglobine. Les niveaux d'hémoglobine continuent de croître sur deux semaines, permettant au sang de transporter plus d'oxygène par millilitre.
Qu'est-ce que l'acclimatation ventilatoire et comment cela aide-elle le corps à s'adapter à l'altitude?
-L'acclimatation ventilatoire est un processus par lequel la respiration augmente encore plus, aidant le corps à distribuer efficacement l'oxygène dans tout le corps, même après plusieurs semaines d'adaptation à l'altitude.
Quels sont les risques associés à l'altitude supérieure à 3 500 mètres?
-À des altitudes supérieures à 3 500 mètres, les vaisseaux sanguins dans le cerveau se dilatent, ce qui peut causer des fuites et une accumulation de liquide dans le cerveau, une condition appelée HACE. De même, dans les poumons, l'oxygène faible peut causer une constriction des vaisseaux sanguins, menant à des fuites et une accumulation de liquide, une condition appelée HAPE.
Quels sont les deux principaux troubles de l'altitude graves et comment sont-ils causés?
-Les deux principaux troubles de l'altitude graves sont l'œdème cérébral de haute altitude (HACE) et l'œdème pulmonaire de haute altitude (HAPE). Ils sont causés par une augmentation de la pression dans les vaisseaux sanguins du cerveau et des poumons respectivement, ce qui conduit à des fuites et à une accumulation de liquide.
Quelles sont les avantages génétiques que certains Tibétains et Sud-Américains ont pour vivre à haute altitude?
-Certains Tibétains et Sud-Américains ont des avantages génétiques qui leur permettent de prévenir la maladie d'altitude mineure, bien qu'ils ne soient pas entièrement immunisés contre les conditions sévères telles que l'HACE et l'HAPE.
Comment les grimpeurs ont-ils prouvé que les êtres humains peuvent aller plus haut que ce que les scientifiques pensaient possible?
-Les grimpeurs, en poussant leurs limites physiques et en réinventant ce à quoi l'humanité peut s'adapter, ont montré que les êtres humains peuvent atteindre des altitudes plus élevées que ce que les scientifiques pensaient possible il y a un siècle.
Outlines
🏔️ L'adaptation à l'altitude
Ce paragraphe explique les conséquences d'une ascension rapide à l'altitude, comme le manque d'oxygène et les symptômes de la maladie d'altitude. Il décrit comment le corps s'adapte à l'altitude en augmentant la fréquence et la profondeur de la respiration, ainsi que le rythme cardiaque. Les adaptations à long terme incluent une augmentation du volume de plasma sanguin et des niveaux d'hémoglobine, ce qui permet un transport plus efficace de l'oxygène. Cependant, l'altitude peut également causer des problèmes de santé tels que la maladie d'altitude cérébrale (HACE) et la maladie d'altitude pulmonaire (HAPE), qui sont rares mais graves. Les grimpeurs ont démontré que l'adaptation humaine peut aller au-delà des limites initiales du corps.
Mindmap
Keywords
💡Altitude
💡Pression barométrique
💡Oxygène
💡AMS (Altitude Mountain Sickness)
💡Hémoglobine
💡Acclimatation
💡Plasma sanguin
💡Tibétains et Sud-Américains
💡HACE (High-Altitude Cerebral Edema)
💡HAPE (High-Altitude Pulmonary Edema)
💡Explorateurs
Highlights
If someone teleported from sea level to the top of Mt. Everest, they would likely suffocate in minutes due to the significantly lower oxygen levels.
At 8,848 meters, barometric pressure is only about 33% of what it is at sea level.
People who gradually ascend to high altitudes over time can survive at the peak for hours, unlike those who teleport.
At sea level, oxygen molecules bind to hemoglobin in red blood cells to deliver oxygen to the body's cells.
As altitude increases, the air gets thinner, with the same relative amounts of compounds but less oxygen overall.
Ascending above 2,500 meters can cause altitude sickness (AMS) with symptoms like headaches, fatigue, and nausea.
The body has numerous ways of adapting to high altitudes, such as increasing breathing and heart rate.
Within minutes of reaching 1,500 meters, carotid chemoreceptors sense low blood oxygen pressure and trigger a response.
Long-term adaptations at high altitudes include increased hemoglobin levels for more efficient oxygen transport.
Ventilatory acclimatization further increases breathing over several weeks to improve oxygen distribution.
Acclimatization allows the body to make significant changes to climb even higher, but additional time is needed at each stage.
At altitudes above 3,500 meters, the body is under incredible stress, with arteries and veins dilating to speed up blood flow.
Capillaries remain the same size, causing increased pressure that can lead to blood vessel leakage and fluid buildup in the brain and lungs.
HACE and HAPE are severe, life-threatening conditions that can occur at high altitudes but are very rare.
Some people with a family history of living at high altitude have genetic advantages that can prevent minor altitude sickness.
Despite the risks and limitations, climbers have pushed past their body's boundaries and redefined human adaptability.
Transcripts
If someone teleported from sea level to the top of Mt. Everest,
things would go bad fast.
At an altitude of 8,848 meters,
barometric pressure is approximately 33% of what it is at sea level.
This means there's significantly less oxygen in the air,
and our teleported individual would likely suffocate in minutes.
However, for people that make this same journey over the course of a month,
it's possible to survive at the peak for hours.
So what can happen to our bodies in just one month
that allows us to endure this incredible altitude?
Let’s imagine you’re one of the 5.8 billion people
living less than 500 meters above sea level.
When you take a breath at this altitude,
your lungs fill up with air composed of numerous gases and compounds.
Most important among these are oxygen molecules,
which bind to the hemoglobin in your red blood cells.
Blood then circulates throughout your body,
bringing essential oxygen to all your cells.
But as altitude increases, the air starts to get thinner.
The relative amounts of each compound remain the same
well into the upper atmosphere,
but overall, there is less oxygen for our bodies to absorb.
And if you ascend to altitudes above 2,500 meters,
the resulting oxygen deprivation can cause a form of altitude sickness
known as AMS,
often causing headaches, fatigue and nausea.
Fortunately, AMS only happens when we ascend too fast,
because our bodies have numerous ways of adapting to high altitudes.
Within minutes or even seconds of reaching altitudes of 1,500 meters,
carotid chemoreceptors in your neck sense your blood’s low oxygen pressure.
This triggers a response that increases the rate and depth of your breathing
to counteract the lack of oxygen.
Your heart rate also increases
and your heart contracts more tightly to pump additional blood with each beat,
quickly moving oxygenated blood around your body.
All these changes happen relatively fast, and if you were to keep ascending,
your heart rate and breathing would speed up accordingly.
But if you stayed at this altitude for several weeks,
you could reap the benefits of some longer-term adaptations.
Within the first few days above 1,500 meters,
the volume of plasma in your blood decreases,
which increases the concentration of hemoglobin.
Over the next two weeks, your hemoglobin levels will continue to rise,
allowing your blood to carry even more oxygen per milliliter.
Paired with your high heart rate,
this new hemoglobin-rich blood efficiently distributes oxygen throughout your body.
So much so that the volume of blood being pumped with each heartbeat
can return to normal levels.
Over this same time, your breathing also increases even further
in a process called ventilatory acclimatization.
After this several weeks of extended acclimatization,
your body has made enough significant changes to climb even higher.
However, you’ll still have to spend additional time acclimating along the way,
often climbing back down to recover before ascending even higher.
Because the summit of Everest isn't just high,
it’s the highest place on Earth.
And at altitudes above 3,500 meters, our bodies are under incredible stress.
Arteries and veins in the brain dilate to speed up blood flow,
But our smallest blood vessels, called capillaries,
remain the same size.
This increased pressure can cause blood vessels to leak,
and fluid to build up in the brain.
A similar issue can occur in the lungs,
where low oxygen causes blood vessels to constrict,
leading to more leaking vessels and fluid buildup.
These two conditions— known as HACE and HAPE, respectively—
are incredibly rare,
but can be life-threatening if not dealt with quickly.
Some Tibetans and South Americans with family histories
of living at high altitude
have genetic advantages that can prevent minor altitude sickness,
but even they aren’t immune to these severe conditions.
Yet despite these risks, climbers over the last century
have proved people can go higher than scientists ever thought possible.
Pushing past their body’s limitations,
these climbers have redefined what humanity can adapt to.
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