Crise du logement : le dossier explosif du gouvernement

Sens Public - Le Podcast
15 Jan 202442:57

Summary

TLDRLe débat d'aujourd'hui se concentre sur la crise du marché immobilier, marquée par une baisse des ventes et des taux d'intérêt élevés, qui ont un effet domino sur les biens en location. En 2023, on enregistre 875 000 transactions, soit une baisse de 22 % par rapport à l'année précédente. Les invités discutent des conséquences pour les primo-accédants et de la rareté croissante des logements, ainsi que des obstacles aux investissements immobiliers. Ils abordent également les causes profondes de la crise, les inégalités de logement et les solutions pour y faire face, soulignant que la situation devrait se normaliser en 2024 avec une baisse des taux et un ajustement des prix.

Takeaways

  • 🏠 Le marché immobilier est en mauvaise santé en 2023, avec 875 000 transactions, soit 22% de vente en moins qu'en 2022.
  • 📉 L'augmentation des taux d'intérêt de 2,5% à 4% et la légère baisse des prix de l'immobilier de 1,8% ont un impact sur le pouvoir d'achat des acheteurs.
  • 👥 Les primo-accédants sont les plus touchés par la crise, ayant des difficultés à entrer sur le marché de l'immobilier en raison des prix et des taux d'intérêt élevés.
  • 📈 Les prix de l'immobilier ont augmenté dans certaines zones, comme dans le sud de la France, augmentant ainsi le nombre de mètres carrés perdus pour les acheteurs.
  • 🏢 La crise du crédit et les attentes d'une baisse des prix conduisent à un blocage de la location, avec des biens devenant rares sur le marché.
  • 🛠️ Les normes imposées aux investisseurs immobiliers limitent l'investissement dans l'immobilier pour la location, pénalisant l'accès à la location.
  • 🔄 Le marché immobilier devrait se normaliser en 2024, selon Guillaume Ottier, avec des signes de baisse des taux et un ajustement des prix.
  • 🌐 La crise immobilière est une préoccupation partagée par de nombreux observateurs, soulignant les difficultés d'accès à la propriété et au logement.
  • 🏢 Les promoteurs immobiliers pourraient faire face à des plans de licenciements en raison de la gravité de la crise immobilière.
  • 🏗️ Le marché du neuf est également en difficulté, avec des difficultés d'écoulement des stocks et une baisse considérable des livraisons.

Q & A

  • Quelle est la situation actuelle du marché immobilier en France selon le débat ?

    -Le marché immobilier en France traverse une crise avec une baisse des ventes, principalement due à l'augmentation des taux d'intérêt qui passent de 2,5% à 4% et une légère baisse des prix de l'immobilier de 1,8%.

  • Combien de transactions ont eu lieu en 2023 selon le débat ?

    -En 2023, il y a eu 875 000 transactions, soit 22% de vente en moins qu'en 2022.

  • Quels sont les effets de la crise immobilière sur le pouvoir d'achat des ménages français ?

    -Le pouvoir d'achat immobilier en France en moyenne est de -7 m², et particulièrement dans les villes du Sud où la baisse est très forte, avec une perte de beaucoup de mètres carrés jusqu'à 20 m² en un an.

  • Quels sont les principaux obstacles à l'investissement immobilier selon les participants du débat ?

    -Il y a de nombreuses normes qui empêchent les investisseurs de s'investir dans l'immobilier pour la location, ce qui pénalise l'accès à la location et contribue au blocage du marché.

  • Quelle est la perspective pour 2024 selon Guillaume Otier ?

    -Guillaume Otier pense que la situation devrait se normaliser en 2024, avec des premiers signes montrant une baisse des taux et un ajustement des prix du marché.

  • Quelle est la relation entre la crise du logement et l'inégalité sociale selon Sandra Wabian ?

    -Sandra Wabian souligne que la situation du logement est un accélérateur d'inégalité, affectant principalement les primo-accédants, les jeunes, les foyers de personnes seules et ceux avec des bas revenus.

  • Quels sont les facteurs profonds de la crise du logement selon les participants ?

    -Les facteurs profonds de la crise du logement incluent la hausse des prix et des taux d'intérêt, la désolvabilisation massive des ménages, et les difficultés d'accès à la propriété et au locatif privé et social.

  • Quelle est la situation du marché immobilier neuf selon Pierre Mek?

    -Pierre Mek indique que le marché du neuf est en grande difficulté, avec des plans de licenciements chez de grands promoteurs immobiliers possibles en raison de la crise.

  • Quels sont les effets de la crise immobilière sur les professionnels du secteur ?

    -Les effets de la crise sur les professionnels incluent des difficultés d'écoulement des stocks, des taux d'écoulement réduits et une situation de crise qui peut conduire à des plans sociaux.

  • Quelle est la proposition de Mathieu Croissant pour améliorer l'accès au logement ?

    -Mathieu Croissant suggère que le gouvernement devrait ouvrir massivement des places d'hébergement d'urgence, soulignant que cela nécessite un ministre du Logement et une politique claire.

  • Quelle est l'impact de la politique du logement sur les inégalités face au logement ?

    -La politique du logement soutient prioritairement les marchés tendus, comme Paris et les grandes villes, au détriment des marchés détendus qui concentrent des difficultés telles que des taux de vacances élevés et des dévalorisations importantes.

  • Quelle est la situation actuelle du marché immobilier dans l'Union européenne ?

    -La crise du marché immobilier touche toute l'Europe, avec une augmentation des prix de vente de l'immobilier entre 2015 et 2021 de plus de 40% en moyenne. Les prix ont explosé et les jeunes ont de plus en plus de mal à trouver un logement.

  • Quels sont les facteurs contribuant à la hausse des prix de l'immobilier en Europe ?

    -Les facteurs contribuant à la hausse incluent la construction qui ne suit pas la demande, provoquant une pénurie de logements, l'augmentation des taux d'intérêt dans la zone euro, et les problèmes d'approvisionnement en matières premières et de pénurie de main-d'œuvre.

  • Quel est l'impact du DPE sur le marché immobilier ?

    -Le DPE a un impact croissant sur le marché immobilier. Les propriétaires s'inquiètent des coûts importants pour améliorer la note énergétique de leur logement, ce qui peut créer deux marchés : celui des passoirs accessible aux ménages les plus modestes et celui des logements de bonne qualité.

  • Quelle est l'influence de la crise COVID-19 sur les tendances de logement ?

    -La crise COVID-19 n'a pas entraîné un exode urbain massif, mais plutôt renforcé les tendances préexistantes, avec une légère tendance à habiter un peu plus loin en périphérie pour bénéficier de logements plus grands, principalement pour les cadres qui ont accès au télétravail.

Outlines

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🏠 La crise immobilière et ses impacts sur le marché des ventes

Le paragraphe 1 aborde la baisse des ventes immobilières, attribuée à l'augmentation des taux d'intérêt de 2,5% à 4%, et à la légère baisse des prix de 1,8%. Cette situation a un impact sur les primo-accédants et sur l'ensemble du marché immobilier, avec une diminution des transactions de 22% en 2023 par rapport à 2022. La discussion porte sur la nature historique de la crise, sa portée mondiale ou nationale, et les solutions potentielles pour y faire face.

05:00

📉 Les conséquences de la crise immobilière sur les ménages et le marché du neuf

Dans le paragraphe 2, les participants discutent des difficultés rencontrées par les ménages et les professionnels de l'immobilier, soulignant que la crise est historique en raison des niveaux de prix et taux d'intérêt élevés. Ils mentionnent également les défis pour les primo-accédants et les jeunes foyers avec faible revenu. La crise du crédit et les normes imposées aux investisseurs immobiliers sont identifiés comme des facteurs aggravant la situation, et l'on s'interroge sur les causes profondes de la crise et les moyens de s'en sortir.

10:01

🛑 Les effets de la crise sur l'accès à la propriété et au logement

Le paragraphe 3 met en lumière les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les ménages pour accéder à la propriété et au logement, en particulier les jeunes et les foyers à faible revenu. Les prix de l'immobilier ont augmenté de manière considérable depuis le début des années 2000, et les durées d'emprunt ont été allongées, solvabilisant les ménages. Les intervenants notent également l'impact de la crise sur les résidences secondaires et les questions de logement en général.

15:03

🏢 La situation du marché locatif et les défis pour les bailleurs

Dans le paragraphe 4, l'attention est portée sur le marché locatif, avec une diminution du nombre d'annonces de logements disponibles et une augmentation des demandes. Les conséquences du télétravail et des normes environnementales sur l'offre de logements sont également discutées. Les participants soulignent les problèmes structurels, tels que la diminution de la propriété institutionnelle et la difficulté pour les petits bailleurs de rénover leurs propriétés.

20:03

🏛️ L'absence de priorité politique pour le logement et ses implications

Le paragraphe 5 critique l'absence d'un ministre du Logement dans le gouvernement et l'insuffisance des mesures prises par l'exécutif pour répondre à la crise du logement. Les participants discutent des réformes manquantes et de l'impact des politiques fiscales et écologiques sur le marché immobilier. Ils soulignent également les effets immédiats des coupes budgétaires sur l'offre de logements sociaux et la situation des ménages.

25:04

🏗️ La politique du logement et ses effets à long terme

Dans le paragraphe 6, les participants abordent la complexité de la politique du logement et les défis associés à la mise en place de solutions à long terme. Ils mentionnent le maintien du prêt à taux zéro jusqu'en 2027 comme une mesure gouvernementale pour soutenir l'accès à la propriété, mais notent également les limites de cette mesure en termes de distribution de crédits et de soutien au secteur de la construction.

30:06

💔 Inégalités croissantes et sentiment de déclassement liés au logement

Le paragraphe 7 met en exergue les inégalités croissantes en matière de logement et le sentiment de déclassement des classes moyennes. Les participants discutent de la hausse du poids du budget logement dans les dépenses des ménages, de l'impact de la situation immobilière sur le parcours résidentiel et de la difficulté croissante à changer de logement ou à accéder à la propriété.

35:07

🌐 La crise immobilière en Europe et ses causes

Dans le paragraphe 8, l'attention se tourne vers la crise immobilière en Europe, avec une augmentation des prix des ventes immobilières de plus de 40% en moyenne entre 2015 et 2021. Les participants identifient les facteurs contribuant à cette situation, tels que la construction insuffisante, les coûts de construction élevés, les problèmes d'approvisionnement en matières premières, la pénurie de main-d'œuvre et l'augmentation des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne.

40:07

🏡 Tendances de vie et effets de la crise sur le marché immobilier

Le paragraphe 9 explore les changements de mode de vie et leur impact sur le marché immobilier, notamment les tendances de la métropolisation et de la littoralisation. Les participants discutent de la possibilité que les mouvements de population en direction de villes plus petites et de logements avec des espaces extérieurs aient un impact sur le marché, bien que les tendances préexistantes demeurent et que l'exode urbain n'ait pas lieu.

Mindmap

Keywords

💡Crise immobilière

La 'crise immobilière' fait référence à la difficulté rencontrée par le marché de l'immobilier à fonctionner de manière stable et durable. Dans le script, cette crise est illustrée par la baisse des ventes et l'augmentation des taux d'intérêt, ce qui affecte la capacité des primo-accédants à acheter un logement et crée un effet domino sur les biens en location.

💡Taux d'intérêt

Les 'taux d'intérêt' sont le pourcentage auquel les banques et les autres institutions financières prêtent de l'argent. L'augmentation des taux d'intérêt, comme mentionné dans le script, rend les prêts hypothécaires plus coûteux, ce qui découle une baisse de la demande et affecte négativement le marché immobilier.

💡Prix de l'immobilier

Les 'prix de l'immobilier' se réfèrent au coût des biens immobiliers. Dans le script, il est question d'une 'faible baisse' des prix, ce qui signifie que bien que les prix aient légèrement diminué, cela n'a pas suffi à restaurer la puissance d'achat des ménages et améliorer la situation du marché immobilier.

💡Primo-accédants

Les 'primo-accédants' désignent les personnes qui cherchent à entrer sur le marché immobilier pour la première fois. Le script indique que ce groupe est particulièrement affecté par la crise, en raison de la difficulté à acheter un logement en raison des prix et des taux d'intérêt élevés.

💡Marché du neuf

Le 'marché du neuf' se réfère à la partie du marché immobilier qui concerne les logements neufs. Le script mentionne que ce marché est en grande difficulté, ce qui peut être dû à divers facteurs tels que la baisse de la demande et les problèmes de financement.

💡Crise du crédit

La 'crise du crédit' fait référence à une situation où les prêts et les crédits deviennent difficiles à obtenir. Dans le contexte du script, cela contribue au blocage du marché immobilier, car les primo-accédants et les investisseurs ont moins d'accès au financement nécessaire pour acheter ou louer des propriétés.

💡Puissance d'achat

La 'puissance d'achat' est la capacité de un consommateur à payer pour les biens et services. Le script indique que la hausse des taux d'intérêt et la légère baisse des prix de l'immobilier n'ont pas suffi à redonner une puissance d'achat suffisante aux ménages français, ce qui affecte leur capacité à entrer sur le marché immobilier.

💡Rééquilibrage des prix

Le 'rééquilibrage des prix' implique une ajustement des prix pour refléter de manière plus équitable la valeur et la demande. Dans le script, il est suggéré que le marché immobilier pourrait bénéficier d'un rééquilibrage des prix pour permettre aux nouvelles générations d'accéder au marché et ainsi rétablir la fluidité du marché.

💡Marché locatif

Le 'marché locatif' est la partie du marché immobilier où les propriétés sont louées à des locataires. Le script mentionne que les biens sur le marché locatif sont devenus rares, ce qui contribue à la hausse des loyers et rend la location plus difficile pour les personnes à faible revenu.

💡Rénovation énergétique

La 'rénovation énergétique' concerne l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments. Le script mentionne le Diagnostic de Performance Energétique (DPE), un outil qui évalue l'efficacité énergétique d'un logement. Une mauvaise note DPE peut entraîner des travaux coûteux et affecter la valeur et la rentabilité d'un bien immobilier.

💡Zéro artificialisation nette des sols

La 'zéro artificialisation nette des sols' est une politique visant à éviter la perte de sols agricoles et naturels en limitant la construction de nouveaux bâtiments. Le script suggère que cette politique pourrait avoir un impact sur l'offre de logements et ainsi sur l'état du marché immobilier.

Highlights

Le marché immobilier est en mauvaise santé en 2023, avec 875 000 transactions, soit 22 % de vente en moins qu'en 2022.

L'augmentation des taux d'intérêt de 2,5 % à 4 % et la légère baisse des prix de l'immobilier de 1,8 % ont un impact sur le pouvoir d'achat des Français.

Les villes du Sud de la France comme Toulon connaissent une baisse importante des prix de l'immobilier, perdant jusqu'à 20 m² en un an.

Difficulté à acheter et à louer un logement en raison de la crise du crédit et d'un marché de location devenue rare.

Les primo-accédants attendent une baisse des prix pour acheter et ne quittent plus leur logement, créant un blocage du marché.

Modification des normes imposées aux investisseurs immobiliers pénalisant l'accès à la location et créant un besoin d'activation de leviers pour assurer un toit à tous en 2024.

La situation devrait se normaliser selon Guillaume Otier, avec des signes montrant une baisse des taux et un ajustement des prix du marché.

La crise du logement est profonde et mondiale, affectant l'accès à la propriété et au locatif pour les ménages.

Les nouveaux prêts à l'habitat accordés en 2023 ont baissé de 40 % par rapport à l'année précédente, montrant une crise majeure du logement.

L'augmentation soudaine des taux d'intérêt a mis à mal la capacité de remboursement des ménages français, ralentissant l'investissement dans le neuf et le parcours résidentiel.

Les prix de l'immobilier ont augmenté considérablement depuis le début des années 2000, déconnectés de la hausse des revenus des Français.

Les inégalités face au logement se sont aggravées, créant des fractures au sein de la société et un sentiment de déclassement pour certaines classes moyennes.

Le gouvernement n'a pas fait du logement une priorité, malgré les crises et les engagements pris.

Le logement est affecté par des mouvements structurels comme les décès, les divorces et les déménagements, qui influencent la demande de logement.

Les effets de la politique de logement sont à long terme, nécessitant des solutions structurelles pour résoudre les problèmes de l'accès à la propriété et au locatif.

La crise immobilière est historique, avec des niveaux de prix et de taux d'intérêt jamais connus en France, créant un attentisme généralisé et une désolvabilisation des ménages.

La réduction de la solidarité budgétaire et la fin des dispositifs d'investissement à la location comme le Pinel ont des conséquences immédiates sur la situation financière des ménages et l'offre locative.

Le logement est un enjeu social et économique majeur, mais il n'a pas été considéré comme une priorité par les gouvernements précédents ni actuel, malgré les crises et les promesses.

Le marché immobilier est très inégal, avec une tendance à privilégier les marchés tendus aux dépens des marchés détendus, qui connaissent aussi des difficultés.

Le coût du logement dans le budget des ménages a augmenté, passant de 9,5 % à 32 %, créant un fardeau financier croissant pour les familles.

Le secteur du logement est un secteur économique important en termes d'emploi, mais il n'a pas été traité avec la priorité qu'il mérite par les gouvernements.

Les effets de la politique de logement sont à long terme, et les coupes budgétaires immédiates ont des conséquences à court terme sur l'offre de logements et la situation financière des ménages.

Transcripts

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d'accès au locatif privé et social des

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ménages mais aussi de souligner les

play06:49

difficultés que rencontrent les

play06:50

professionnels de l'immobilier vous

play06:51

parlez des prur c'est ce que vous allez

play06:53

nous dire ça c'est du long c'est du

play06:54

structurel d'une certaine façon ou c'est

play06:56

du structurel ça fait 20 ans que ça dure

play06:57

en fait enfin euh sur les effets sur les

play07:00

ménages sont à peu près alors on peut

play07:03

les qualifier structurel en tout cas ils

play07:04

sont durables ça fait 20 ans queon

play07:07

assiste dans un contexte de hausse

play07:09

considérable des prix d'immobilier à des

play07:11

difficultés croissantes alors je vais

play07:13

donner un autre chiffre c'est le chiffre

play07:14

sur les les nouveaux prêts à l'habitat

play07:17

accordés en 2023 130 milliards d'euros

play07:21

alors ça peut sembler très important

play07:22

sauf que c'est moins 40 % par rapport à

play07:26

l'année précédente et d'ailleurs à

play07:28

l'occasion de d'une série d'auditions

play07:30

organisé au Sénat le le mois dernier

play07:33

avant la publication de ces chiffres le

play07:34

président de la Fédération nationale de

play07:36

l'immobilier était inquiet sur la la la

play07:38

hausse des taux d'intérêt il espérait la

play07:40

fin de cette hausse n sommes très

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certainement à un moment historique où

play07:44

nous allons être confrontés à la plus

play07:46

grande crise du logement que nous nayons

play07:48

connu et je crois depuis l'après-gerre

play07:51

si entendre lis chapeau les Tau reste

play07:53

stable je l'espère je le souhaite mais

play07:56

nous ne sommes pas nous pouvons être à

play07:58

la veille aussi de redémarrage des taux

play08:00

et rien ne laisse présager d'écarter

play08:03

cette cette situation alors bien

play08:05

évidemment la situation est grave parce

play08:08

que je crois que le détonnateur

play08:10

principal a été l'augmentation subite

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des taux et de façon très rapide qui ont

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largement mis à mal la capacité de

play08:17

remboursement des ménages français et et

play08:20

notamment fait stopper à la fois

play08:22

l'investissement dans le neuf et le

play08:24

parcours résidentiel des Français qui

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s'est vu interrompu pierre Mad question

play08:28

beaucoup de français qui nous regardent

play08:30

doivent se poser c'est pour quand la

play08:31

baisse des taux d'intérêt c'est pas

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facile d'y répondre je suis d'accord

play08:34

avec vous je peux pas ne pas la poser

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non les taux se stabilise là et devrait

play08:41

potentiellement baisser d'ici la fin

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d'année après dans quelle proportion ça

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n'est pas en capacité de le dire et

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c'est surtout que les prix ne s'ajustant

play08:49

pas les taux reviendront jamais au

play08:51

niveau qu'on a connu avant la remontée

play08:53

des taux ces taux-l ils étaient

play08:55

historiquement très faibles anormalement

play08:57

anormalement faible oui euh on reviendra

play08:59

peut-être après sur à qui a profité cet

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assouplissement massif des conditions de

play09:03

crédit parce que c'est important de

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rappeler que cet assouplissement il a

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pas bénéficié à tout le monde et ces

play09:07

volumes historiques de crédit à

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l'habitat distribués ils ont pas été

play09:10

distribués à tout le monde on aura

play09:11

sûrement l'occasion d'y revenir si on

play09:13

parle un peu inégalité donc on

play09:14

retrouvera jamais les niveaux de taux

play09:16

d'avant la remontée des taux et donc il

play09:19

semble inéluctable que les prix doivent

play09:21

s'ajuster si on veut rolvabiliser

play09:23

massivement les ménages alors justement

play09:24

Sandra waban les les bon les prix

play09:27

logement qui baissent qui commence à à à

play09:30

à baisser on comprend les propriétaires

play09:32

qui sont inquiets de voir leur leur

play09:34

patrimoine un peu fond mais est-ce que

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c'est forcément une mauvaise nouvelle

play09:37

non pour l'ensemble de la population

play09:39

c'est pas une mauvaise nouvelle c'est

play09:41

comme vous le dites très bien ceux qui

play09:43

sont aujourd'hui propriétaires ils sont

play09:44

en moyenne un peu plus âgé que la

play09:47

moyenne des Français ils sont aussi un

play09:49

peu plus aisés que la moyenne des

play09:51

Français et donc ils ont par ailleurs on

play09:54

va dire eu des conditions de vie qui

play09:56

étaient aussi un accès à l'emploi qui

play09:57

était un petit peu plus facile

play09:59

donc le fait que aujourd'hui il a

play10:01

constitué un patrimoine très important

play10:03

que si les prix commencent un petit peu

play10:05

à diminuer d'une certaine manière c'est

play10:07

un peu un rééquilibrage et on devrait

play10:09

pouvoir permettre ainsi aux nouvelles

play10:10

générations de pouvoir rentrer sur le

play10:12

marché du logement donc le fait que prix

play10:15

fluidité d'une certaine façon ça peut

play10:16

mettre de la fluidité c'estàdire que les

play10:18

prix sont tellement élevés aujourd'hui

play10:19

que tout le marché est bloqué à la fois

play10:21

le marché de l'accession à la propriété

play10:23

mais par effet de ricocher également la

play10:25

location donc et tout ça ça a été un peu

play10:27

perfusé par les Tau bas dont on parlait

play10:29

tout à l'heure c'est-à-dire qu'on avait

play10:30

tellement peur après la crise de 2008

play10:31

que tout que le queil y ait plus du tout

play10:33

de liquidité que on a injecté de

play10:35

l'argent pas cher et qu'on a comme ça

play10:37

maintenu la dynamique d'achat mais

play10:40

aujourd'hui on se retrouve avec une

play10:42

sorte de nouvelle fracture sociale entre

play10:44

d'un côté des propriétaires qui ont un

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patrimoine qui s'est plutôt apprécié et

play10:48

donc en fait le patrimoine d'une

play10:49

certaine manière a plus de valeur

play10:51

aujourd'hui que la valeur du travail on

play10:53

parle beaucoup de la valeur travail dans

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notre société mais avoir acheté un

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logement à la bonne époque ça permet

play10:58

d're beaucoup plus enrichi que le

play10:59

travail donc une fracture entre ceux qui

play11:01

sont propriétaires et ceux qui

play11:02

n'arrivent pas à rentrer sur le marché

play11:03

de l'AC alors justement CLIRE vous nous

play11:05

parliez du du pardon Mathieu vou

play11:06

intervenir allez-y non j'ai juste une

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question en fait parce que il y a des

play11:09

raisons conjoncturelles que vous avez

play11:10

très bien écrit qui qui expliquent le

play11:12

ralentissement et le marché immobilier

play11:14

il est aussi porté par des des des

play11:16

mouvements structurels qui ont rés

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souvent les 3D le les décès les divorces

play11:21

les déménagements est-ce que ça veut

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dire que cette population là qui peut

play11:25

être chacun d'entre nous qui est touché

play11:26

par des événement de la vie est aussi

play11:27

attentiste ou

play11:29

il y a un effet sur ce sur G les gens

play11:31

divorcent moins les gens sur les

play11:33

facteurs de de long terme vous avez

play11:34

raison ça devrait pas s'arrêter

play11:36

c'est-à-dire qu'on a de moins en moins

play11:37

de nombre de personnes par foyer ça ne

play11:39

fait que diminuer parce qu'on vieillit

play11:42

parce qu'on a plus de période de célibat

play11:43

parce qu'on s'est mis à divorcé à 50 ans

play11:45

ce qui était pas le cas par le passé

play11:47

donc tout ça fait que la demande en fait

play11:50

de logement est importante et aussi

play11:51

parce qu'on habite des logements plus

play11:52

grands on le dit pas très souvent mais

play11:54

on a aussi cette cette cette expansion

play11:56

en fait des des tailles des logements

play11:57

qui fait qu'on a aussi un peu plus de de

play11:59

confort on fait pas que perdre le

play12:00

système cl Juliard il est un peu grippé

play12:02

il y il y a beaucoup de Français qui

play12:03

voudrai bien bouger changer

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d'appartement changer de maison et qui

play12:06

peuvent pas ou pourrait presque faire

play12:08

une liste quoi d'une certaine façon des

play12:10

Figur on peut lister tout un tas de de

play12:11

de situations assez symptomatiques de

play12:14

cette crise au long cours en fait qui

play12:16

touche le logement et ses conditions

play12:18

d'accès on peut citer je sais pas les

play12:20

jeunes qui qui peineent à décoabiter et

play12:24

qui sont coincés chez leurs parents on

play12:25

peut citer aussi je sais pas les

play12:27

familles qui doivent renoncer adapter

play12:30

leur logement à la naissance de leurs

play12:31

enfants on peut citer

play12:35

cabit exactement on peut évidemment

play12:37

citer les familles

play12:39

monoparentales qui sont confrontés à

play12:41

d'énormes difficultés et qui peuvent

play12:42

faire le choix de la colocation plutôt

play12:44

que du logement autonome par nécessité

play12:46

on peut citer je sais pas les salariés

play12:49

également qui peinent à se rapprocher de

play12:51

leur l de travail on peut citer leurs

play12:53

entreprises qui peinent à recruter faute

play12:55

et donc là on prend vraiment la mesure

play12:56

de ce que de ce que un marché du du de

play12:59

l'immobilier grippé il y a un effet

play13:01

domino quoi d'une certaine façon

play13:02

absolument absolument et puis en fait

play13:04

quand on cite toutes ces catégories de

play13:05

population on cite pas encore les

play13:07

personnes de plus en plus nombreuses qui

play13:08

sont victimes du mallogement hein la

play13:10

Fondation abépierre va rendre son

play13:13

rapport annuel sur l'état du mallogement

play13:14

dans quelques semaines on l'attend tous

play13:17

on s'attend tous à un constat assez

play13:19

assez dramatique bon pierre mec à quel

play13:22

point si on regarde le temps long là

play13:24

aussi la la progression de des prix des

play13:26

logements sur plusieurs décennies c'est

play13:29

déconnecté de la de de la hausse des des

play13:32

revenus par exemple des Français

play13:33

clairement c'est depuis le début des

play13:34

années 2000 c'est on parle beaucoup de

play13:36

la baisse des taux en effet intervenu

play13:37

après la la crise de de 2008 mais faut

play13:39

voir que avant la baisse des taux il y a

play13:41

quelque chose qui a énormément

play13:42

solvabilisé les ménages c'est

play13:43

l'allongement des durées d'emprunt et ça

play13:45

c'est depuis le début des années 2000 en

play13:47

gros où la durée moyenne des emprunts

play13:50

pour acheter son logement a beaucoup

play13:51

augmenté les gens se sont endettés pour

play13:53

acheter leur résidence principale sur

play13:54

des temps beaucoup plus longs et ça ça

play13:56

ça été une machine à solvabilisation ce

play13:58

qui est intéressant dans dans la liste

play14:00

qui vient d'être faite c'est queon voit

play14:01

bien c'est pas nouveau en les les jeunes

play14:03

ont pas attendu la crise immobilière

play14:05

récente ou la crise de la construction

play14:07

pour avoir des difficultés les millions

play14:08

de ménages mal logés ils sont là depuis

play14:11

extrêmement longtemps aussi et ce qu'on

play14:13

voit c'est que on avait un marché qui en

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effet pendant très longtemps était non

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pas sous perfusion d'argent public comme

play14:18

certains pourraient le dire mais sous

play14:20

perfusion de conditions de crédit très

play14:22

favorable et donc ça a maintenu un

play14:24

espèce d'équilibre comme ça où il y

play14:26

avait un nombre de transactions qui

play14:27

étaient extrêmement important des prix

play14:30

immobiliers orientés à la hausse et donc

play14:31

on avait l'impression que tout allait

play14:33

bien là en réalité ce qu'on ce qu'on

play14:34

voit avec la crise actuelle je sais pas

play14:36

si elle est inédite ou historique mais

play14:38

ce qu'elle montre c'est que on a une

play14:40

crise structurelle qui est

play14:42

extrêmement difficile importante la

play14:45

question des Airbnb elle a pas attendu

play14:47

le covid pour se poser la question des

play14:48

résidences secondaires non plus et donc

play14:51

plus que euh à l'état conjoncturel du

play14:53

marché où il faut il faut évidemment

play14:55

soutenir le le secteur de la

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construction neuve mais il faut s'

play14:58

atttaquer à mon avis au cause

play14:59

structurell de la crise du logement qui

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traverse la France depuis 20 ou 30 ans

play15:02

maintenant ouais alors on a évoqué

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l'effet domino on va parler un peu de la

play15:06

location maintenant et je vous propose

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une rapide revue de presse de titre sur

play15:10

les les les on va dire on pourrait

play15:11

résumer ça en parlant de la galère des

play15:13

des

play15:15

locataires donc ça c'est un 1100

play15:17

demandes en en 4 He on a aussi des des

play15:20

agences qui ne publient plus d'annonces

play15:22

le nombre d'annonces de maisons et

play15:24

d'appartements àoués en chute libre et

play15:25

puis aussi il y a un

play15:27

effet collatéral si j'ose dire avec de

play15:31

plus en plus de de locataires qui enfin

play15:33

ou d'aspirants locataires qui pour

play15:35

réussir à obtenir un logement falsifie

play15:37

leur leur dossier et ça on en voit de

play15:39

plus en plus dans les dans les

play15:41

agences comment on peut caractériser ça

play15:43

Sandra waban c'est un c'est une sorte

play15:45

d'assèchement du marché là en ce moment

play15:47

alors ça c'est peut-être conjoncturel

play15:48

mais c'est réeloui de de manière plus

play15:50

conjoncturelle il y a différents

play15:51

facteurs qui ralentissent l'accès au

play15:54

logement par exemple le télétravail le

play15:56

fait qu'on travaille chez soi et donc

play15:58

besoin de plus grand surface par ça fait

play16:00

qu'il y a une pression sur la demande on

play16:02

peut aussi parler des de tous les

play16:04

diagnostics qu'il faut les notamment le

play16:06

DP qui fait que ça peut ralentir la mise

play16:09

sur le marché parce que si on n' pas un

play16:10

logement au NME on est censé ne pas

play16:12

pouvoir bientôt le le le le le louer

play16:15

Bonou même temps en même temps on peut

play16:17

pas laisser les passoirs termiques euh

play16:19

proliférer comme comme c'était le cas

play16:21

oui oui bien sûr bien sûr mais c'est en

play16:23

fait le problème c'est qu'on a de plus

play16:24

en plus de bailleurs privés donc des

play16:25

petits bailleurs qui possèdent quelques

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logements et donc avant le logement

play16:29

était beaucoup plus possédé par des

play16:31

institutions et donc rénover leur parc

play16:34

qui faisaient un voilà qui avaient un

play16:35

travail un peu plus professionnel

play16:36

lorsqu'on est un petit bailleur c'est

play16:38

pas évident de se lancer dans les

play16:39

travaux pour rénover son son le logement

play16:41

qu'on qu'on met en location donc on a

play16:43

aussi des effets comme ça structurel et

play16:45

ça ça peut durer longtemps peut-être

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d'un mot euh pierre Malec bah ça peut

play16:49

durer longtemps parce que la dynamique

play16:51

est ancienne et tant qu'on a pas résolu

play16:52

le bout de la chaîne l'accession à la

play16:54

propriété c'est le bout de la chaîne

play16:55

c'est le bout du parcours résidentiel si

play16:56

les ménages accèdent moins à la

play16:57

propriété forcément il reste plus

play16:59

locataire que ce soit locataire du parc

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social ou du parc privé donc il libère

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pas de logement et comme on était déjà

play17:04

sur un secteur en crise sur le marché la

play17:07

location privée notamment dans les

play17:08

grandes métropoles si on règle pas le

play17:10

bout de la chaîne on va pas résoudre non

play17:11

plus la question du marché locatif priv

play17:13

alors vous disiez crise structurelle

play17:15

l'un et l'autre donc on va se poser la

play17:16

question des solutions de ce qu'un état

play17:18

un gouvernement peut faire en la matière

play17:20

mais d'abord Mathieu on va partir d'un

play17:22

constat il n'y avait pas de ministre du

play17:24

logement dans le gouvernement qui a été

play17:26

dévoilé jeudi non c'est pas un accident

play17:28

bien au contraire c'est devenu une

play17:29

habitude sous Emmanuel Macron dans les

play17:31

premières moutures des gouvernements il

play17:33

y a pas de ministre du Logement ce fut

play17:35

le cas lors du premier gouvernement

play17:36

Philippe comme lors du premier

play17:37

gouvernement borne et désormais lors du

play17:39

gouvernement àal alors bien sûr ça pas

play17:42

empêché par la suite de voir le

play17:44

portefeuille occupé par Julien de

play17:46

Normandie d'abord puis Emmanuel vargon

play17:48

puis Olivier clin puis Patrice vergrit

play17:51

mais cette Vals des titulaires tout

play17:52

comme le rang de Ministre délégués ou

play17:54

non pas de ministre de pleine exercice

play17:57

montre bien que c'est pas une

play17:58

préoccupation numéro 1 de l'exécutif

play18:00

comment vous l'expliquer ben c'est

play18:01

incompréhensible on vient de le dire

play18:03

nous sommes face à une crise majeure et

play18:06

historique probablement du logement

play18:08

c'est une des premières préoccupations

play18:10

des français même si est pas forcément

play18:11

dite comme tel mais quand on parle du

play18:12

pouvoir d'achat c'est généralement aussi

play18:14

pouvoir d'achat pour se loger puisquon

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sait que ça prend quand même un bon

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tiers voir

play18:17

plus du pouvoir d'achat des Français le

play18:20

secteur du bâtiment c'est quand même un

play18:21

des premiers secteurs économique en

play18:23

nombre de salariés mais nommeré un

play18:25

ministre du Logement son visiblement

play18:27

moins important est moins urgent euh que

play18:30

nommer par exemple une porte-parole du

play18:31

du du gouvernement puisque là pour le

play18:33

coup il y en a une alors signe des temps

play18:35

avec cet oubli l'exécutif a réussi à se

play18:37

mettre à dos la quasi totalité de la

play18:39

filière les acteurs du logement social

play18:41

comme ceux de la promotion immobilière

play18:43

les fédérations de propriétaires comme

play18:44

les associations de locataires tout le

play18:46

monde s'élève contre le peu de cas que

play18:48

l'exécutif fait de leurs problème voire

play18:50

il voit même un signe de déconnex entre

play18:52

des gens qui n'auraient jamais eu de

play18:53

problème à se loger et puis la réalité

play18:55

de ce que vivent les Français parce

play18:57

qu'en fait tout à ça volonté d'afficher

play18:59

un gouvernement resserré pour des

play19:00

raisons de pure communication pour le

play19:01

coup hein l'exécutif a fait passer le

play19:03

logement comme la santé d'ailleurs au

play19:05

second plan alors ça c'est l'acte de

play19:07

choisir rapidement ou non un ministre ou

play19:10

une ministre du Logement mais mais sur

play19:11

les réformes est-ce que la le logement a

play19:13

été est une priorité de l'exécutif non

play19:15

euh il ne l'a jamais été malgré les

play19:17

discours et les engagements ça avait mal

play19:19

commencé vous en souvenez juste pour le

play19:21

symbole des 2017 avec cette décision de

play19:23

rogner les appel pour boucler le budget

play19:25

il y a eu des efforts ensuite he il y a

play19:27

eu des lois il y a eu des budgets en

play19:28

augmentation mais rien de systémique

play19:30

pour reprendre une expression euh à la

play19:32

MODEF ce que vous disiez un changement

play19:34

structurel logement en fait il a été

play19:36

considéré euh sous son angle fiscal avec

play19:39

par exemple la suppression de la taxe

play19:40

d'habitation sous l'angle écologique ou

play19:42

énergétique avec tout ce qu'on a pu voir

play19:44

sur le DPE et et tout ça l'accent il a

play19:47

été mis sur l'emploi le gouvernement

play19:49

considérant un peu vite que si on

play19:51

résorbit le chômage ben on reviendrait à

play19:53

bout de de tous les mots de la société

play19:55

mais le fameux choc d'offre vous

play19:56

souvenez de cette expression promis par

play19:58

Emmanuel Macron pour faire baisser les

play20:00

prix de l'immobilier et permettre à tous

play20:01

d'accéder à un logement ben il n'a

play20:03

jamais eu lieu le nombre de construction

play20:04

de logements sociaux a chuté depuis 2017

play20:07

l'IDEM pour le nombre de mise en

play20:08

chantier de logement de biens collectifs

play20:11

comme de biens

play20:12

individuels je vous dis le un CNR il y a

play20:15

eu un CNR voilà qui a rendu un conseil

play20:17

national de la refondation voilà sur le

play20:20

logement qui de dont le les conclusions

play20:22

ont longtemps été décalé puisque c'était

play20:24

prévu de mémoire pour le début de

play20:25

l'année 2023 puis finalement ça été le 5

play20:27

juin 23 euh après donc plusieurs mois de

play20:31

travail euh ils se sont fixés comme

play20:33

objectif de redonner aux Français du

play20:36

pouvoir d'habiter C expression à mon

play20:39

avis ça sonne un peu comme le pouvoir

play20:40

d'achat mais plutôt que de passer des

play20:42

mois à inventer des formules creuse je

play20:45

pense que l'exécutif aura mieux fait de

play20:46

passer quelques jours à trouver un

play20:47

ministre et une politique oui claire

play20:49

Juliard est-ce que c'est pas parce que

play20:50

le les effets d'une peut-être que je me

play20:52

trompe hein je suis loin d'être

play20:53

spécialiste comme vous mais d'une

play20:54

politique du logement ils sont sur le

play20:56

long terme sur le très long terme voz ce

play20:58

que je veux dire quand on est politique

play20:59

on cherche à avoir un retour sur

play21:01

investissement rapide est-ce que vous

play21:02

l'expliquez comme ça

play21:03

euh oui effectivement les effets de la

play21:06

politique de logement il se il se joue

play21:08

sur le long terme enfin le logement

play21:09

c'est c'est c'est du temps long ouais la

play21:11

production du logement c'est c'est du

play21:13

temps long c'est pas du temps politique

play21:17

en tout cas à première enfin en premier

play21:20

abord au premier abord on peut faire de

play21:22

la politique avec ce thème du logement

play21:24

vous voyez ce que je veux dire là on a

play21:25

un Gabriel Atal qui arrive on l'a dit

play21:27

dans notre premier débat attendu sur

play21:29

l'efficacité sur des actes et pas

play21:32

seulement de la la communication

play21:33

qu'est-ce que vous qui connaissez très

play21:35

bien ce ce secteur euh qu'est-ce qui

play21:37

pourrait être un peu emblématique

play21:39

politiquement on on a longtemps fait

play21:41

logement un objet de de politique public

play21:44

euh d'ailleurs il reste quand même un

play21:46

objet de de politique publique le l'État

play21:49

intervient de maintes manièrees auprès

play21:52

euh des constructeurs des ménages euh de

play21:56

l'ensemble de l'écosystème

play21:58

euh

play22:01

euh je pense que ça reste oui un un bel

play22:03

objet de politique publique à réinvestir

play22:06

euh les derniers choix les dernières

play22:07

mesures qui ont été prises par notre

play22:09

ministou c'est quoi c un peu trop

play22:10

pointilliste d'après vous euh non je

play22:13

crois qu'elles étaient surtout jugé

play22:15

comme comme susceptible de dégrader

play22:18

encore les conditions d'accès au

play22:20

logement euh de dégrader encore l'offre

play22:23

locative avec l'extinction notamment du

play22:25

du Pinel qui est un dispositif

play22:29

incitatif d'investissement à la location

play22:32

votre avis là-dessus je pose la même

play22:33

question pierre madc est-ce qu'il y a un

play22:34

choix politique à faire là aujourd'hui

play22:36

ce qui intéressant est-ce qu'il a

play22:37

différentes alternatives voyez ce que je

play22:38

veux dire ce qui est intéressant c'est

play22:39

que je pense qu'en effet c'est compliqué

play22:41

pour un responsable politique au niveau

play22:42

national de s'inscrire dans un discours

play22:45

politique sur le logement parce qu'en

play22:46

effet bah vous décidez pas et on l'a vu

play22:48

par le passé de construire 500000

play22:49

logements du jour au lendemain d'accord

play22:51

par contre donc ça c'est oui c'est c'est

play22:53

un temps long par contre ce qui est

play22:54

intéressant c'est de voir que des

play22:55

décisions politiques qui ont été prises

play22:58

sur la politique du logement au cours

play22:59

des dernières années ilells ont eu des

play23:01

résultats immédiats euh la réduction de

play23:03

l' de solidarité donc couper de l'argent

play23:04

aux bailleurs sociaux ça fait moins de

play23:06

logement social baisser les aides

play23:08

personnelles au logement c'est une

play23:09

dégradation de la situation financière

play23:11

des ménages immédiatement la fin du

play23:12

Pinel ou la fin du PTZ ça va se traduire

play23:14

par moins de logement

play23:16

produit pardon prate au zéro euh donc ça

play23:19

s'inscrit sur du temps long mais on voit

play23:20

bien quand on fait des coupes

play23:21

budgétaires là euh il y a des résultats

play23:23

à très court terme ou juste un point sur

play23:26

euh ce qu'on peut faire très rapidement

play23:27

oui aujourd'hui sans faire de la

play23:29

démagogie hein il y a des enfants qui

play23:31

dorment dehors le soir alors qu'il fait

play23:32

froid il y a des gens qui meurent à la

play23:33

rue ça c'est c'est l'état c'est il faut

play23:36

ouvrir des places massivement des places

play23:38

d'hébergement d'urgence c'est pas de la

play23:39

politique du logement c'est pas du temps

play23:41

long c'est là dans l'urgence il faut

play23:42

faire quelque chose et pour ça il faut

play23:43

un ministre du Logement et on consacrera

play23:45

d'ailleurs un un débat à ce thème précis

play23:48

dans dans quelques jours dans dans dans

play23:49

sens public je reviens sur le la

play23:52

perception cendrabian des des Français

play23:55

face à cette thématique parce que quand

play23:56

on regarde les priorités des Français le

play23:59

thème logement alors évidemment c'est

play24:01

peut-être dans le pouvoir d'achat

play24:02

Mathieu a raison mais le thème logement

play24:04

il apparaît pas quasiment jamais est-ce

play24:06

que c'est pas une autre explication de

play24:08

de ce relatif désintérêts de de des

play24:11

politiques parce que c'est vrai

play24:12

d'Emmanuel Macron mais les prédécesseur

play24:14

était pas non plus ministre bon il y

play24:16

avait un ministre il y en aa d'ailleurs

play24:17

il

play24:18

alégé faut quand même rappeler qu'il y a

play24:20

60 % des Français qui sont propriétaires

play24:22

de leur logement donc ils ont une forme

play24:24

de sécurité alors leur logement peut

play24:26

être un peu dégradé hein on peut être

play24:27

propriétaire et propriétaires pauvre

play24:28

hein mais globalement ils ont déjà accès

play24:31

à un logement donc effectivement Dee

play24:33

certaine manière ça joue pas pour le

play24:35

pour le marché du logement l'autre

play24:37

élément c'est que euh au-delà du du la

play24:42

question du temps long il y a aussi la

play24:43

question de toute la réglementation qui

play24:46

est autour du logement c'est-à-dire que

play24:47

quand vous voulez créer des solutions de

play24:49

logement vous êtes face à par exemple

play24:53

l'idée de faire du logement modulable

play24:55

d'avoir des des immeubles qui puissent

play24:56

être utilisés pour diff différents types

play24:58

d'usage pour créer un petit peu de

play24:59

fluidité c'est extrêmement compliqué

play25:01

parce que les normes de sécurité pour un

play25:04

établissement scolaire c'est pas les

play25:05

même que pour un établissement de santé

play25:08

et cetera donc c'est c'est aussi un un

play25:11

sujet très technique et donc on peut pas

play25:14

en 5 minutes produire des des mesures

play25:17

qui vont fluidifier le marché alors

play25:19

justement vous parliez du PTZ le prêt à

play25:21

to Z je vous propose puisqu'on est sur

play25:24

les leviers d'action potentiel d'écouter

play25:26

en novembre dernier Elizabeth borne donc

play25:28

encore première ministre évidemment

play25:31

elle elle annonçait pardon le

play25:33

prolongement j'y arrive de ce prêt à

play25:36

pour répondre au resserrement du crédit

play25:38

bancaire nous avons décidé de prolonger

play25:40

le prêt à taux zéro jusqu'en

play25:43

2027 c'est un choix fort du gouvernement

play25:46

800 millions d'euros par an pour

play25:48

soutenir l'accès à la propriété des

play25:51

ménages modestes mais aussi des classes

play25:53

moyennes puisque 6 millions de Français

play25:56

supplémentaires y seront ible alors je

play25:58

commence avec vous pierre madc cette

play26:00

mesure est-ce qu'elle a un effet

play26:01

immédiat vous vous parliez des des

play26:03

effets possibles ou pas d'une d'une

play26:05

action politique al rappelons que là ce

play26:08

qui est annoncé c'est le maintien d'une

play26:09

mesure qui existait déjà oui René un

play26:12

peu juste pour remettre le le cas

play26:16

supprimer le prê à taux zéro quand les

play26:17

taux remontent ça sembla être une

play26:19

aberration bon donc le gouvernement a en

play26:21

effet fait le choix de le maintenir sous

play26:23

conditions plus restrictiv ça devrait

play26:25

normalement solvabiliser un un certain

play26:27

nombre de ménages ça devrait soutenir le

play26:29

secteur de la construction donc de ce

play26:31

point de vue-là ça peut être que

play26:33

accueilli positivement après il faut

play26:34

rappeler que le Pr zéro ça touche très

play26:36

très peu de ménag on communique beaucoup

play26:38

sur le nombre de ménages éligiblebl mais

play26:40

en terme de prêt distribué c'est c'est

play26:42

relativement faible et encore faut-il

play26:44

qu'on distribue des permis de construire

play26:46

pour que les ménages puissent acheter

play26:47

les les les appartements qu'on

play26:49

solvabilise avec du prêt à tau zéro donc

play26:51

c'est pas ça qui va non plus résoudre la

play26:52

crise de la construction qui est à

play26:54

l'œuvre en ce moment les les on a

play26:55

commencé à l'évoquer mais je voudrais

play26:56

quand même vous entendre un peu plus

play26:57

longuement là-dessus claire juliia les

play26:59

les inégalités face au logement elle

play27:01

elle continuent de se de s'aggraver

play27:03

d'une certaine façon dans notre pays

play27:05

absolument oui oui les inégalités de

play27:08

logement continuent de

play27:09

s'aggraver en fait elle elle crée des

play27:14

fractures au sein de la société enfin

play27:16

voilà le les les les populations les

play27:19

catégories de population sont inégales

play27:21

en matière de de logement et de

play27:23

conditions de logement euh je trouve que

play27:26

il est aussi intéressant de de souligner

play27:28

que l'immobilier est aussi très inégal

play27:32

et notamment face au crise très

play27:34

inégalement armé face aux crise euh

play27:37

géographiquement c'estàdire que la

play27:39

politique du logement elle soutient de

play27:42

manière prioritaires les marchés tendus

play27:44

on ça se justifie évidemment euh mais

play27:49

elle a tendance de même que les analyses

play27:51

qu'on qu'on qu'on qu'on qu'on porte sur

play27:54

l'immobilier euh voilà ont tendance à à

play27:57

être être rédigé formulé d'un du point

play28:00

de vue des marchés immobiliés tendus et

play28:02

notamment du march par grand grand c'est

play28:04

Paris et les grandes villes c'est Paris

play28:05

les grandes villes et la métropole au

play28:07

détriment de marché détendu qui

play28:11

concentre aussi un certain nombre de

play28:14

difficultés

play28:15

liées déjà à des taux de vacances très

play28:18

importants euh et des valorisations qui

play28:20

sont et des dévalorisation très

play28:22

importante qui pose voilà des questions

play28:25

qui fragilisent en fait les

play28:26

propriétaires cette question de de

play28:28

d'inégalité face au logement une

play28:30

réaction celle du sénateur socialiste de

play28:31

la Somme Rémi Cardon il parle il parle

play28:34

de du poids finalement de ce secteur du

play28:36

logement dans dans le budget des

play28:38

ménages deux chiffres quand 3,5 % des

play28:42

ménages les plus aisés détiennent 50 %

play28:45

des biens mis en location il y a un

play28:47

problème quand en 60 ans et ça a été dit

play28:52

le coût du logement pour un foyer passe

play28:54

de 9,5 % des dépenses du foyer à 32%

play28:57

aujourd'hui c'est trois fois plus Sandra

play28:59

Wan il y a un thème que vous analysez de

play29:02

avec précision c'est ce sentiment de

play29:04

déclassement de de d'une partie des

play29:07

Français des classes moyennes à quel

play29:08

point le logement prend une part

play29:10

importante làdans alors essentielle de

play29:12

plusieurs raisons la première c'est

play29:13

celle du pouvoir d'achat que vous

play29:15

évoquez tout à l'heure c'està-dire le

play29:16

fait que le poids du budget logement sur

play29:19

le budget global a beaucoup augmenté

play29:20

fait que mécaniquement on a moins de

play29:22

marge de manœuvre donc chaque

play29:24

microinflation même va avoir un effet

play29:27

parce que il faut quand même se rappeler

play29:28

qu'il y a eu des périodesinlationnistes

play29:30

bien plus élevées que ce qu'on connaît

play29:31

aujourd'hui mais comme le coût du

play29:32

logement était moins important on

play29:33

arrivait à peu près à absorber ces

play29:35

hausse de prix donc très

play29:39

importante sur cet effetlà et le

play29:41

deuxième effet c'est sur ce qu'on

play29:42

appelle le parcours résidentiel

play29:44

c'est-à-dire dans les imaginaires en

play29:45

gros on commence sa vie on est locataire

play29:47

du petit logement mais on sait que petit

play29:49

à petit on va s'installer on va accéder

play29:51

à l'emploi et puis après on pourra

play29:53

devenir propriétaire lorsqu'on aura on

play29:55

aura envie de s'installer de de de

play29:57

fonder une famille en gros ça c'est

play29:59

l'imaginaire la carte d'Épinal sauf que

play30:01

ça se passe plus du tout comme ça comme

play30:03

les prix des logements sont très élevé

play30:05

on a de moins en moins de déménagement

play30:07

parce qu'en fait on va rester dans notre

play30:09

logement parce que le coût le fait de

play30:10

pouvoir bouger en fait va être un coût

play30:12

d'abord il va falloir trouver donc c'est

play30:14

pas simple ensuite le prix du mètre

play30:16

carré finalement c'est beaucoup enchéri

play30:19

donc on se retrouve avec des et on n pas

play30:21

suffisamment d'offres de logement social

play30:22

donc on se retrouve avec des parcours

play30:23

résidentiels grippés des gens qui

play30:25

commencent un logement social mais en

play30:27

fait qui n'arrive pas à en sortir et

play30:29

donc mécaniquement on se retrouve avec

play30:32

finalement le sentiment d'être piégé et

play30:34

donc effectivement d'être déclassé

play30:35

notamment par rapport à ses parents où

play30:37

on sait pendant les les générations

play30:39

anciennes avaent un accès au logement

play30:41

qui était un petit peu plus facilité

play30:42

même s'ils avaient des taux très très

play30:44

élevés à l'époque hein alors il y il y a

play30:45

plusieurs questions que j'ai j'ai

play30:46

annoncé en préambule de de ce débat

play30:48

est-ce que c'est une crise historique on

play30:49

y a en grande partie répondu les leviers

play30:52

qu'on pouvait activer on a commencé à y

play30:53

répondre et puis a la question est-ce

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que c'est une crise mondiale ou Franco

play30:56

française je vous propose d'accueillir

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tout de suite Steve Jourdain pour

play31:00

répondre à cette question rebonsoir

play31:03

Steve en fait elle touche toute l'Europe

play31:05

cette crise oui vous avez déjà rêvé

play31:07

d'acquérir une cage d'escalier en plein

play31:09

longas pas vraiment mais j'attends de

play31:11

voir ce que ça donne jeis vous montrer

play31:12

ce produit puis on en reparle juste

play31:13

après voilà vous voyez c'est très belle

play31:17

cage d'escalier c'est à l'achat ça àance

play31:20

alors une belle luminosité oui quand

play31:21

même ouais vous êtes

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bon et tout ça pour la Monix somme de

play31:27

23000 € 23000 € c'est presque donné

play31:31

c'est une grande cage d'escalier

play31:32

qu'est-ce qu'on en fait c'est ça alors

play31:34

vous pouvez pas l'aménager parce qu'il

play31:35

faudra ensuite obtenir un permis de

play31:36

construire mais déjà voilà vous obtenez

play31:38

cette cage d'escalier pour 23000 € plus

play31:40

sérieusement cette annonce elle est très

play31:42

sérieuse a beaucoup fait réagir les

play31:44

Britanniques il y a quelques mois c'est

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le symbole d'un marché immobilier devenu

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complètement fou à Londres en 15 ans les

play31:50

prix ont été multipliés par plus de TR

play31:53

et c'est pas seulement au Royaume-Uni

play31:55

s'emball un peu partout pr oui dans

play31:57

ensemble de l'Union européenne les prix

play31:58

de vente de l'immobilier ont explosé

play31:59

entre 2015 et 2021 plus 40 % en moyenne

play32:04

si vous voulez acheter un appartement à

play32:05

Prague il vous faudra économiser en

play32:07

moyenne 20 années de salaire si votre

play32:09

truc c'est plutôt Oslo ou Rome il vous

play32:12

faudra sacrifier votre salaire pendant

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au moins 10 ans allez on rentre dans les

play32:15

explications comment on peut expliquer

play32:17

ce phénomène alors il y a plusieurs

play32:18

facteurs he déjà la construction ne suit

play32:20

pas la demande ce qui provoque une

play32:22

pénerie de logement et contribue et bien

play32:23

à augmenter les prix en Allemagne par

play32:25

exemple le nombre de permis de

play32:27

construire délivré au 1er semestre 2023

play32:29

a chuté de 27 % en cause notamment la

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hausse des coûts de construction plus de

play32:34

36 % en 3 ans problèmes

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d'approvisionnement en matièrees

play32:38

premières pénurie de main d'œuvre crise

play32:40

énergétique tout cela contribue et bien

play32:41

à tirer les coups vers le haut résultat

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des dépôts de bilan de plusieurs

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sociétés de construction ici c'est un

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chantier à Hambourg qui a été interrompu

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au mois de novembre la société signa a

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mis la clé sous la porte avant d'avoir

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achevé sa mission autre facteur

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important Thal l'augmentation des taux

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d'intérêt dans la zone euro elle a été

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décidée par la Banque centrale

play33:01

européenne 10 augmentations de suite en

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l'espace d'un an en clair l'argent est

play33:05

beaucoup plus cher aujourd'hui et c'est

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une politique assumée par la patronne de

play33:09

la

play33:12

BCE nous sommes déterminés à faire en

play33:15

sorte que l'inflation revienne

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rapidement à notre objectif de 2 % à

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moyen terme sur la base de notre

play33:22

évaluation actuelle nous considérons que

play33:24

les taux d'intérêt directeurs de la BCE

play33:27

se situe à des niveaux qui s'ils sont

play33:29

maintenus pendant une période

play33:31

suffisamment longue contribueront de

play33:33

manière substantielle à la réalisation

play33:35

de cet objectif pour l'instant pas de

play33:37

crash immobilier à prévoir selon les

play33:40

experts dans la zone euro mais des

play33:41

conséquences très concrètes vous en

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parliez tout à l'heure les loyers

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flambent un peu partout en Europe et les

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jeunes ont de plus en plus de mal à

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trouver un logement merci beaucoup Steve

play33:49

Jourdain pour toutes ces informations je

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vais je vais reposer pierre mal je me

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tourne vers vous une question qu'on a

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évoqué tout à l'heure mais finalement on

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n pas vraiment répondu je reprends le ce

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qui s'est passé à Hambourg là cette

play33:59

société c'est une grosse société de de

play34:01

promotion immobilière si je ne me trompe

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qui a qui a mis la clé sous la porte et

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comment vont les sociétés françaises en

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la matière là on parle du neuf hein des

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des logements neuf c'est c'est dis

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est-ce qu'il peut y avoir des plans

play34:11

sociaux dans les prochains dans dans les

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prochaines semaines alors oui il peut il

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peut y en avoir après euh ce qui est

play34:16

intéressant les les les hétérogénités

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territoriales ont été déjà mentionné on

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se doute bien qu'une petite boîte de

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promotion immobilière qui travaille dans

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la maison individuelle

play34:27

va potentiellement moins bien survivre à

play34:29

la crise qu'on traverse que les gros

play34:31

promoteurs qui continuent et qui

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réussissent à à construire du logement

play34:35

dans les zones les les plus chères ce

play34:37

qui est intéressant avec ce qui vient

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d'être dit c'est que c'est quoi les

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points communs des des villes où en gros

play34:41

ça va mal le marché c'est emballé c'est

play34:44

c'est des villes où on a beaucoup de mal

play34:46

à produire du logement neuf parce qu'il

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y a des contraintes foncières c'est des

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villes qui sont déjà denses ça c'est sur

play34:50

la partie offre de de logement et c'est

play34:53

des villes qu'on a dont on a entretenu

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l'attractivité pendant extrêmement

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longtemps c'est Paris Prague Berlin

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Lisbonne et dans une situation de de de

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crise très importante on entretient

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l'attractivité on crée des emplois on

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incite les touristes à venir de plus en

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plus donc du coup on enlève des des

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logement du marché standard à l'année

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avec la mise en location sur les

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plateformes tout ça participe à à la

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fois un dynamisme très important de la

play35:20

demande et on n'arrive pas évidemment à

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suivre au niveau de l'offre parce qu'on

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est extrêmement contraint donc il y a

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aussi des choix d' aménagement du

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territoire et de de métropolisation de

play35:30

l'activité qui sont en cause sur des

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temps très longs ou Matthieu je deux

play35:34

question est-ce que le le diagnostic

play35:36

énergétique fait baisser les prix parce

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que on imagine que dans l'ancien tous

play35:39

les logements sont pas forcément classés

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au top niveau est-ce que quand on a une

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mauvaise note ça fait baisser parle du

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DP du Diagnos per per a peur de la note

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F ou G voil et la deè question c'est

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est-ce que le projet de zéro

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artificialisation nette des sols c'est

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qui consiste à rendre qu'on lui prend en

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terme de surface est-ce que ça ça va pas

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bloquer le alors deux thèmes on commence

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par le DPE pierre madek avec vous puis

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peut-être ensuite je vais jeis je suis

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pas un professionnel de l'immobilier

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dans le sens où je je me charge pas de

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la vente des appartements ce que dis ce

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que disent a beaucoup de passir énergéti

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en ce que dis les professionnels c'est

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qu'en effet il y a de plus en plus un

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impact du DPE le risque c'est que du

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coup on crée deux marchés le marché des

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passoirs qui serait accessible à au

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ménag les plus modestes qui aurait pas

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forcément les moyens de faire des

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travaux et puis le marché des logements

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de bonne qualité qui serait accessible

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au reste de la population donc il y a un

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vrai risque de de dichotomie du marché

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immobilier de ce point de v-l ouais CRA

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bien a est-ce que cette mesure le DPE

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elle elle elle produit ou elle crée

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euh les craintes on les comprend mais

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disproportionné chez les propriétaires

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d'après vous il y a une question de

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rythme en fait à quel rythme on va on va

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imposer disproportionné non parce que

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c'est c'est c'est quand même des

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montants importants pour pouvoir changer

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de note en fait sur le dans le de DP il

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faut faire des travaux assez importants

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il faut faire des bouquets de de de de

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de de rénovation pas seulement les

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fenêtres mais les fenêtres le toit et

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cetera donc c'est des budgets qui au

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niveau individuel pour les bailleurs

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peuvent être compliqués à à porter donc

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non c'est c'est normal que les

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propriétaire se s'inquiète puisqueen

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fait quand ils ont acheté leur logement

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ils avaient pas tous forcément en tête

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qu'ils allaient devoir l'entretenir et

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ça c'est souvent un problème sur

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l'accession à la propriété c'estàdire

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qu'on valorise beaucoup le fait de

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devenir propriétaire mais il y a pas que

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le coût de l'accession et ensuite tout

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le cût derrière de de de de de travail

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sur l'investissement en fait pour qu'il

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reste en de bonne qualité ouais et et

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donc ça pose et ça rejoint la question

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sur le le le zan le zéro

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artificialisation euh net claire juiller

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est-ce qu'il y a là une une

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contradiction ou des injonction

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contradictoire entre les impératifs

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environnementaux et finalement la le

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l'état de santé du marché du du logement

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je peux dire ça différemment est-ce que

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le marché du logement est trop fragile

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pour supporter euh euh la la la la

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révolution ou le ou la transformation

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environnementale qu'il faut faire euh je

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sais pas s'il est trop fragile il est

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peut-être pas encore suffisamment

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structuré mais il est en passe de le

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devenir il s'organise les les acteurs se

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mettent au pas s'organisent montent en

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compétence sur des sujets notamment de

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requalification de rénovation euh pour

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préserver effectivement la

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consomationespace des matériaux et CER

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absolument euh voilà après c'est un

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processus euh un petit peu long il faut

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réinventer les modèles euh il faut

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chercher les compétences il faut former

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euh il faut mettre au pas l'ensemble des

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parties prenantes on parlait des des

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propriétaires mais en fait rénover une

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copropriété à l'échelle de la

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copropriété il y a encore d'autres

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enjeux des difficultés de prise de

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décision qu'il faut surmonter tout ça

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mérite du temps de la pédagogie des

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moyens euh il y a un dernier thème don

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il nous reste quelques minutes pas

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beaucoup mais il y a un dernier thème

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don dont je voudrais parler c'est la la

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réalité je commence à avec vous Sandra

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Wian de euh de l'effet postcovid est-ce

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que oui ou non il y a il y a eu un

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mouvement euh vers des villes plus

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petites des maisons avec jardins des

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appartements avec terrasses et cetera et

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cetera ou est-ce que ça a été un un feu

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de paille non il y a eu il y a eu un

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mouvement mais pas aussi grand que ce

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qu'on l'a dit et pas exactement comme on

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l'a décrit c'est-à-dire que dans les

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médias on a beaucoup vu des urbain qui

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partaient s'installer en plein milieu de

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nulle part avec presque leur git voilà

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c'est c'est pas ça qui s'est passé ce

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qui s'est passé c'est plutôt un petit

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peu on allit habiter un petit peu plus

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loin en périphérie donc pour avoir des

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logements un peu plus grands notamment

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grâce au télétravail mais il faut

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rappeler que le télétravail c'est

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essentiellement des cadres donc en gros

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les 2/ers des actifs n'ont pas accès au

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télétravail donc métropolisation on a

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agrandi les métropoles et

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littoralisation c'està-dire que on est

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aller un petit peu plus s'installer sur

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des dans des coins qui sont plutôt

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agréable et qui était déjà en fait des

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tendances qui précédaient le le le covid

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donc l'histoire était pas compl

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complètement fausse mais elle était

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beaucoup accentuée claire j ça veut dire

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que ça a concerné une petite partie de

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la population française la la capacité

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de de de faire ses choix de quitter les

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de quitter les grandes villes de d'aller

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chercher un peu de ouou

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Pera la souligner effectivement ça ça

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dépend notamment de la capacité à à à

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télétravailler ça dépend bah de la

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situation globale du ménage et cetera

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donc effectivement on a par estce que ça

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aurit pu rééquilibrer pardon de de vous

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interrompre et de de d'enrichir j'espère

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ma ma question est-ce que si ce

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mouvement était plus profond ça aurait

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pu rééquilibrer ou ou sauver le le le

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marché du logement mais c'est un peu

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c'est un peu le type de projection qu'on

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a faite et et là pour le coup sous un

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sous sous l'effet de la crise euh mais

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effectivement quand on regarde à la fois

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les transactions ou les mobilités

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résidentielles qui ont pu se se réaliser

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dans ce contexte de crise et depuis mais

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et quand on regarde aussi la manière

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dont se sont projetés et se projettent

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depuis les Français dans l'espace

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géographique de la France ce qu'on

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constate c'est effectivement alors on

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est

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loin d'un phénomène d'exode urbain on

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est plutôt effectivement dans le

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renforcement de tendances préexistantes

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sachant que ce que je voudrais souligner

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je pense c'est important de de de

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l'ajouter au débat si je peux dire c'est

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que les mouvements qu'on a pu repérer ou

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les projets de enfin de de de

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de d'achat ou de prise à bail qu'on a pu

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repérer il concernait pas uniquement des

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mouvements qui allaient dans le sens de

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la prise à bail ou de l'achat d'une

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résidence principale euh c'était pas mal

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de résidence secondaire oui en fait dans

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les mouvements qu'on a pu repérer et et

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suivre à la trace on avait des

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mouvements qui étaient favorables à la

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résidence principale et d'autres qui

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étaient favorables à la résidence

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secondaire voire même à l'investissement

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locatif dans la perspective euh du

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passage d'un passage à la retraite voilà

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merci beaucoup merci à tous d'avoir

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participé à ce à ce débat qui était

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passionnant voilà c'est la fin de ce

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numéro de sens public euh je vous donne

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rendez-vous euh demain émission spéciale

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consacrée à la conférence d'Emmanuel

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Macron à l'Élysée on sera là à 18h euh

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voilà pour pour l'annoncer il y a

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également les vœux le discours des vœux

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du président du Sénat gérrard Larcher et

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puis euh euh on débriefera la conférence

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alors combien de temps ça va durer ma

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monsieur vous serez pas là pour le vivre

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avec nous mais celle du programme

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présidentiel avit duré 4 heur bon ben

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voilà donc je sais pas jusqu'à quelle

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heure on sera là demain soir mais on

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sera là pour débriefer merci à tous

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Notter que l'invité Doriane mansini

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demain matin sur notre antenne ce sera

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Patrick caner le président du groupe

play42:40

socialiste au Sénat belle

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[Musique]

play42:55

soirée

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