Au 20h de TF1 et de France 2 sur le soutien de la France à l'Ukraine.
Summary
TLDRDans cette intense interview, le Président clarifie la position de la France sur son engagement en Ukraine face à l'agression russe, soulignant l'importance cruciale du soutien à Kiev sans exclure l'envoi de troupes occidentales. Il réaffirme la détermination française à ne pas laisser la Russie remporter cette guerre, évoquant la responsabilité historique et la nécessité d'une Europe forte et unie. Par ailleurs, il aborde le conflit à Gaza, réitérant le soutien à Israël tout en appelant au respect du droit humanitaire et à une solution politique durable. L'interview met en lumière la posture de la France sur ces enjeux géopolitiques majeurs, entre défense de la souveraineté, valeurs démocratiques, et recherche de la paix.
Takeaways
- 🇺🇦 La France ne ferme pas la porte à l'envoi de troupes françaises en Ukraine, mais privilégie une approche stratégique et conditionnelle.
- 🔍 Le président défend l'idée que ne pas exclure certaines options, comme l'envoi de troupes, est une question de stratégie et non de volonté immédiate d'escalade.
- 📆 Depuis 2014, la France a été active dans les efforts de paix en Ukraine, notamment à travers les accords de Minsk et les négociations internationales.
- 💬 L'engagement français et européen envers l'Ukraine est présenté comme essentiel pour la sécurité de l'Europe et comme une question d'opposition à l'agression russe.
- 🛡️ Le discours met en lumière l'importance de la préparation militaire et de la dissuasion face à une Russie décrite comme ayant franchi de nombreuses lignes rouges.
- 🇪🇺 La France envisage d'augmenter significativement son soutien militaire à l'Ukraine, incluant des possibilités d'intervention directe en cas d'escalade majeure de la guerre.
- 🗨️ Le président souligne le rôle central de la France et de l'Europe dans la lutte pour la souveraineté ukrainienne, illustrant un engagement profond dans le conflit.
- 🔫 Une attention particulière est donnée à la production et à la fourniture de matériel militaire à l'Ukraine, soulignant l'effort de guerre et le soutien logistique.
- 🌍 L'intervention française dans le conflit est encadrée comme une mesure de protection des intérêts vitaux européens et de la sécurité globale face à une Russie agressive.
- 📈 Le discours aborde également la situation à Gaza, réaffirmant le soutien à Israël tout en appelant au respect du droit international et à la recherche d'une solution politique.
Q & A
Quel est le contexte de la position de la France concernant l'envoi de troupes en Ukraine mentionnée le 26 février ?
-La France a surpris en ne refusant pas l'envoi de troupes occidentales en Ukraine, appelant les Européens à ne pas être lâches et affirmant qu'il n'y avait aucune limite au soutien français à Kiev.
Pourquoi la France a-t-elle choisi de ne pas exclure certaines options militaires en Ukraine ?
-La France souhaite ne pas se limiter dans ses options pour soutenir l'Ukraine, notamment pour ne pas apparaître faible face à la Russie qui a franchi de nombreuses lignes rouges.
Quel a été le rôle de la France et de l'Allemagne dans le conflit Ukraine-Russie avant 2022 ?
-La France et l'Allemagne ont mené des efforts de négociation, notamment à travers les accords de Minsk, pour tenter de rétablir la paix entre l'Ukraine et la Russie.
Pourquoi la France est-elle déterminée à ce que la Russie ne gagne pas la guerre en Ukraine ?
-La victoire de la Russie menacerait la sécurité de l'Europe et invaliderait la crédibilité de l'Union Européenne, d'où l'importance de soutenir l'Ukraine.
Quelles sont les conditions évoquées par la France pour l'envoi éventuel de troupes françaises en Ukraine ?
-Le président français n'a pas fourni de conditions précises pour l'envoi de troupes, indiquant un souhait de ne pas être spécifique afin de maintenir une certaine flexibilité.
Comment la France a-t-elle préparé ses armées avant et après février 2022 ?
-La France a investi dans l'augmentation du budget des armées et a maintenu une armée opérationnelle, notamment au Sahel, montrant une préparation avant et une réactivité après février 2022.
Quelles ont été les actions concrètes de la France et de ses alliés pour soutenir l'Ukraine contre la Russie ?
-La France a contribué à la création d'une coalition pour fournir des missiles à l'Ukraine, chercher des munitions globalement, et a initié des actions défensives, notamment en cyber-sécurité.
Comment le président français définit-il la situation en Ukraine en termes de sécurité pour la France ?
-Il affirme que la guerre en Ukraine est existentielle pour la sécurité de la France et de l'Europe, insistant sur l'importance vitale de ne pas laisser la Russie gagner.
Quelle est la position de la France sur la guerre entre Israël et Gaza mentionnée dans l'interview ?
-La France condamne fermement l'attaque du Hamas contre Israël et appelle Israël à respecter le droit humanitaire international tout en soulignant la nécessité d'une solution politique pour la sécurité régionale.
Quelle stratégie la France envisage-t-elle pour financer le soutien accru à l'Ukraine face à la Russie ?
-La France envisage d'utiliser les budgets nationaux et européens, y compris une facilité européenne de paix, et n'exclut pas de financer de nouvelles initiatives par des emprunts, à l'image de ce qui a été fait pendant la pandémie de COVID-19.
Outlines
🔍 Position sur l'envoi de troupes en Ukraine
Dans ce passage, le discours traite de la position fluctuante de la France concernant l'envoi de troupes en Ukraine. Après une conférence internationale, le refus initial d'exclure l'envoi de troupes occidentales en Ukraine a surpris, suivi par un appel à ne pas être lâche et l'affirmation d'un soutien sans limite à Kiev. Le président clarifie ensuite qu'envoyer des troupes françaises n'est pas exclu, en mettant en parallèle la gravité de la situation en Ukraine avec la responsabilité de la France de défendre ses intérêts et ceux de l'Europe. Il souligne que les actions et les décisions prises depuis 2014, notamment les accords de Minsk et les négociations, visaient à rétablir la paix, mais la Russie a intensifié son offensive en 2022, exacerbant le conflit.
🌍 La France, la paix et la préparation militaire
Ce segment explore la notion de la France comme force de paix et sa préparation militaire face à la crise ukrainienne. Le président insiste sur la nécessité de ne pas être perçu comme faible par la Russie et d'être prêt à intervenir si nécessaire. Il rappelle l'engagement militaire français au Sahel et l'augmentation du budget de défense comme preuve de la préparation de la France. En outre, il souligne le changement de stratégie en raison de la contre-offensive ukrainienne inattendue et la nécessité de s'adapter à une situation sécuritaire européenne en mutation rapide, tout en critiquant la Russie pour son durcissement et ses actions déstabilisatrices.
📈 Soutien à l'Ukraine et stratégie européenne
Dans cette partie, le président détaille les mesures prises pour soutenir l'Ukraine, y compris la formation d'une coalition pour fournir des missiles et des munitions, et accélérer le soutien militaire. Il aborde le consensus international lors d'une réunion à Paris et la détermination à ne pas laisser la Russie gagner. Le discours souligne l'importance de la sécurité de l'Europe et de la France, insistant sur le fait que la victoire russe remettrait en cause la crédibilité européenne et menacerait la sécurité continentale. Le président évoque également le danger existentiel posé par le conflit et les répercussions économiques de la guerre.
🇪🇺 Engagement européen et défense de l'Ukraine
Le président discute de l'engagement européen envers l'Ukraine, rappelant les efforts pour reconnaître la candidature ukrainienne à l'Union européenne et la nécessité d'une réponse unie face à la Russie. Il souligne la responsabilité de la France dans la défense nationale et la sécurité européenne, et la distinction entre la Russie en tant qu'adversaire et non ennemi, tout en insistant sur le soutien continu à l'Ukraine pour préserver la souveraineté et la paix régionales. La discussion inclut aussi la tension nucléaire avec la Russie et la position de défense stratégique de la France.
🔗 La France en économie de guerre et soutien à l'Ukraine
Le discours met en lumière la transition de la France vers une économie de guerre pour soutenir l'Ukraine, avec une augmentation significative de la production militaire, notamment des canons César et des munitions. Le président aborde les défis de l'adaptation de l'industrie de défense à une guerre de haute intensité et les efforts pour augmenter la production en collaboration avec l'Ukraine et d'autres pays européens. Il souligne également les aspects financiers de l'effort de guerre et l'importance de l'engagement européen pour assurer la sécurité et la stabilité régionales.
Mindmap
Keywords
Please replace the link and try again.
Highlights
Refus initial d'exclure l'envoi de troupes occidentales françaises en Ukraine.
Appel aux Européens à ne pas être lâches face à la situation en Ukraine.
Affirmation qu'il n'y a aucune limite ni ligne rouge au soutien français à Kiev.
Clarification de la position française sur l'engagement militaire en Ukraine.
Évocation des efforts de paix depuis 2014, incluant les accords de Minsk.
Critique de l'offensive russe en Ukraine démarrée en février 2022.
Insistance sur le fait que la Russie ne doit pas gagner la guerre.
Préparation française face à la situation ukrainienne.
Soutien systématique à l'Ukraine, incluant l'envoi de chars et de missiles.
Refus de s'engager dans une offensive contre la Russie.
Importance de la situation en Ukraine pour la sécurité de l'Europe et de la France.
Évocation de la possibilité d'escalade si la Russie gagne.
Réaffirmation du rôle de la France comme force de paix.
Préparation et entraînement des forces françaises en anticipation.
Discussion sur la production d'armement et l'économie de guerre.
Transcripts
de vous exprimer dans les 20h de nos
deux chaînes pour clarifier votre
position sur notre engagement au côté de
l'Ukraine alors le 26 février après une
conférence internationale vous avez
sidéré tout le monde en refusant
d'exclure l'envoi de troupe occidentale
en Ukraine vous avez quelques jours plus
tard appelé les Européens à ne pas être
lâche enfin vous avez affirmé qu'il n'y
avait aucune limite aucune ligne rouge
au soutien français à Kiev alors est-ce
qu'on a bien compris est-ce que vous
envisagez d'envoyer des troupes
occidentales françaises en Ukraine
bonsoir et
bienvenue vous êtes assis devant moi
est-ce que vous êtes debout non est-ce
que vous excluez de vous lever à la fin
de cette
interviewû vous n'allez pas l'exclure on
est même sûr de le faire voilà nous on n
pas sûr de le faire mais en tout cas on
n'est pas on n'est pas dans cette
situation là
aujourd'hui question de vie ou de mort
êre assis ou debout n pas une question
de VI Mor d'abord il a
il y a une gradation et ça dépend où on
le fait je fais cette comparaison pour
expliquer ce qui'est ne pas exclure des
options et il y a une raison de pas le
faire et la position qui consiste à dire
simplement ce qu'on fait et nous nous
donner des lignes rouges quelle est la
situation depuis 10 ans parce que tout
ça a commencé en 2014 la Russie a lancé
une guerre d'agression contre
l'Ukraine nous avons ensuite tout fait
pour rétablir la paix tout les accords
de Minsk les négociations qui sont
menées sous l'égide de la France et de
l'Allemagne avec l'Ukraine et la Russie
ici même s'est tenu dans cette salle le
seul rendez-vous entre le président
Zelinski et le président Poutine le 9
décembre
2019 et la Russie le régime du kremelin
une fois encore a décidé de lui-même en
février 2022 de lancer le deuxè temps de
cette offensive une guerre complète
contre l'Ukraine et pas simplement le
donbas parce que NBL pas ses limites il
bombarde Kief régulièrement attaque
Odessa et
cetera nous avons un objectif la Russie
ne peut pas et ne doit pas gagner cette
guerre depuis 2 ans nous avons aidé
l'Ukraine et si les choses devaient
dégénérer ça ne serait une fois encore
que la responsabilité de la Russie et
donc nous si ça veut dire que nous si
nous décidons aujourd'hui d'être faible
si face à quelqu'un qui n'a pas de
limite face à quelqu'un qui a franchi
toutes les limites qu'il nous avait
donné nous lui disons naïvement je
n'irai pas plus loin que ceci ou que
cela à ce moment-là nous décidons pas la
paix on décide déjà la défaite et vous
décidez de le dire que qu'on peut
envoyer et ça c'est ça c'est un un geste
très fort de décider de dire on ira
peut-être jusque là j'assume et je
l'assume parce que c'est le rôle du
président de la République dans nos
institutions le président de la
République est en charge de la Défense
nationale fait pas de commentaire il
décide pour la sécurité des Françaises
et des Français qu'est-ce qui se joue en
Ukraine une guerre qui est existentielle
pour notre Europe et pour la France
j'espère qu'on y reviendra parce que
c'est un sujet clé et donc je décide
parce qu'après 2 ans de guerre après
d'ailleurs je veux ici le rappeler que
nous ayons systématiquement fait ce que
nous disions que nous n'allions pas
faire ce qui relativise aussi les propos
très définitifs tenus parfois par
certains à travers l'Europe il y a de an
nous disions jamais on en verra de char
on l'a fait il y a 2 ans on disait
jamais nous n'en verrons de missile de
moyenne portée on l'a fait on disait
jamais on en verra d'avion certains sont
en train de le faire donc nous avons mis
trop de limites si je puis dire dans
notre vocabulaire nous ne sommes pas
dans l'escalade nous nous ne sommes pas
en guerre contre la Russie simplement il
faut être clair nous ne devons pas
laisser la Russie gagner mais les
Français n'ont pas compris vous parlez
de vocabulaire à quellees condition
précise concrète des soldats des
militaires français iraient se battre en
Ukraine est-ce que c'est parce que
l'armée russe ferait une percée décisive
sur le front est-ce que c'est parce
qu'une ville clé Odessa par exemple
serait sur le point de tomber vous n pas
été précis peut-être j'ai raison de ne
pas être précis et je vous le redis les
deux conditions que je viens d'évoquer
sont relève de la science-fiction ce
sont des scénarios possibles à vos yeux
depuis quelques années nous vivons tous
dans un monde où ce qu'on croyait
impensable
arrive c'est cette fin de l'insouciance
que j'évoqué il y a quelques années on y
est la guerre est sur le sol
européen il y a entre Strasbourg et le
vif moins de 1500 km vous imaginez la
guerre est dans ce pays donc ça n'est
pas une fiction et ça n'est pas loin de
nous ce qui s'est passé donc toutes ces
options sont possible le seul qui en
aura la responsabilité c'est le régime
du kremelin ce sera pas nous jamais nous
ne mènerons d'offensive jamais nous ne
prendrons l'initiative la France est une
force de paix simplement aujourd'hui
pour avoir la paix en Ukraine il ne faut
pas être faible et donc il nous faut
lucidement regarder la la situation et
il nous faut avec détermination volonté
courage dire que nous sommes prêts à
mettre les moyens pour atteindre notre
objectif qui est que la Russie ne gagne
pas si on est prêt c'est qu'on se
prépare ça veut dire qu'en ce moment
prépare ça veut dire qu'on s'entraîne
pour des opérations aérienne ou ou mais
la France au sol d' la France n'a pas
attendu février 2022 pour se préparer
nous avons un modèle d'armée complète
force de dissuasion et des armées
opérationnelles et je veux ici le
rappeler pour rendre une fois encore
hommage à nos soldats et à leur famill
nous sommes un des rares pays en Europe
qui pendant 10 ans a eu des forces
déployées au Sahel pour lutter contre le
terrorisme et nous avons perdu là-bas
des dizaines d'hommes mais c'était pas
la même le même type de
combat combattait les islamistes qui
étaientah nous combattions des
terroristes qui étaient domestique
également à la demande d'un état pour
éviter qu'un État souverain ne
s'effondre et pour protéger nos
avant-postes mais est-ce qu'on pense que
c'est plus accessoires aujourd'hui ça ne
s'impose pas en Ukraine mais est-ce
qu'on doit tout exclure pour autant ce
que je veux dire par là c'est que nous
nous sommes prêts c'est que j'ai décidé
dès mon premier mandat et dès le début
une augmentation du budget de nos armées
considérables qui fait que les deux lois
de programmation militaire que j'aurais
eu à décider comme président auront
conduit à un doublement du budget de nos
armées donc nous ne nous réveillons pas
sur ce sujet je voudrais juste clarifier
un point c'est que ce qui s'est passé C
derniers mois est un changement profond
et ce sursaut que j'ai appelé de mes
vœux dès le 16 février au côté de du
président Zelinski ici et qui m'a
conduit à dire cela mais surtout à
décider des choses très concrètes avec
nos alliés c'est que la contreoffensive
ukrainienne ne s'est pas passé comme
attendu durant ces derniers mois et
c'est quand vous regardez la situation
de ces dernières semaines la situation
est difficile sur le terrain pour les
Ukrainiens c'est une litote c'est une l
parce que je suis pas défétiste mais
elle est difficile ils sont courageux
une fois encore mais ils ont des limites
ils ont des limites en terme d'homme
parce que la Russie est un plus grand
pays et à partir du moment où il n'y a
que les les hommes Ukrainiens ils ont
cette limite et ils en perdent beaucoup
et ils ont une limite en terme d'obus
missile puisque à peu près au moment où
je vous parle quand la Russie tire 10
auus on lui répond avec
un et donc vous voyez que ça met la
situation sur le front en grande
fragilité et à côté de ça vous avez un
régime au kremelin qui s'est
profondément durci à quel moment parce
que quelle différ tous ces derniers mois
et je dirais en gradation en multipliant
les attaques informationnelles et cyber
et y compris dans notre quotidien sur
des hôpitaux en France et ailleurs en
Europe qui
durcit en décidant de tuer des opposants
politiques mais c'est pas nouveau vous
étiz bien alerté en 2014 nav mais je je
ne dis pas que c'est nouveau vous dit
que ça s'intensifie mais l'alarme sonné
plus tôt c'est ce que je veux dire en
2014 alors vous pouvez vous pouvez pas
toute à la fois me reprocher de la
sonner trop tôt et d'avoir pu la sonner
plus tôt j'ai je crois que je regarde
avec lucidité la situation nous avons
d'abord tout fait au-delà de sonner
l'alarme pour être exigeant mais des
acccord avec les présidents Poutine la
lucidité que j'évoque devant vous je la
porte dès le mois de juin
2017 à Versailles en lui disant vous
nous attaquez vous manipuler nos données
j'en ai été victime dans ma première
campagne et donc il faut un respect
s'établisse et que vous soyez vous
cessiez d'être une force de
déstabilisation je le réitère en 2018 en
2019 mais dans ce temps-là nous voulions
éviter la guerre puis il y a eu le temps
où on a aidé l'Ukraine à résister mais
là le contexte sur le terrain ukrainien
change la situation est beaucoup plus
difficile pour eux la Russie durcit chez
elle et elle multiplie les attaques et
et donc oui je vous le dis avec la plus
grande solennité ce début d'année 2024
doit être pour nous celui du sursaut
donc si on envoie des militaires là-bas
pardon de rester dans ce scénario sombre
c'est des fantassins c'est des conse je
rentrerai pas je pas faire de la
politique F d'accord donc on il en aura
peut-être mais on en parle pas mais
d'abord je ne le souhaite pas je
souhaite que la Russie cesse cette
guerre se retire des positions qui sont
les les siennes et permettent la paix
vous yy croyez plus mais ce que ce qui
est important ici d'abord un ça n'est
pas mon souhait mais deux je ne vais pas
donner de la visibilité à quelqu'un qui
ne m'en donne pas c'est au président
Poutine qu'il faut poser cette question
allez lui demander où sont ces lignes
rouges votre ministre des Armées lui il
a donné une certaine visibilité il a dit
non non on en voit pas d'homme là-bas ce
sera peut-être des mineurs nous savons
pas ce à quoi on s'attendait ce que je
peux vous parce qu'il a fait le distingo
entre ce qui était décidé que nous
mettons en place et ce qu'il ne faut pas
exclure parce que nous nous adapterons
nous avons décidé le 26 février dernier
à Paris
d'aller plus loin dans l'aide à
l'Ukraine de mettre en place une
coalition pour leur fournir des missiles
ou des bombes qui leur permettent de
toucher leur sol jamais la Russie mais
d'atteindre derrière les positions
russes aujourd'hui nous avons
décidé aussi d'accélérer pour aller
chercher des munitions partout où elles
sont disponibles c'est ce qu'ensuite je
suis allé faire à Prague quelques jours
plus tard et nous avons décidé de mener
cinq action commune et là on était tous
d'accord autour de cette table européens
américains canadiens britannique pour
dire on va ensemble faire du
déminage produire et réparer du
matériel déployer des forces civiles à
la frontière avec la Biélorussie
protéger la frontière avec la Moldavie
là aussi avec des forces civiles et
avoir des actions défensives en cyber
sur le sol ukrainien en revche ils n'ont
pas du tout décidé d'envoyer des troupes
et ils vous l'ont fait savoir dès que
vous avez prononcé cette
phrase on peut systématiquement revenir
là-dessus et je vais aller jusquau B
mais il a tout à fait raison mais je dis
aujourd'hui on a décidé ça et ça c'est
un changement on l'a décidé à Paris
c'est le début de ce sursaut ensuite je
vous le dis nous ferons ce qui est
nécessaire pour atteindre notre objectif
parce que si la Russie venait à
gagner la vie des Français changerait de
quelle manière nous n'aurons plus de
sécurité en Europe qui peut penser une
seule
seconde que le président Poutine qui n'
respecter aucune de ces limites et aucun
de ses engagements s'arrêterait là donc
ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui
relève également des intérêts vitaux de
la France il y a un
dangeristel pour la France sécurité la
sécurité de l'Europe et la sécurité des
Français se joue là-bas et ce sont nos
intérêts vitaux vous employez là un
terme qui a des connotations
particulières je vous dis la sécurité
mais vous-même vous avez utilisé menace
existentielle existentielle ça veut dire
que c'est notre existence qui est en
cause je le dis et je l'assume nous
avons déjà subi les conséquences de
cette guerre dans notre quotidien on a
déjà subi ces attaques on a déjà dans
plusieurs de nos hôpitaux subi des jours
et des jours de dysfonctionnement à
cause de cette agressivité russe nous
avons subi les conséquences en Europe le
prix du
gaz la situation de notre économie le
coût des céréales les dérèglements
économiques qui s'en sont suivi sont la
conséquence de cette guerre qu'a lancé
la Russie et si la Russie gagne cette
guerre la crédibilité de l'Europe sera
réduite à zéro quelle serait la
crédibilité sur notre sol d'une
puissance l'Union européenne de ses
membres qui auraient laissé faire cela
la sécurité des Européens quelle
serait-il est-ce que vous pensez que les
Polonais les Lituaniens les Estoniens
les Lettons les Roumains les Bulgares
pourraient une seconde rester en paix et
je ne parle même pas de la Moldavie qui
certes n'est pas dans l'Union européenne
aujourd'hui mais qui à la seconde serait
menacé donc vous dites en et je dis que
çaivs ilouvera mais par mais par notre
passé nous avons déjà connu C des
régimes qui tuaient les opposants chez
eux avaient des dérives autoritaires et
avaient la volonté de conquérir tout ce
qu'on les laissaé conquérir donc Poutine
ne s'arrêterait pas là s'il gagnait
cette guerre mais et je crois que ce que
je dis là est un consensus complet du
président Biden au chancelier allemand
tous les dirigeants de l'Europe donc se
la force donc seule la force notre force
français européen l'OTAN je ne sais pas
peut l'arrêter peut le stopper il faut
le stopper en Ukraine aujourd'hui il
faut avoir pour reprendre une vieille
formule de Churchill le nerf de la
paix vouloir la paix ça n'est pas
choisir la défaite vouloir la paix
aujourd'hui ça n'est pas laisser tomber
l'Ukraine vouloir la paix non c'est
d'être crédible d'être fort et prêt pour
nous adapter au choix que la Russie
ferait et donc si la guerre venait à ser
à se s'étendre si la guerre venait à
s'étendre en Europe ce serait le seul
choix et la seule responsabilité de la
Russie mais décidez nous aujourd'hui
d'être faible décidez nous aujourd'hui
que nous n'y répondrions pas c'est déjà
être dans la
défaite et ça je ne le veux pas mais
contrairement à ce que vous voulez
croire beaucoup de mes homologues m'ont
suivi j'étais quelques jours après mais
j'étais quelques jours après à Prague à
côté de moi le président ident tchèck a
dit exactement la même chose vous aviez
ici même il y a quelques jours le
président lituanien il a dit lui-même
toutes les options doivent être ouvertes
il a même obtenu un mandat de son
parlement pour envoyer des TR ça ve dire
que vous les avez convaincus vous êtes
en
train avec vous état mais comme on l'a
fait à chaque fois en février 2022
pardon en mars 2022 à Versailles nous
avons décidé un agenda stratégique
l'agenda pour l'autonomie stratégique de
l'Europe on l'appelle encore l'agenda de
versaill il vaut encore et nous avons
été aux avant-gardes on a eu le débat
sur la possibilité de reconnaître la
candidature de l'Ukraine pour rentrer
dans l'Union européenne il y avait pas
grand monde 2 mois après j'allais en
train à Kiev avec le chancelier schz le
président du Conseil dragi le président
de Roumanie et nous disions AK tous les
trois avec le président Zelinski que
nous étions pour et nous décidions dans
le conseil suivant que ce serait le cas
les choses bougent il faut
simplement les mettre en mouvement par
lucidité et parce que c'est ma
responsabilité et ce que je veux vous
faire toucher du doigt c'est que ma
responsabilité c'est la sécurité des
Français et la défense nationale et
notre sécurité se joue aussi en Ukraine
aujourd'hui à ce propos est-ce
qu'aujourd'hui mars 2024 le régime russe
le régime de Vladimir Poutine est-il
l'ennemi de la France il est
l'adversaire à C quelle est la nuance
sémantique entre adversaire et ennemi
nous ne faisons pas la guerre à la
Russie mais elle nous fait la guerre
vous voulez qu'elle soit elle nous
attaque sur le plan cyber oui c'est une
forme de guerre des agents russes
stipendiés par la Russie qui étit
moldave ont tagué des de Dav Paris Rais
et vous avez raison de dire tout cela
qui est une forme hybride mais il faut
faire attention de ne pas tout de suite
les qualifier parce que sinon on serait
nous-même dans faudrait-il pour que vous
prononciez le mot ennemi qu'est-ce qu'il
faudrait que la Russie si la Russie mais
si la Russie décidait à nouveau une
escalade qui nous entraînerait tous dans
un conflit je souhaite de toutes mes
forces parce qu'il n'en soit pas le cas
mais à coup sûr aujourd'hui la Russie
est un adversaire le régime du Kremlin
est un adversaire mais je l'ai toujours
dit nous nous ne faisons pas la guerre à
la Russie et au peuple russe nous
soutenons l'Ukraine nous faisons tout
pour qu'elle puisse mettre la Russie en
échec parce que je vais vous dire très
simplement il n'y a pas de paix durable
s'il n'y a pas une souveraineté et un
retour aux
frontières internationalement reconnu de
l'Ukraine et y compris la Crimée mais ce
sera aux Ukrainiens de le décider ça
c'est à eux le négocier oui et vous avez
raison de le dire c'est à eux le Pay
c'est les frontières internationalement
reconnu mais ce que je veux dire c'est
qu'il n'y aura pas de sécurité et de
paix durable si elle n'est pas le fruit
d'une négociation qui sera menée par les
Ukrainiens mais il n'y aura pas de
sécurité pour les français s'il n'y a
pas la paix là-bas vous vous dites que
ce n'est pas notre enemi pai je juste
dire la paix ça n'est pas la
capitulation de
l'Ukraine ni l'amputation de l'Ukraine
parce que tout ça c'est déjà choisir que
nous sommes faibles donc c il y a une
grande cohérence dans la position de la
France depuis le début simplement il y a
une escalade de la part de la Russie et
à cette escalade nous devons dire que
nous sommes prêts à répondre est-ce que
la Russie serait capable de vous cibler
vous avez annulé une visite en Ukraine
récemment pour des raisons de sécurité
pas du tout c'est ce que évidemment
c'est ce qu' a dit la Russie faut pas
les croire vous savez c'est intéressant
par le débat public est imprégé par les
faus information russes ils ont fait
croire cette affaire beaucoup de gens
maintenant sont persuadés le sujet des
troupes au sol arrive dans le débat
collectif c'est un de vos confrère qui
me pose la question parce que le premier
ministre slovaque très proche de la
Russie dit que le projet secret que nous
avons c'est envoyer des troupes au sol
et nous à chaque fois on réagit on ferme
des portes on se calefeutre non donc
j'ai décalé le voyage que j'avais fait
pourquoi parce que le président Zelinski
venait en Europe pour la conférence de
sécurité à Munich et donc je lui ai
proposé de venir signer l'accord ici et
ensuite je lui ai dit fort de la très
longue discussion que nous avons eu et
du constat lucide que je fais que je
viens de vous exposer je lui dit au fond
mon utilité plutôt que d'être à vos
côtés à Kief
est de mettre en œuvre ce sursut de
convaincre les Européens et nos alliés
d'aller plus loin ce qu'on a fait ici le
26 avec ces nouvelles initiatives qui
ont été prises et d'essayer d'aller plus
loin et justement de faire réaliser à
tout le monde que les choses changent et
qu'elles changent vite et qu'ell ne
changent pas dans le bon sens et c'est
ce que j'irai pter d'ailleurs dès demain
à Berlin où je verrai le chancelier
Scholz et le Premier ministre polonais
toutes les semaines ou presque le
président russe Vladimir Poutine brandit
de manière assez claire assez menaçante
la menace nucléaire la France est le
seul pays membre de l'Union européenne à
être doté de l'arme nucléaire est-ce que
vous vous sentez est-ce que nous devons
nous sentir particulièrement visé nous
devons nous sentir d'abord
particulièrement protégé parce que nous
sommes justement cette puissance dotée
sauf qu'il mentionne beaucoup la France
et d'ut pays et que c'est le sens même
du choix qui a été fait par le général
de Gaulle dès après la 2e guerre
mondiale ensuite nous sommes prêts nous
avons une doctrine qui est établie et en
matière de nucléaire il faut peu de
mots et le nucléaire n'est pas un
instrument de déstabilisation ou de
menace un instrument de sécurité fait
d'avoir la bombe comme la Russie nous
installe dans un face-à-face particulier
donne une responsabilité supérieure ou
un poids supérieur selon vous à la
France notre capacité nucléaire donne
d'abord une sécurité aux françaises et
aux Français qu' peu de pays dans le
monde ça nous donne une responsabilité
celle d'être une puissance dotée de
cette arme et
donc de ne jamais être dans l'escalade
ni verbal ni évidemment de fait et
pourtant il brandit la menace je pense
que ça n pas il reprend vos termes sur
les lignes rouges ce n'est pas approprié
quand on a justement l'arme nucléaire ou
est-ce que vous ne parlez plus à Poutine
de depuis combien de temps depuis
plusieurs mois est-ce que c'est pas un
handicap de ne plus lui parler écoutez
je lui ai parlé à chaque fois que
c'était
nécessaire je lui ai parlé évidemment
des centaines d'heures avant février
2022 longuement entre février et avril
2022 pour essayer d'arrêter cette guerre
et de négocier la paix mais à partir du
moment où lui-même n'a plus respecté
aucun cadre c'est-à-dire qu'
contrairement à ce qu'il disait il ne
faisait pas une opération spéciale que
nous condamnions déjà et qui n'avait
aucun cadre juridique aucune légitimité
aucune légalité mais qu'il attaquerit
Kief qui menait des crimes de guerre
dans le nord du pays la discussion
n'avait plus de sens pourtant vous
l'avez prolongé quand même jusquau mois
de septembre j'ai ensuite eu des
discussions ponctuelles sur la question
nucléaire parce que nous avons pris l'
initiative à cause de la centrale de
zaporida qui était proche de la ligne de
front en lien avec l'Agence
internationale de l'énergie atomique et
bien de tout faire pour protéger cette
centrale et donc j'ai eu les les
échanges à ce moment-là
mais
discussions je suis tout à fait prêt à
les mener à tout moment mais encore
faut-il qu'on est face à nous quelqu'un
qui dit la vérité et dont l'intention
est de faire la paix et ça n'est pas le
cas aujourd'hui et selon vous Vladimir
Poutine c'est un patriote russe c'est un
autocrate c'est un dictateur tout ce que
vous dites depuis 2 minutes c'està dire
les crimes qu'il commet contre des
civils on regarde dans un dictionnaire
on se dit B seul un dictionnaire seul un
autocrate ou un dictateur peut commettre
je suis pas un commentateur c'est un
c'est le président de la Fédération de
Russie qui aujourd'hui est pris dans une
dérive personnelle ou répressive et
autoritaire dans son pays et qui a fait
le choix ces dernières années de manière
accrue ces derniers mois d'être une
puissance de
déstabilisation en Europe en lançant une
guerre dont il a la seule responsabilité
et en menaçant la sécurité de tous mais
dans beaucoup d'autres théâtres
d'opération du Proche et Moyen-Orient au
caucas en allant jusqu'à l'Afrique où la
Russie est une puissance qui déstabilise
dis vous ne lui parlez plus donc ce ne
sera pas vous qui négocierez la paix
avec lui qui pourra le faire est-ce que
ce sera lestatunis mais il y a un ordre
des temps h je suis sans doute le
dirigeant en responsabilité qui lui est
le plus parlé oui mais à présent on peut
dire que il y a un certain froid entre
mais mais c'est pas un froid les choses
ne sont pas personnelles et d'ailleurs
je ne veux pas ici les personnaliser ça
n'a aucun sens nous ne sommes pas dans
une fiction ça n'est pas un roman une
série ENF Trump par on parle non mais on
parle de de la vie et de la mort et
aussi loin que
je suis informé j'ai pas le sentiment
que Donald Trump soit président des
États-Unis d'Amérique rque et donc
aujourd'hui il est clair il y a pas un
risque il y a la guerre au moment où on
se parle il y a des femmes et des hommes
qui meurent en Ukraine par la
responsabilité du président Poutine et
ce que je vous dis c'est que si
l'Ukraine tombe c'est notre sécurité qui
est menacée et donc nous nous sommes
dans un temps aujourd'hui qui est de
résister et nous sommes dans un temps et
c'est celui que j'assume qui consiste à
dire si la Russie continuait son
escalade si la situation devait se
dégrader nous devons être prêts et nous
serons prêts pour être prêt et nous
serons prêts et nous serons prêts à
prendre les décisions qui s'imposent
pour que la Russie ne gagne jamais
raison pour laquelle vous avez dit début
janvier la France est en économie de
guerre viend et viendra et viendra je
l'espère le plus tôt possible le moment
où nous aurons à reparler avec le
président de la Fédération de Russie
quel qu'il soit au moment où cela
s'imposera et la France est en économie
de guerre disiez-vous au début de
l'année vous parliez des obus tout à
l'heure on regarder les chiffres avec
Anne Sophie à l'heure où on parle la
France produit moins de 100 obus par
jour sauf erreur de notre part c'est ce
que des soldats
Ukrainiens utilisent en quelques minutes
c'est pardon c'est très modeste est-ce
ce maximum que nous puission c'est
modeste et c'est assez normal pour ce
qui est de ces catégories parce que nous
n'avons
pas une industrie de défense qui est
adaptée à une guerre de haute intensité
territoriale qui n'était dans aucun de
nos pronostics et que nous nous a i pas
amener pour nous-même le ser- un jour et
donc plusieurs choses d'abord dès
février
2022 j'ai indiqué j'ai déclaré à tous
les industriels que nous passions en
économie de guerre je leur ai demandé
des efforts produire davantage et
produire plus vite et c'est le chantier
que j'ai confié au ministrees des armées
dès ce moment-là nous avons sur
plusieurs segments qui étaient
essentiels pour les Ukrainiens fait le
travail les canons César qui sont
déterminants pour la défense de
l'Ukraine
nous avons multiplié leur production et
là où nous avons livré quelques dizaines
depuis le début du conflit cette année
parce que nous avons multiplié les
lignes à multiplier les cadences nous
allons produire près de 75 canons César
ils iront tous sur le front ukrainien
c'est plus beaucoup plus qu'on en a
livré depuis le début nous avons
multiplié par plus de trois notre
production des catégories d'obus et de
missile qui sont pertinents pour les
Ukrainiens simplement en effet on a des
limites et c'est vrai de tous les pays
européens et donc qu'est-ce qu'on fait
face à ça on a accroit nos capacités et
nos cadences mais surtout ça met du
temps à faire parce qu'il faut créer de
nouvelles lignes de nouvelles structures
de production c'est pourquoi on a décidé
qu'on aller les créer en Ukraine parce
que c'est plus proche du terrain parce
que ça peut aller beaucoup plus vite
c'est ce qui a été décidé ici avec
l'ensemble des partenaires et c'est ce
que d'ailleurs on va faire main dans la
main avec l'allem exposé aussi au
bombardement oui mais ça été acté faites
vous soullignez là une forme peut-être
de contradiction qu'il y a chez certains
de mes partenaires qui sont prêts à les
produire sur le sol ukrainien mais pas
prêt à prendre certains engagements pour
la suite bon mais ça viendra donc pour
être des ingénieurs des ingénieurs
français voocation
j dans le cadre de ces coalition les
déploiements qu'on fera en Ukraine pour
coproduire avec eux et ça ça permet
d'aller plus vite et enfin on fait deux
autres choses une de court terme et une
de moyen terme c'est tout ça l'codomie
de guerre à court terme on va chercher
partout où c'est disponible des
munitions et donc là on va sonder tous
les pays du monde je ne dis pas ici leur
nom parce que certains la
confidentialité compte mais on va
chercher dans leur stock disponible et
on leur propose de leur acheter parce
que c'est une question de rapidité et à
côté de ça nous mettons l'industrie
européenne de défense en capacité de
produire beaucoup plus dans la durée et
comment vous financez parce que on a des
petits problèmes de budget en ce moment
on l' vu on do faire beaucoup d'économie
des milliards comment on finance tout
cet effort de guerre finalement mais
d'abord je vais être très franc avec nos
compatriotes avec vous on peut pas dire
tous depuis 2 ans et nous le disons tous
les dirigeants européens le disent tous
il y a pas une exception cette guerre on
y joue notre avenir cette guerre est
existentielle et dire on va continuer de
vivre comme si de rien éétait non je
vous demande juste les moyens c'est pas
possible donc nous comme je vous le dis
déjà on a anticipé puisqu'on a une loi
de programmation militaire qui vient
après l'autre on a doublé notre budget
des armées à ça s'ajoute des choix
budgétaires qu'on a fait depuis 2022 en
plus de cela on finance l'aide à
l'ukrainein nous avons déjà financé 4 8
milliards d'euros à peu près et on va
aller jusqu'à 3 milliards d'euros cette
année et ensuite c'est notre engagement
européen c'est pour ça qu'on a là lancé
une facilité européenne de paix et on
l'actera la semaine prochaine en Conseil
européen et elle prévoit de donner
justement des contrats à nos industriels
de défense pour produire sur notre sol
pour produire entre Européens davantage
d'armement pour nous pour notre flanc
oriental et pour l'Ukraine et nous
allons utiliser cet argent nous allons
aussi utiliser l'argent que on a dans le
programme d'investissement pour aller
produire en Ukraine avec les ukrainiens
et donc c'est l'Europe qui aussi se
mobilise au côté de notre investissement
national et en plus de ça il ne faut pas
exclure là aussi que comme il sur le
plan opérationnel il ne faut pas exclure
que nous ayons à prendre des décisions
supplémentaires en européen et c'està-d
et c'està-dire décider de financer de
nouvelles initiatives avec des emprunts
et pour moi je ne l'exclu pas et je
pense ce que nous avons su faire pendant
la période du covid qui était de dire
nous sommes face à un choc à cette
pandémie on est tous touchés et on doit
en quelque sorte aller lever de l'argent
en commun sur les marchés en mettant
notre signature à chacun sur la table
c'est ce qui nous a permis de tenir et
c'est ce qui nous a permis de relancer
moi je pense que si les besoins devaient
être plus importants c'est d'ailleurs
une proposition qui a été faite par la
première ministre d'Estonie c'est pas
une proposition française mais j'y
souscris et donc je pense que ce que je
veux vous faire toucher du
doigt depuis le début de notre
conversation et au fond depuis une
dizaine de jours est-ce que je veux que
nos compatriotes
comprennent il n'y a qu'un responsable
de la situation dans laquelle nous
sommes c'est le régime du kremelin mais
nous nous avons une responsabilité et je
vous le dis en conscience comme
président de la République et vous
voulez français je vous le dis mais ce
sera jamais facile vous avez sondage il
y a eu une chute du soutien à cette
guerre en Ukraine vous savez on a connu
dans d'autres temps de notre histoire
c'est toujours beaucoup plus facile
d'aller chanter des contines aux gens je
je pourrais vous dire ce soir parce que
ça n'est pas populaire vous savez c'est
loin nous on est pour la paix on est
pour la paix les gens qui disent ça
aujourd'hui les mêmes qui ne veulent pas
d'ailleurs soutenir l'Ukraine ils font
pas le choix de la paix par de qui ils
font le choix de la défaite il y a
quelques jours ils font le choix de
l'abandon de souveraineté parce qu'ils
font le choix DESS maintenant de dire
nous nous avons des limites et donc à
celui qui jusqu'à présent n'en a pas eu
pris toutes les responsabilités
d'agression nous vous laisserons
progresser nous avons peur parler de qui
de ceux en Europe qui sont sur ce
registre et de ceux qui en franceance et
bien très clairement décide de ne pas
stir du CR monsieur le Président il y a
quelques jours Sénat Assemblée nationale
ont dû à se prononcer par vote sur un
traité un accord de sécurité que vous
avez signé avec le président ukrainien
plusieurs partis politiques se sont
abstenus ont voté contre rassemblement
national s'est abstenu le Parti
communiste la France insoumise on vooté
contre qu'est-ce que vous pensez de leur
position ce sont des des pacifistes
c'est leur droit le plus strict ce sont
des instruments du kremelin ce sont des
idiots utiles comme on aurait pu le dire
il y a quelques décenesis jamais vous
savez j'ai constamment cherché à tenir
l'unité du pays depuis le début les
rencontres de saint-is que j'ai mené je
l'ai encore fait en voyant tous les
chefs de parti et les présidents de des
assemblées constitutionnel il y a
quelques jours et après c'est la liberté
c'est le pluralisme politique donc il
faut être respectueux de cela
mais j'ai un désaccord très
profond c'est que je pense
qu'aujourd'hui en conscience choisir de
s'abstenir ou de voter contre un soutien
à
l'Ukraine c'est pas choisir la
paix c'est choisir la défaite et c'est
très différent et quand il vous reproche
d'instrum d'instrumentaliser le conflit
en Ukraine bah j'ai eu on a déà au
service de la politique on a déjà eu ce
débat enfin parce que la dernière
élection présidentielle s'est tenue
quelques mois après le lancement du
confit février 22 écoutez ça n'est pas
sérieux c'est tout ce que je peux vous
dire ça n'est pas sérieux parce que la
responsabilité de cette guerre la
responsabilité des coups de bouttoir qui
sont donnés au front ukrainien elle
n'est que celle de la Russie notre
responsabilité c'est d'être fort pour la
paix notre responsabilité c'est
justement de tenir cette unité
européenne et à chaque fois nous avons
obtenu l'unité européenne depuis le
début nous étions sur présidence
française et nous l'obtiendrons vous
verrez c'est tenir notre unité mais
c'est d'être fort c'est d'être fort pour
dissuader c'est d'être fort pour
résister c'est d'être fort pour notre
sécurité monsieur le Président cet
entretien est consacré à la guerre en
Ukraine nous ne pouvons pas ne pas
aborder une autre guerre elle se déroule
à Gaza elle a fait sans doute 30000
morts les circonstances sur place sont
atroces vous avez toujours dit depuis
les attentats terroristes du 7 octobre
en Israël que vous étiz derrière Israël
et queisraël avait le droit le plus
absolu de se défendre Israël a-t-il le
droit de se défendre jusqu'à la
vengeance est ce que vous pensez de
l'action de l'armée israélienne
aujourd'hui dans la bande de Gaza les
mots étant importants je n'ai jamais dit
qu'Israël avait un droit
absolu la France le droit de se défendre
c'est ce que vous aviez dit ou c'est
exact mais absolu a une signification et
je n'ai jamais dit le mot
absolu la France a une position
constante depuis le début et d'ailleurs
là aussi nous étions peut-être seuls à
un moment donné en octobre dernier nous
avons été rejoints la première chose
nous avons avons condamné de manière
implacable l'attentat terroriste massif
lancé par le Hamas contre Israël et sa
population vous avez aussi après appelé
à créer une coalition contre le Hamas ça
a pas tellement pris pour le coup vous
m'excuserez mais nous sommes tous en
train de dissoudre des association qui
finance nous la coalition internationale
Hamas ça mais c'est permettre c'est de
dire lutter contre le Hamas n'est pas
que votre histoire
vous responsable israélien c'est aussi
la nôtre et donc nous devons agir
qu'est-ce qu'on est en train de faire
faire aujourd'hui avec plusieurs
partenaires on coupe les financements
partout où ils existent nous avons
dissou des associations nous avons donc
on le fait je vous rassure payit pas
trop compris au départ ce que quelle éta
la volonté la meilleure façon la
meilleure façon vous savez de ne pas
gêner les autres c'est de ne rien dire
ou de dire simplement ce que la masse
veut répandre ça n'est pas la position
de la France ça n'a jamais été à travers
notre histoire nous nous avons une
position si vous me permettez de
l'exprimer simple premièrement
condamnation implacable CLA de la
attentat ensuite on a dit la sécurité
d'Israël n'est pas que votre affaire ce
qui veut dire aussi vous ne pouvez pas
mener votre défense par dans toutes les
conditions mais nous sommes prêts à
coopérer par exemple sur le financement
c'est ce que j'ai dit tout de suite pour
lutter contre la masse deuxièmement vous
êtes une démocratie vous avez donc une
responsabilité vous devez respecter le
droit humanitaire le droit de la guerre
le droit international et c'est pourquoi
dès le mois d'octobre la France a appelé
à une trêve c'est pourquoi nous sommes
le premier pays européen à avoir porté
une résolution au Conseil de sécurité
avec plusieurs pays de la région
Jordanie émirat Arab unis pour appeler à
un cesser le feu c'est pourquoi nous
avons organiser ensuite en octobre ici
la seule conférence humanitaire de
soutien pour le peuple palestinien et
l'unroit en appelant officiellement à se
cesser le feu et le troisième volet
c'est une réponse politique car la
sécurité de toute la région d'Israël du
peuple palestinien et de tous les États
de la région c'est qu'il y ait une
réponse politique au droits légitime des
Palestiniens à avoir un il y a
aujourd'hui trois otages français
détenus par le Hamas depuis plus de 5
mois oui sont-ils vivants savez-vous où
ils sont êtes-vous en négociation ou en
intermédiaire est-il en négociation pour
les les faire libérer merci de d'évoquer
ce sujet qui est pour nous essentiel
nous nous sommes beaucoup battus avec le
Qatar et l'Égypte en
particulier pour obtenir la libération
de de nos otages qui ont été libérés ces
derniers mois nous avons encore en effet
trois
je je serai je ne dirai rien ce soir et
vous le
comprendrez les discussions sont en
cours seules les familles sont informées
les discussions sont en cours nous
mettons beaucoup d'énergie et je veux
remercier les partenaires que je cité et
j'espère vraiment que nous obtiendrons
ces libérations c'est pour nous
essentiel et je souhaite qu'au-delà des
otages français tous les otages
israéliens et du monde entier soit
libéré parce que c'est
une une pratique inadmissible et des
vies brisé et confisqué merci beaucou en
tout cas là-bas aussi nous ferons tout
pour la paix et la sécurité pour tous
c'est le sens de l'initiative que nous
avons levé et nous faisons tout pour
appeler encore une fois au cesser le feu
merci beaucoup monsieur le Président
d'avoir répondu à nos questions merci à
vous merci beaucoup très bonne soirée à
tous
Voir Plus de Vidéos Connexes
5.0 / 5 (0 votes)