Les discours politiques de Victor Hugo 1 – Blog Histoire G

Summary

Dans ce discours, l'orateur souligne que la souffrance est inévitable, mais que la misère, elle, peut être éradiquée comme une maladie sociale. Il plaide en faveur d'une action gouvernementale visant à remplacer l'aumône par des mesures d'assistance qui renforcent ceux qui en bénéficient. L'orateur critique les opposants aux réformes sociales, affirmant que le progrès ne peut se fonder sur la souffrance publique. Il appelle à l'élimination de la misère pour un véritable progrès social et moral, insistant sur l'obligation des dirigeants à agir pour améliorer la condition humaine.

Takeaways

• 😀 La souffrance est une loi divine, mais la misère peut être éliminée comme une maladie sociale.
• 😀 La misère doit être combattue, elle est comparable à la lèpre qui a disparu grâce à des efforts collectifs.
• 😀 Le devoir des gouvernants et législateurs est de mettre fin à la misère, pas simplement de la réduire.
• 😀 Tant qu'il existe des personnes qui désespèrent ou vivent dans la souffrance, rien n'est accompli.
• 😀 Il est inacceptable que des personnes vieillissantes, ayant travaillé toute leur vie, se retrouvent sans asile.
• 😀 Le fait de mourir de faim dans nos villes est une situation qui ne doit pas exister.
• 😀 L'argument selon lequel les mesures sociales seraient du 'socialisme déguisé' ne tient pas dans des temps de crise.
• 😀 Une société progressiste ne peut reposer sur la souffrance publique, mais doit fortifier ceux qui en bénéficient.
• 😀 L'aumône doit être remplacée par une assistance qui permet de renforcer les bénéficiaires.
• 😀 La vertu de l'aumône, enseignée par l'Église, ne doit pas être utilisée pour justifier l'inaction face à la misère.
• 😀 Les avancées sociales font partie du programme sur lequel le président de la République a été élu.

Q & A

Que pense l'orateur de la souffrance humaine ?

L'orateur considère la souffrance comme une loi divine, quelque chose d'inévitabile. Toutefois, il est convaincu que la misère, qui est une forme de souffrance sociale, peut être éliminée.

Quelle est la comparaison faite entre la misère et une maladie ?

L'orateur compare la misère à la lèpre, une maladie du corps humain, suggérant qu'elle peut être éliminée de la même manière que la lèpre a disparu.

Quelles actions l'orateur estime nécessaires face à la misère ?

L'orateur affirme que la misère peut être détruite et que cela doit être une priorité pour les gouvernants et les législateurs, et il critique ceux qui n'agissent pas pour y remédier.

Pourquoi l'orateur critique-t-il l'inaction des gouvernants ?

Il critique les gouvernants en raison de leur inaction face à la souffrance du peuple. Selon lui, tant que des personnes souffrent de la misère, les devoirs des responsables politiques ne sont pas remplis.

Quels exemples l'orateur donne-t-il pour illustrer la souffrance sociale ?

L'orateur mentionne la souffrance des travailleurs, des personnes âgées sans asile, et des gens mourant de faim dans les villes comme des exemples de misère qui devraient être éradiqués.

Que pense l'orateur de la notion de 'socialisme déguisé' ?

L'orateur rejette l'idée que les mesures sociales proposées, visant à réduire la misère, seraient du socialisme déguisé, affirmant qu'elles sont nécessaires pour le progrès social.

Qu'est-ce que l'orateur suggère de faire au lieu de distribuer des aumônes ?

L'orateur plaide pour remplacer l'aumône par une assistance qui fortifie ceux qui en bénéficient, afin d'éviter la dégradation liée à la pauvreté.

Que dit l'orateur à propos de l'enseignement de l'Église ?

L'orateur défend l'idée que l'Église enseigne la vertu de l'aumône, mais il considère qu'il faut aller au-delà de cette simple aide et proposer des solutions sociales plus durables.

Pourquoi l'orateur fait-il référence à Louis Veuillot ?

L'orateur mentionne Louis Veuillot, rédacteur du journal de Montalembert, probablement pour illustrer la position de certains intellectuels ou figures publiques sur les questions sociales.

Quel lien l'orateur établit-il entre les avancées sociales et l'élection du président de la République ?

L'orateur souligne que les avancées sociales font partie du programme sur lequel le président de la République a été élu, renforçant l'idée que les actions sociales sont une priorité politique.