HQC4 - P8 - Les choix de société dans le Québec contemporain - 4c - Statut politique du QQ - 3 de 3
Summary
TLDRLe script décrit l'évolution de la politique québécoise en matière de souveraineté depuis 1995. Jacques Parizeau est rejoint par Lucien Bouchard, qui est perçu comme plus charismatique et qui envisage un troisième référendum. Le gouvernement fédéral sous Jean Chrétien cherche à renforcer l'unité canadienne sans offrir de nouvelles concessions constitutionnelles. Le programme de commandites controversé est mis en lumière par la commission Gomery en 2004. La Cour suprême juge en 1998 que le Canada doit négocier de bonne foi si une majorité claire de Québécois souhaite se séparer. En réponse, le gouvernement Chrétien adopte la Loi sur la clarté référendaire en 2000. Le gouvernement de Lucien Bouchard réaffirme le principe d'une majorité simple. D'autres événements politiques incluent la reconnaissance du Québec comme nation par Stephen Harper en 2006, et l'émergence de nouveaux partis comme Québec solidaire et la Coalition Avenir Québec qui prônent davantage d'autonomie ou de souveraineté. Le script souligne les débats continus sur l'avenir politique du Québec au sein de la fédération canadienne.
Takeaways
- 📜 En 1996, Jacques Parizeau cède sa place à Lucien Bouchard, qui est perçu comme plus charismatique et envisage la possibilité d'un troisième référendum sur la souveraineté.
- 🤝 Le gouvernement fédéral sous Jean Chrétien ne propose pas de nouvelles offres constitutionnelles, mais cherche à renforcer l'unité canadienne avec un plan B.
- 💼 Un vaste programme de commandites est mis en place entre 1997 et 2003, mais sa gestion est remise en question par la suite.
- 🕵️♂️ La commission Gomery, à partir de 2004, a pour mandat d'enquêter sur le scandale des commandites, mettant en lumière des irrégularités.
- 🏛️ La Cour suprême en 1998 stipule que le Canada doit négocier de bonne foi si les Québécois expriment clairement le désir de se séparer lors d'un référendum.
- 📜 En 2000, le gouvernement de Jean Chrétien adopte la Loi sur la clarté référendaire, exigeant l'approbation préalable de la Chambre des communes pour un éventuel troisième référendum.
- 🤔 La loi sur la clarté ne précise pas le pourcentage de votes nécessaire pour qu'une majorité soit considérée claire.
- 🛂 Le gouvernement de Lucien Bouchard réagit en adoptant sa propre loi, affirmant que 50% plus un vote est suffisant pour décider de l'avenir du Québec.
- 🤝 En 2006, un accord est conclu entre le gouvernement du Québec et du Canada, sans modifier la Constitution, notamment en matière de main-d'oeuvre et d'immigration.
- 🏛️ Stephen Harper, en tant que premier ministre conservateur, adopte une motion symbolique reconnaissant le Québec comme une nation au sein d'un Canada uni.
- 📊 Le Bloc Québécois continue de défendre les intérêts du Québec et de promouvoir la souveraineté, tandis que d'autres partis politiques adoptent des positions variées quant à l'avenir du Québec.
Q & A
Qui a succédé Jacques Parizeau en tant que premier ministre du Québec en 1996?
-Lucien Bouchard a succédé Jacques Parizeau en tant que premier ministre du Québec en 1996.
Quel était le positionnement de Lucien Bouchard sur la tenue d'un troisième référendum sur la souveraineté?
-Lucien Bouchard était plus charismatique et fédéraliste, et il envisageait la tenue d'un éventuel troisième référendum sur la souveraineté.
Comment le gouvernement fédéral canadien a-t-il cherché à renforcer l'unité canadienne dans les années 1990?
-Le gouvernement fédéral a cherché à renforcer l'unité canadienne en mettant en place un vaste programme de commandites entre 1997 et 2003 pour donner plus de visibilité au Canada.
Quel était l'objet de la commission Gomery mise en place en 2004?
-L'objet de la commission Gomery était de faire la lumière sur le scandale des commandites, qui concernait la gestion douteuse d'un programme de commandites fédéraux.
Que décide la Cour suprême du Canada en 1998 concernant les conditions d'un référendum sur la souveraineté du Québec?
-La Cour suprême du Canada décide en 1998 que le Canada doit négocier de bonne foi si les Québécois, en exprimant une majorité claire lors d'un référendum, désirent se séparer du Canada.
Quelle loi a été adoptée par le gouvernement de Jean Chrétien en 2000 concernant les référendums sur la souveraineté?
-Le gouvernement de Jean Chrétien a adopté en 2000 la loi sur la clarté référendaire, qui stipule que la question d'un éventuel troisième référendum sur la souveraineté devrait être approuvée au préalable par la Chambre des communes.
Comment le gouvernement de Lucien Bouchard a-t-il réagi à la loi sur la clarté référendaire du gouvernement fédéral?
-En réaction à la loi sur la clarté référendaire, le gouvernement de Lucien Bouchard a adopté sa propre loi qui réaffirme le principe qu'une majorité à 50% plus un vote est suffisante pour décider de l'avenir du Québec.
Quelle motion a été adoptée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2006?
-Stephen Harper a fait adopter une motion symbolique en 2006 qui reconnaît le Québec comme une nation à l'intérieur d'un Canada uni et offre au Québec une certaine représentation dans la délégation canadienne à l'UNESCO.
Quel est le positionnement du Parti québécois sur la souveraineté du Québec depuis 1995?
-Le Parti québécois, après avoir soutenu la souveraineté lors du référendum de 1995, a mis l'idée de la souveraineté en veilleuse et a préféré défendre l'autonomie du Québec.
Quelle formation politique a été créée en 2011 pour défendre l'autonomie du Québec?
-En 2011, la Coalition Avenue Québec a été fondée comme un nouveau parti pour défendre l'autonomie du Québec. Ce parti a fusionné peu de temps après avec le Parti québécois.
Quel est le positionnement de Québec solidaire sur la souveraineté du Québec?
-Québec solidaire est un parti qui soutient la souveraineté du Québec, tout comme l'Option nationale, avec qui il a fusionné en 2010.
Quelle est la position de la CAQ de François Legault concernant la souveraineté du Québec?
-La CAQ de François Legault rejette l'idée de la souveraineté du Québec mais revendique plus de pouvoirs pour le Québec à l'intérieur du Canada.
Outlines
😀 Succession et politiques du Québec
En 1996, Jacques Parizeau est remplacé par Lucien Bouchard comme premier ministre. Bouchard, plus charismatique, envisage une troisième référendum sur la souveraineté. Jean Chrétien, le Premier ministre canadien, ne propose pas de nouvelles offres constitutionnelles. Le gouvernement fédéral cherche à renforcer l'unité canadienne et met en place un programme controversé de commandites entre 1997 et 2003. La gestion de ce programme est remise en question par la Commission Gomery à partir de 2004. En 1998, la Cour suprême stipule que le Canada doit négocier de bonne foi si une majorité claire de Québécois souhaite se séparer du Canada. En réponse, le gouvernement de Jean Chrétien adopte en 2000 la Loi sur la clarté référendaire, qui nécessite l'approbation préalable de la Chambre des communes pour toute question de référendum sur la souveraineté. Le gouvernement du Québec réagit en adoptant sa propre loi, affirmant que 50% plus un vote est suffisant pour une décision. Malgré ces différends, des accords sont conclus sur des questions telles que la formation de la main-d'oeuvre et l'immigration. En 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper adopte une motion reconnaissant le Québec comme une nation au sein d'un Canada uni.
Mindmap
Keywords
💡Jacques Parizeau
💡Lucien Bouchard
💡Troisième référendum
💡Jean Chrétien
💡Scandale des commandites
💡Commission Gomery
💡Loi sur la clarté référendaire
💡Québec comme nation
💡Bloc Québécois
💡Coalition Avenir Québec (CAQ)
💡Québec solidaire
Highlights
En 1996, Jacques Parizeau cède sa place de premier ministre à Lucien Bouchard, un leader plus charismatique.
Lucien Bouchard est un fédéraliste et envisage d'organiser un troisième référendum sur la souveraineté.
Jean Chrétien, alors Premier ministre, ne prévoit pas d'offres nouvelles en cas d'un troisième référendum.
Le gouvernement fédéral cherche à renforcer l'unité canadienne avec un vaste programme de commandites de 1997 à 2003.
La gestion du programme de commandites est remise en question par la Commission Gomery à partir de 2004.
Le scandale des commandites est mis en lumière, soulignant des problèmes de transparence.
En 1998, la Cour suprême stipule que le Canada doit négocier de bonne foi en cas d'une majorité claire pour la séparation du Québec.
Le gouvernement de Jean Chrétien adopte la Loi sur la clarté référendaire en 2000.
La loi exige que toute question d'un éventuel troisième référendum soit approuvée par la Chambre des communes.
La loi ne précise pas le pourcentage nécessaire pour qu'une majorité soit considérée claire.
Le gouvernement du Québec réagit en adoptant sa propre loi, affirmant que 50% + 1 des votes est suffisant pour décider de l'avenir du Québec.
En 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper reconnaît le Québec comme une nation au sein d'un Canada uni.
Le Parti libéral et le Parti conservateur n'ont pas évoqué d'intentions de rouvrir la Constitution depuis 1995.
Le Nouveau Parti démocratique s'engage en 2005 à reconnaître le caractère national du Québec et à accorder une plus grande autonomie.
Le Bloc québécois continue de promouvoir la souveraineté et de défendre les intérêts du Québec au niveau fédérale.
Le Parti québécois, après avoir soutenu la souveraineté en 1995, met l'idée en veilleuse et défend l'autonomie du Québec.
En 2011, la Coalition Avenue Québec est créée, un nouveau parti qui fusionne avec le Parti québécois.
La CAQ, dirigée par François Legault, rejette l'idée de la souveraineté mais revendique plus de pouvoirs pour le Québec au sein du Canada.
En 2005, l'Option citoyenne et l'Union des forces progressistes fusionnent pour former Québec solidaire, un parti qui soutient la souveraineté du Québec.
Québec solidaire fusionne avec le Parti option nationale en 2010, renforçant sa position pour la souveraineté.
Transcripts
en 1996 jacques parizeau cède sa place
de premier ministre à lucien bouchard
ce dernier plus charismatiques fouquet
dont fédéraliste la tenue d'un éventuel
troisième référendum sur la souveraineté
pour jean chrétien il n'est pas question
d'y mettre de nouvelles offres
constitutionnel
au québec il pas cependant au plan b
afin de renforcer l'unité canadienne le
gouvernement fédéral cherche à donner de
la visibilité au canada et met en place
un vaste programme de commandites entre
1997 et 2003 la gestion douteuse ce
programme est mise en évidence par la
commission gomery
à partir de 2004 qui a pour mandat de
faire la lumière sur ce qui est appelé
le scandale des commandites
d'autre part en 1998 un jugement de la
cour suprême précise que le canada doit
négocier de bonne foi si les québécois
indique par une majorité claire à la
suite d'un référendum dont la question
c'est clair qu'il désire se séparer du
canada suit un jugement le gouvernement
de jean chrétien fait adopter en 2000 la
loi sur la clarté référendaire
c'est toi précise que la question d'un
éventuel troisième référendum sur la
souveraineté devrait être approuvé au
préalable par la chambre des communes
cependant la loi ne précise pas quel
pourcentage est nécessaire pour décider
que la majorité est suffisamment clair
pour rendre le résultat valide
au québec la loi sur la clarté est
vivement contestée en réaction celle ci
le gouvernement de lucien bouchard fait
adopter sa propre loi qui réaffirme
quant à elle le principe qu'une majorité
à 50% plus cher des votes est suffisante
pour décider de l'avenir du québec
malgré ces différends d attention
toutefois conclu entre le gouvernement
du québec et du canada sans avant de
tonner constitutionnel toutefois
notamment en matière de formation de la
main-d'oeuvre et d'immigration
en 2006 le gouvernement conservateur de
stephen harper quant à lui fait adopter
une motion symbolique qui reconnaît lé
québec comme une dation à l'intérieur
d'un canada uni et offre au québec une
certaine représentation dans la
délégation canadienne à l'unesco une
organisme de nounous cependant au
fédéral ni le parti libéral ni le parti
conservateur n'ont évoqué depuis 1995
leur intention de rouvrir la
constitution
le nouveau parti démocratique quant à
lui s'est engagé en 2005 à reconnaître
le caractère national du québec ainsi
qu'une forme de fédé
alice maxime et ricky encore davantage
d'autonomie pour la province
le bloc québécois quant à lui est
toujours présent sur la scène fédérale
et s'est donné comme mission en plus de
faire la promotion de la souveraineté de
défendre les intérêts du québec
au niveau provincial le visage politique
a bien changé depuis 1995 mais tous les
partis prennent position quant à
l'avenir du québec le parti québécois
qui te pouvons jusqu'en 2003 puis entre
2012 et 2014 n'organise pas de
référendum sur la souveraineté
il d'abord souverainisme et il y avait
une fois changé sa stratégie à ce sujet
au gré des chefs qui ont dirigé la
formation politique le parti libéral de
jean charest quant à lui est au pouvoir
entre 2003 et 2012 le parti demeure
fédéraliste mais ne propose pas discuté
de constitution le fruit n'étant pas
mûres selon lui et ponte donc le statu
quo par qu'on fait les bruyants au
pouvoir de 2014 à 2018 laissant entendre
qu'il voudrait ouvrir le dialogue avec
le reste du canada à ce sujet mais cette
invitation reste sans lendemain
notre part après avoir appuyé la
souveraineté lors du référendum de 1995
la dq met en veilleuse l'idée de la
souveraineté et préfère plutôt défendre
l'autonomie du québec en 2011 est fondée
la coalition avenue québec un nouveau
parti qui fusionne peu de temps après
avec la dq et adopte une position donne
au mr similaire à celle ci ici la caq de
françois legault rejette l'idée de la
souveraineté mais revendique plus de
pouvoirs pour le québec à l'intérieur du
canada en 2005 deux parties option
citoyenne et l'union des forces
progressistes fusionnent pour former un
nouveau parti de gauche québec solidaire
cuisse est un parti qui appuie la
souveraineté du québec tout comme option
national party avec qui elle fusionne en
2010
[Musique]
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