Conférence sur le climat : des scientifiques de moins en moins écoutés ? - RTBF Info

Summary

À Bakou, en Azerbaïdjan, la conférence sur le climat se poursuit sans accord entre les pays développés et les nations vulnérables. Un texte proposé par la présidence suggère un financement de 250 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour aider les pays les plus vulnérables à faire face au changement climatique, mais ce montant est jugé insuffisant par les pays en développement, qui estiment avoir besoin de 1300 milliards par an. Les discussions sont compliquées par des divergences entre le Nord et le Sud, et l'influence croissante des lobbyistes du secteur fossile complique encore l'avancement des négociations.

Takeaways

• 😀 Les discussions à la conférence climatique de Bakou, en Azerbaïdjan, sont toujours en cours, sans accord final sur les financements.
• 😀 Les parties ne parviennent pas à s'entendre sur le montant que les pays développés doivent fournir aux pays vulnérables pour faire face au changement climatique et à la transition énergétique.
• 😀 Un texte présenté par la présidence propose un financement de 250 milliards de dollars par an d'ici 2035, mais il n'a pas été bien accueilli.
• 😀 Les pays en développement jugent cette proposition inacceptable, estimant leurs besoins à 1300 milliards de dollars par an.
• 😀 Les sources de financement restent floues, et les pays vulnérables réclament plus de clarté sur les contributions possibles et leur origine.
• 😀 Un des points de tension majeurs dans les négociations concerne la désignation du financement comme dons ou prêts.
• 😀 Les pays producteurs de gaz ou de pétrole remettent en question les données scientifiques utilisées pour étayer les discussions sur le climat.
• 😀 Des lobbyistes représentant les intérêts des secteurs du charbon, du gaz et du pétrole sont présents en grand nombre à la conférence, ce qui génère des tensions.
• 😀 La présence accrue de lobbyistes à la COP envoie un message clair : ces acteurs veulent éviter des décisions qui nuiraient à leurs intérêts économiques.
• 😀 Les scientifiques, eux, demandent une mise à jour des données concernant le réchauffement climatique, soulignant que la situation s'aggrave rapidement.

Q & A

Quel est le principal sujet de discussion lors de la conférence à Bakou ?

Le principal sujet de discussion à Bakou est la question du financement pour les pays vulnérables afin de les aider à faire face au changement climatique et à la transition énergétique.

Qu'est-ce que le texte présenté par la présidence propose comme montant pour les pays développés ?

Le texte propose un montant de 250 milliards de dollars par an d'ici 2035, à fournir par les pays riches aux pays les plus vulnérables.

Pourquoi les pays en développement rejettent-ils ce texte ?

Les pays en développement rejettent le texte car il manque de précisions sur la nature des fonds (dons ou prêts) et le montant proposé est bien inférieur à leurs besoins estimés à 1300 milliards de dollars par an.

Quelle est la principale controverse autour de l'objectif financier proposé par la présidence ?

La principale controverse réside dans le fait que le montant proposé de 250 milliards de dollars par an ne correspond pas aux besoins réels des pays en développement et reste flou quant à son financement et à qui contribuera.

Quels acteurs semblent remettre en question les données scientifiques utilisées dans les négociations ?

Certains pays producteurs de gaz et de pétrole semblent remettre en question les données scientifiques, notamment celles du groupe d'experts internationaux sur le climat (GIEC), en se basant sur des données favorisant leurs intérêts économiques.

Quel rôle jouent les lobbyistes dans ces discussions ?

Les lobbyistes, notamment ceux des secteurs du charbon, du gaz et du pétrole, exercent une pression considérable pour influencer les décisions, ce qui est perçu comme une tentative de limiter les engagements sur la lutte contre le changement climatique.

Quel est l'impact de la présence des lobbyistes dans la conférence ?

La présence de plus de 1770 lobbyistes à la conférence envoie un message clair selon lequel ces acteurs cherchent à empêcher toute avancée significative sur les décisions climatiques, notamment pour protéger leurs intérêts économiques.

Comment les scientifiques réagissent-ils face à la désinformation pendant les négociations ?

Les scientifiques sont agacés par la désinformation délibérée et les attaques sur les données du GIEC. Ils appellent à une mise à jour des données, soulignant que le rythme du réchauffement climatique s'accélère.

Pourquoi la question des financements est-elle si divisée entre les pays riches et les pays pauvres ?

La question des financements est divisée en raison des divergences entre les pays riches, qui offrent une aide limitée, et les pays pauvres, qui estiment que les montants proposés ne répondent pas à leurs besoins urgents et massifs pour faire face aux impacts du changement climatique.

Quel est l'objectif final de la conférence à Bakou concernant les financements ?

L'objectif final est de parvenir à un accord sur un objectif financier équitable et ambitieux pour soutenir la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique dans les pays les plus vulnérables.