COP29 : un accord au goût amer pour les pays africains • FRANCE 24

Summary

La COP 29, qui s'est tenue à Bakou, a abouti à un accord sur le financement de la transition climatique, mais la satisfaction des pays en développement, notamment africains, reste limitée. Bien que 300 milliards de dollars aient été promis pour 2035, bien en deçà des 1300 milliards demandés, ces fonds risquent de ne pas suffire à répondre aux urgences climatiques, comme les inondations et sécheresses en Afrique. De plus, les pays comme la Chine et les Émirats n'ont pas encore pris d'engagements. Néanmoins, des avancées sur les crédits carbone offrent une lueur d'espoir pour les nations africaines.

Takeaways

• 😀 La COP 29, qui s'est tenue à Bakou, a abouti à un accord sur le financement de la transition climatique, mais celui-ci a été perçu comme insuffisant par de nombreuses délégations africaines.
• 😀 L'objectif principal de la COP 29 était de trouver un accord pour aider les pays développés à financer la transition climatique des pays en développement, notamment les pays africains.
• 😀 Les pays développés (comme les États-Unis et l'Europe) sont considérés comme responsables du réchauffement climatique en raison de leur histoire industrielle, et donc doivent aider les pays pauvres à s'adapter aux impacts climatiques.
• 😀 Les pays riches se sont engagés à verser 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour aider à financer la transition climatique, un montant bien inférieur à la demande initiale des pays en développement de 1300 milliards.
• 😀 Les 300 milliards de dollars seront versés d'ici 2035, et bien que cela soit une augmentation par rapport aux engagements précédents, ce montant pourrait inclure des prêts et non des dons.
• 😀 Il n'y a pas de garanties concernant l'utilisation spécifique de ces financements pour l'adaptation aux effets du changement climatique, comme les infrastructures contre les inondations ou la gestion des sécheresses.
• 😀 La réaction de pays comme le Nigéria à l'engagement de 300 milliards de dollars a été très négative, qualifiant cette somme de « plaisanterie » par rapport aux besoins réels des pays en développement.
• 😀 La Chine et les Émirats arabes unis, bien qu'étant des pays économiquement puissants, ne sont pas contraints à contribuer à ce financement, bien qu'ils puissent potentiellement jouer un rôle si des accords futurs sont conclus.
• 😀 Les inondations récentes en Afrique, notamment au Nigéria et au Cameroun, montrent l'urgence d'agir face aux effets du réchauffement climatique, avec plus de 7 millions de personnes touchées par des inondations cette année.
• 😀 Les sécheresses extrêmes, comme en Zambie, affectent gravement l'agriculture et la production d'énergie, menant à des ralentissements économiques significatifs, notamment en Zambie, qui pourrait connaître sa plus faible croissance depuis 1998.
• 😀 Une avancée positive a été le développement des crédits carbone, qui pourraient devenir une source de financement pour les pays africains, en permettant à des pays comme la Norvège d'investir dans des projets de transition en Afrique pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.

Q & A

Quel était l'objectif principal de la COP 29 à Bakou ?

L'objectif principal de la COP 29 était de trouver un accord sur l'aide au financement de la transition climatique, en particulier entre les pays développés et les pays en développement, pour aider ces derniers à faire face aux impacts du réchauffement climatique.

Quel est le montant du financement obtenu lors de la COP 29 ?

Le montant obtenu est de 300 milliards de dollars par an d'ici 2035, soit trois fois plus que les financements précédents, mais bien inférieur à la demande des pays en développement qui espéraient 1300 milliards de dollars.

Pourquoi les pays africains sont-ils déçus par l'accord de Bakou ?

Les pays africains sont déçus car le montant du financement annoncé, 300 milliards de dollars, est bien inférieur à ce qu'ils réclamaient, soit 1300 milliards de dollars. De plus, ce financement serait accordé sous forme de prêts et non de dons, ce qui est préoccupant pour des pays déjà surendettés.

Que demandent les pays en développement par rapport au financement climatique ?

Les pays en développement, notamment en Afrique, réclament 1300 milliards de dollars par an pour financer leur transition climatique, soit plus de quatre fois le montant proposé par les pays développés.

Quels pays ont été mentionnés comme étant potentiellement responsables de contribuer davantage au financement ?

La Chine et les Émirats Arabes Unis ont été mentionnés comme des pays potentiels qui pourraient contribuer au financement climatique, bien qu'ils ne soient actuellement pas contraints à le faire.

Quelles sont les préoccupations concernant le financement de la transition climatique ?

Les préoccupations incluent le fait que les 300 milliards de dollars annoncés pourraient être des prêts plutôt que des dons, ce qui risque d'aggraver la dette des pays en développement. De plus, il n'y a aucune garantie que les financements atteindront les pays les plus vulnérables ou qu'ils seront utilisés spécifiquement pour l'adaptation aux effets du changement climatique.

Quel est l'impact des inondations récentes en Afrique mentionnées dans l'accord ?

Les inondations récentes, notamment au Nigéria et au Cameroun, ont causé de nombreuses pertes humaines et touché des millions de personnes. Ces catastrophes soulignent l'urgence de trouver des financements pour aider les pays africains à s'adapter aux impacts du réchauffement climatique.

Pourquoi le financement climatique est-il crucial pour l'Afrique ?

Le financement climatique est crucial pour l'Afrique car cette région subit des effets dévastateurs du changement climatique, tels que des sécheresses extrêmes et des inondations, qui affectent la production agricole et énergétique, menaçant la sécurité alimentaire et le développement économique.

Qu'est-ce que le système de crédits carbone et comment peut-il aider les pays africains ?

Le système de crédits carbone permet aux entreprises polluantes de compenser leurs émissions en finançant des projets environnementaux, comme la plantation d'arbres en Afrique. Cela pourrait offrir une nouvelle source de financement pour des projets de transition écologique dans des pays africains comme le Bénin et le Sénégal.

Quels sont les défis liés à l'utilisation des crédits carbone comme solution de financement ?

Les défis liés aux crédits carbone incluent le besoin de régulations strictes pour éviter les dérives et assurer que les financements bénéficient réellement aux pays africains. Sans un contrôle adéquat, il existe un risque que ces mécanismes soient exploités de manière injuste ou inefficace.