Comment se libérer des "il faut, je dois" ? Thomas d'Ansembourg

Summary

Dans ce transcript, l'intervenant partage une expérience personnelle avec Marshall Rosenberg en Suisse, où ils abordent la notion de liberté de choix face aux contraintes de la vie quotidienne. À travers un dialogue, Thomas prend conscience qu'il est libre de ses choix, malgré les apparentes obligations liées à son travail de juriste. Ce moment de réflexion lui permet de distinguer entre ses besoins de sécurité et de confort, et ses désirs de sens, de créativité et de liberté. L'exercice souligne l'importance de se sentir libre de choisir, tout en prenant en compte les priorités de l'instant.

Takeaways

• 😀 L'un des principaux thèmes abordés est la notion de liberté dans le choix des actions, même lorsqu'on se sent contraint par des obligations.
• 😀 Marshall Rosenberg invite les participants à réfléchir sur ce qu'ils croient devoir faire, même lorsque cela semble hors de leur contrôle.
• 😀 Thomas, au début de la conversation, pense qu'il n'a pas le choix que de travailler en tant que juriste pour assurer sa sécurité.
• 😀 Lorsqu'on se sent contraint, il est possible de voir les choses différemment en prenant conscience de ses besoins sous-jacents.
• 😀 Thomas reconnaît qu'il travaille non seulement pour sa sécurité, mais aussi pour son confort et pour pouvoir vivre une vie agréable (logement, voyages, sorties).
• 😀 Marshall aide Thomas à comprendre qu'il fait des choix, même si ces choix peuvent être influencés par des besoins matériels.
• 😀 L'acceptation des conséquences des choix de vie est un élément clé pour comprendre la liberté personnelle.
• 😀 La réflexion sur le travail et les choix de vie permet à Thomas de se rendre compte qu'il n'est pas 'prisonnier' de sa situation, mais qu'il exerce un choix actif.
• 😀 La pratique des deux mots 'pour le moment' et 'par priorité' a été libératrice pour Thomas, lui permettant de voir ses choix de manière plus souple et moins contraignante.
• 😀 L'approche de Marshall révèle que même les décisions qui semblent inévitables ou contraintes peuvent être recontextualisées comme des choix pleinement conscients.
• 😀 En comprenant ses besoins et en prenant du recul, Thomas découvre qu'il a la liberté de redéfinir son futur, même dans des situations qui semblent rigides au départ.

Q & A

Pourquoi Marshall Rosenberg pose-t-il la question sur les choses qu'on doit faire malgré soi ?

Marshall pose cette question pour amener les participants à réfléchir sur leur perception des obligations dans leur vie, en les incitant à examiner s'ils ont réellement le choix dans certaines situations, ou s'ils se sentent contraints par des impératifs extérieurs.

Quel est l'exemple donné par Thomas pour illustrer ce qu'il pense être une obligation ?

Thomas explique qu'il doit travailler, car sans cela, il serait dans la rue. Il évoque son métier de juriste, qu'il perçoit comme une nécessité pour subvenir à ses besoins matériels et financiers.

Comment Thomas se sent-il à propos de son travail ?

Thomas se sent partagé. D'une part, il ressent un soulagement car son travail répond à ses besoins de sécurité financière, mais d'autre part, il est fatigué et souhaite faire un travail plus significatif qui utilise sa créativité et sa sensibilité.

Comment Marshall reformule-t-il les sentiments de Thomas pour l'aider à mieux comprendre sa situation ?

Marshall reformule les sentiments de Thomas en exprimant qu'il y a une partie de lui qui est soulagée par la sécurité apportée par le travail, et une autre qui se sent frustrée car elle désire un travail plus en accord avec ses valeurs profondes, telles que l'aide aux autres et l'expression de sa créativité.

Pourquoi Thomas prend-il conscience qu'il est libre de choisir son avenir professionnel ?

Thomas prend conscience de sa liberté lorsqu'il réalise que, même s'il choisit de rester juriste, il a le pouvoir de décider de son avenir à tout moment. Marshall lui montre que le choix de rester dans ce travail est une décision qu'il fait en fonction de ses priorités actuelles, et non une contrainte imposée.

Quels besoins Thomas nourrit-il grâce à son travail de juriste ?

Thomas satisfait des besoins de sécurité financière, de confort matériel (comme un appartement, une voiture), et il peut également voyager, sortir avec ses amis et investir dans sa formation personnelle. Ces éléments lui offrent une certaine stabilité et liberté.

Qu'est-ce qui surprend Thomas à propos de la situation qu'il vit ?

Thomas est surpris de réaliser qu'il a le choix et qu'il est libre d'agir différemment, même s'il choisit de continuer son travail actuel. Cela remet en question sa perception de la contrainte et l'invite à voir son choix sous un nouveau jour.

Comment Marshall aide-t-il Thomas à percevoir son travail sous un autre angle ?

Marshall aide Thomas à voir son travail non plus comme une contrainte, mais comme une option qui répond à ses besoins actuels, tout en lui permettant de nourrir des projets personnels et de se préparer à un avenir différent. Il l'invite à considérer que ce n'est qu'une phase et que d'autres priorités pourront se manifester à l'avenir.

Quel est l'impact des mots 'pour le moment et par priorité' sur Thomas ?

Ces mots ont un impact libérateur pour Thomas, car ils lui permettent de considérer son choix actuel comme temporaire et volontaire, tout en étant en accord avec ses priorités de vie. Il réalise qu'il ne sera pas juriste à vie et qu'il a la possibilité de changer de direction à tout moment.

Pourquoi Thomas a-t-il eu du mal à accepter les conséquences de son choix de rester juriste ?

Thomas a du mal à accepter les conséquences de son choix parce qu'il se sentait pris au piège dans un rôle qu'il jugeait contraignant et limitant. Il croyait que le choix de rester juriste était une obligation, et non une décision consciente qui répondait à ses besoins à ce moment précis.