La gestion des eaux pluviales
Summary
TLDRLe script aborde la gestion des eaux pluviales depuis le 19e siècle, soulignant les défis posés par l'urbanisation et l'augmentation des surfaces imperméabilisées. Il décrit les problèmes d'inondations et de pollution liés à l'insuffisance des réseaux d'assainissement. Des solutions alternatives telles que les bassins de rétention et la gestion intégrée des ruissellements sont présentées, mettant l'accent sur la réduction de l'imperméabilisation, l'infiltration, la dépollution naturelle et l'intégration de ces mesures dans l'aménagement urbain. La collaboration entre différents professionnels est nécessaire pour mener à bien ces projets, qui visent à protéger les biens et les personnes contre les risques associés aux événements pluvieux extrêmes.
Takeaways
- 🌧️ Les villes ont équipé des réseaux d'assainissement depuis le 19e siècle pour évacuer les eaux pluviales.
- 🏙️ L'expansion des zones urbanisées et l'augmentation des surfaces imperméabilisées ont entraîné un volume croissant d'eau de ruissellement.
- 🌊 Les réseaux d'assainissement à laval ne disposent pas toujours de la capacité nécessaire pour absorber les eaux lors des orages intenses, ce qui provoque des inondations.
- 💰 L'augmentation des capacités des collecteurs est coûteuse et parfois ne fait qu'ajourner le problème à l'aval.
- 🌿 Les eaux pluviales charrient des polluants provenant de l'atmosphère et des surfaces de ruissellement comme les toitures et les chaussées.
- 🪨 A partir des années 70, on a développé des bassins de rétention pour atténuer les enjeux liés aux eaux pluviales.
- 🌱 Les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales visent à éviter la concentration des débits et des pollutions, et à favoriser l'infiltration et la dépollution naturelle.
- 🏗️ La gestion intégrée des eaux pluviales nécessite la collaboration de professionnels de différentes spécialités telles que l'hydraulique, l'urbanisme et l'architecture.
- 📈 Le dimensionnement des ouvrages dépend des enjeux, du niveau de protection choisi et de la fréquence probable d'apparition des événements pluvieux.
- 📚 La norme NF E n 752 fournit des valeurs indicatives des niveaux de risque acceptable pour la protection contre les inondations.
- 🔢 La période de retour des événements pluvieux est une valeur statistique basée sur des mesures locales de précipitations.
Q & A
Depuis quelle période les centres urbains ont-ils commencé à être équipés de réseaux d'assainissement?
-Les centres urbains ont commencé à être équipés de réseaux d'assainissement depuis le 19e siècle.
Quels sont les défis posés par le développement de vastes zones urbanisées?
-Le développement de vastes zones urbanisées entraîne une augmentation de la superficie des zones imperméabilisées, ce qui génère des volumes plus importants d'eau de ruissellement et des inondations par ruissellement et débordement de réseau.
Comment les villes gèrent-elles les eaux pluviales chargées de polluants?
-Les villes gèrent les eaux pluviales chargées de polluants en utilisant des bassins de rétention, des ouvrages de surface et des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, telles que l'utilisation de matériaux poreux et la création de zones inondables.
Quels sont les coûts associés à l'accroissement des capacités des collecteurs?
-L'accroissement des capacités des collecteurs est coûteux et peut parfois simplement reporter le problème à laval.
Quelles sont les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales?
-Les techniques alternatives incluent l'évitement de la concentration des débits et des pollutions, le traitement de l'eau au plus près du point de chute, la favorisation de l'infiltration, du ralentissement des flux et de la dépollution par les végétaux et le sol.
Comment les bassins de rétention contribuent-ils à la gestion des eaux pluviales?
-Les bassins de rétention retiennent momentanément les volumes d'eau de ruissellement et les rendent aux réseaux d'évacuation lorsqu'ils sont de nouveau en capacité de les accepter. Ils peuvent être équipés d'une unité de dépollution.
Quels sont les enjeux et le niveau de protection considérés dans le dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux pluviales?
-Le dimensionnement dépend des enjeux tels que les matériaux, le réseau viaire, l'architecture des lots, et du niveau de protection choisi contre le risque, défini par la fréquence probable d'apparition de l'événement pluvieux.
Quelle est la norme NF E n° 752 et quels sont les niveaux de risque acceptable que'elle fournit?
-La norme NF E n° 752 donne des valeurs indicatives des niveaux de risque acceptable, permettant de tolérer des débordements sur une voirie peu fréquentée en moyenne tous les dix ans, ou de protéger une zone résidentielle contre une pluie de période de retour de l'ordre de 20 ans.
Quels professionnels doivent collaborer pour mener à bien un projet de gestion des eaux pluviales?
-Un projet de gestion des eaux pluviales nécessite la collaboration de professionnels de différentes spécialités telles que la hydraulique, l'urbanisme, l'architecture, l'économie, ainsi que de chefs de projet et de promoteurs.
Comment la période de retour d'un événement pluvieux est-elle déterminée?
-La période de retour est importante pour déterminer la rareté et l'ampleur des précipitations correspondantes. C'est une valeur statistique calculée en fonction des mesures locales de précipitations.
Une pluie de temps de retour moyen de 10 ans peut-elle survenir plus fréquemment ou moins fréquemment?
-Oui, une pluie de temps de retour moyen de 10 ans peut survenir deux fois dans la même année, mais elle peut aussi ne pas se produire pendant 20 ans.
Outlines
💧 Gestion des eaux pluviales et problèmes associés
Le paragraphe aborde l'histoire et les défis de la gestion des eaux pluviales dans les centres urbains depuis le 19e siècle. Il explique comment les villes ont développé des réseaux d'assainissement pour évacuer les eaux pluviales, mais ces réseaux ont été insuffisants face à l'expansion des zones urbanisées et à l'augmentation des surfaces imperméabilisées. Le phénomène des inondations par ruissellement et débordement de réseau s'est aggravé, et l'augmentation des capacités des collecteurs est coûteuse et peut simplement déplacer le problème. Les eaux pluviales transportent également des polluants provenant de l'atmosphère et des surfaces de ruissellement comme les toitures et les chaussées, principalement des matières en suspension, des métaux, d'hydrocarbures et des matières organiques.
Mindmap
Keywords
💡Gestion des eaux pluviales
💡Réseaux d'assainissement
💡Zones imperméabilisées
💡Bassins de rétention
💡Pollution des eaux pluviales
💡Techniques alternatives
💡Infiltration
💡Évaporation
💡Gestion intégrée
💡Débit de pluie
💡Période de retour
Highlights
La gestion des eaux pluviales est essentielle depuis le 19e siècle pour les centres urbains.
Les réseaux d'assainissement ont été mis en place pour évacuer les eaux pluviales et assainir les villes.
Le développement d'zones urbanisées a augmenté la superficie des zones imperméabilisées, générant plus d'eau de ruissellement.
Les réseaux d'assainissement à laval ont parfois des capacités insuffisantes pour absorber les volumes d'eau lors des orages intenses.
Les villes subissent des inondations par ruissellement et débordement de réseau.
L'accroissement des capacités des collecteurs est coûteux et peut simplement reporter le problème à laval.
Les eaux pluviales charrient des polluants provenant de l'atmosphère et des surfaces de ruissellement comme les toitures et les chaussées.
Depuis les années 70, on développe les bassins de rétention pour atténuer les problèmes liés aux eaux pluviales.
Les bassins de rétention peuvent être aériens ou enterrés et servent à retenir temporairement les volumes d'eau de ruissellement.
Les ouvrages de rétention peuvent être équipés d'une unité de dépollution avant de restituer les eaux au réseau d'évacuation.
Les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales sont basées sur des principes complémentaires pour éviter la concentration des débits et des pollutions.
Les techniques alternatives favorisent l'infiltration, le ralentissement des flux, le cheminement à l'air libre des ruissellements et la dépollution par les végétaux et le sol.
Limiter l'imperméabilisation en utilisant des matériaux poreux peut aider à gérer l'eau près de son point de chute.
On peut gérer l'eau par des ouvrages en surface comme des toits-terrasses végétalisées pour ralentir l'eau et favoriser l'infiltration ou l'évaporation.
La gestion des eaux pluviales dans des lieux ayant d'autres fonctions peut limiter la consommation des espaces et les frais d'entretien.
Dans un aménagement complexe, la gestion des eaux pluviales est unifiée et intégrée, influençant les matériaux, le réseau viaire, l'architecture et l'urbanisme.
La collaboration de professionnels de différentes spécialités est nécessaire pour mener à bien un projet de gestion des ruissellements.
Le dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux dépend des enjeux, du niveau de protection choisi et de la fréquence probable d'apparition des événements pluvieux.
La norme NF E n 752 fournit des valeurs indicatives des niveaux de risque acceptable pour la protection contre les inondations.
La période de retour des événements pluvieux est importante pour déterminer la taille des précipitations correspondantes.
Transcripts
la gestion des eaux pluviales
depuis le 19e siècle les centres urbains
ont été équipés de réseaux
d'assainissement
chargé également d'évacuer les eaux
pluviales avec le développement de
vastes zones urbanisées la superficie
des zones imperméabilisées à augmenter
la ville génère des volumes plus
importants d'eau de ruissellement les
réseaux d'assainissement à laval n'ont
pas la capacité suffisante pour les
absorber lors des orages intenses les
villes subissent des inondations par
ruissellement et débordement de réseau
l'accroissement des capacités des
collecteurs est coûteux et ne fait
parfois que reporter le problème à laval
les eaux pluviales charrie des polluants
qui proviennent de l'atmosphère et des
surfaces de ruissellement toiture
chaussée il s'agit principalement de
matières en suspension de métaux
d'hydrocarbures et de matières
organiques à partir des années 70 on
développe les bassins de rétention
aérien ou enterrer ses ouvrages ont pour
fonction de retenir momentanément les
volumes russes les lots est restitué aux
réseaux d'évacuation lorsqu'il est de
nouveau en capacité de l'accepter ces
bassins peuvent être équipés d' unité de
dépollution
mais ces bassins sont coûteux et
consommateurs des espaces pour pallier
ces inconvénients
les collectivités ont de plus en plus
souvent recours aux techniques
alternatives
elle se base sur des principes
complémentaires éviter la concentration
des débits et des pollutions en traitant
l'eau au plus près du point de chute
favoriser l'infiltration le
ralentissement des flux le cheminement à
l'air libre des ruissellements et la
dépollution par les végétaux et le sol
ainsi on peut limiter
l'imperméabilisation en utilisant par
exemple des matériaux poreux
on gérera l'eau au plus près de son
point de chute par des ouvrages en
surface comme des noues où des toitures
terrasses végétalisées pour ralentir
l'eau et favoriser l'infiltration ou
l'évaporation
il est aussi possible de retenir l'eau
dans des lieux ayant d'autres fonctions
pour limiter la consommation des espaces
et les frais d'entretien comme par
exemple un square inondables lorsqu'un
dispositif de gestion des eaux pluviales
elle est conçue dans le cadre d'un
aménagement complexe comme une zone
d'aménagement concerté on parle de
gestion intégré la gestion des
ruissellements va avoir une influence
sur le plan masse les matériaux le
réseau viaire l' architecture des lots
et inversement
la conduite d'un tel projet nécessite la
collaboration de professionnels de
différentes spécialités hydraulique
urbaine urbanisme voirie architecture
économiste chef de projet promoteurs et
cetera
qu'il s'agisse de canalisation de
bassins de stockage ou de techniques
alternatives leur dimensionnement dépend
des enjeux et du niveau de protection
contre le risque que l'on choisit on
définit la fréquence probable
d'apparition ou temps de retour de
l'événement pluvieux contre lequel les
ouvrages vont protéger les biens et les
personnes
la norme nf e n 752 donne des valeur
indicative des niveaux de risque
acceptable
on peut tolérer qu'une voirie peu
fréquentée subissent des débordements en
moyenne tous les dix ans on protégera
une zone résidentielle contre une pluie
de période de retour de l'ordre de 20
ans et une infrastructure comme un métro
contre les événements d'occurrence 50 en
plus la période de retour est importante
plus l'événement est rare et plus les
précipitations correspondantes sont
importantes
il s'agit d'une valeur statistique
calculée en fonction des mesures locales
de précipitations une pluie de temps de
retour moyen de 10 ans peut survenir
deux fois dans la même année elle peut
aussi très bien ne pas se produire 20
ans
[Musique]
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