Symbolism, Realism, and a Nordic Playwright Grudge Match: Crash Course Theater #33

Summary

Ce script de Crash Course Theater présente la rivalité littéraire entre Henrik Ibsen de Norvège et August Strindberg de Suède, deux pionniers du théâtre moderne. Ibsen, connu pour ses drames réalistes et naturalistes, a créé des œuvres comme 'Une Poupée Maison' qui ont bouleversé la société victorienne. Strindberg, quant à lui, a exploré le naturalisme et le symbolisme dans ses œuvres comme 'Mademoiselle Julie'. Malgré leur animosité personnelle, ils admiraient secrètement le talent de l'autre, influençant tous deux profondément le théâtre du XIXe siècle.

Takeaways

• 🎭 La rivalité entre Henrik Ibsen de Norvège et August Strindberg de Suède a été intense et personnelle, à l'origine de leur innovation dramatique.
• 👴 Ibsen a commencé sa carrière en tant qu'apprenti pharmacien avant de se tourner vers le théâtre et la création de drames en vers.
• 🏠 Ses œuvres majeures, comme 'A Doll's House', ont été choquantes et influentes, remettant en question les valeurs et la structure de la société bourgeoise.
• 🔍 Ibsen a mis l'accent sur la personnalité complexe et multi-dimensionnelle de ses personnages, plutôt que les exigences de l'intrigue.
• 💡 Il a également exploré des thèmes tels que l'hérédité et l'environnement, influençant ainsi la naturalisation du théâtre.
• 👥 Strindberg a connu une vie tumultueuse marquée par des crises de paranoïa et des préoccupations avec l'alchimie et l'occultisme.
• 👩‍❤️‍👨 Ses œuvres, comme 'Miss Julie', ont été marquées par un désir de vérité plus profonde et une approche naturaliste des personnages.
• 🌐 Strindberg a également contribué au développement du symbolisme dans le théâtre, écartant le réalisme psychologique pour des formes plus abstraites et oniriques.
• 👀 Les deux auteurs, malgré leur antipathie, semblent s'admirer secrètement mutuellement pour leur talent et leurs réalisations.
• 📚 Leurs contributions ont été fondamentales dans l'établissement et l'anticipation des principales formes dramatiques du 19ème siècle.
• 🌟 Leurs œuvres ont eu un impact considérable sur la littérature et le théâtre, influençant les écrivains et les mouvements futurs.

Q & A

Quel est le thème central du cours de théâtre d'Ibsen et Strindberg présenté par Mike Rugnetta ?

Le thème central est la rivalité dramatique entre Henrik Ibsen de Norvège et August Strindberg de Suède, et comment ils ont contribué à l'invention du théâtre moderne avec leurs œuvres réalistes, naturalistes et symbolistes.

Quel est l'acte de rivalité personnelle d'Ibsen envers Strindberg mentionné dans le script ?

Ibsen a acheté un portrait de Strindberg, l'a intitulé 'L'Éruption de la Folie' et l'a accroché au-dessus de son bureau de travail, le considérant comme son ennemi mortel.

Comment Ibsen a-t-il transformé le théâtre réaliste au 19e siècle ?

Ibsen a éliminé les éléments artificiels tels que les monologues, a rationalisé l'exposition, a déplacé les thèmes vers l'hérédité et l'environnement, et a accordé la priorité au caractère complexe et multi-dimensionnel au lieu de sacrifier la personnalité aux exigences de l'intrigue.

Quelle est l'une des œuvres majeures d'Ibsen qui a provoqué un choc au 19e siècle ?

L'une des œuvres majeures d'Ibsen qui a provoqué un choc est 'A Doll’s House' ('Un Pouvoir de la Société'), en particulier en raison de son ending choquant qui a conduit Ibsen à écrire une fin alternative pour le public allemand.

Quel est le message sous-jacent dans les œuvres de Ibsen sur la famille bourgeoise ?

Les œuvres d'Ibsen révèlent la famille bourgeoise comme une farce et suggèrent que les valeurs conservatrices sont incorrectes et empêchent les gens de réaliser leur pleine humanité et potentiel.

Pourquoi Strindberg a-t-il haï Ibsen ?

Strindberg a haï Ibsen car il pensait que Ibsen avait modélisé des personnages ineffectifs d'après lui et qu'Ibsen se concentrait sur des femmes indépendantes, ce qu'il qualifiait d'« ignorant écrivain de femmes ».

Quels sont les trois genres principaux de théâtre que Strindberg a explorés dans sa carrière ?

Strindberg a exploré le naturalisme, le symbolisme et l'expressionnisme dans ses œuvres, avec des œuvres comme 'Le Père', 'Mademoiselle Julie', et 'Les Créditeurs' pour le naturalisme, et 'À Damas', 'Un Rêve Play' et 'La Symphonie des Fantômes' pour le symbolisme.

Quel est le préfixe de Strindberg dans 'Miss Julie' et comment explique-t-il le destin tragique de Miss Julie ?

Strindberg explique le destin tragique de Miss Julie par une combinaison de facteurs, y compris les instincts primaires de sa mère, l'éducation erronée de son père, sa propre nature, et l'influence de son fiancé sur son cerveau faible et dégénéré, ainsi que divers autres facteurs environnementaux et psychologiques.

Comment les œuvres tardives de Strindberg ont-elles influencé les styles futurs du théâtre ?

Les œuvres tardives de Strindberg, avec leur forme de rêve ou de cauchemar, ont anticipé l'expressionnisme et le surréalisme, influençant ainsi les styles futurs du théâtre.

Quel est le lien entre Ibsen et Strindberg malgré leur antipathie personnelle ?

Malgré leur antipathie personnelle, Ibsen et Strindberg ont inconsciemment admiré le talent de l'autre, Ibsen ne pouvant nier le talent réel de Strindberg et Strindberg reconnaissant que Ibsen avait écrit une pièce aussi bonne que 'Ghosts'.

Quel est le nom de la série bimensuelle présentée par Sarah Urist Green sur le canal de PBS Digital Studios ?

La série s'appelle The Art Assignment, où Sarah met en lumière les œuvres, les artistes et les mouvements tout au long de l'histoire de l'art et explore des galeries et installations locales à travers le monde.

Outlines

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🎭 La rivalité Ibsen-Strindberg

Le script présente la confrontation dramatique entre Henrik Ibsen de Norvège et August Strindberg de Suède au XIXe siècle. Ibsen, né à Skien, a d'abord travaillé chez un pharmacien avant de se tourner vers le théâtre. Il a écrit des pièces en vers comme 'Brand' et 'Peer Gynt', mais c'est avec ses œuvres en prose, notamment 'The Pillars of Society', 'A Doll’s House', 'Ghosts' et 'An Enemy of the People', qu'il a bouleversé le théâtre européen. Ibsen a privilégié la réalité et a dépeint la famille bourgeoise comme un simulacre, remettant en question les valeurs confortables de la société. Malgré la controverse, ses pièces étaient chocs et ont influencé profondément le théâtre moderne.

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🏠 'A Doll’s House' et son impact

Cette partie du script se concentre sur la pièce 'A Doll’s House' d'Ibsen, qui a choqué les audiences avec son ending inattendu. Le personnage principal, Nora Helmer, est une épouse de classe moyenne qui cache un emprunt illicite pour aider son mari, Torvald. Lorsque la vérité est sur le point d'être révélée, Nora doit faire face à la réalité de son mariage et à la perception de son époux. La pièce, qui a initialement été modifiée pour le public allemand, a montré que les valeurs bourgeoises empêchaient les individus de réaliser leur plein potentiel. Ibsen a utilisé des éléments du drame bourgeois tout en inversant ses conclusions pour proposer un message plus subversif.

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🤯 La vie et l'œuvre de Strindberg

Le script décrit la vie tumultueuse et les préjugés de Strindberg, qui a travaillé comme assistant pharmacien et a écrit des pièces historiques avant de se tourner vers le naturalisme et le symbolisme. Il a épousé une actrice aristocratique, Siri van Essen, avec qui il a quitté la Suède. Strindberg a connu des échecs et des crises de paranoïa, y compris des périodes où il croyait que le monde était rempli de doubles. Il a détesté Ibsen, le considérant comme un écrivain ignorant des femmes et a accusé Ibsen de s'être inspiré de lui. Malgré cela, Strindberg a réalisé des succès artistiques avec des pièces comme 'The Father', 'Miss Julie' et 'The Creditors', qui explorent les thèmes de l'hérédité et de l'environnement. Il a fini par écrire des œuvres symbolistes qui ont préfiguré l'expressionnisme et le surréalisme.

Keywords

💡Rivalité

La rivalité fait référence à la concurrence ou à l'antagonisme entre deux personnes ou groupes. Dans le contexte de cette vidéo, elle décrit la relation conflictuelle entre les dramaturges norvégien Henrik Ibsen et suédois August Strindberg, qui ont été en concurrence pour définir la modernité du théâtre au XIXe siècle. L'exemple de cette rivalité est illustré par l'anecdote où Ibsen a acheté un portrait de Strindberg et l'a intitulé 'L'Éclatement de la Folie', le plaçant au-dessus de son bureau pour le considérer comme son ennemi mortel.

💡Drame réaliste

Le drame réaliste est un genre de théâtre qui cherche à représenter fidèlement la vie quotidienne et les problèmes sociaux avec un style de narration proche de la réalité. Dans la vidéo, Ibsen et Strindberg sont mentionnés comme les créateurs de drames réalistes et naturalistes qui ont brisé avec les conventions du théâtre traditionnel et ont créé des œuvres qui reflètent la complexité et les conflits de la société bourgeoise, comme dans les œuvres 'A Doll’s House' et 'Ghosts' d'Ibsen.

💡Naturalisme

Le naturalisme est un mouvement littéraire et dramatique qui accentue l'importance de l'hérédité et de l'environnement dans le développement des personnages. Dans le script, Strindberg est décrit comme ayant découvert le naturalisme avant de se tourner vers le symbolisme, et ses œuvres comme 'The Father', 'Miss Julie', et 'The Creditors' illustrent cette approche en explorant les forces qui façonnent les destins des personnages à travers des éléments psychologiques et environnementaux.

💡Symbolisme

Le symbolisme est un mouvement artistique et littéraire qui utilise des images et des motifs pour évoquer des idées et des émotions plus profondes que la réalité directe. Dans la vidéo, la transition de Ibsen et Strindberg vers le symbolisme est soulignée, avec des œuvres telles que 'When We Dead Awaken' d'Ibsen et 'A Dream Play' de Strindberg, qui emploient des éléments symbolistes pour explorer des thèmes philosophiques et existentiels.

💡Bourgeoisie

La bourgeoisie désigne la classe sociale du peuple éduqué et propriétaire de la propriété, souvent associée à des valeurs conservatrices et traditionnelles. Le script mentionne la bourgeoisie comme le groupe social central dans les drames d'Ibsen et Strindberg, où leurs œuvres mettent en lumière les conflits et les fausses apparences au sein de cette classe, comme dans 'A Doll’s House' où la famille bourgeoise est révélée comme une farce.

💡Identité

L'identité fait référence à la perception que l'on a de soi-même, souvent formée par les interactions sociales et les expériences personnelles. Dans le script, 'Peer Gynt' d'Ibsen est décrit comme une fable sur l'identité, où le protagoniste est confronté à différentes versions de soi à travers des expériences folkloriques et mythiques.

💡Hérédité

L'hérédité est la transmission des caractéristiques génétiques d'une génération à l'autre. Le script souligne l'importance de l'hérédité dans les théories naturalistes de Strindberg, qui utilisent cette notion pour expliquer les destins tragiques des personnages, comme dans l'explication de la fin tragique de Miss Julie dans 'Miss Julie'.

💡Environnement

L'environnement fait référence aux facteurs externes qui influencent le développement et le comportement des individus. Dans le script, l'environnement est présenté comme un élément clé dans le naturalisme, où il est utilisé pour comprendre les motivations et les actions des personnages, comme la description de la fin de Miss Julie dans 'Miss Julie'.

💡Expressionnisme

L'expressionnisme est un mouvement artistique qui met l'accent sur l'expression des émotions et des perceptions subjectives au-delà de la représentation réaliste. Le script mentionne que les œuvres symbolistes tardives de Strindberg, avec leur forme fragmentée et onirique, annoncent l'expressionnisme et le surréalisme, des styles qui seront explorés dans des épisodes futurs.

💡Surréalisme

Le surréalisme est un mouvement artistique et littéraire qui cherche à explorer le monde de l'inconscient et la réalité onirique à travers des images et des narrations non réalistes. Dans la vidéo, le surréalisme est mentionné comme étant influencé par les œuvres tardives de Strindberg, qui ont un aspect onirique et symbolique, préfigurant ce mouvement.

Highlights

Introduction to the rivalry between Henrik Ibsen and August Strindberg, two major figures in 19th-century drama.

Ibsen's personal animosity towards Strindberg, symbolized by a mocking portrait titled 'The Outbreak of Madness'.

Ibsen's early life and career, including his work as a pharmacist's apprentice and his early plays.

The significance of Ibsen's plays 'Brand' and 'Peer Gynt' in shaping his reputation.

Ibsen's shift from verse to prose in his plays, focusing on realism and the portrayal of bourgeois life.

The revolutionary impact of Ibsen's plays on 19th-century theater and society.

Ibsen's approach to character development, prioritizing it over plot.

Criticism Ibsen faced for challenging societal norms and the traditional family structure.

Analysis of Ibsen's play 'A Doll’s House', its themes, and the controversy surrounding its ending.

Strindberg's background, including his early life and career as a playwright and historian.

Strindberg's complex relationship with Ibsen, marked by professional envy and personal animosity.

Strindberg's naturalistic plays and his theories on theater and naturalism.

Strindberg's exploration of psychological aspects in his characters, particularly in 'Miss Julie'.

Strindberg's late turn towards symbolism and the influence of his later plays on expressionism and surrealism.

The mutual, albeit begrudging, respect between Ibsen and Strindberg despite their rivalry.

The legacy of Ibsen and Strindberg in shaping modern drama and influencing later writers.

Introduction of the next episode's focus on Anton Chekhov, a significant figure in modernist theater.

Transcripts

Hey there, I’m Mike Rugnetta, this is Crash Course Theater,

and today we’ll be visiting one of the great  grudge matches of nineteenth-century drama,

the bitter Scandinavian rivalry between Norway’s  Henrik Ibsen and Sweden’s August Strindberg.

How ugly was this rivalry?

Ibsen bought a portrait of Strindberg, retitled it “The Outbreak of Madness,”

and hung it above his writing desk.

“He is my mortal enemy,” Ibsen told a friend, “and shall hang there and watch while I write.

I think he looks so delightfully mad.”

[Mike turns to Yorick] What did I say about acting like a gentleman?

We’ll also be looking at how  both Ibsen and Strindberg 

created shattering realistic  and naturalistic dramas,

and then made late-career turns toward symbolism.

The two of them basically invented modern drama.

Lights up!

[INTRO MUSIC]

Meet Henrik Ibsen. And his mutton chops.

Ibsen was born in Norway  in the port town of Skien.

He left school at the age of 15 and  apprenticed himself to a pharmacist.

At 18, he got the pharmacist's  28-year-old maid pregnant, 

and she had a son that he never met.

He spent the next few years writing verse  dramas that no one paid much attention to  

and helping to head a theater.

Then he married and left Norway and wrote  a pair of hugely influential verse plays:

“Brand,” which is about a priest so stern  and unshakable that he lets everyone die,

and “Peer Gynt,” a parable about  identity derived from folk tales.

It has trolls, runaway brides, the sphinx,  and a fearsome monster called the Boyg.

And even though Ibsen thought it was  basically unstageable, directors like to try.

Now maybe you’re thinking, "Uhhh, this  is the guy who transforms realism?

The everyone-dies-in-an-avalanche,  party-down-with-the-troll-king dude?"

Yep!

Because after writing “Emperor and Galilean,”  

which Ibsen and only Ibsen considers  his best play, something wild happened.

Ibsen decided that prose is for reality,  

“verse for visions,” and he started writing  plays about bourgeois people in trouble -

which incidentally is also the rejected  first title for House Hunters International.

First, Ibsen wrote “The Pillars of Society,” and then “A Doll’s House,” “Ghosts,”

and “An Enemy of the People.”

“People demand reality,” Ibsen wrote.

“No more, no less.”

And Ibsen gave it to them.

It’s hard to describe how important and shocking  these plays were to 19th-century theater.

They seemed to shake the very  foundations of civil society in Europe.

One of the things that made them so  radical is that they don’t look radical.

If you squint, they look like  Scribe’s well-made plays,

with end-of-act cliffhangers,  plenty of plot twists, 

and a recognizable narrative arc.

But Ibsen made important changes.

He got rid of the really artificial stuff—like  the soliloquies—and streamlined the exposition,

shifting the themes towards  heredity and environment.

Scribe sacrificed characterization  to the demands of plot,

but Ibsen held character—complicated,  multi-layered character—paramount.

“Before I write down one word, I have to have  the character in my mind through and through.

I must penetrate into the last  wrinkle of his soul,” he wrote.

But here’s the real scandal.

Scribe’s plays end with discoveries that reaffirm  comfortable ideas about marriage and children.

Bourgeois people OUT of trouble.

Ibsen’s plays end by revealing  the bourgeois family as a sham.

These plays don’t complacently  transmit received ideas.

They argue that the ideas  themselves are the problem.

Unlike some realistic and naturalistic writers, Ibsen never enjoyed degradation for its own sake.

He wrote, a little prudishly, “Zola descends  into the sewer to bathe in it, I to cleanse it.”

But plenty of critics felt his  plays weren’t clean enough.

There’s a famous review of  “Ghosts” that compared the play to

“an open drain; a loathsome sore unbandaged; a dirty act done publicly;

a lazar-house with all its  doors and windows open.”

GO ON! Tell us what you really think!

For a closer look, let’s explore one of  Ibsen’s only slightly-less-controversial  

plays, his 1879 work, “A Doll’s House.”

The ending was such a shock that Ibsen wrote  an alternate ending for German audiences.

Help us out, Thought Bubble:

Nora Helmer is a nice middle-class wife preparing a nice middle-class Christmas

for Torvald, her bank manager husband, and their three children.

Nora receives a visit from  her school friend, Kristine, 

who hopes that Torvald will  give her a job at his bank.

As they chat, Nora reveals that years ago, 

she borrowed money for a trip  to improve Torvald’s health,

forging her dad’s signature on the bank loan.

Torvald says that yes, he can give Kristine a job, because he’s about to fire creepy Krogstad.

But after Torvald leaves, Krogstad sneaks in and  tells Nora he now knows about her loan secret, 

and if he’s fired, he’ll expose her as a forger.

Nora’s friend, Dr. Rank, also pays a visit.

Torvald refuses to rehire Krogstad,  

so Krogstad shoves a letter detailing  Nora’s crimes into Torvald’s mailbox.

Dr. Rank returns and tells Nora that he’s dying of a venereal disease contracted by his father

—heredity and environment!—and that he loves her.

He says this using an elaborate  metaphor involving asparagus,  

and Nora’s all, "Haha, asparagus? Got to go!"

Nora confesses to Kristine,  and Kristine’s all, "Krogstad!? 

I used to date that dude,  let me see what I can do."

And then Torvald is all, "Hey,  why don’t you practice your sexy  

dance that you’re going to do  at tomorrow’s costume party,

because it’s important that we establish how I see  you as a sexual object rather than a human being."

But Nora dances badly on purpose so that Torvald will have to spend the evening coaching her

and won’t have time to check the mail. Then she thinks about killing herself.

Thanks, Thought Bubble.

In the final act, Kristine tells  Krogstad that she’s always loved him,

and Krogstad says, "Okay, I’m so  happy, I’ll take back the letter."

But Kristine is like, "No, it’s  time everyone knows the truth."

Nora and Torvald return from  the costume party with Dr. Rank,

who tells them he has to go off and die now.

And Torvald finally checks the mail.

He reads the letter, and instead of praising  Nora for her ingenuity and sacrifice,

he turns on her and tells her that she has  ruined them all and that she’s not a fit mother.

Then a letter arrives from Krogstad, returning the forged document.

Torvald’s all, "Haha, just  kidding! We’re saved. Yay!"

But Nora’s all, "But you’ve just shown me that our marriage was always a hollow fiction.

I’m leaving you and the children and going out into the world to discover who I really am.

Here’s your ring back. ’Kay, thanks. Byyeeeeee."

Doorslam heard ‘round the world.

Ibsen borrows from bourgeois drama and melodrama, but also inverts their conclusions.

Earlier dramas imply a return  to conservative values.

But Ibsen’s work suggests that  these values are all wrong, 

and that they keep people from realizing  their full humanity and potential.

In the late 19th-century, it’s hard to imagine  an act more brave and subversive than Nora’s.

Ibsen continued to write prose dramas,  but in his late plays, like “The Wild  

Duck” and especially “When We Dead Awaken,”

he returned to a kind of mystical symbolism.

Ducks aren’t just ducks, mountains aren’t just mountains.

These tragic, beautiful plays became a huge influence on later writers, who argued that

maybe realism actually isn’t the best way to capture the experience of life.

After his tryst with the pharmacist's maid,

Ibsen’s life, for the record, was impeccably  upright, moral, and bourgeois itself.

That was just one of the many  things Strindberg hated about him.

The Newman to Ibsen’s Seinfeld, Strindberg  was a playwright, historian, and alchemist—

and apparently, a really fun guy when he wasn’t  

having bouts of extreme paranoia or …  raging against the Jews. [Mike sighs]

Strindberg was born in 1849 to a mother who had been a servant.

After a brief stint as a pharmacist’s assistant —coincidence!?—

he studied modern languages and wrote a bunch  of history plays while working as a librarian.

He married Siri van Essen,  

an actress from an aristocratic  family, and together, they left Sweden.

In the 1880s, Strindberg  began to correspond with Zola 

and discovered naturalism before  eventually turning to symbolism.

He had two more marriages and periodic breakdowns,

including instances of paranoia where he thought  the world was full of Strindberg impersonators.

Why did he hate Ibsen so much?

Well, he thought that Ibsen had modeled a  couple of ineffectual characters after him.

“Do you know that my seed has fallen  into Ibsen’s brainpan—and fertilized!

Now he carries my seed and is  my uterus,” Strindberg wrote.

So first - for the record: Ugh.

Strindberg also hated Ibsen’s focus on independent women, calling him “an ignorant women’s writer.”

Not gonna lie, I’m pretty much rooting exclusively  for Ibsen all the way in this rivalry but

… we're gonna see what Strindberg got up  to when he wasn’t paranoid or whinging.

Strindberg’s first artistic successes  were a trio of naturalistic plays:

“The Father,” “Miss Julie,” and “The Creditors.”

In his most famous play,  “Miss Julie,” written in 1888, 

an aristocratic woman has sex  with her father’s manservant.

Realizing she is now in his  power, she commits suicide.

Strindberg published a preface to the  play, explaining his naturalistic theories.

In his preface, he wrote that  

“the theater has always been a public  school for the young, the half-educated,

and women, who still possess that  primitive capacity for deceiving  

themselves or letting themselves be deceived,”

and that he was going to work to  write something more truthful.

Yeah, if it isn’t entirely clear by now,  

Strindberg had huge, borderline  psychotic issues with women.

Like Ibsen and the French naturalists,  

Strindberg believed that character  was way more important than plot.

And he spent a lot of time  exploring the psychological 

aspects of his characters,

especially as they related to our  good friends heredity and environment.

Here’s his explanation for what  leads to Miss Julie’s tragic fate:

“Her mother's primary instincts, her father raising her incorrectly,

her own nature, and the influence of her fiancé on her weak and degenerate brain."

Also, more particularly: "the festive atmosphere  

of midsummer night; her father's absence;

her monthly indisposition; her preoccupation with animals; 

the provocative effect of the dancing; the midsummer twilight; 

the powerfully aphrodisiac influence of flowers, and, finally, the chance that drives  

the couple together into a room alone —plus the boldness of the aroused man.”

So, for the record again: UGH.

Yes, the guy doesn’t take  psychology lightly OR … actually.

After some periods of occultism and  insanity (don’t ask), Strindberg,  

like Ibsen, made a late turn toward symbolism.

He began to write plays that have  the feel of dreams or nightmares,  

including “To Damascus,” “A Dream  Play,” and “The Ghost Sonata.”

Like his earlier realist works, these  are about people seeking meaning  

in a seemingly meaningless universe  but in these symbolist works,  

Strindberg abandoned psychological realism  for something stranger and more fragmented.

“The Author,” he wrote,  

“has sought to imitate the disconnected  but apparently logical form of a dream…

Upon an insignificant background of real life events, the imagination spins and weaves new

patterns: a blend of memories, experiences, pure inventions, absurdities, and improvisations.”

Strindberg’s late plays anticipate expressionism 

and surrealism, styles we’ll  explore in upcoming episodes.

These two guys who hated each other  pretty much established or anticipated  

most of the major forms of 19th-century drama.

And it’s worth noting that, even though  they loathed each other personally,  

they did kind of sneakily  admire each other’s work.

Ibsen couldn’t deny that  Strindberg had real talent.

And Strindberg once wrote that since Ibsen  had written a play as good as “Ghosts,”  

it was impossible to hate on him completely.

Next time, we’re off to Russia to hang with that  bespectacled modernist colossus, Anton Chekhov.

But until then… curtain.

Crash Course Theater is produced in  association with PBS Digital Studios.

Head over to their channel to check out  some of their shows like The Art Assignment.

The Art Assignment is a biweekly series  hosted by curator Sarah Urist Green.

Sarah highlights works, artists, and  movements throughout art history,

and travels the world exploring  local galleries and installations.

Crash Course Theater is filmed  in Indianapolis, Indiana,

and is produced with the help of  all of these very nice people.

Our animation team is Thought Cafe.

Crash Course exists thanks to the generous  support of our patrons at Patreon.