Prise d'otages JO de munich 1972
Summary
TLDRLe 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich sont marqués par une tragédie lorsque des membres de l'équipe israélienne sont pris en otage puis assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir. Charles Biettri, alors reporter pour l'AFP, partage son expérience de ce drame historique. Il raconte comment il a découvert l'horreur sur le terrain, l'atmosphère d'incrédulité générale et comment il a été le premier à annoncer la mort des otages, malgré les tentatives des autorités allemandes de masquer la vérité. Ce jour a bouleversé à jamais la perception du sport et des Jeux Olympiques.
Takeaways
- 😔 Le 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich se transforment en tragédie avec la prise d'otages et l'assassinat de 11 athlètes israéliens par des terroristes de Septembre Noir.
- 👮 Un policier ouest-allemand est tué lors de l'attaque, ainsi que 5 des terroristes responsables de la prise d'otages.
- 😢 Charles Biettri, reporter pour l'AFP à l'époque, décrit l'horreur qu'il a vécue de près et le choc de voir un événement joyeux se transformer en cauchemar.
- 😴 Le journaliste raconte qu'il a appris la nouvelle après s'être réveillé tard, puis s'est rendu compte de la gravité de la situation en voyant l'atmosphère tendue au village olympique.
- 😲 Au départ, il était difficile pour les journalistes de croire qu'une telle violence pouvait se produire lors des Jeux Olympiques, traditionnellement un symbole de paix.
- 📢 Les autorités allemandes ont diffusé de fausses informations en affirmant que tous les otages étaient sains et saufs, tandis que les journalistes présents, dont Biettri, savaient que la situation était beaucoup plus grave.
- 🔫 Biettri a été l'un des premiers à découvrir que tous les otages avaient été tués, après avoir vu des coups de feu et un hélicoptère exploser près de l'aéroport.
- 📞 Grâce à un couple d'amoureux, Biettri a pu utiliser une cabine téléphonique pour prévenir sa rédaction de l'AFP, ce qui lui a permis de révéler la vérité avant tout le monde.
- 🤔 Il a dû convaincre ses supérieurs de la véracité de son reportage, malgré les déclarations officielles affirmant que tout allait bien.
- 🤷♂️ Les Jeux Olympiques ont seulement été suspendus pendant une journée après la tragédie, ce qui a choqué certains, mais la décision de reprendre les Jeux aurait été influencée par des impératifs commerciaux.
Q & A
Quel événement tragique s'est déroulé lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972 ?
-Le 5 septembre 1972, des membres de l'équipe israélienne ont été pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre noir, entraînant la mort de 11 athlètes et d'un policier ouest-allemand.
Qui est l'invité de cette interview et quel rôle a-t-il joué pendant cet événement ?
-L'invité est Charles Biettri, un reporter de l'AFP à l'époque, qui a vécu le drame de près et a été l'un des premiers à annoncer la mort des otages.
Comment Charles Biettri a-t-il réagi lorsqu'il a revu les images de cet événement tragique ?
-Il a ressenti une forte émotion, décrivant une 'boule' au ventre, avec des souvenirs d'angoisse, de peur et de mort qui l'ont marqué profondément.
Comment Charles Biettri a-t-il appris l'information de la prise d'otage ?
-Il a appris la prise d'otage lorsqu'il est arrivé au bureau de l'AFP vers 10h du matin, après avoir dormi plus tard que d'habitude, et a été informé par son rédacteur en chef.
Quelle a été la réaction de Charles Biettri lors de la journée de la prise d'otage ?
-Il a d'abord été incrédule, comme beaucoup d'autres, car l'idée de violence pendant les Jeux Olympiques semblait inimaginable à l'époque, étant donné l'esprit de la trêve olympique.
Comment Biettri a-t-il découvert la vérité sur la mort des otages ?
-Il a découvert la vérité en rencontrant un homme à la sortie d'une petite porte à l'aéroport militaire de Fürstenfeldbruck, qui lui a confirmé que tous les otages étaient morts.
Comment Biettri a-t-il réussi à transmettre l'information à son bureau malgré les difficultés techniques ?
-Biettri a été aidé par un couple d'amoureux qui l'a conduit à une cabine téléphonique située à 6 km, où il a pu appeler son bureau grâce aux pièces de monnaie qu'il avait sur lui.
Quelle a été la réaction de l'AFP lorsque Biettri a annoncé la mort des otages ?
-Il y a eu un débat au sein de l'AFP car tout le monde croyait encore que les otages étaient vivants, mais Biettri et son directeur des sports ont insisté pour publier l'information, qui a été confirmée 56 minutes plus tard.
Quelle était la justification pour la reprise des Jeux Olympiques après une brève suspension ?
-Il y avait deux clans : ceux qui voulaient arrêter par respect pour les victimes et ceux qui pensaient que continuer serait une victoire contre les terroristes. Finalement, des considérations commerciales ont pesé en faveur de la reprise.
Comment Charles Biettri résume-t-il l'impact du 5 septembre 1972 sur le monde du sport ?
-Pour Biettri, ce jour a marqué un tournant où plus rien n'a été pareil dans les grandes manifestations sportives. L'idée de la trêve olympique a été brisée et le sport n'a plus jamais été le même après cela.
Outlines
📅 Une tragédie aux Jeux Olympiques de Munich
Le 5 septembre 1972, lors des Jeux Olympiques de Munich, des membres de l'équipe israélienne sont pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir. Au total, 11 athlètes israéliens perdent la vie, ainsi qu'un policier ouest-allemand et cinq des terroristes. Charles Biettri, journaliste présent sur place, raconte ses souvenirs, marqués par la proximité avec l'angoisse, l'effroi et la mort. Il décrit le choc de revivre ces images, si éloignées de l'esprit pacifique des Jeux Olympiques.
⏰ Le début d'une journée tragique
Le 5 septembre était une journée sans athlétisme, généralement plus calme, permettant à Charles Biettri de se reposer. Réveillé tardivement, il arrive au bureau dans une atmosphère étrange, marquée par une tension palpable. Il apprend alors la prise d'otages au village olympique et se rend immédiatement sur place, réalisant progressivement la gravité de la situation. Malgré l'horreur des événements, l'idée que la violence puisse toucher les Jeux Olympiques reste inimaginable pour lui.
🔫 Le drame à l'aéroport de Fürstenfeldbruck
Charles Biettri suit les otages emmenés à l'aéroport militaire de Fürstenfeldbruck, où il assiste à des scènes de violence intense, avec des coups de feu et l'explosion d'un hélicoptère. Tandis que les autorités allemandes tentent de minimiser les événements, Biettri est confronté à la réalité tragique lorsqu'un témoin, qu'il identifie comme un haut responsable, lui révèle que tous les otages sont morts. Biettri doit alors décider de croire ou non cette information cruciale.
☎️ La quête pour confirmer un scoop tragique
Malgré l'absence de moyens modernes de communication, Biettri parvient à informer son agence, l'AFP, du décès des otages, grâce à un couple qui l'aide à trouver une cabine téléphonique. Il lutte pour faire accepter son scoop, alors que le monde entier croit encore que les otages sont vivants. Son information sera confirmée seulement 56 minutes plus tard, démontrant le contraste entre la réalité sur le terrain et les informations diffusées par les autorités.
🏅 La continuité des Jeux Olympiques malgré la tragédie
Après la confirmation du massacre, les Jeux Olympiques ne s'arrêtent pas, mais sont simplement suspendus pour une journée. Cette décision choque certains, y compris Biettri, qui a été directement impliqué dans la couverture des événements. Le débat entre poursuivre les Jeux ou arrêter pour honorer les victimes divise, mais les impératifs commerciaux semblent l'emporter. Pour Biettri, ce jour marque la fin de l'innocence des Jeux Olympiques, changeant à jamais la perception des événements sportifs mondiaux.
Mindmap
Keywords
💡Jeux Olympiques
💡Munich 1972
💡Septembre Noir
💡Prise d'otages
💡Charles Biettri
💡Angoisse
💡Trêve olympique
💡Explosion de l'hélicoptère
💡Désinformation
💡Impact sur le sport
Highlights
Le 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich tournent au massacre des membres de l'équipe israélienne, pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir.
Onze athlètes israéliens perdent la vie ainsi qu'un policier ouest-allemand et cinq des terroristes.
L'invité, Charles Biettri, était présent lors de ces événements en tant que reporter pour l'AFP, ayant vécu le drame de très près.
Charles Biettri raconte le choc de l'horreur en revoyant les images de cette tragédie, évoquant la difficulté à croire que cela a pu se produire lors des Jeux Olympiques, symboles de paix et d'unité.
Le 5 septembre était une journée sans épreuves d'athlétisme aux Jeux, ce qui laissait une matinée plus calme pour les journalistes, mais tout a basculé lorsqu'ils ont été alertés de la prise d'otages.
Charles Biettri décrit l'atmosphère électrique et le sentiment d'incrédulité lorsqu'il apprend la nouvelle, se précipitant au village olympique pour couvrir l'événement.
Il souligne le contraste entre la fête des Jeux Olympiques et la tragédie, et comment, en tant que journaliste, il a dû gérer ce changement soudain d'émotions.
Les autorités allemandes ont initialement menti sur l'issue de la prise d'otages, annonçant que tout allait bien et que les otages étaient libérés, ce qui était faux.
Charles Biettri a été le premier à annoncer que tous les otages avaient été tués, contredisant les annonces officielles, grâce à son enquête sur place à l'aéroport de Fürstenfeldbruck.
Biettri rencontre un témoin clé à l'aéroport qui lui confirme l'issue tragique : tous les otages sont morts, ainsi que quatre terroristes, contredisant les informations officielles.
Malgré l'absence de moyens de communication modernes, Biettri parvient à joindre sa rédaction et annonce le scoop, même si cela provoque des débats internes chez l'AFP.
Il évoque le choc mondial lorsqu'il révèle que les otages sont morts, alors que le reste du monde croyait encore à leur libération.
Malgré la tragédie, les Jeux Olympiques ne sont suspendus que brièvement et reprennent dès le lendemain, ce qui a suscité la controverse.
Biettri souligne que la décision de poursuivre les Jeux était en partie motivée par des impératifs commerciaux, plutôt que par le respect de la mémoire des victimes.
Le 5 septembre 1972 est décrit par Biettri comme le jour où il a côtoyé l'effroi et l'angoisse, marquant un tournant où le sport n'a plus jamais été le même après cet événement.
Cette tragédie a marqué un avant et un après dans l'histoire des Jeux Olympiques, brisant le rêve de la trêve olympique et changeant la manière dont la sécurité est envisagée lors des grandes manifestations sportives.
Transcripts
le 5 septembre 1972 les Jeux Olympiques
de Munich tournent au massacre des
membres de l'équipe israélienne sont
pris en otage puis assassinés par des
terroristes de l'organisation
palestinienne Septembre noir 11 athlètes
il perdront la vie un policier West
allemand est tué ainsi que 5 des h
terroristes notre invité était présent
il a vécu le drame de très près c'est
Charles biettri bonjour et merci d'avoir
accepté notre invitation à l'époque vous
étiez reporter pour la FP j'aimerais
d'abord que vous nous disiez ce que vous
ressentez quand vous revoyez ces images
aujourd'hui toujours une boule parce que
toujours le souvenir d'avoir côtoyé
l'angoisse d'avoir côtoyé l'effroid
d'avoir côtoyé la mort aussi un peu pas
pas moi mais d'avoir approché un drame
qui était celui-là et pour et pour pour
nous pour tous les gens de qui qui su
avaient l'habitude de vivre dans les
Jeux Olympiques autour des Jeux
Olympiques c'était quelque chose de
tellement inv vrai semblable que quand
on revoit ça on a toujours de la peine à
croire que ça s'est passé aussi mal en
plus est-ce que vous pouvez nous
remettre dans le contexte comment vous
vous êtes alerté est-ce que vous vous
comprenez vite ce qui est en train de se
passer bah c'est c'est assez spécial
parce que c'est un mardi le 5 septembre
et c'est le jour où il y a pas de
d'athlétisme aux Jeux Olympiques donc
c'est le jour qui est le plus faible
normalement et c'est donc c'est une
matinée où je peux pour la première fois
dormir un petit peu donc je dors je dors
et à 5h du matin notre bureau de téaviv
a l'information et mon rédacteur en chef
vient me réveiller vers 7h frappe à la
porte mais je suis tellement carbonisé
que je l'entends pas et je me réveille
pas et il s'en va et quand je me lève
vers 10h grâce matinée peut-être la
dernière de ma vie parce que j'en ferais
pas des comme ça je me lève je vais
jusqu'au bureau et je sens comme une
atmosphère électrique d'orage les gens
ont l'air bizarre je me dis mais il y a
quelque chose c'est pas possible je me
mets à courir jusqu'au bureau et
j'arrive et là mon rédacteur en chef
m'arrive avec un lot de compliment en
disant bravo tu dors toi qui voulais
être un journaliste c'est parfait et
donc là j'apprends prise
d'otage au village olympique et donc je
pars au village olympique et là vous
vous rendez sur place vous étiez là au
départ pour un événement très clairement
joyeux le les gios c'est vraiment le
symbole de partage des nations un
événement qui se transforme en horreur
comment en tant que journaliste vous
arrivez à gérer cette ce changement
d'émotion très soudain vous savez l'
l'horreur on s'y attend tellement pas
qu'on va la découvrir que vers 2h du
matin quand on quand là on on ctoie la
mort des otages et des féïnes mais toute
la journée pour nous c'est un
vraisemblable je suis presque en train
de regarder un film à ce moment-là de
voir Issa Tony ce qu'on a vu les deux
chefs du commando les échanges truc non
on est aux Jeux Olympiques il y a jamais
rien eu Jeux Olympiques on peut pas
prendre en otage les Jeux Olympiques il
peut pas y avoir de violence ça n'existe
pas c'est la trêve olympique on est
toujours dans dans ce rêve là d'ailleurs
il y aura un avant Munich et après
Munich dans dans la vie du sport en
règle générale donc on on regarde et
alors ce qui est incroyable c'est que
vous allez être le premier à deviner à
savoir et annoncer que tous les athlètes
ont été tués ouis parce que le soir
enfin quand quand vers 17h 18h les
otages sont partis du village olympique
pour aller été pour aller à l'aéroport
de fenfel Bru un aéroport militaire
allemand j'ai suivi évidemment je suis
allé là-bas et il y avait tous les
journalistes étaient devant une porte
parce qu'onous avait dit mettez-vous là
nous à la FP av la chance on était deux
donc mon camarade est resté devant la
porte et moi je dit je reste pas là pas
besoin d'être deux je vais essayer de
rentrer et voir ce qui se passe donc
j'ai essayé de faire le tour de enfin
j'ai fait le tour de l'aéroport enfin
une partie de l'aéroport et c'est là que
j'ai entendu des coups de feu que j'ai
vu des tirs à l'arme presque lourd que
j'ai vu un hélicoptère
exploser on est vite je suis vite revenu
devant la porte alors que les autorités
allemandes mentent il disent que tout va
bien entre gu vont mentir vont mentir
parce qu'elles onont encore pas commencé
à mentir en revanche là elles vont
commencer à mentir c'estàd le
porte-parole de du ministère de la
Justice je crois va venir et dire à tout
le monde vous pouvez rentrer au village
olypique tout va très bien il y aura une
conférence de presse là-bas et le
secrétaire d'État à l'information lui
annonce sur la deè chaîne allemande tous
les otages ont été libérés tout va très
bien sur la foi d'une rumeur qu'il avait
eu d'un employé de l'aéroport ce qui éit
déjà un manque de sérieux assez
incroyable et là vous vous allez faire
la rencontre oui et qui va tout changer
moi j'y crois pas j'y crois pas c'est
pas possible j'ai vu tout ce qui s'est
passé donc je repars faire mon tour dans
la dans la campagne allemande et là j'ai
une chance extraordinaire une toute
petite porte moitié dérobée une poterne
la porte s'ouvre un monsieur sort je
vais vers lui pour euh il m'a dit vous
savez ce qui s'est passé il est
incroyable il est on a tout manqué euh
tous les otages sont morts il y a quatre
féïnes disait les féï à cette époqueel
quatre fédaïnes euh qui ont été abattu
c'est incroyable et puis il a des larmes
qui pleure qui perle sur son visage
et je suis pétrifié je le laisse partir
et puis là réflexe à gence France Presse
c'est qui c'est quoi qui c'est ce
monsieur donc je cours après j'ai dit
vous êtes qui lui aussi est dans un
autre monde il pense même pas qu'il
parle à un journaliste un Français rien
du tout il dit je suis chronaviteur le
maire Dominique et là je dois décider je
le crois ou je le crois pas et et c'est
son c'est des petites choses c'est son
costume ça smich blanc sa cravate son
allure son visage et tout je dis ce
monsieurlà il sort d'une terrible
épreuve émotion il peut pas mentir voilà
et donc mais là maintenant j'ai l'info
mais on n'est pas en 2013 j'ai pas de
portable he c'est c'est ça et alors vous
avez un problème pour pr prévenir votre
rédaction et finalement là aussi
rencontre incroyable un couple
d'amoureux qui va vous aider à trouver
une cabine tout à fait il y a il y a 5
si voitures qui sont là dans espèce de
de parking j'essaie d'en voler une
j'arrive pas je vous rassure tout de
suite je rassure ma famille je suis
incapable de voler de voiture c'est très
compliqué une B nouvelle mais il y a un
couple d'amoureux dans une voiture je
leur explique je dis je suis français je
viens d'apprendre que tous les otages
sont morts ça les réveille un peu quand
même est-ce que vous pouvez m'emmener à
un téléphone public et on va donc
trouver à 6 6 km de là une cabine
téléphonique et là c'est le seul
compliment que je me fais dans cette
journée là c'est que le matin avant de
partir j'ai empli mes poches de pièces
de 10 et 20 phénich pour pouvoir
téléphoner si besoin était sans ça
j'aurais je gardé j'aurais gardé mon
scoop juste pour moi quoi et là vous
prenez votre rédaction il y a débat au
sein de la rédaction et pendant ce
temps-là les Israéliens et le monde
entier croient que les otages sont
vivants et que l'issue est heureuse
complètement moi je suis en train de
dire et je suis le seul à ce moment-là
au monde dire ça a été un échec
effroyable et tout le monde est mort
j'ai heureusement mon directeur de des
sports qui s'appelait Daniel Rochier qui
est un garçon formidable qui se bat avec
le rédacteur en chef de Paris en disant
mais c'est quoi il y a un journaliste
sportif qui nous dit que tout le monde
est mort alors que le monde entier et le
ministre de la Justice dit que tout le
monde est vivant c'est impossible et là
Daniel rocher se bat et dit écoutez on
croit nos journalistes ou alors on n'est
pas une agence de presse ou alors on les
envoie pas sur place oui on les envoie
pas sur place et donc on on donne les
nouvelles il est à peu près 2h du matin
et et ça sera démenti seulement 56
minutes après confirmé votre information
sera confirmée 56 minutes après pour
autant les gios ne s'arrêtent pas ils
sont simplement suspendu l'équivalent
d'une journée et reprennent le le
lendemain est-ce que ça vous a choqué
déjà à l'époque moi sur place j'ai ça
m'a un peu choqué mais j'ai été plus
dans l'affaire que que que d'autres
quand même parce que j'avais été au
contact il y avait deux clans il y avait
ceux qui disaient il faut continuer sans
ça c'est c'est donné une victoire
supplémentaire au au terroristes puis
ceux qui disaient il faut arrêter les
athlètes ilen ils ont défilé à côté de
nous on va pas continuer à à sauter en
hauteur ou lancer le poids et et je
pense que ce a fait penser la balance
c'est pas noble comme souvent c'est les
impératifs commerciaux évidemment si les
jeux s'arrêtaient c'était une perte
colossale pour beaucoup de continuer si
je vous demande monsieur biri de
terminer cette phrase le 5 septembre
1972 c'est le jour où comment compléter
cette phrase bah c'est le jour où pour
moi j'ai j'ai côtoyé lesffroids j'ai
côtoyé angoisse et et le jour où plus
rien n'a été
pareil après dans toutes les grandes
manifestations sportif moi ce jour-là je
vivais toujours dans l'idée de des Anges
de la trêve olympique des athlètes
habill en blanc dans l'Antiquité on
touchait pas aux Jeux olympiques et là
on a touché aux Jeux olympiques et de
quelle manière et donc pour moi le sport
a plus jamais était le même après merci
beaucoup monsieur biri d'avoir accepté
mon invitation dans le jour où merci
le journal tout de suite
sur
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