Americapox: The Missing Plague

Summary

Entre l'arrivée des Européens en 1492 et l'ère victorienne, la population indigène des Amériques a diminué de plus de 90 %, non pas à cause des conquistadors, mais des maladies européennes telles que la variole, la tuberculose et la peste. Ce phénomène s'explique par l'absence d'animaux domestiqués dans le Nouveau Monde, qui n'ont pas permis l'émergence de maladies plagues. En revanche, l'Ancien Monde, avec ses animaux domestiqués, a vu la naissance de telles maladies, qui se sont propagées rapidement dans des villes surpeuplées. L'absence de conditions similaires dans le Nouveau Monde a empêché la réciprocité de cette propagation de maladies.

Takeaways

• 😀 La population indigène du Nouveau Monde a diminué de 90% entre l'arrivée des premiers Européens en 1492 et l'époque victorienne, principalement à cause des maladies apportées par les Européens, comme la variole, la tuberculose et la grippe.
• 😀 Les maladies européennes ont décimé les populations du Nouveau Monde, mais les Européens eux-mêmes ne sont pas tombés malades car ils n'étaient pas exposés aux maladies du Nouveau Monde.
• 😀 La raison pour laquelle les Européens n'ont pas été touchés par une 'peste américaine' est que les Amériques ne possédaient pas de maladies contagieuses mortelles similaires à celles de l'Ancien Monde.
• 😀 Les 'pestes' sont des maladies qui se propagent rapidement et tuent rapidement, tandis que les maladies ordinaires, comme le rhume, ne sont pas aussi meurtrières.
• 😀 Les maladies de type peste proviennent des animaux, car les humains ont une relation étroite avec ces derniers, en particulier dans les grandes villes où l'interaction avec les animaux était intense.
• 😀 Les villes du Vieux Monde ont servi de terrain propice à la propagation des maladies, car elles abritaient une forte densité de population, des conditions sanitaires médiocres et une grande diversité d'animaux.
• 😀 Les grandes villes de l'Ancien Monde ont permis aux maladies de prospérer en raison du mélange de populations humaines et animales, ce qui a facilité la transmission de pathogènes.
• 😀 Le manque d'animaux domestiques dans le Nouveau Monde a limité l'exposition aux maladies provenant des animaux, ce qui a contribué à la faiblesse des épidémies dans les sociétés indigènes.
• 😀 La domestication des animaux a été un facteur clé pour le développement de civilisations complexes. L'Ancien Monde avait plus d'animaux facilement domestiquables, ce qui a favorisé la croissance de sociétés urbaines.
• 😀 Les sociétés indigènes du Nouveau Monde n'ont pas pu domestiquer de nombreux animaux, ce qui a entravé leur développement de grandes civilisations comparables à celles de l'Ancien Monde.
• 😀 La domestication des animaux a permis aux sociétés de produire plus de nourriture, ce qui a mené à une croissance démographique, une densité de population plus élevée et la création de villes où les maladies pouvaient se multiplier.

Q & A

Pourquoi la population indigène du Nouveau Monde a-t-elle chuté de 90% après l'arrivée des Européens ?

La principale raison de la chute de la population indigène est la propagation de maladies apportées par les Européens, telles que la variole, la typhus, la tuberculose et la grippe, qui ont décimé les populations locales, n'ayant aucune immunité contre ces maladies.

Pourquoi les Européens n'ont-ils pas contracté de maladies provenant du Nouveau Monde ?

Les Européens n'ont pas contracté de maladies du Nouveau Monde car celles-ci n'étaient pas suffisamment virulentes pour se propager de manière épidémique en Europe. Le Nouveau Monde manquait de l'infrastructure nécessaire, comme des villes densément peuplées et des animaux domestiqués, qui favorisent la propagation des maladies.

Qu'est-ce qui distingue une maladie 'plague' d'une maladie ordinaire ?

Les maladies 'plagues' se propagent rapidement entre les individus, tuant rapidement ou rendant les survivants immunisés, tandis que les maladies ordinaires sont plus lentes et ne causent pas une telle mortalité rapide.

Pourquoi les villes étaient-elles essentielles pour la propagation des maladies ?

Les villes, en raison de leur forte densité de population, de mauvaises conditions sanitaires et d'un grand nombre de migrations rurales, offraient un environnement parfait pour la propagation des maladies, fournissant de nouveaux 'combustibles' pour les épidémies à mesure que la population se renouvelait.

Pourquoi les maladies comme le choléra ne pouvaient-elles pas survivre dans de petites communautés ?

Le choléra, comme d'autres maladies épidémiques, ne peut survivre dans des petites communautés car elle tue rapidement tous les individus sensibles, laissant uniquement les survivants immunisés et sans nouvelles victimes à infecter.

Pourquoi certaines maladies sont-elles appelées des 'plagues' et d'autres non ?

Les 'plagues' sont des maladies hautement contagieuses qui tuent rapidement leurs hôtes, tandis que les maladies chroniques, comme la lèpre, sont généralement moins contagieuses et ont un impact plus faible sur la propagation.

Qu'est-ce qui a permis aux Européens de développer des maladies pandémiques ?

Les Européens avaient un grand nombre d'animaux domestiqués, tels que les vaches, les porcs et les poules, qui ont facilité la transmission de maladies zoonotiques (de l'animal à l'homme), créant ainsi un réservoir de maladies potentiellement mortelles.

Pourquoi le Nouveau Monde n'avait-il pas de maladies comme celles du Vieux Monde ?

Le Nouveau Monde n'avait pas de grandes populations d'animaux domestiqués, ce qui a limité l'émergence de maladies zoonotiques et a empêché le développement de 'plagues' similaires à celles du Vieux Monde.

Quel rôle les animaux domestiqués ont-ils joué dans l'évolution des civilisations ?

Les animaux domestiqués ont joué un rôle crucial en fournissant des sources de nourriture, de travail (comme les chevaux pour les cultures) et en facilitant le développement de sociétés complexes, qui ont ensuite eu des impacts indirects, comme la propagation de maladies.

Pourquoi les Amérindiens n'ont-ils pas domestiqué le bison ?

Les Amérindiens n'ont pas pu domestiquer le bison car ces animaux étaient trop grands, trop agiles et trop agressifs pour être capturés et élevés de manière domestique, contrairement à des animaux plus faciles à gérer comme les vaches.