Ep36 L'effet Dunning-Kruger n'existe peut être pas.
Summary
TLDRDans cette vidéo, le présentateur aborde la complexité de l'auto-évaluation des compétences et des connaissances, en explorant l'effet Dunning-Kruger, où les personnes moins compétentes surestiment souvent leurs capacités. Il souligne l'importance de la métacognition et propose des méthodes pour évaluer avec précision son niveau de compétence, comme des quiz. Le présentateur insiste sur la nécessité de reconnaître ses limites pour favoriser une pensée critique et une meilleure compréhension de soi. Cette exploration des biais d'auto-évaluation met en lumière la dispersion des perceptions de compétence et la régression vers la moyenne dans l'évaluation des performances.
Takeaways
- 😀 La conscience de ses propres compétences est cruciale pour une évaluation précise de soi.
- 🤔 L'humilité et la communication de l'incertitude sont essentielles dans les domaines où l'on n'est pas expert.
- 🧠 La métacognition permet de réfléchir sur ses propres processus de pensée et d'auto-évaluation.
- 📊 Le Dunning-Kruger effect montre que les personnes incompétentes ont tendance à se surévaluer.
- 🔍 Les experts, en revanche, évaluent souvent leurs compétences de manière plus précise et humble.
- 📚 De nombreuses études explorent la difficulté des individus à reconnaître leur propre incompétence.
- 📈 Les biais cognitifs et le bruit statistique peuvent influencer nos auto-évaluations.
- ⚖️ La perception que nous avons de nos capacités peut être biaisée par la façon dont nous nous comparons aux autres.
- 💡 Les tests de compétence et d'auto-évaluation peuvent aider à mieux comprendre nos capacités réelles.
- 🔄 Les résultats de la recherche sur le Dunning-Kruger effect continuent de susciter des débats sur l'interprétation de ces données.
Q & A
Qu'est-ce que l'effet Dunning-Kruger ?
-L'effet Dunning-Kruger est un biais cognitif où les personnes ayant de faibles compétences sur-estiment leurs capacités, tandis que celles ayant des compétences élevées peuvent les sous-estimer.
Pourquoi est-il difficile pour les individus de s'auto-évaluer avec précision ?
-Les individus manquent souvent des compétences nécessaires pour reconnaître leur propre incompétence, ce qui les amène à avoir une vision déformée de leurs capacités.
Quel rôle joue la métacognition dans l'auto-évaluation ?
-La métacognition implique la réflexion sur ses propres processus de pensée, ce qui peut aider les individus à mieux comprendre leurs forces et leurs faiblesses.
Comment le speaker essaie-t-il de s'auto-évaluer ?
-Il utilise des quiz sur des thèmes restreints et évalue ses performances avant de consulter les résultats pour mieux estimer ses compétences.
Quels types de recherches soutiennent le concept de l'effet Dunning-Kruger ?
-Des études menées par Dunning et Kruger, ainsi que d'autres recherches, montrent que les personnes incompétentes tendent à se placer dans la moyenne haute par rapport à leurs pairs.
Qu'est-ce que la 'supériorité illusoire' ?
-La supériorité illusoire est un phénomène où la plupart des gens croient être meilleurs que la moyenne, même dans des compétences mesurables comme la conduite.
Comment les biais statistiques affectent-ils l'auto-évaluation ?
-Les biais statistiques, comme la régression vers la moyenne, peuvent fausser les perceptions que les gens ont de leurs compétences et de celles des autres.
Quel est l'impact du bruit statistique sur l'effet Dunning-Kruger ?
-Le bruit statistique peut influencer les mesures des auto-évaluations, rendant difficile la quantification de l'effet Dunning-Kruger et son interprétation.
Pourquoi les critiques de l'effet Dunning-Kruger sont-elles importantes ?
-Les critiques permettent de nuancer les interprétations de l'effet Dunning-Kruger et d'explorer si les biais d'auto-évaluation proviennent d'une mauvaise évaluation des compétences des autres.
Quelle approche méthodologique serait nécessaire pour évaluer l'effet Dunning-Kruger ?
-Il faudrait réaliser de nombreuses études sur des échantillons importants, en comparant des centaines de tests et d'auto-évaluations pour mesurer précisément l'effet.
Outlines
🧠 Évaluation de la compétence personnelle
Dans cette partie, l'orateur aborde la difficulté de s'autoévaluer avec précision en ce qui concerne ses propres compétences. Il évoque la nécessité d'être conscient de ses domaines d'expertise ainsi que de ses préjugés. L'orateur explique comment il teste sa propre connaissance à l'aide de quiz, notant ses performances avant de connaître les résultats. Il souligne l'importance du doute en tant que fondement de la pensée critique et discute de la théorie de l'effet Dunning-Kruger, qui démontre que les individus incompétents ont tendance à surestimer leurs capacités. Des recherches antérieures sur ce sujet révèlent que la difficulté à reconnaître sa propre incompétence peut mener à des auto-évaluations excessivement optimistes, et l'orateur explore comment cela se manifeste dans divers contextes, comme l'évaluation des compétences en grammaire, en humour et en logique.
📊 La surconfiance et la régression vers la moyenne
Cette partie se concentre sur la façon dont les biais cognitifs et la régression vers la moyenne affectent notre perception de la compétence. L'orateur présente des graphiques illustrant la position auto-évaluée des individus par rapport à leur position réelle dans un groupe. Il démontre que même lorsque les individus estiment bien leurs propres capacités, il existe souvent une dispersion dans leurs performances. Les données expérimentales montrent que la majorité des gens se classent parmi les meilleurs, indépendamment de leur véritable compétence. L'orateur remet en question l'interprétation classique de l'effet Dunning-Kruger, suggérant que le phénomène pourrait être davantage lié à des biais de surévaluation plutôt qu'à une incapacité intrinsèque à évaluer ses propres compétences. Il évoque également des recherches qui tentent de quantifier ces effets, notant que la compréhension de nos capacités et des capacités des autres est un sujet complexe et en constante évolution.
🔍 Critiques et réflexions sur l'effet Dunning-Kruger
Dans cette section, l'orateur explore les critiques de l'effet Dunning-Kruger et ses interprétations. Il souligne que les discussions sur le sujet ont évolué au fil des ans, avec de nouvelles études qui remettent en question les conclusions initiales. Bien que l'effet de supériorité illusoire soit bien établi, l'orateur note que la recherche continue d'explorer la complexité des auto-évaluations de compétence. Il aborde la nécessité de tests rigoureux pour mesurer les performances et les perceptions, et souligne que des biais de perception peuvent exister non seulement dans l'évaluation de soi, mais également dans l'évaluation des autres. L'orateur conclut en notant que bien que des progrès aient été réalisés, le sujet demeure complexe, nécessitant une analyse approfondie et des méthodes robustes pour tirer des conclusions significatives.
Mindmap
Keywords
💡Dunning-Kruger
💡Métacognition
💡Auto-évaluation
💡Surestimation
💡Compétence
💡Biais cognitif
💡Performance
💡Statistiques
💡Évaluation relative
💡Connaissance
Highlights
Le conférencier examine sa capacité à identifier ses domaines d'expertise et ses préjugés.
Il exprime le désir de communiquer son incertitude tout en étant assertif sur ses connaissances.
La réflexion sur la métacognition et la capacité de reconnaître ses propres limites est centrale.
Le doute est présenté comme le fondement de la pensée critique.
Il utilise des quiz comme méthode d'autoévaluation pour mesurer ses performances.
Le conférencier cherche à mieux estimer ses capacités avant d'obtenir les résultats des tests.
Il fait référence à l'effet Dunning-Kruger, qui montre que les incompétents surestiment leur compétence.
Des études indiquent que les experts s'auto-évaluent de manière plus précise que les novices.
L'interprétation erronée de l'effet Dunning-Kruger est discutée, soulignant sa complexité.
Le biais de surévaluation est un phénomène courant observé dans de nombreux tests de compétences.
Il mentionne la dispersion statistique et ses effets sur l'autoévaluation.
Le conférencier critique la simplification de l'effet Dunning-Kruger dans les discours populaires.
Il souligne l'importance de la recherche continue sur le sujet et les nouvelles méthodologies.
Les données expérimentales confirment que la plupart des gens se jugent au-dessus de la moyenne.
La capacité d'autoévaluation est influencée par des biais cognitifs et des variations de performance.
Il conclut que les interprétations de l'effet Dunning-Kruger doivent être nuancées et approfondies.
Transcripts
suis-je capable de citer sans me tromper
les domaines sur lesquels j'ai une
certaine expertise que je comprends bien
et les domaines sur lesquels j'ai
surtout des préjugés et où je raconte
probablement un peu de la merde quand
j'ai des chances de me tromper
j'aimerais paraître prudent humble et
communiquer aux autres mon incertitude
je crois bien que la capitale de
l'Australie c'est Sydney mais je suis
pas très sûr faudrait vérifier et quand
j'ai toutes mes chances d'avoir raison
j'aimerais parêtre sûr de moi assertif
et communiquer aux autres ma confiance
en moi la capitale du kyrgistan c'est
Bich cake crois-moi c'est absolument sûr
j'ai aucun doute mais est-ce que je
connais toujours ma propre incertitude
est-ce que je sauris me rendre compte
quand je suis en situation de
surconfiance peut-on tester soi-même sa
propre cognition c'est très méta la
métacognition réfléchir à comment je
réfléchis c'est ce que je vais essayer
de faire devant vous aujourd'hui
donc voilà ma question est-ce que je
reconnais toujours ma propre compétence
un des moyens que j'ai mis en place pour
m'autoévaluer c'est d'essayer de me
noter moi-même sur des critères
mesurables en me faisant passer à
moi-même des quiz par exemple je prends
n'importequel jeu de société avec des
questions de culture générale si
possible sur des thématiques restreintes
et je mets par écrit mes réponses mais
avant de regarder les résultats j'essaie
aussi d'évaluer ma propre performance
est-ce que je pense que j'ai plutôt ou
plutôt réussi et je mets par écrit la
note que je pense que je vais obtenir
mon objectif c'est pas d'avoir la
meilleure note au test même si c'est
cool d'avoir de la culture générale mon
cerveau n'est pas un data center je m'en
fiche un peu de connaître plein de trucs
par cœur mon objectif c'est d'avoir une
meilleure estimation de mes performances
avant le dépouillement pour savoir si je
savais que j'allais avoir une mauvaise
note ou une bonne note ou si je me
faisais une fausse idée de mes capacités
le doute c'est le fondement de la pensée
critique j'aimerais pouvoir mesurer ma
connaissance de l'étendue de mon
ignorance tracer le contour de tout ce
que je ne connais pas méta méta cet
écart entre la compétence que je pense
avoir et ma compétence réelle que j'ai
c'est ce qu'on cherchait à mesurer les
chercheurs Ding et Kruger en
1999 inconscience de son incompétence ou
comment les difficultés à reconnaître sa
propre incompétence conduisent à des
auto-évaluations surestimées et depuis
il y a eu plein d'autres études sur le
sujet par de nombreuses équipes de
recherche différent par exemple HGE 2001
difficulté à reconnaître sa propre
incompétence des médecins novices qui ne
sont pas qualifié et qui n'en ont pas
conscience ou encore Akerman 2002 ce que
l'on sait de nos propres capacités et de
nos propres connaissance dans ces études
on fait passer à des sujets différents
types d'épreuves des exercices de
grammaire une mesure du sens de l'humour
des tests de logique comme le LSAT qui
est très utilisé pour les recrutements
et puis avant de calculer la note note
on demande au sujet d'évaluer sa propre
performance enfin pour être exact ce qui
est demandé au sujet c'est pas
réellement déévaluer sa compétence
absolue mais d'évaluer son classement
relatif parmi tous les autres sujets
testés un truc du genre on a fait passer
ce test à X personne et on a leurs notes
on les a rangé ici dans l'ordre en haut
ce sont les meilleurs là les bons après
les moins bons et tout en bas les
mauvais à votre avis où est-ce que vous
vous vous situeriez par rapport aux
autres le le sujet propose un
pourcentile moi je pense que je seraiis
par là vers 60 % et ensuite on dépouille
et on compare avec sa position réelle
bon il était dans les 42 % pas loin et
on fait pareil avec tout le monde donc
on mesure pas la perception qu'on les
sujets de leur compéten absolue mais on
mesure la perception que les sujets ont
de leur place par rapport aux autres ça
va être important pour la suite on va
faire un schéma vous avez compris que
j'aime les schémas là la position à
laquelle je m'estime par rapport aux
autres et là ma position réelle par
rapport aux autres d'après les calculs
des notes imaginons exercice de pensée
si on savait tous parfaitement
s'auto-évaluer par rapport aux autre par
magie on proposerait toujours exactement
sa position réelle ça donnerait une
belle courbe comme ça les mauvais du
groupe savent qu'ils sont les mauvais du
groupe les bofs savent qu'ils sont bof
les meilleurs savent qu'ils sont les
meilleurs
mais en vrai il y a bien sûr une
certaine dispersion statistique dans nos
performances moi en moyenne je fais
environ 13/ 20 aux exercices de
grammaire c'est mon niveau mais je fais
pas toujours exactement 13 des fois je
fais 15 des fois je fais 11 ma
performance a un certain bruit voire mon
épisode
34 ma capacité à m'autoévaluer elle
aussi a un certain bruit même si
imaginons en moyenne je tombe juste
quand je dois me comparer aux autres bah
je suis parfois un peu en dessus parfois
un peu en dessous en prenant en compte
ces bruits on observera naturellement
une courbe comme celle-ci la pente
dépend de l'écart- type des dispersions
c'est typique d'un effet de régression
vers la moyenne comme on l'a vu dans
l'épisode 35 ce qui arrive toujours
lorsqu'il y a du bruit et si les sujets
ont en plus un biais par exemple on a
tous tendance à se surévaluer ce qui est
un phénomène bien connu bah on
observerait une courbe comme celle-là
décalée verticale
bien maintenant regardons les données
expérimentales des recherches que ce
soit celle de l'étude originale de Ding
kreger ou des nombreuses réplications
elles sont toutes similaires quel que
soit le type d'épreuve c'est une courbe
ben comme ça justement tout le monde
répond qu'il est dans la moyenne haute
on observe une légère pente les moins
bons se placent un peu plus bas que les
bons mais pas beaucoup les résultats
observés ne sont absolument pas remis en
question par personne on observe bien ça
c'est l'interprétation de ces résultats
qui est un sujet très discuté parce que
en plus des résultats les auteurs ont
aussi proposé une explication du
phénomène selon eux je paraphrase les
gens qui sont incompétents croient
qu'ils sont compétents ils se surestime
alors que les experts ça va eux ils
s'évaluent correctement quand on ne
connaît rien à un sujet on n pas les
compétences nécessaires pour reconnaître
cette
compétence une façon moins charitable de
le dire c'est les cons sont tellement
cons qu'ils ne se rendent même pas
compte qu'ils sont cons ils ont un biais
qui les pousse à se prendre pour des
experts alors que les vrais experts eux
sont conscients de leur capacité et
humble si la science prouve ça c'est un
orgasme pour les esthéticiens et la
version grosse caricature qui tâche
c'est ce même
extrait l'effet de nink krogeger c'est
quelque chose qui a été développé en
psychologie sociale c'est un effet qui
dit que quand on commence à s'intéresser
à une question notre impression de
connaissance dépasse très largement
notre connaissance réelle ça veut dire
que grosso modo on a l'impression
d'avoir compris quelque chose alors
qu'en fait on a rien compris du tout moi
il faut m'expliquer ce que c'est qu'une
pandémie où il n'y a pas de malade ni de
mort vous nous prenez pour des cons ou
quoi quand on ge le graphique qui montre
ce qu''est l'ffet deing kreger et bien
on va gravir au départ la montagne de la
stupidité on va ensuite redescendre dans
la vallée de l'uminité on va arriver
ensuite sur ce qu'on appelle la plaine
de la consolidation pour se rendre
compte qu'on ne comprend rien à ces
questions et ben il faut aller beaucoup
plus loin sur la courbe ah là là Ding
Kruger setion toutes les publications
récentes sur les autoévaluations de
performance doivent consacrer des
chapitres entiers rien qu'à déconstruire
les mauvaises interprétations de cet
effet de Ning kuger par exemple mintosh
2018 déconstruction psychophysique de
l'effet de Ning kger je cite le même
récurrent que les gens stupides seraient
trop stupides pour se rendre compte
qu'il leçon est une idée reçue proposée
probablement par des gens qui ne
connaissent pas suffisamment le sujet
tellement méta mais même la version
charitable de l'article original je la
trouve un peu trop audacieuse parce que
moi quand je regarde les données je vois
juste un bruit l'effet de régression
vers la moyenne plus un biais général de
surestimation par tout le monde les bons
comme les mauvais cet effet de
supériorité illusoire c'est un résultat
assez clair de la psychologie cognitive
malgré les problèmes de réplication dans
cette discipl
ça c'est quand même assez solide quand
on demande à les conducteurs s'ils sont
plutôt parmi les bons conducteurs de
leur ville ou plutôt parmi les moins
bons tout le monde répond qu'il est
meilleur conducteur que les autres bien
sûr tout le monde pense qu'il est
au-dessus de la moyenne les incompétents
comme les compétents par contre ça ne
veut pas dire que l'effet de ninkruger
tel que décrit n'existe pas parce que
ces effets de régression vers la moyenne
c'est difficile à quantifier ces
artefacts statistiques pourraient ne pas
expliquer 100 % du phénomène si ça se
trouve une partie de la courbe observer
est dû à cette combinaison de régression
vers la moyenne plus billet de
surconiance et le reste est dû à cet
effet de Ning kuger c'est
possible mais si ça se trouve la courbe
observée est entièrement expliquée par
cette combinaison de régression vers la
moyenne plus billet sur confiance et il
ne reste rien à expliquer si ça se
trouve l'effet deing Kruger n'existe
pas pour trancher il faudrait pouvoir
évaluer la taille de la dispersion de
nos résultats à ce genre de tâche et la
dispersion de nos
autoévaluations déjà faire passer le
même test de grammaire à des centaines
de personnes c'est pas simple il faut du
budget de la logistique mais faire
passer des centaines de tests de
grammaire différents à des centaines de
personnes c'est titanesque et surtout
faire s'auto-évaluer des centaines de
fois des centaines de personnes sur des
centaines de tests c'est ben c'est même
impossible c'est un défi méthodologique
plus que logistique comme je le disais
dans mon épisode prcdent quantifier le
bruit c'est très difficile et même s'il
existait un effet résiduel non expliqué
par les artefacts statistiques bah ça
voudrait pas dire que c'est parce que
être incompétent nous pousse à nous
croire compétent parce que souvenez-vous
c'est pas directement la compétence
absolue qu'on mesure ce qu'on mesure
c'est la façon dont les sujets se
placent par rapport aux autres c'est
très différent si ça se trouve tout
simplement on estime bien nos propres
capacité mais on évalue mal celle des
autres ah bah tiens ça changerait bien
le narratif des esthéticiens ça ces
critiques de l'interprétation de Ding
Kruger c'est pas juste moi moi je suis
personne ces questions font l'objet
d'une longue littérature scientifique
depuis 25 ans il existe beaucoup de
publications dans les revu scientifiques
pour proposer de nouvelles données
expérimentales bien sûr mais surtout
pour argumenter sur la pertinence de
l'interprétation qu'on peut en tirer ou
pour proposer ce qu'il faudrait mettre
en place pour en savoir plus je vous
mets plein de liens en description
là une critique de l'étude originale dès
2002 par Kruger et Müller attention
c'est pas le même Kruger c'est un autre
ça s'écrit pas exactement pareil c'est
pas facile faut suivre incompétent
inconscient ou les deux comment leseffet
supérieur à la moyenne et les bi
statistiques de régression vers la
moyenne permettent de prédire les
erreurs d'estimation de ses propres
performances c'est grosso modo ce que je
viens d'expliquer dans cet
épisode la réponse de Ding et Ker à ses
critiques la même année incompétent et
inconscient mais pour quoi une réponse à
Kruger et Müller ils essayent de
défendre leur hypothèse originale de
nouvelles critiques exposent de nouveaux
BIA par exemple Burson 2006 compétent
comme incompétent tous sont inconscients
de leurs compétences comment les
perceptions de la difficulté entraînent
de mauvais calibrage dans les
comparaisons
relatives l'art des titres plus récent
une étude sur l'impact du bruit sur
l'effet de ninkruger nufer 2016 les
simulations à partir de nombre aléatoire
révèlent que le bruit statistique
affecte les mesures et les
représentations graphiques des
autoévaluations de la compétence là ils
essayent de mesurer à partir de quelle
quantité théorique de dispersion dans
les données ça annulerait lesffet de
Ning Kruger observé et encore
aujourd'hui il sort plein de papiers
fascinants sur le sujet surtout par des
statisticiens par exemple giniaque 2020
l'effet Dening Kruger est principalement
un artefact statistique de point une
méthode pour tester cette hypothèse
grâce aux données de dispersion
interindividuel eux ils essaient de
quantifier le bruit dans les notations
et il concluent que les doning Kruger si
il existe est largement
surestimé l'effet desk surestimé
elle était vraiment méta cette vidéo
[Musique]
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