Quelles allures j'utilise à l'entrainement et pourquoi ?
Summary
TLDRCe script vidéo traite de la calibration des vitesses d'entraînement en course à pied. Le narrateur compare deux méthodes : celle basée sur les performances de course (10 km, semi-marathon, marathon) et celle fondée sur des vitesses physiologiques. Il discute des avantages et des limites de chaque système et explique qu'il utilise personnellement des vitesses limites basées sur le temps (5, 30 et 60 minutes) pour s'assurer que l'intensité d'entraînement est adaptée à chaque individu. Il critique l'utilisation des temps de course pour calibrer l'intensité car elle varie grandement d'un individu à un autre, soulignant plutôt l'importance de la progression et de la charge d'entraînement.
Takeaways
- 🏃♂️ Il existe deux façons principales de calibrer les vitesses d'entraînement : en utilisant les allures de course (10 km, semi-marathon, marathon) ou des allures physiologiques.
- 📏 Les allures de course sont faciles à comprendre et à calculer, mais elles peuvent varier grandement d'un individu à l'autre en fonction de leur niveau de performance.
- 🕒 La notion de temps limite est essentielle pour comprendre et calibrer les intensités d'entraînement.
- 🚫 L'auteur préfère rarement utiliser les allures de course pour calibrer les intensités de séance, à part avant une course ou pour travailler sur son système de douleur.
- 🎯 Les allures physiologiques sont définies par des temps limites spécifiques (5 minutes, 30 minutes, 60 minutes) qui correspondent à des intensités différentes.
- 🏋️♂️ Les athlètes peuvent potentiellement courir une heure à la vitesse de seuil 60, ce qui permet d'assurer une intensité relative similaire entre différents individus.
- 🌐 Il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthodologie d'entraînement, tant qu'elle respecte une logique interne et qu'elle est adaptée à l'entraîneur et aux athlètes.
- 🧠 Il est important de définir les termes clés et de comprendre les notions de vitesse et de temps limite pour planifier efficacement les entraînements.
- 🏅 Les athlètes performants peuvent devenir coach et prescrire des allures de course, mais il est essentiel de s'adapter aux capacités des athlètes de différents niveaux.
- 🔍 La science n'est pas capable de fournir une précision absolue sur les bénéfices des différentes méthodes d'entraînement, et il est donc important de rester pragmatique et de se fier à une logique interne bien définie.
Q & A
Quelles sont les deux principales méthodes de calibration des vitesses d'entraînement mentionnées dans le script?
-Les deux méthodes principales sont l'utilisation des allures de course (10 km, semi-marathon, marathon) et l'utilisation des allures physiologiques, c'est-à-dire s'entraîner selon des seuils de performance.
Quelle est la différence entre les allures de course et les allures physiologiques?
-Les allures de course sont basées sur les temps de course personnels, tandis que les allures physiologiques sont basées sur des seuils de performance qui correspondent à des durées spécifiques que l'on peut maintenir (par exemple, la vitesse maximale maintenable pendant 5 minutes, 30 minutes ou 60 minutes).
Pourquoi l'auteur du script préfère-t-il rarement utiliser les allures de course pour calibrer les intensités de séance?
-L'auteur préfère rarement les allures de course car les temps de course peuvent varier grandement d'un individu à un autre, ce qui rend l'intensité relative et les bénéfices de la séance très différents d'un coureur à un autre.
Quel est l'intérêt de se baser sur les temps limites lors de l'entraînement?
-Les temps limites permettent de définir des vitesses maximales spécifiques que l'on peut maintenir pendant une durée donnée, ce qui permet d'assurer une intensité relative homogène pour chaque individu et donc des adaptations similaires lors des entraînements.
Quelles sont les trois vitesses que l'auteur utilise lors de ses séances intensives?
-Les trois vitesses sont la BM (vitesse maximale maintenable pendant 5 minutes), le CIO (vitesse maximale maintenable pendant 30 minutes) et le seuil bas (vitesse maximale maintenable pendant 60 minutes).
Pourquoi l'auteur considère-t-il que les temps limites sont plus pertinents que les allures de course?
-L'auteur considère les temps limites plus pertinents car elles permettent de s'assurer que l'intensité relative pour chaque individu sera la même, ce qui est essentiel pour les adaptations lors des entraînements.
Quelle est la signification du terme 'seuil' dans le contexte de l'entraînement?
-Dans le contexte de l'entraînement, le terme 'seuil' fait référence à une intensité au-delà de laquelle on observe une perte de stabilité exponentielle de plusieurs marqueurs, et une augmentation exponentielle de la fatigue.
Quels sont les avantages pour l'auteur d'utiliser des temps limites plutôt qu'un seuil précis pour l'entraînement?
-Les avantages incluent la simplicité, la facilité de compréhension et d'application sur le terrain, et la possibilité de s'adapter à différentes capacités d'entraînement sans avoir à connaître précisément les valeurs de seuil ou de BMA.
Quels sont les inconvénients potentiels de se baser sur des tests pour déterminer les vitesses d'entraînement?
-Les inconvénients potentiels incluent l'imprécision des définitions de seuil et de BMA, la complexité de la mise en œuvre, et le fait que cela peut compliquer inutilement la vie de l'entraîneur et de l'athlète sans garantir un gain réel en termes de performance.
Quelle est la position de l'auteur sur l'idéalisme versus la pratique dans le domaine de l'entraînement?
-L'auteur soutient que bien qu'il soit intéressant de chercher l'optimisation à un niveau précis, il est important de se concentrer sur des méthodes qui sont simples, compréhensibles et applicables sur le terrain, en étant conscient des limites de la théorie et de la pratique.
Outlines
🏃♂️ Méthodes d'entraînement au seuil de performance
Le premier paragraphe discute deux méthodes principales d'entraînement: l'utilisation des temps de course personnels comme référence et l'utilisation de vitesses basées sur des seuils physiologiques. L'auteur exprime ses préférences pour les vitesses limites basées sur des temps spécifiques (5, 30 et 60 minutes) plutôt que les performances de course, soulignant que cela permet d'assurer une intensité relative similaire entre les individus. Il mentionne également les avantages de cette approche, notamment la simplicité et la facilité de compréhension, malgré la subjectivité dans la sélection des temps limites.
📚 Théorie et pratique des seuils d'intensité
Le deuxième paragraphe explore la notion de seuil d'intensité au-delà de laquelle la fatigue augmente exponentiellement. Il mentionne plusieurs définitions de ce seuil et explique pourquoi les valeurs peuvent varier légèrement d'une étude à l'autre. L'auteur justifie son choix de temps limites de 5, 30 et 60 minutes en se basant sur des théories physiologiques et des observations empiriques. Il compare également ses méthodes avec celles d'autres entraîneurs et experts, soulignant l'importance de la logique interne et de l'adaptabilité à chaque athlète.
🧠 Logique interne et adaptation à l'entraînement
Le troisième paragraphe met l'accent sur l'importance de la logique interne que chaque entraîneur doit développer et comprendre pour optimiser l'entraînement de ses athlètes. L'auteur discute de la complexité de la théorie et de la pratique, et de la nécessité de s'adapter aux réalités du terrain. Il critique l'idée que plus de précision scientifique est toujours meilleure, soulignant que parfois, la simplicité peut être plus efficace. Il conclut en rappelant l'importance de la progression continue et de la surcharge contrôlée dans l'entraînement.
Mindmap
Keywords
💡Calibrer
💡Allures de course
💡Physiologique
💡Seuil
💡Vitesse limite
💡BM (vitesse limite sur 5 minutes)
💡Seuil 30
💡Seuil bas
💡FTP (vitesse limite sur 60 minutes)
💡Séance d'entraînement
💡Progression
Highlights
Existe deux façons principales de calibrer les vitesses d'entraînement : en utilisant les allures de course ou des allures physiologiques.
Les allures de course sont faciles à comprendre et à calculer, mais elles varient grandement d'un individu à l'autre.
Les allures physiologiques sont basées sur des seuils spécifiques et sont moins dépendantes des capacités individuelles.
Il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthodologie, tant qu'elle respecte une logique interne.
L'auteur utilise rarement les allures de course pour calibrer les intensités de séance, sauf avant une course.
Les allures de course sont utiles pour travailler sur le système de douleur et pour des entraînements spécifiques.
La notion de vitesse et de temps limite est importante pour comprendre les intensités d'entraînement.
Les temps limites sont des temps maximums que l'on peut maintenir à une certaine vitesse.
Les seuils de vitesse sont des vitesses au-delà desquelles on observe une perte de stabilité et une augmentation de la fatigue.
Le seuil 30 est l'une des plus petites vitesses à partir de laquelle on est significativement au-dessus du seuil de fatigue.
Le seuil 60 est l'une des plus grandes vitesses à partir de laquelle on est en dessous ou à la limite de la zone de fatigue sévère.
La vitesse limite 5 minutes est un héritage des tests de VO2 max et permet de travailler à une vitesse élevée.
Les athlètes performants ont souvent leurs allures de course alignées avec les temps limites.
Il est important de définir les termes importants pour éviter la confusion dans la planification de l'entraînement.
La méthode d'entraînement de l'auteur repose sur trois allures : BM (5 minutes), CIO (30 minutes) et Seuil Bas (60 minutes).
Les valeurs de seuil et de VO2 max peuvent être obtenues grâce à des tests, mais leur précision n'est pas toujours nécessaire.
Il est plus important d'avoir une logique interne cohérente que de suivre strictement les valeurs théoriques.
La science en 2022 ne permet pas une précision suffisante pour différencier les effets d'entraînements basés sur des seuils très proches les uns des autres.
La notion de temps limite est préférée pour l'entraînement car elle est moins sujette à l'interprétation que les allures de course.
Les méthodes d'entraînement qui intègrent la notion de surcharge progressive peuvent conduire à des performances optimales.
Transcripts
il existe principalement deux manières
de calibrer ces vitesses à
l'entraînement d'un côté on peut
utiliser ses allures de course à leurs
10 km semi marathon marathon et de
l'autre on peut utiliser des allures
qu'on pourrait considérer comme
physiologique c'est-à-dire s'entraîner
au seuil s'entraîner avec quelles sont
les différences entre les deux est ce
que l'un est meilleur que l'autre
quelles sont les limites à ces deux
systèmes qu'est ce que j'utilise
personnellement et avec quelles méthodes
l'idéal d'une méthode d'entraînement
qu'on peut utiliser sur le terrain et
d'obtenir la sphère ancien le plus
simple possible efficace comparable
entre individus et qui permet de mesurer
à la fois la progression et la charge
d'entraînement en réalité il n'y a pas
de bonne ou de mauvaise méthodologie
tant qu'elle respecte une logique
interne chaque entraîneur ayant pour
habitude de jongler avec les variables
qu'il préfère l'objectif ici n'est donc
pas de vous imposer une vision mais
simplement de vous partager le système
que j'utilise d'ailleurs après avoir
regardé la vidéo n'hésitez pas à
partager en commentaire votre propre
logique interne afin de pouvoir noter
les différences avec la mienne et pour
pouvoir un peu diversifiée de débats
commençons par les allures de course
autant détrôner dès le départ
personnellement j'utilise relativement
rarement les allures de course pour
calibrer les intensités de séance hormis
avant une course évidemment sur les
errances d'alluré spécifiques qui vont
permettre de travailler sur mon système
de douleur l'avantagé des allures de
course c'est qu'elles sont à la fois
facilement compréhensible on sait ce que
c'est d'ailleurs 10 km est à la fois
elles sont faciles à calculer si jamais
on a fait une course récemment et c'est
assez facile de faire des corrélations
entre pas en dessous des cours un 10 km
obtenir votre allure à semi marathon par
exemple le problème principal de
l'erreur de course et est la raison pour
laquelle je n'utilise pas c'est que un
temps sur semi peut aller très bien de
une heure jusqu'à 2 heures en fonction
des individus le temps sur un 10 km peut
très bien aller de 30 minutes à 60
minutes donc l'intensité relative pour
chaque individu et par conséquent les
bénéfices qu'ils vont retirer de la
séance par exemple 1,5 si cette fois
cinq minutes alors semi un classique et
bien ils vont être très différents en
fonction du niveau de performance de la
personne et a contrario si on essaye de
conserver une intensité relative et des
bénéfices identique entre différents
individus et bien pour une même séance
certains devront courir allure semi
quand d'autres quasiment devront courir
allure 10 km en soit ça se fait très
bien c'est pas la mer à boire non plus
mais ce qu'on retient de cette analyse
c'est la notion de ce qu'on appelle la
vitesse et le temps limite si votre
allure 10 km de 4 minutes au km bien
votre temps limite ou alors ce qu'on
appelle le time to exosun en anglais va
être de 40 minutes et votre vitesse
limite sur quarante minutes va être
quatre minutes par kilomètre puisque
c'est de traduire des kilomètres si on
veut parler par exemple des allures se
mit alors semi comme ça ça veut tout et
rien dire moi ce qui m'intéresse c'est
si l'individu sont semi le courant une
heure ou en deux heures parce que la
séance que je peux proposer ne va pas du
tout être la même mon interrogation par
conséquence c'est si ce qui nous
intéresse quand on parle d'ailleurs de
course c'est en réalité la notion de
temps limite qui se cache derrière
pourquoi ne pas aller chercher
directement l'information
l'un des points peut-être négatif de ses
allures quand on débarque un peu dans la
course à pied c'est qu'elles sont
beaucoup plus abstraite on parle de
veeva de sweet spot de tempo de slate
d'ailleurs l'un des problèmes c'est que
tout le monde s'est un peu sa popote moi
inclus chacun utilise un peu les mots
qu'il veut pour nommer ce qu'il veut un
peu le bordel d'où l'utilité de toujours
définira les termes importants le
problème je les dis en définition une
méthode dans l'idéal ça doit être simple
c'est la raison pour laquelle je les
allures que j'utilise sur le terrain
repose sur les notions de temps et de
vitesse limite dont on vient de parler
précédemment la sélection précisément de
ces temps limite reste relativement
subjectif et personnelle mais repose sur
des notions théoriques sur des zones
physiologique qu'on va essayer
d'approcher et sur lesquels je vais
revenir juste après je me contente
aujourd'hui de vous parler de trois
allures que j'utilise sur mes séances
intenses qui sont premièrement la bm a
que je définis comme la vitesse limite
sur cinq minutes le cio qui se définit
comme la vitesse limite sur trente
minutes d'où le fait qu'on l'appelle
seuil 30 sur campus et enfin le seuil
bas qui se définit comme la vitesse
limite sur 60 minutes
do sol et 60 sur campus très très mal an
l'avantagent pour moi de s'affranchir
des allures de course c'est que à ses 60
par exemple je suis sûr que d'une seule
et unique chose le coureur peut
potentiellement courir une heure à cette
vitesse c'est la seule information qui
m'intéresse sur le terrain pour
m'assurer que l'intensité relative pour
chaque individu va être la même et donc
les adaptations pour chaque individu sur
un type de séance précis vont converger
plus ou moins vers la même chose
d'ailleurs je vous partage une petite
réflexion personnelle les coureurs
élites ont leur allure de course aligné
quasiment parfaitement avec les temps
limite que je viens vous donner quand on
court autour de 30 minutes au 10 km bien
autre allure des kilomètres est à peu
près égale à un seuil au canton pour un
semi marathon autour d une heure et bien
notre allure semi marathon va
s'approcher de notre seuil bas coup de
chance un complot mondial peut-être on
entend souvent des athlètes performants
devenir coach et prescrire à leurs
athlètes et bien de l'ellure de course
de la dure dix kilomètres de là vers
sony parce que euh c'est aussi ce qu'ils
font à l'entraînement la différence est
que pour eux au vu de leurs chronos et
extrêmement pertinents physiologiquement
mais cette partie dans ce ne sera pas
aussi vrai pour des gens moins fort si
on laisse les choses telles quelles
on s'est posé la question précédemment
pourquoi avoir choisi les vitesses
limites sur cinq minutes 30 minutes et
60 minutes on voit ici des brèves sur un
sujet compliqué historiquement on a
depuis longtemps
observé une notion de seuil j'avais
commencé à débroussailler un peu à
l'époque le sujet dans cette vidéo ce
seuil représente une intensité au delà
duquel on observe une perte de stabilité
exponentielle au niveau de plusieurs
marqueurs et une augmentation
exponentielle de la fatigue fatigue qui
est lié ou non au marqueur à travers le
temps on a donné beaucoup de noms
différents à ce seuil seuil anaérobie
celtic 2 se ventile à thouars numéro
deux au bla mls s intensité critique
j'en oublie certains le but ce n'est pas
de faire une liste exhaustive juste vous
montrer qu'un a beaucoup et tous
obtiennent avec des tests différents qui
obtiennent des valeurs légèrement
différente et surtout il ne repose pas
tous sur les mêmes fondements théoriques
mais quelle que soit la pertinence de
ses valeurs quelle que soit la
pertinence de la définition théorique on
donne à ces seuils il y a une chose que
personnellement je ne nie pas c'est
qu'il se passe quelque chose dans cette
zone d'intensité et si on s'intéresse
autant limite moyens de chacun de ces
indicateurs on observe qu'il se
positionne tous aux alentours de 40 50
minutes voire 60 minutes donc maintenant
revenons sur le terrain l'idée d'avoir
choisi 30 minutes et 60 minutes c'est
pour se rapprocher des deux définitions
suivantes le seuil 30 est l'une des plus
petites vitesses à partir de laquelle on
est quasi sûr d'être significativement
au dessus de ce seuil de cette zone de
seuils plus tôt et donc de s'entraîner
dans un domaine d'intensité sévère
installe le seuil 60 quant à lui est
l'une des plus grande vitesse à partir
de laquelle on est quasi sûr d'être en
dessous ou à la limite de cette zone de
soleil en dessous à la limite de ce dôme
être d'intensité sévère donc dans un
domaine d'intensité élevée qui reste
stable physiologiquement ce qui
méthodologiquement même si sur le
terrain on observe que les vitesses
entre 5,30 à 5,60 sont pas très
différentes les formats de sens qu'on
peut faire sont pour le coup très
différents et les intensités perçue par
les athlètes sont aussi très différents
pour ce qui est maintenant de la vitesse
limite 5 me tout simplement c'est un
héritier des habitudes de testing qu'on
avait pour connaître sur le terrain la
vm à avec par exemple le test va mais
valve la valeur de vm a obtenu sur ces
tests étaient censées définir la plus
petite vitesse à laquelle on pouvait
atteindre vo2 max et quand ont testé le
temps limite à cette vitesse là on
obtenait en moyenne sur un public normal
entre quatre et six minutes d'où la
vitesse limite 100 minutes depuis cette
façon de calculer la vega est un peu
mise à mal puisque on s'est aperçu que
n'importe quelle vitesse dans le domaine
d'intensité sévère donc au dessus du
seuil entraîné une dérive cardiaque
progressive jusqu'à la fréquence
cardiaque maximale et donc jusqu'à une
consommation maximale d'oxygène quoi
qu'il en soit personnellement j'ai gardé
la valeur de 5 minutes mis en parallèle
dans une planification avec des sens de
celui 30 et de ses 60 c'est un très bon
compromis qui permet de travailler à
vitesse élevée qui permet de tenir des
temps de maintien à fréquence ya des
qu'élever intéressant bien qu'en réalité
en obtiennent mieux avec décence de
variations de vitesse un excellent
complément qui permet de balayer un peu
plus la palette de vitesse d'un coureur
et qui permet de remplir un trou entre
le sprint et le seuil 30 maintenant que
je vais expliquer un peu pourquoi
j'avais choisi ces trois temps limite ça
va être intéressant de comparer ça à
d'autres entraîneurs pour savoir de leur
analyse comment est-ce qu'ils ont adapté
la théorie pour l'appliquer sur le
terrain
au maire
par exemple la valeur de seuils utilisé
par l'entraîneur de course à pied jack
daniel's va se rapprocher d'une vitesse
limite 60 minutes et sa vitesse utilisé
pour les entraînements équivalent à ce
qu'on appellerait en france de la bm à
s'approche d'une définition de dudu de
la vitesse limite sur 15 min vitesse
limite 15 minutes qui se rapproche donc
à peu près de 98 95 % de la vm à que
vous devez habituellement connaître ou
de votre allure 5 km pour les meilleurs
d'entre vous ça vous permet de vous
situer un autre exemple jeu et friel qui
a fait des ouvrages sur le triathlon et
sur le cyclisme il appuie sa méthode
majoritairement sur les travaux d'un
dico gagnent et sur la valeur de ftp ftp
qui est par définition la vitesse limite
sur 60 minutes par contre lui il ne
semble pas proposé explicitement ce
qu'on appellerait en france des séances
de seuil à ftp pile poil déjà il
méthodes plutôt par zone et lui ce qui
définit comme le seuil serait plus ce
qu'il appellerait l'endurance musculaire
zones pouvant aller de 100 à 90 % des
ftp voire en dessous j'imagine pour par
exemple une préparation ironman ce qui
donnerait aux intensités sur ce genre de
séance un temps limite entre 60 minutes
et plusieurs heures en fonction de la
séance ensuite il ne parle pas de vma
mais il parle d'endurance anaérobie de
ce que j'en ai compris pour lui c'est
approximativement toutes les vitesses au
dessus du seuil allant de l'intensité
limites sur cinq minutes jusqu'à 60
minutes tout ça pour vous montrer encore
qu'il n'y a pas de consensus qu'il n'y a
pas de méthode miracle est le plus
important et je le répète c'est que
chacun de ses deux entraîneurs ont
développé une logique interne très
poussées et quand on a développé et
travailler sa propre logique interne
l'avantagé c'est qu'on en connaît ses
limites
une fois qu'on est bien conscient de son
système on est maintenant capable de
répondre à beaucoup de questions par
exemple ce qu on pourrait argumenter sur
ma méthode c'est que ce n'est pas précis
que si un athlète veut s'entraîner au
seuil où s'entraînaient les aimables il
a qu'a faire un test et à ce moment là
il connaîtra précisément
sa valeur de soleil et sa valeur de vm
déjà au vu de tout ce que j'ai pu vous
dire précédemment sur l'imprécision des
différentes définition de ce qu'est le
seuil et même de la bm à y aurait
beaucoup de choses à dire sur le fait de
connaître précisément ces valeurs mais
pour l'exercice parce que ça va être
intéressant
admettons tout ce que je mets à l'écran
dans l'idéal on peut obtenir des valeurs
précises de seuil et de vm à grâce à un
test et en fonction on peut obtenir les
temps limite à chacune de ces intensités
parce qu on en revient toujours à ce
problème là pour pouvoir adapter la
séance au seuil et la séance avait m ha
dont la personne a besoin mais est ce
vraiment idéal est ce vraiment mieux est
ce que ça ne serait pas se compliquer la
vie pour ne même pas être sûr que ça
soit réellement plus bénéfique est-ce
qu'on n'aurait pas un biais
psychologiques qui nous fait dire que
c'est mieux parce que c'est compliqué
d'où une phrase d'ailleurs que j'adore
dire faire simple c'est compliqué j'aime
à penser que pour des athlètes
professionnels ce genre de précision pas
permettre d'aller chercher les 1/2 % 1 %
d'optimisation dans l'entraînement qui
va permettre de faire la différence mais
c'est ma vision ou d'artisans qui
aimerait que ce soit vrai je pense pas
que vous puissiez trouver une étude
scientifique qui le prouve ce n'est pas
parce qu'on trouve un bouton qu'on est
obligé d'appuyer dessus moi j'adorerais
au pouvoir obtenir une étude
scientifique qui permet de comparer soit
la fatigue engendrée soient les progrès
créé à l'issue de ces séances entre ceux
qui respectent leurs vraies celles et
ceux qui s'alignent sur l'essence de
celui 60 tout en sachant qu'il faudrait
adapter en réalité le format de séance
pour pouvoir travailler dans toutes les
conditions à stress égal puisque le
format de séance sur une intensité qu'on
peut tenir 50 60 ou 70 minutes ne va pas
être exactement le même format de séance
et oui parce que si c'est pas à stresser
galles ça sert à rien ça fait penser aux
études scientifiques sur la comparaison
entre repos actif repos passif dont mais
déjà parlé ensemble bref je préfère vous
décevoir tout de suite la science en
2022 elle est incapable de ce genre de
précision dans ce domaine rien qu'avec
le delta d'imprécisions dans les prises
de mesure aujourd'hui les études c'est
des incréments de 10 pourtant c'est pas
des incréments de 1 2% pour voir ce qui
se passe tout ça c'est la différence
entre la théorie et le choix pratique
sur le terrain un bon praticien a
conscience des limites théoriques de ce
qu'il applique sur le terrain c'est pour
ça qu'il fait tout pour actualiser
remettre en question ses connaissances
pour mettre à jour si besoin un jour ses
méthodes mais en attendant il propose de
façon générale penser que le seuil est
un point précis et qu'il faut
s'entraîner pile-poil dessus penser que
si on est un pur sang dessus 1% en
dessous tout va devenir tout blanc ou
tout noir c'est pour moi une vision soit
trop idéaliste soit trop naïve de
comment fonctionne le corps humain
voilà les amis voilà pourquoi sur le
terrain j'utilise la notion de temps
limite voilà pourquoi je n'utilise pas
les allures de course parce que c'était
à la base de sujet de la vidéo je
finirai en rappelant que tout système
logique fonctionne surtout si ce système
intègre la notion de surcharge
progressive dont je parle avec vous
depuis des années n'oubliez pas qu'on a
obtenu des champions du monde avec des
méthodes d'entraînement diamétralement
opposées ce qui prévaut c'est la logique
interne et j'espère qu'à l'issue de
cette vidéo vous comprenez un petit peu
mieux la mienne si vous avez deux
questions sur mes logique d'entraînement
aussi vous voulez partager la vôtre pour
confronter un petit peu les idées et
qu'on en reparle dans une prochaine
vidéo n'hésitez pas à le faire en
commentaire d'ici la prochaine vidéo
entraînez-vous bien à la prochaine
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