Police violence: in Seine-Saint-Denis, how a police operation turned into chaos

Summary

Cette vidéo revient sur une intervention policière violente survenue à Villemomble en 2013, où Makan et Mohamed Kebe ont été blessés par des policiers, dont leur mère Fatouma Kebe, qui perdra l'usage de son œil. L'incident est filmé par des témoins, mais les policiers invoquent la légitime défense pour justifier leur action. Malgré l'absence de preuves solides de violence de la part des Kebe, les policiers sont acquittés, et la famille, bien que choquée, continue à se battre pour une justice plus équitable. Le cas soulève des questions sur l'usage excessif de la force et la responsabilité de la police.

Takeaways

• 😀 Une intervention policière violente a eu lieu à Villemomble le 25 juin 2013, entraînant des blessures graves, notamment la perte de la vue d'une mère, Fatouma Kebe.
• 😀 Makan et Mohamed Kebe ont été victimes de violences policières lors d'une opération liée à la poursuite d'un motard sans casque.
• 😀 Les vidéos capturées par des témoins montrent des policiers recourant à une force excessive, contrairement à leurs témoignages affirmant avoir agi en légitime défense.
• 😀 Les policiers ont justifié l'usage de la violence par une prétendue agression physique des jeunes et une foule hostile, mais les vidéos ne montrent pas d'attaque généralisée.
• 😀 Mohamed Kebe a été blessé par un tir de LBD 40 dans la tête, une arme censée ne pas être utilisée à moins de 10 mètres et ne devant pas viser au-dessus des épaules.
• 😀 Les policiers ont invoqué la légitime défense pour justifier l'usage excessif de la force, bien que les vidéos ne corroborent pas leur version des faits.
• 😀 Le verdict rendu en mars 2020 a abouti à l'acquittement des policiers, malgré des éléments de preuve vidéo contradictoires et un dossier d'enquête solide.
• 😀 L'usage de grenades de désencerclement, dont une a blessé gravement Fatouma Kebe à l'œil, a été jugé non conforme aux procédures policières.
• 😀 La famille Kebe, après avoir été confrontée à un verdict jugé injuste, continue de chercher réparation pour les violences subies.
• 😀 L'affaire a soulevé des questions sur l'impunité des forces de l'ordre et la difficulté de lutter contre les récits policiers dans les cas de violence policière.
• 😀 Malgré le traumatisme et la perte subie, la famille Kebe a cherché à reconstruire sa vie, tout en exprimant son sentiment d'injustice vis-à-vis de la décision de justice.

Q & A

Quelles sont les circonstances de l'intervention policière à Villemomble en 2013 ?

L'intervention policière à Villemomble a commencé par une course-poursuite d'un motard sans casque, suivie par une arrestation violente dans le quartier de la Sablière. L'incident a dégénéré lorsqu'un groupe de jeunes a interpellé les policiers, menant à une escalade de la violence policière.

Pourquoi les policiers invoquent-ils la légitime défense lors de leur intervention ?

Les policiers ont invoqué la légitime défense, affirmant avoir été agressés par Makan et Mohamed Kebe, et qu'ils se sont retrouvés face à une foule hostile. Ils ont également mentionné avoir été attaqués physiquement, justifiant l'usage de la force.

Comment les vidéos ont-elles influencé le déroulement du procès ?

Les vidéos tournées par des voisins ont révélé une version différente des événements, montrant que la force utilisée par la police était excessive et injustifiée. Ces images ont joué un rôle clé pour rééquilibrer la procédure judiciaire, entraînant l'exonération de Makan Kebe et une réduction des charges contre Mohamed Kebe.

Quel rôle ont joué les témoignages des habitants dans l'enquête ?

Les témoignages des habitants ont été essentiels pour contester la version des policiers, qui avaient affirmé avoir été attaqués par la foule. Les habitants ont témoigné de la violence disproportionnée des policiers, aidant à nuancer le récit officiel.

Comment la famille Kebe a-t-elle réagi au verdict ?

La famille Kebe a exprimé son mécontentement face au verdict, considérant l'acquittement des policiers comme injuste. Malgré cela, ils ont essayé de se reconstruire, tout en dénonçant la destruction de leur famille et de leur quartier.

Quelles blessures ont été subies par Fatouma Kebe et Mohamed Kebe pendant l'incident ?

Fatouma Kebe a perdu l'usage de son œil à la suite de l'explosion d'une grenade tirée par les policiers. Mohamed Kebe a été blessé à la tête par un tir de LBD 40, un tir qui a été jugé illégal selon les protocoles en vigueur.

Pourquoi l'utilisation des grenades et des LBD 40 a-t-elle été considérée comme illégale ?

L'utilisation des grenades et des LBD 40 a été jugée illégale car elle contrevenait aux directives du Ministère de l'Intérieur, qui interdisent de tirer au-dessus de la ligne des épaules et à moins de 10 mètres, sauf en cas de légitime défense.

Quel a été le rôle de l'élu local Lahoussaine Biyoukar dans l'incident ?

L'élu local Lahoussaine Biyoukar a tenté de calmer la situation en se présentant comme médiateur entre les policiers et les résidents. Cependant, son intervention n'a pas permis d'éviter l'escalade de la violence.

Pourquoi les policiers ont-ils été acquittés malgré les vidéos et les témoignages contraires ?

Les policiers ont été acquittés en raison de l'application de la notion de légitime défense et de nécessité. Bien que leur comportement ait été jugé violent, ils ont été considérés comme agissant dans un contexte où ils se sentaient menacés.

Quel impact la mort de Fatouma Kebe a-t-elle eu sur la procédure judiciaire ?

La mort de Fatouma Kebe en 2019 a marqué une perte tragique pour la famille, mais n'a pas modifié les résultats de la procédure judiciaire. Les policiers ont reçu une sanction administrative, mais aucune peine pénale substantielle n'a été infligée.