Les députés s'augmentent de 300€, regardez ce qu'il en fait

FRANÇOIS RUFFIN
25 Jan 202420:54

Summary

TLDR8時32分、RMC BFM TVでのインタビューにて、フランソワ・ルファン議員が農業界の困難や議員の経費増額について話しました。彼は、自身の給与を農民団体に寄付することを表明し、インフレに対する給与の連動を訴えました。また、農業市場の不公平さや政府の対応不足を指摘し、価格の最低保証を求めました。加えて、ウクライナからの輸入農産物やEUとの自由貿易協定についての懸念を述べ、フランス農業の保護を訴えました。

Takeaways

  • 😊 フランソワ・ルフィン氏は、農家の生活条件についての書籍を2018年に出版しました。
  • 💰 議員の支出増加の決定に対して、ルフィン氏は反対し、増額分を農家支援団体に寄付すると述べました。
  • 📈 ルフィン氏は賃金のインフレ率に応じた引き上げを求めています。
  • 🚜 フランスの農業は厳しい状況にあり、農家は自分たちの仕事で生計を立てるのが難しいと述べています。
  • 🌾 農業価格の引き上げに関する法律(エガリム法)は不十分であり、完全には適用されていないと指摘しました。
  • 🛑 農業製品の市場価格を最低価格で固定することを提案しています。
  • 🔄 ウクライナからの農産物の輸入に関する問題について、トランジットとしてのみ許可されるべきだと述べました。
  • 🏛️ 農業政策には政府の積極的な関与と市場規制が必要だと主張しました。
  • 🌍 自由貿易からの一部脱退や市場の規制を提唱し、特に農業における例外措置を求めています。
  • 🐟 漁業の問題においても、環境保護と収入のバランスを取るためのサポートが必要だと述べました。

Q & A

  • なぜフランソワ・ルフィンは300ユーロの増額に反対しているのですか?

    -ルフィン氏は、議会がインフレに応じた給与の引き上げを拒否しながら、自分たちの予算を増やすことが不適切だと考えているからです。

  • フランソワ・ルフィンは300ユーロの増額をどうする予定ですか?

    -ルフィン氏は、その300ユーロを「ソリダリテ・ペイザン」へ寄付すると述べています。

  • フランソワ・ルフィンは農民の状況についてどのように考えていますか?

    -ルフィン氏は、農民が適正な価格で支払われておらず、生活のために十分な収入を得ていないことを問題視しています。

  • フランソワ・ルフィンはどのような対策を求めていますか?

    -彼は、農産物の最低価格を設定し、農民が適正な価格で支払われるようにすることを求めています。

  • フランソワ・ルフィンの意見では、暴力はどのような影響を与えると考えていますか?

    -彼は暴力が解決策ではなく、むしろ運動を損なうと考えています。

  • フランソワ・ルフィンは、ウクライナとの貿易についてどのように考えていますか?

    -彼は、ウクライナからの農産物の輸入がフランスの農業に悪影響を及ぼしていると考え、トランジット目的以外での輸入を停止すべきだと主張しています。

  • フランソワ・ルフィンが提唱する「農業例外」とは何ですか?

    -農業例外とは、農業が自由貿易の規則から外れ、国内市場の規制が強化されることを意味します。

  • フランソワ・ルフィンは、フランスの農業政策において何を重視していますか?

    -彼は、フランスの農業が国内市場において保護され、持続可能な形で発展することを重視しています。

  • フランソワ・ルフィンは、メガバシンに対してどのような立場を取っていますか?

    -彼はメガバシンに反対しており、代替案として小規模な貯水池を提案しています。

  • フランソワ・ルフィンは、農業の持続可能性についてどのように考えていますか?

    -彼は、農業の持続可能性を高めるために国家が明確な方針を示し、農民を支援する必要があると考えています。

Outlines

00:00

🌾 議員の給与増加と農業問題

フランソワ・ルフィンはインタビューで、議員の給与が月300ユーロ増加することに反対し、増加分を農民支援のために寄付することを表明しました。彼は、議員の増収が不公平であり、一般市民の給与がインフレに連動していない中での増収は問題であると指摘しています。また、農業界の苦境や、農民が適正な対価を得られていない現状についても言及しています。

05:01

🚜 農業市場の問題点と解決策

ルフィンは、農業市場の機能不全について言及し、価格の最低保証を導入する必要性を強調しました。彼は、市場が農民を圧迫している現状を批判し、政府が価格の最低保証を設定することで農民を保護するべきだと主張しています。また、EUとの貿易政策や農業の例外措置についても議論しています。

10:02

🌍 ウクライナ産農産物と農業保護政策

ウクライナからの農産物の輸入がフランスの農業に与える影響についてルフィンは懸念を示し、輸入制限を求めています。彼は、ウクライナ産の安価な農産物がフランスの農民に不利であり、フランス農業を保護するために貿易政策の見直しが必要だと述べています。また、農業政策における環境保護とのバランスについても議論しています。

15:04

🐟 農業と環境保護のバランス

ルフィンは、環境保護と農業の利益をどのようにバランスさせるかについて議論しました。彼は、環境問題を軽視せず、農業の持続可能性を考慮する必要性を強調しています。また、農業政策の一環として、適切な水資源管理や作物の選択についても言及しています。

20:04

🚜 農業政策の見直しとサポート

ルフィンは、農業政策の見直しと政府による農民支援の重要性について強調しました。彼は、価格の安定性を保つための政策や、技術的な支援の提供が必要であると述べています。また、農業政策が農民の安定と持続可能な農業の実現に寄与するべきだと主張しています。

Mindmap

Keywords

💡agriculture

農業についての議論。ビデオの中でフランソワ・ルフィンが農業の難題について語り、農家がその仕事で生活するのがいかに困難かを強調しています。

💡inflation

インフレーションについての言及。議会が給与をインフレーションに連動させない決定をした一方で、議員自身の費用は増加させることが批判されています。

💡solidarity

連帯の重要性について。ルフィンは、追加の給与を農家支援団体に寄付すると表明し、農民との連帯を示しています。

💡price floors

最低価格設定の提案。ルフィンは、農産物に最低価格を設定することで農家の収入を安定させるべきだと主張しています。

💡law Egalim

エガリム法についての議論。農産物の公正な価格を保証するために導入されたが、ルフィンによると、その施行が不十分であるとされています。

💡market failure

市場の失敗について。市場が農民を圧迫し、公正な価格を提供できない状況を批判しています。

💡globalization

グローバリゼーションの影響。ルフィンは、自由貿易がフランスの農業に及ぼす悪影響について述べ、特にウクライナからの輸入品が市場を歪めていると主張しています。

💡transit

ウクライナ産の農産物がヨーロッパ市場に流入する経路。ルフィンは、これらの商品が本来はアフリカへ輸送されるはずだったと述べています。

💡free trade

自由貿易とその規制。ルフィンは、農産物に関する自由貿易を規制し、フランスの農業を保護するべきだと述べています。

💡agricultural policy

農業政策の必要性。ルフィンは、政府が農業に対する明確な方針を持つべきだとし、現在の政策の二重基準を批判しています。

Highlights

François Ruffin emphasizes the need for deputies to return their salary increase to solidarity organizations.

Ruffin criticizes the decision to increase deputies' salaries while refusing to index wages to inflation.

He highlights the inconsistency in the government's actions, like doubling medical franchises and raising electricity costs.

Ruffin calls for a minimum wage indexation to inflation, arguing that it is necessary for people to live off their work.

He expresses solidarity with farmers and highlights their struggle to live decently from their labor.

Ruffin criticizes the Egalim law, pointing out its inefficiencies and lack of enforcement.

He advocates for the establishment of minimum prices for agricultural products to ensure fair compensation for farmers.

Ruffin compares the current agricultural crisis to a historical context where farmers were exploited, now by the agri-food industry and large retailers.

He calls for state intervention to regulate the market and establish justice for farmers.

Ruffin supports the idea of an agricultural exception, similar to the cultural exception, to protect local agriculture from global competition.

He criticizes the impact of Ukrainian grain on European markets, arguing for its use as transit rather than being sold in Europe.

Ruffin advocates for a balance between environmental protection and agricultural productivity, stressing the need for better state support for farmers.

He suggests alternatives to high-water consumption crops like maize, proposing sorghum as a viable option.

Ruffin emphasizes the importance of state guidance and support for farmers to transition to sustainable practices.

He calls for the reinstatement of regulatory measures like import quotas and minimum prices that once supported European agriculture.

Transcripts

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BFM TV face à face AP Pauline de

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Malerbe il est 8h32 et vous êtes bien

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sur RMC BFM TV bonjour François Ruffin

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bonjour Merci d'être dans ce studio pour

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répondre à mes questions vous êtes

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député LFI de la somme mais député et

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reporter puisque c'est comme ça que vous

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vous définissez et vous aviez d'ailleurs

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publié un livre en 2018 qui s'appelait

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un député à la ferme vous parliez déjà

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des grandes difficultés du monde

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agricole et des paysans pour pouvoir se

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nourrir et vivre dignement de de leur

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travail on va évidemment tout au long de

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cette matinale également vous parler des

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cartes de blocage elle s'est étendu on

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vous informe en direct sur RMC BFM TV

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mais d'abord rien à voir on a appris

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hier soir que les députés allaient

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toucher 300 € de plus c'est une

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augmentation de 300 € qui a été actée

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300 € par mois pour chaque député pour

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des dépense de de frais c'est même plus

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que l'inflation vous allez en faire quoi

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ou d'abord j'ai annoncé que je le

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reversais pour moi solidarité paysan

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donc vous savez que je garde pas la

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totalité de ma rémunération et ça c'est

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pas pour la rémunération c'est pour le

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fonctionnement maintenant que les député

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la démocratie a besoin d'argent pour

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fonctionner c'est une chose mais ça peut

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se concevoir moi ce qui me paraît

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choquant dans cette décision qui a été

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prise par tous les groupes sauf le

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groupe la France insom la France

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insomist s'est abstenu n'a pas voté pour

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et même a été contre cette décision

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pourquoi c'est choquant c'est choquant

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parce qu'on est dans une assemblée qui

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refuse l'indexation des salaires sur

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l'inflation et on va y venir la première

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demande des Français c'est de vivre de

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son travail de bien vivre de son travail

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donc dans cette ensemblée où on refuse

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l'indexation des salaires sur inflation

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où on va doubler les franchises

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médicales où on va augmenter

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l'électricité de 10 % bon dans cette ce

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cadre là la les députés se permettent

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une augmentation pour leur budget à eux

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tout comme le président de la République

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c'est permis une augmentation sur son

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budget de fonctionnement à l'Élysée bah

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non c'est pas normal s'il y a à se

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serrer la ceinture ça doit commencer par

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les dirigeants ça doit commencer par

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montrer l'exemple ça doit commencer par

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le haut ou alors à l'inverse ou alors à

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l'inverse vous appelez t toujours à une

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indexation des salaires c'est évident

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que j'appelle à une indexation des

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salaires à minima sur l'inflation

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l'inflation a pris 5 % cette année benah

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normalement les salaires doivent pouvoir

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prendre 5 % de manière à ce que

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simplement les Français vivent de leur

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travail les points de blocage se

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multiplient partout en France c'était

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parti de hautegaron mais désormais c'est

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un peu partout notamment en Bretagne

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avec une grande manifestation qui est

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attendue à renes il y a des points sur

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lesquels sur se crispe sur l'ASS ce

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matin on a vu des des vraies tensions

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notamment entre les routiers des

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routiers étrangers ou dont la cargaison

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était étrangère qui a été vidée par les

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agriculteurs est-ce que vous ne vous

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redoutez que ça ne bascule dans une

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certaine violence ou dans une certaine

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colère non

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maîtrisée je suis toujours je P je dis

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toujours je le répète que pour moi la

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violence n'est pas la solution

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que même ça dessert bien souvent les

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mouvements plus que ça ne les sert

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maintenant je suis solidaire de toutes

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les personnes qui se battent simplement

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pour une chose c'est vivre de leur

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travail et là ce qu'on voit dans le

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monde paysan la demande est simplement

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une demande de pouvoir vivre dignement

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de son travail alors moi je reviens sur

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le fond he sur le fond c'est quand même

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parce que cette crve c'est pas comme si

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elle était nouvelle Emmanuel Macron

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arrive au pouvoir et il livre d'ailleurs

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il date de 2018 exactement parce que il

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entend à ce moment-là que bah c'est pas

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normal les prix il vont pas les paysans

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sont pas payés comme il faut sur le lait

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sur le porc sur la volaille sur à peu

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près tout ils sont pas payés ne

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serait-ce que pour pouvoir remplir leur

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coup de revien bon déjà à l'époque et il

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y a une réponse qui est les états

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généraux de l'alimentation avec une loi

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égalime qui est plus qu'imparfaite elle

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elle elle est imparfaite vous l'aviez

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voté vous estimiez au moment où elle est

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passée que c'était mieux que rien

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aujourd'hui le problème c'est qu'elle

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n'est même pas appliqué certains

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agriculteurs et notamment les éleveurs

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laitiers disent que vis-à-vis dans le

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bras de fer là des négociations

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commerciales avec Lactalis Lactalis leur

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dit ok on va vous augmenter d'1 % les

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les éleveurs laitiers disent on a besoin

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de minim minum 5 % personne ne vérifie

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et dans cette loi égalim que vous avez

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voté il y avait pas de contrainte il y

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avait pas de sanction d'accord vous

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savez je prends toujours ce qui peut

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être mieux par rapport à rien donc à

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l'Assemblée j'ai cette démarche

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constructive ok vous nous donnez ça je

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vais le prendre

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d'accord je n'ai cessé de plaider

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pendant toute la loi égalime avant la

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loi égalime après la loi égalim et

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aujourd'hui encore pour des prix

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planchés pour des prix planchés ça veut

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dire quoi ça veut dire queà l'époque de

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la loigal il fallait que le soit 40

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centimes d'euros pour que les les

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agriculteurs il puissent être payés

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correctement et ben il fallait que

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l'État dise le prix planché le minimum à

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payer c'est 40 centimes d'euros point or

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je peux vous lire la loi égalim si vous

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voulez parce que c'est une usine à gaz

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qui était construite à la place de dire

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prix pché on fixe un prix ça donne ça

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les accords cadres le la détermination

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des prix devront prendre en compte un ou

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plusieurs indicatif relatif au coût

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pertinent de la production en

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agriculture ou à l'évolution de ces

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coûts et un ou plusieurs indicateurs

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relatif au prix des produits agricoles

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et alimentaires charge ensuite un

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médiateur de modifier ou supprimer don

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la

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tte usine à gaz donc c'est pas ça il

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faut pourquoi ils ont fait ça parce

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qu'au fond là ce que vous avez c'est une

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défaillance du marché le marché ne

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marche pas le marché il écrase les

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paysans vous savez moi j'ai cette image

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dans la Révolution française où on a un

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paysan du Tiers État qui a sur ses

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épilesin voilà qui a sur S épauules un

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aristocrate aujourd'hui le paysan il a

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sur ses épaules l'industrie

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agroalimentaire qui a sur ses la grande

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distribution et ben il faut que

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là-dedans l'état il joue son rôle et qui

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il rétablisse de la justice et rétabliss

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BL à cela s'ajoute la question aussi de

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l'Europe vous appelez à une exception

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agriculturelle on va y revenir je

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voudrais d'abord qu'on fasse un tour par

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le terrain parce que précisément sur ces

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réponses politiques qui sont attendues

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Nicolas pocarré et sur la 64 en haut de

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Garon au niveau du point de blocquage

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d'origine là où tout a commencé et

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Nicolas pocarré vous avez compris que

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ils attend attend Gabriel hatthal ils ne

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lèveront pas le blocage tant que Gabriel

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hatthal n'est pas arrivé et ils savent

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comment s'y prendre hein

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oui c'est ce que me disent les les les

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organisateurs de de ce point de de

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blocage ici ce qu'ils veulent c'est le

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déplacement du Premier ministre sous ce

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pont pour venir leur annoncer les

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mesures et effectivement pour faire

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pression sur Matignon ils ont un un

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joker dans leur poche qu'ils ont déjà

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utilisé plusieurs fois ils font savoir à

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Matignon qu'ils sont en contact avec les

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équipes du rassemblement national qui

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leur on proposer que Jordan Bardella

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vienne ici et jusqu'à présent ils ont

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dit à Jordan Bardella non merci c'est

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pas le moment mais ils disent à Matignon

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écoutez si si Gabriel Atal ne vient pas

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alors ce sera Jordan Bardella vous voyez

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qu'ils ont un sens politique aigu ces

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agriculteurs de haute Garon une forme de

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chantage de chantage au RN merci Nicolas

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François Ruffin est-ce qu'il y a quand

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même ce point de bascule on sait que

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dans les Pays-Bas par exemple avant

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l'arrivée de gdveders au pouvoir c'est

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aussi la colère des paysans qui a fait

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monter l'extrême droite vous savez moi

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je défends les gens qu'importe le butin

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de vote qui glisse dans l'urne jamais

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j'ai demandé à un ouvrier qu est

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qu'est-ce qui votait avant de le

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défendre vous voyez donc c'est pour moi

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le sujet il faut pas transformer un

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sujet de fond en un sujet politique en

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un sujet politologique qu'est-ce que ça

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va donner aux élections AINS de suite on

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est là dans un moment qui un moment de

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crise qui peut être un moment de vérité

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qui peut être un moment de bifurcation

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et un moment où la société française

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peut choisir au fond l'agriculture

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française elle a besoin d'un CAP et et

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le gouvernement malgré je l'ai dit 6

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années maintenant de crise larvé il ne

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donne pas de cap il tient un double

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discours il dit d'un côté il faut la

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monter en gamme il faut le bienêtre

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animal il faut sortir des phyos et de

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l'autre côté il faut être compétitif

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avec les fermusines du Brésil avec les

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fermusines deain d'Ukraine et ben non il

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y a un choix à faire il y a un choix à

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faire entre est-ce qu'on dit que la

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priorité c'est de nourrir les Français

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de bien nourrir les Français ou est-ce

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que l'objectif c'est d'être compétitif à

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l'international sans protection et à ce

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moment-là et ben il y a un dumping mais

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comment faire entre les deux comment

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faire sur ce tiraillement au fond entre

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effectivement les normes

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environnementales et la question des

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revenus la question aussi bien sûr de la

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la concurrence vous avez évoqué à

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l'instant l'Ukraine après la le début de

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la guerre en Ukraine l'Union européenne

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par une forme de solidarité a décidé

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d'ouvrir les frontières commerciales

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avec l'Ukraine ce qui a eu pour

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conséquence une arrivée massive

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notamment de de tout ce qui est céréales

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ukrainien qui ne respectent pas les

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mêmes normes que nous et qui sont venus

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évidemment concurrencer la le le travail

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des agriculteurs notamment français

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est-ce qu'il faut refermer cette

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frontière avec l'Ukraine normalement

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c'est ça devit être pour du transit ça

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devait être pour aller nourrir notamment

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l'Afrique du Nord puisque normalement

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l'Ukraine par ses bateaux va nourrir

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l'Afrique du Nord là à la place du

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transit ça a été déversé sur les marchés

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européens c'est c'était pas la fonction

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de départ de cette solidarité enfin je

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note que cette solidarité vous savez

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donc vous vous appelez à ce que ça soit

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ce qu'on y mette fin à refermer j'

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j'appelle à ce que ça soit vraiment du

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transit et que ça soit pas pour nourrir

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les marchés européens voilà qui est-ce

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qui a bénéficié aujourd'hui du poulet

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ukrainien ce sont très clairement

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l'industrie agroalimentaire française et

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européenne qui a eu du poulet deux fois

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moins cher que le poulet français voilà

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comment ça s'est passé mais vous savez

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pour choisir ce cap cette double

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orientation il y a à mettre à mal de

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choses qui ne veulent pas mettre en mal

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parce que Emmanuel Macron est fait de ce

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dogmatisme là qui il est traversé par

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cette idéologie il y a premièrement une

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sortie libre échange et deuxièmement une

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sortie du marché ou une tempérance du

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marché une régulation du marché je

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m'explique c'est ce que j'appelle

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l'exception agriculturelle de la même

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manière qu'on a fait une exception

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culturelle qui per é accepté par l'Union

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européenne l'un euréen par

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l'Organisation mondiale du commerce pour

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qu'on a un cinéma français pour qu'on

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soit aux Oscars avec anatomie d'une

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chute c'est le résultat d'une politique

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et pas juste du génie du talent d'une

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personne bah là si on veut avoir une

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agritulture Française si on veut la

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maintenir parce que c'est la question

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que je pose moi vous savez dans ma

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région j'ai vu partir les usines vers la

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Roumanie et vers la Chine on est en

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train de revivre la fin du monde

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industriel et là c'est la fin du monde

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Agri ben je ne veux pas qu'on délocalise

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d'agriculture comme on a délocalisée on

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a délocalis tiraillement j' reviens

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parce que parce que c'est c'est tout le

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problème un tiraillement entre

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l'environnement et les revenus des

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agriculteurs et là sur l'Ukraine je vous

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repose la question parce qu'au fond

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c'est une question aussi de solidarité

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on s'est dit on va faire ça par

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solidarité avec les Ukrainiens mais en

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fait vous dites la solidarité ok un peu

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mais enfin pas pas à n'importe quel prix

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moi je dis ceux qui font la solidarité

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je dis non écoutez madame si vous

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écoutez ce que j'ai dit j'ai dit

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d'accord pour du transit c'est le le but

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d'accord maintenant vous savez la on a

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dit ça veut dire interdire au à

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l'agroalimentaire français par exemple

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de d'acheter du blé ou du poulet

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ukrainien exactement tout à fait vous

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savez la solidarité moi je suis pour

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évidemment tout le monde est pour la

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solidarité de principe quand quand on a

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fait l'extension l'élargissement au pays

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d'e de l'Est à la Pologne à la Roumanie

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à la Bulgarie on nous a demandé de le

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faire aussi par solidarité vous savez

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ceux qui prennent la solidarité ce sont

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pas ceux qui en payent le prix parce que

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vous êtes journaliste vous êtes protégé

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vous êtes pas c'est pas un journaliste

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roumain qui va remplacer à Pauline de

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malerme demain le commissaire européen

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il va continuer à toucher la même paye

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en revanche quand on ouvre les

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frontières de l'Ukraine comme on le fait

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aujourd'hui si on met le poulet

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ukrainien à côté du poulet français que

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le poulet ukrainien est moins cher le

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consommateur même

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c'est le paysan mais c'est même pas le

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consommateur parce que le consommateur

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vous savez il sera même pas d'accord

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donc simplement il faut l'exception

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agriculturelle c'est une sortie du libre

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échange c'est considéré que voilà quand

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c'est il s'agit de la terre de ces

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fruits de notre assiette on doit pouvoir

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avoir une exception aux règles de libre

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échange ce qui me paraît all etite c'est

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une forme de sortie des traités c'est

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une forme de sortie des traités ou en

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tout cas d'une partie des traité mais là

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il s'agit sorti de surtout de

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l'Organisation mondiale du commerce en

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fait la on a un gros problème avec

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l'agriculture dans la mondialisation je

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vais faire depuis les accords de Royal

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groundound en 1994 je suis pas d'accord

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à ce moment-là pour qu'on fasse entrer

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l'agriculture dans le la grande machine

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à laver de la mondialisation ça c'est un

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premier point mais il faut bien voir

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qu'il y a un deuxième point c'est le

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marché parce que même si on fait ça il

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restera quand même sur les épaules des

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agriculteurs la grande distribution et

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l'industrie agroalimentaire donc ça veut

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dire qu'il faut réguler le marché

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intérieur quand bien même il y aurait

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cette sortie des traités de libre

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échange au niveau de l'organisation

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mondial commerce c'est une deuxième

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chose et là dire que quand je propose

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des prix planchés vous savez on répond

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c'est le retour des colcoses voilà ce

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qui m'est dit à l'Assemblée nationale en

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gros parce une organisation communiste

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voilà ça serait la Corée du Nord le

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Venezuela enfin bon il y a une liste

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comme ça non vous savez c'est l'Europe

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c'est l'Europe d' a 20 ans l'Europe ilil

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y a 20 ans elle avait des prix planchés

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elle avait des quotas d'importation elle

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avait des quotas de production elle

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avait des coefficients multiplicateurs

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elle a basculé pour vous l'Europe dans

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une forme de libre échange on s c'est

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bien sûr l'accord récent avec la

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Nouvelle-Zélande une grande partie des

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Français étaient opposés c'est passé

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comme une lettre à la poste B cette nuit

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ça a été avec le Chili et le Kenya et on

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apprend en effet que cette nuit donc

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l'Union européenne a conclu de nouveaux

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accords de libre échange avec le Chili

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et le Kenya et que bon alors je vous

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annonce que vous savez j'avais mis en

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place avec mon collègue Pascal Lecamp du

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MoDem un groupe transpartisan contre le

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traité sur le mercosour on renvoie une

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lettre ce matin au président de la

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République tous les signataires de de de

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de cette proposition

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de tous les bords sauf le rassemblement

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national on on envoie une lettre au

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président de la République qui dit

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maintenant il faut dire clairement stop

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à l'accord sur le mercosour mais je le

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redit il y a le libre échange vous

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attendez d'Emmanuel Macron qui y mette

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fin vous attendez quoi de Gabriel Attal

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on l'a entendu tout à l'heure Nicolas

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Poincarré nous le disait sur le terrain

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ils l'attendent qu'est-ce qu'il peut

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faire fa moi j'attends de Monsieur hatal

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j'attends du gouvernement j'attends de

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Monsieur Macron depuis 6 ans prix

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planché j'attends qu'on vienent dire

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prix plancher que ça soit pas dans des

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accords cadres incompréhensib ible que

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se règle le conflit entre laactalis et

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les agriculteurs mais que ça soit l'état

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vous savez il y a un fort et il y a un

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faible entre les deux laactalis Monsieur

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Emmanuel beignet qui a vu son patrimoine

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augmenté de 70 % ces dernières années

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qui est la 8e fortune française bon bah

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il a un poids énorme comparé aux

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agriculteurs qui vont aller négocier

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avec lui et ben l'état il doit être là

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entre les deux pour servir de protection

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on entend très peu d'ailleurs les la

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grande distribution et c'est pas faute

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de les avoir invité hein je le redis sur

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ce plateau puisque je dis tout j'ai

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évidemment proposé à la fois Michel hor

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Leclerc à Dominique chelcher de SuperU à

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Intermarché à auchamp de venir parler et

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on les sent tous extrêmement prudents

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ils nous disent à demi-mot que tout ça

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est trop explosif et donc dans ce moment

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où normalement ils seraient tous sur les

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plateaux hein puisque c'est la dernière

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semaine de négociation commercial et ben

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ils sont aux abonnés absents et euh je

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regrette d'autant plus que le

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gouvernement ne dise pas clairement prix

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plancher que pendant les états généraux

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de l'alimentation monsieur Leclerc que

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vous citez il avait dit si il faut ça

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pour sauver l'agriculture française et

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ben fais mettons des prix planchés il y

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avait le patron de de Intermarché à

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l'époque Monsieur Serge parpin qui avait

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dit s'il faut ça mettons c'est SuperU

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excusez-moi qui qui avait dit s'il faut

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des prix planchés faisons des prix

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planchés le le le responsable Monsieur

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Olivier Allin des étatsgénérux

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l'alimentation il disait il faut des

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prix planchés donc il y avait un mais

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est-ce que ça c'est compatible avec le

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problème de l'inflation mais pour moi

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vous savez on a un d'abord oui parce que

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qu'en fait les prix ont que les Français

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vont vous suivent làdessus il demand

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quand même à ce que leur C soit moins

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cher si à ce moment-là vous leur dites

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ouais ok c'est sympa mais on va faire

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des prix planchés mais on va faire des

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prix planchés mais qui aujourd'hui se

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gave sur le dos des consommateur et en

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même temps sur le GO d's des

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agriculteurs l'industrie agroalimentaire

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vous avez c'est des c'est Danon c'est

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Lactalis comme vous disz peut

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généraliser le taux de marge de

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l'industrie agroalimentaire aujourd'hui

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c'est 49 % ça n'a jamais été aussi élevé

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donc dire qu'il faut augmenter les prix

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au départ pour les agriculteurs pour

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mieux les rémunérer mais que bah voilà

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la marge de l'industrie agroalimentaire

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elle doit diminuer je pense que c'est

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pleinement audible par tout le monde

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vous restez européen vous restez pour le

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fait que la France reste dans l'Union

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européenne ce matin j'avais plusieurs

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témoignages d'agriculteur et et je je

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garde en mémoire cette phrase de l'un

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d'eux qui était sur un tracteur avec

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notre porter il était en direction de

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Rennes et il avait cette phrase il

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disait l'Europe a décidé de notre mise à

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mort alors dans la durée je me souviens

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d'un d'un aujourd'hui un fruits et

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légumes sur deux en France est importé

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et je me souviens d'une discussion avec

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un agriculteur qui s'appelle réisobna

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dans la Drome qui me dit lui ayant eu à

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subir les importations de de fruits

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d'abricot de pêche venant d'Espagne

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notamment et il me dit je suis monté à

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Bruxelles et j'ai rencontré les petits

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soldats de Milton Friedman donc des des

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économistes ultra libéraux américains

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bon donc on a ce souc-là que il faut

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qu'on fasse entendre pour la France donc

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pour l'Europe oui à long terme mais

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cette Europe maintenant telle qu'elle

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est non il faut que on on fasse entendre

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que il y a eu des instruments qui ont

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exist je le dis l'Europe a été ce qui

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nous a apporté une grande agriculture

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aussi mais avec des instruments de

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régulation il faut qu'on retrouve les

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instruments de régulation coefficient

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multiplicateur quota d'importation quota

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de production et et prix plancher prix

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plancher prix plancher j'ai un message à

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faire passer j'ai bien compris c'est

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prix planché François Ruffin il y aura

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tout à l'heure à Ren non seulement les

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agriculteurs mais aussi les pêcheurs

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avec une forme de convergence de lutte

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quand vous voyez que là pendant 1 mois

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le golf de Gascogne il y aura 450 B qui

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vont devoir rester à quai pour laisser

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un mois de répis aux dauphins les

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pêcheurs s'en plaignent disent que c'est

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très dur pour eux de devoir laisser les

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bateaux alors certes ils aurent une

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indemnité 80 % du chiffre d'affaires

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vous êtes plutôt pour sauver les

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dauphins ou pour sauver les pêcheurs

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parce que en fait c'est quand même comme

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ça que se pose la question désormais et

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pour la suite vous savez madame Apoline

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de malerme on doit prendre au sérieux la

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situation écologique moi ce que je viens

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de dire aujourd'hui c'est pas qu'il y a

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un dumping à opérer sur la question

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quand on a 30 % des oiseaux qui ont dis

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pararu pendant une génération la votre

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la mienne quand on a 70 % des insectes

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quand on a à peu près la même chose chez

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vertébrés on pourrait parler des

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lombriques vous savez qui qui anime le

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sol le sous-sol bon quand il y a ça qui

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se produit on on doit pas dire bah je

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vais sacrifier l'environnement au profit

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non il s'agisse de se demander comment

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on a un accompagnement aujourd'hui mon

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souci c'est qu'il y a pas

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d'accompagnement il y a du contrôle il y

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a pas

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d'accompagnement je suis en fait assez

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admiratif moi de ce qui a été fait par

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l' ure française dans l'après-gerre en

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une génération on retrouve notre

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souveraineté alimentaire en 1972

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pourquoi parce que l'État dit voilà on

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va faire de la production il nous faut

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de la chimie il nous faut de la

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mécanique il nous faut du remembrement

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le souci que j'ai c'est que depuis 1972

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on n pas dit aux agriculteurs français

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voilà le cap qu'on veut aujourd'hui il

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faut que l'état donne un cap et qu'il

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accompagne et qu'il donne des outils

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pour ça par exemple la crise de l'eau

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dire que aujourd'hui est-ce qu'on peut

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reprendre la construction des méga bine

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au risque donc de créer une crispation

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entre écolo et et agriculteur mais si

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vous voulez on va avoir des solutions de

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court terme qui vont être dans

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l'adaptation il faut s'adapter il faut

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oui là j'ai pas compris on en met ou pas

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des mégabassines François Ruffin des

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mégaabassines non des bassines

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potentiellement oui mais pas des

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mégabassines mais en revanche se dire

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une alternative à ces mégaabassines mais

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si vous voulez les solutions immédiates

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on peut trouver des solutions immédiates

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par un abaissement de norme et ainsi de

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suite mais dans la durée on s'en sortira

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pas comme ça quand en France il y a 1 L

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sur 2 qui est consommé par l'agriculture

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et 1 L sur 2 dans cette agriculture qui

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est consommée par le maïs il y a une

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interrogation à voir sur la culture du

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Maï dire dans ces cas-là bah faut

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peut-être faire un peu moins de maïs et

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puis un peu plus d'autres cultures qui

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sont plus adapté à autr cult mais je

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vous dire laquelle je vous dire laquelle

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j'ai posé sur la table j'ai posé une

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question au ministre deagriculture le

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sorgo le sorgo est une plante qui

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consomme beaucoup moins d'eau maintenant

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on va il s'agit pas mais vous allez

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remplacer le maïs par le sorgo tout à

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fait et il y a des agriculteurs qui le

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font Mang comment du S mais comment on

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mange du maïs on mange du maïs

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transformé vous savez dans la plupart du

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temps c'est pour nourrir les animaux

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c'est pas du Nour

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VI pour la nourit maintenant la question

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si jamais on ve avoir ce ce cette

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bifurcation c'est qu'on peut pas

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demander au paysans de le faire tout

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seul dans leur coin on doit faire ce qui

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a été fait dans la près guerre par

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un un accompagnement par des ingénieurs

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vous savez les ingénieurs agricoles

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français on a cette richesse qui est

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absolument formidable ils sont on a une

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capacité à avoir des mais on les envoie

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pas sur le terrain pour être une force

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d'accompagnement donc aujourd'hui cette

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bifurcation FA qu'elle soit voulu par

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l'État protégé avec une protection je

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suis venu ici pendant la CR crise des

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retraites pour vous dire de quoi besoin

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le pays il a besoin de protection il a

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besoin de stabilité quand vous avez des

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cours des matières agricoles qui comme

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pour moi sur la betterave sont divisé

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par de puis multiplier par 4 comment

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vous inscrivez une stabilité comment

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vous inscrivez dans la durée merci

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François Ruffin député lfille de la

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Somme je rappelle votre livre un député

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à la ferme il est

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