La furia del hijo de Pablo Escobar con las series sobre su padre

Summary

Dans cette interview, l'intervenant critique la série Netflix sur Pablo Escobar, soulignant plusieurs erreurs factuelles, notamment concernant la figure du procureur Gustavo de Greiff. Il explique que, contrairement à la représentation dans la série, ce dernier avait des liens avec le Cartel de Cali, ce qui n’est pas mentionné dans la production. L'intervenant dénonce également l'absence de consultation avec les personnes réelles impliquées dans l’histoire et rappelle que sa propre expérience de la situation était bien différente de celle montrée à l'écran, notamment à propos des derniers moments passés avec son père.

Takeaways

• 😀 L'interviewé exprime des doutes sur l'exactitude de la série, soulignant qu'elle ne reflète pas la réalité vécue par ceux qui étaient réellement impliqués.
• 😀 L'auteur de la série n'a pas pris en compte l'expérience des proches de Pablo Escobar, préférant se baser sur des interprétations extérieures.
• 😀 L'interviewé a offert son aide pour construire une histoire plus authentique, mais Netflix a ignoré sa proposition.
• 😀 L'auteur critique l'idée que Netflix connaît mieux Pablo Escobar que ses proches, comme sa veuve et ses enfants.
• 😀 La série dépeint le fiscal Gustavo de Greiff comme incorruptible, mais l'interviewé insiste sur l'existence de liens avec le cartel de Cali, non mentionnés dans la série.
• 😀 L'interviewé explique qu'ils avaient des interactions régulières avec le cartel de Cali, souvent dans les bureaux de la fiscalité générale de la nation.
• 😀 La série présente un portrait incomplet et déformé de la réalité, notamment concernant le rôle du fiscal Gustavo de Greiff.
• 😀 L'interviewé mentionne que le cartel de Cali avait des bureaux dans le même bâtiment que la fiscalité générale de la nation, et ils les visitaient fréquemment.
• 😀 L'interviewé évoque le 2 décembre 1993, soulignant que la conversation dépeinte dans la série avec son père est incorrecte, car il était la dernière personne à parler avec lui ce jour-là.
• 😀 L'interviewé décrit la conversation du 2 décembre 1993 comme étant liée à une interview pour un magazine, mais note que son père savait qu'il pouvait répondre seul aux questions, et qu'il allongeait délibérément la durée des appels pour rester en ligne plus longtemps.

Q & A

Pourquoi l'intervenant se méfie-t-il du contenu des séries sur Pablo Escobar ?

L'intervenant se méfie des séries sur Pablo Escobar car il estime que celles-ci ne reflètent pas la réalité, notamment en raison de l'absence de consultation avec des personnes ayant vécu les événements, comme lui-même. Il estime que Netflix, selon lui, en sait plus sur Escobar que ses proches, ce qui le rend sceptique quant à l'exactitude de la représentation.

Quel rôle l'intervenant a-t-il joué lors de la création de la série ?

L'intervenant affirme avoir offert son aide pour contribuer à une version plus fidèle de l'histoire d'Escobar, en proposant sa perspective d'une personne ayant vécu les événements. Cependant, il indique que son offre a été ignorée.

Comment l'intervenant décrit-il la représentation du fiscal Gustavo de Grieve dans la série ?

L'intervenant critique la représentation du fiscal Gustavo de Grieve dans la série, le décrivant comme une personne incorruptible. Il souligne que la série omet les liens entre le fiscal et le cartel de Cali, des liens qu'il considère comme importants et réels.

Quelles sont les accusations de l'intervenant concernant la relation entre le Cartel de Cali et la fiscalité en Colombie ?

L'intervenant explique que le Cartel de Cali avait des bureaux à l'intérieur même du bâtiment de la fiscalité colombienne, un lieu qu'il fréquente fréquemment lorsqu'il souhaitait entrer en contact avec le cartel. Il évoque aussi des liens de corruption entre les autorités et le cartel.

Que révèle l'intervenant sur sa dernière conversation avec son père avant sa mort ?

L'intervenant se souvient de la dernière conversation téléphonique qu'il a eue avec son père le 2 décembre 1993. Contrairement à ce qui est montré dans la série, il affirme qu'il était la dernière personne à avoir parlé à son père, et que leur discussion portait sur des réponses pour une interview, bien que la conversation ait duré plus longtemps que prévu pour éviter d'être localisé.

Pourquoi l'intervenant pense-t-il que son père a prolongé la conversation téléphonique ?

L'intervenant croit que son père prolongeait la conversation pour éviter d'être localisé par les autorités. Il pense que son père utilisait l'excuse de l'interview pour rester en ligne plus longtemps, ce qui était en réalité une tentative de dissimulation.

Que critique l'intervenant à propos de la manière dont les événements sont dépeints dans la série ?

L'intervenant critique le fait que la série dépeint des événements de manière inexacte, notamment en ce qui concerne ses interactions avec son père et la manière dont les personnages sont représentés, comme le fiscal Gustavo de Grieve. Il considère que la série prend des libertés créatives qui altèrent la réalité.

Pourquoi l'intervenant pense-t-il que Netflix ne comprend pas la réalité colombienne ?

L'intervenant estime que Netflix, en tant qu'entité étrangère, manque de compréhension de la réalité colombienne et de la complexité des événements liés à Pablo Escobar. Il suggère que les créateurs de la série ne comprennent pas pleinement les impacts locaux de ces événements, ce qui conduit à une représentation erronée.

Quel est l'avis de l'intervenant sur l'implication de la famille d'Escobar dans les séries ?

L'intervenant suggère que la famille d'Escobar, dont lui-même, aurait dû être consultée pour garantir une représentation plus fidèle de l'histoire. Il considère que les histoires racontées par ceux qui ont vécu les événements sont plus authentiques que celles créées par des scénaristes extérieurs.

Qu'est-ce que l'intervenant souhaiterait voir dans une série plus fidèle à la réalité ?

L'intervenant souhaiterait que les créateurs de la série consultent davantage les personnes directement impliquées dans les événements, pour créer une narration plus juste et authentique. Il espère que des histoires réelles, basées sur des témoignages vécus, soient mises en avant plutôt que des interprétations biaisées.