💪 Le Moteur Thermique va Subsister grâce à l'Allemagne! 💪
Summary
TLDRLe Parlement européen a ratifié en juin 2022 l'interdiction des véhicules thermiques à l'horizon 2035, malgré des réticences de la part de certains constructeurs automobiles et de pays européens. Les coûts élevés de transition vers l'électrique, la concurrence des entreprises asiatiques et les impacts environnementaux de la production de batteries sont des enjeux majeurs. Des alternatives comme les carburants de synthèse sont envisagées pour atteindre la neutralité carbone, mais leur efficacité reste débattue. L'impact potentiel de cette mesure sur les émissions mondiales de CO2 est minime, soulignant la complexité de la transition énergétique.
Takeaways
- 📜 Le Parlement européen a ratifié en juin 2022 un projet de loi interdisant les véhicules thermiques d'ici 2035.
- 🏭 Les constructeurs automobiles européens s'efforcent de convertir leur gamme en électrique dans des délais records.
- 🚫 L'association des constructeurs européens d'automobiles a officiellement appuyé cette décision.
- 🗣️ Des voix critiques en Italie et en Allemagne soulignent les imprudences de cette interdiction.
- 🇮🇹 Le ministre italien des transports, Mateo Salvini, qualifie la décision de 'folie' et de 'bêtise absolue'.
- 🔄 Le passage du thermique à l'électrique nécessite des investissements massifs en R&D et en production.
- 🔌 Les pays européens sont globalement sous-équipés en termes de bornes de recharge pour les véhicules électriques.
- 🌏 Les constructeurs asiatiques, notamment chinois, tirent parti de l'essor de la voiture électrique.
- 🔄 Le changement technologique impose des coûts fixes importants aux constructeurs avant la vente de véhicules électriques.
- 🔢 Le passage à l'électrique pourrait réduire de 0,4% les émissions de CO2 mondiales selon les données de l'Agence internationale de l'énergie.
- 🔧 Les émissions de CO2 liées à la fabrication des batteries pour les véhicules électriques ne sont pas négligeables.
- 🛣️ L'interdiction des moteurs thermiques en 2035 soulève des questions sur l'impact sur l'industrie automobile et l'infrastructure électrique.
Q & A
Quand le Parlement européen a-t-il ratifié le projet de loi interdisant les véhicules thermiques d'ici 2035?
-Le Parlement européen a ratifié le projet de loi le début juin 2022.
Quel est le vote final qui a permis la ratification de la loi sur les véhicules thermiques?
-La ratification a été adoptée avec 339 voix pour, 249 voix contre et 244 abstentions.
Quelle a été la réaction de l'association des constructeurs européens d'automobiles à la décision du Parlement européen?
-L'association a entériné la décision la veille de son annonce officielle.
Quels sont les constructeurs automobiles qui ont déjà pris des engagements pour la conversion de leur gamme à l'électrique?
-Renault, Volvo, Bentley, Ford, Fiat et Mercedes Benz ont déclaré des plans pour basculer leurs gammes en électrique dans les années 2030 et 2035.
Quels sont les pays membres de l'Union européenne qui s'opposent officiellement à l'interdiction de la vente de motorisation thermique après 2035?
-L'Italie, l'Allemagne, la Pologne et la Bulgarie s'opposent à cette interdiction.
Quels sont les coûts associés au passage de la technologie thermique à la propulsion électrique 100%?
-Les coûts incluent les millions d'heures de recherche et développement, les dépenses pour la conception et les simulations numériques, les tests sur banc et pistes d'essai, la création et la construction d'outils et de lignes de fabrication, et l'achat de machines dédiées.
Quels sont les défis posés par le passage forcé au tout électrique en 2035 pour les constructeurs automobiles européens?
-Les défis incluent les coûts fixes avant la vente d'un seul véhicule, la nécessité de mettre à plat toutes les procédures et organisations existantes, et la concurrence accrue des entreprises asiatiques qui ont déjà une avance dans le secteur de la voiture électrique.
Quelle est l'impact environnemental du passage à l'électrique sur le réseau de distribution d'électricité en Europe?
-L'impact environnemental inclut la nécessité de multiplier par 2,5 la demande en cuivre pour la fabrication des bornes de recharge, ce qui entraîne l'exploitation accrue de mines de cuivre et la pollution des sols par des métaux lourds comme le plomb, le cadmium ou l'arsenic.
Quelle est la position du ministre allemand des Finances, Christian Lindner, sur la suppression des moteurs thermiques d'ici 2035?
-Christian Lindner a confirmé le refus de son parti, le FDP, de ratifier la sortie totale des moteurs thermiques à l'horizon 2035 et a proposé une clause autorisant l'utilisation de carburant de synthèse après cette date.
Quelle est l'efficacité énergétique des carburants de synthèse selon les défenseurs de la neutralité en carbone?
-Les défenseurs affirment que les carburants de synthèse permettent d'atteindre la neutralité en carbone car leur fabrication utilise des sources d'énergie renouvelables et implique le prélèvement de dioxyde de carbone déjà présent dans l'air ambiant.
Quel est l'effet estimé de la transition complète à l'électrique sur les émissions mondiales de CO2 en 2021?
-Selon les chiffres compilés par l'organisme ICCP, le passage à l'électrique de l'ensemble des véhicules européens permettrait au mieux de réduire de 0,4% les rejets de CO2 au niveau mondial.
Quels sont les étapes du cycle de vie d'un véhicule qui contribuent aux émissions de CO2?
-Les étapes comprennent la conception, la validation, la production, l'utilisation par le conducteur, la maintenance, le recyclage et, pour les véhicules électriques, la fabrication des batteries.
Outlines
🚗 Interdiction des véhicules thermiques en Europe en 2035
Le Parlement européen a ratifié en juin 2022 un projet de loi interdisant les véhicules thermiques à partir de 2035. Cette décision a été critiquée par l'industrie automobile et certains gouvernements, notamment en Italie, qui considèrent qu'elle est idéologique et ne tient pas compte de la réalité économique et industrielle. Des constructeurs comme Renault, Volvo, Bentley, Ford, Fiat et Mercedes-Benz ont annoncé des plans pour une transition vers les véhicules électriques, mais avec des délais et des méthodes qui semblent plus réalistes. Cependant, des pays comme l'Allemagne, la Pologne et la Bulgarie s'opposent à cette interdiction, soulignant les coûts élevés de la transition et les défis de la concurrence avec des pays comme la Chine, qui ont déjà une avance significative dans la production de véhicules électriques.
🔌 Défis de la transition énergétique et impact sur l'industrie
La transition vers les véhicules électriques soulève de nombreux défis, notamment en termes de développement technologique, de production et d'infrastructure. Les constructeurs doivent investir massivement dans la R&D, la conception, les tests et la fabrication de nouvelles lignes de production. Les implications environnementales de cette transition, comme l'augmentation de la demande en cuivre pour les bornes de recharge, ne sont pas négligeables. De plus, les implications du passage à l'électricité sur le réseau de distribution d'électricité ne sont pas suffisamment prises en compte. La Chine, en particulier, a acquis une avance stratégique dans le secteur des batteries, ce qui pourrait menacer la position des constructeurs européens sur le marché mondial.
🌍 Impact sur les émissions de gaz à effet de serre et solutions alternatives
Bien que la transition vers les véhicules électriques soit présentée comme une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les données actuelles montrent que l'impact global serait minime. En 2021, l'Union européenne ne représentait que 8% des émissions mondiales de CO2, dont l'industrie automobile en était responsable de moins de 8%. Les véhicules électriques, bien qu'ils ne polluent pas directement, ont un cycle de vie qui engendre également des émissions. Les carburants synthétiques, qui pourraient être une solution pour atteindre la neutralité carbone, sont proposés comme alternative à l'interdiction totale des moteurs thermiques après 2035. Ces carburants, fabriqués à partir d'énergies renouvelables et utilisant du dioxyde de carbone de l'air, pourraient réduire les émissions globales sans nécessiter une transition complète à l'électrique.
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Highlights
Le Parlement européen ratifie le projet de loi interdisant les véhicules thermiques à l'horizon 2035.
L'association des constructeurs européens d'automobiles a entériné la décision.
Renault, Volvo, Bentley, Ford, Fiat, et Mercedes Benz annoncent la transition de leurs gammes à l'électrique.
Audi, Volkswagen, et GM fixent des échéances pour le passage à l'électrique.
L'Italie, la Pologne, la Bulgarie, et d'autres pays s'opposent à l'interdiction des motorisations thermiques après 2035.
Le passage de la motorisation thermique à électrique nécessite une investissement massif en recherche et développement.
Les coûts de validation et de construction d'usines pour les véhicules électriques sont considérables.
Les constructeurs doivent supporter des charges fixes avant même la vente d'un seul véhicule électrique.
Les entreprises asiatiques, en particulier chinoises, sont en avance dans le secteur de la voiture électrique.
La Chine a produit plus d'véhicules électriques que l'Allemagne, les États-Unis, et le Japon réunis en 2021.
Les implications du passage à l'électrique sur le réseau de distribution d'électricité ne sont pas négligeables.
L'augmentation de la demande en cuivre pour les bornes de recharge entraîne des problèmes environnementaux.
Le FDP allemand et le ministre des Finances, Christian Lindner, s'opposent à l'interdiction totale des moteurs thermiques.
Les carburants de synthèse pourraient permettre une neutralité en carbone après 2035.
Le passage à l'électrique n'aura qu'un impact marginal sur les émissions mondiales de CO2.
Les véhicules électriques, tout comme les thermiques, produisent des émissions de CO2 tout au long de leur cycle de vie.
Le passage à l'électrique réduit au maximum de 0,4% les émissions mondiales de CO2.
Transcripts
début juin 2022 on apprenait que le
Parlement européen ratifié le projet de
loi concernant l'interdiction des
véhicules thermiques à l'horizon 2035 à
339 voix contre 249 et 244
qui ne manquera pas de faire
s'interroger tout esprit logique
l'association des constructeurs
européens d'automobiles entérinait cette
décision dès le lendemain de son annonce
officielle
depuis cette date et dans ceux qui
s'avérait n'être qu'une vaste entreprise
de communication les mêmes acteurs
gloset à qui mieux mieux sur leur
capacité à convertir la totalité de leur
gamme à l'électron dans des délais
records
témoins Renault Volvo Bentley Ford Fiat
ou Mercedes Benz qui déclaraît en coeur
que l'ensemble de leurs gammes basculera
en électrique dès 2030
même sans de cloche chez Audi évoquant
2033 ou encore GM qui portaient
l'échéance à 2035
la dernière étape de ce processus de
disparition des moteurs thermiques des
concessions européennes étaient
programmées pour le 7 mars 2023 il
s'agissait pour les États membres de
l'Union européenne de valider
officiellement cette mesure par voie de
vote
mes surprises cette décision pourtant
présenter comme 100% acté et donc
indiscutable semble aujourd'hui se
fracasser contre le mur de la réalité
le premier coup de boutoir provient de
l'autre côté des Alpes d'Italie pour
être précis
interrogé par la chaîne de télévision
arrêtez quoi trop le ministre italien
des transports Mateo Salvini déclarait
en parlant de la décision de l'Union
européenne décrite plus haut
c'est une folie une bêtise absolue un
choix idéologique ou de mauvaise foi
la présidente du Conseil italien George
germeloni à peine plus mesurée
renchérissait quelques heures plus tard
la transition énergétique doit être
progressive et ne doit pas désavantager
les entreprises italiennes et
européennes dans un marché mondial où il
n'existe pas de règle aussi strictes
mais depuis une autre annonce et non des
moindres déclenchaient rien moins que le
blocage du vote prévu au 7 mars 2023
celle du ministre allemand des Finances
Christian
à l'occasion d'une réunion organisée
avec des représentants du secteur de
l'industrie d'outrein il confirmait fin
février 2023 le refus de son parti le
FDP de ratifier la sortie totale des
moteurs thermiques à l'horizon 2035
en comptant la Pologne et la Bulgarie ce
sont donc aujourd'hui 4 pays membres de
l'Union européenne qui s'opposent
officiellement à l'interdiction brutale
de la vente de toute motorisation
thermique après 2035 sur leur sol
la raison principale de cette levée de
boucliers fut exprimée il y a quelques
semaines par le ministre italien des
entreprises Adolphe Rousseau
interrogé par la rail radio il déclarait
il y a quelques jours
les délais et les méthodes que l'Union
européenne nous impose ne coïncide pas
avec la réalité européenne et surtout
italienne
pour saisir les enjeux d'une telle
transformation il est maintenant
important de comprendre que le
basculement au niveau industriel d'une
technologie vers une autre en
l'occurrence le passage du thermique à
la propulsion 100% électrique coûte une
véritable fortune
il faut tout d'abord citer les millions
d'heures dépensés en recherche et
développement pour la validation au
stade laboratoire des technologies
innovantes
si ajoute ensuite les coups de
développement incluant la conception et
les innombrables simulations numériques
concernant différents systèmes tels que
batterie dispositif de charge et autres
motorisations électriques
suivent les plans de validation
matérialisées par des tests sur banc et
pistes d'essai de tous les systèmes
ainsi que de nombreux véhicules
prototypes
les couteuses créations validation et
construction d'outils et de lignes de
fabrication ainsi que l'achat de
machines de fabrication ou d'assemblage
dédiés viennent ensuite
pour finir et en parallèle l'ensemble
des processus et procédures encadrant
les étapes précités étant défini et rodé
pour des engins à moteur thermique
l'adaptation au développement et à la
production de véhicules électriques
implique de coûteuses mises à plat de
toutes les procédures et organisations
rappelons à ce stade que l'ensemble de
ses coups est à classer dans les charges
fixes
autrement dit que le constructeur doit
les supporter avant même d'avoir vendu
le moindre véhicule
mais la liste de ces changements
inhérents au basculement vers le tout
électrique a également pour conséquence
un problème qui ne peut échapper à tout
fin connaisseur des rouages de
l'industrie automobile
l'impossibilité de les appliquer à
l'ensemble des gammes des constructeurs
européens avant l'échéance fixée par
l'Union européenne
comme si cette mauvaise nouvelle ne
suffisait pas nombre d'entreprises
basées en Asie du Sud-Est à l'inverse se
sont forgés une avance décisive dans le
secteur de la voiture électrique
citons tout d'abord la mamie du
continent sur le secteur des batteries
lithium et batteries lithium-ion
représentant la part fortement
majoritaire de ce marché au niveau
mondial les pays asiatiques ont
aujourd'hui acquis une avance
stratégique indiscutable dans ce domaine
mais aussi et surtout la décision de
condamner le thermique va sans le
moindre doute se révéler un aspirateur
inédit à l'importation de voiture
chinoise sur le sol européen
pour comprendre pourquoi il faut
remonter à moins d'une décennie en 2015
pour être précis
année de l'introduction de la norme Euro
6 elle vit les taux de NOx être plafonné
à 60 mg par kilomètre pour les moteurs
essence et 80 mg par kilomètre pour les
diesels vendus à partir de cette date
sur le sol de l'Union européenne
la norme Euro 7 attendu pour 2025
prévoit de plus une diminution drastique
de ces taux à 30 mg par km
pénant à mettre au point des moteurs
thermiques suffisamment propres et
performant au goût des Européens les
marques chinoises ont dans le même temps
décider de diriger tous leurs efforts
vers la conception de véhicules
électriques
et les résultats sont là en 2021 la
Chine produisait sur son sol déjà bien
plus de voitures électriques que
l'Allemagne les États-Unis et le Japon
réunis
si la plupart de ces autos étaient
certes encore destinée aux clients
chinois la conquête voir l'envahissement
du marché européen n'est plus
aujourd'hui qu'une question de moi
visionnaire le directeur de l'Alliance
Renault Nissan Mitsubishi Jean-Dominique
Sénard déclarait la même année
sur le marché des pneumatiques la part
des marques chinoises en Europe est
passée de 5% à 30% en 6 ans seulement
entre 2012 et 2018
dans l'automobile attendons-nous
maintenant à quelque chose qui pourrait
être équivalent
et il ne se trompait pas
représentant moins de 6% des
importations totales de véhicules à
l'échelle de l'Union européenne jusqu'en
2020 l'année 2021 vit la part de marché
occupé par les véhicules en provenance
de Chine bondir pour tutoyer les 15%
. la Chine devant cette ainsi le
Royaume-Uni et le Japon en se classant
rien que deuxième en nombre de véhicules
vendus sur la liste des pays hors
membres de l'Union européenne écoulant
des véhicules sur le sol de celle-ci
mais les problèmes causés par le passage
forcé au tout électrique en 2035 ne
concerne pas que les constructeurs ou
leur compte de résultat loin sans faux
autre souci les implications du passage
où tout électrique sur le réseau de
distribution d'électricité non
manifestement pas du tout été prises en
compte par les apparatchs de l'Union
européenne
car hors pays très peuplé tels que le
Luxembourg ou les Pays-Bas la
quasi-totalité des pays européens sont
très sous équipés en nombre de bornes de
recharge
c'est qu'au-delà du coût phénoménal de
l'équipement de pays aussi vaste que
l'Allemagne la France ou la Pologne il
faut savoir que l'impact sur
l'environnement d'une telle mesure est
loin d'être négligeable
un seul exemple le cuivre
une étude menée en 2019 par le cabinet
britannique wood McKenzie révélait que
la demande en cuivre mondiale devrait
être multipliée par 2,5 dans les années
qui viennent non pas pour la production
des véhicules mais simplement pour la
fabrication des bornes de recharge qu'il
nécessiteront
si ce métal est certes disponible en
forte quantité sur la planète il est
utile de rappeler que l'explosion de la
demande de cuivre entraîne celle de
l'exploitation des mines qui en
contiennent
et encore roller la multiplication
d'épisodes de pollution inévitable des
sols par de nombreux méthodoxiques tels
que le plomb le cadmium ou l'arsenic
ayant manifestement la liste de ces
écueils à l'esprit Christian liner dans
une vidéo mise en ligne sur sa chaîne
Youtube et d'attendre du 4 mars 2023
indiquait que son parti et lui-même
avait donc pour intention de bloquer le
vote de l'Allemagne tant qu'un
assouplissement du texte n'était pas
proposé
en ligne de mire l'adoption d'une clause
autorisant l'utilisation de carburant de
synthèse après l'échéance de 2035
car et selon leur défenseur ces
carburants permettraient d'atteindre la
neutralité en carbone pour deux raisons
tout d'abord l'énergie nécessaire à leur
fabrication ne se reproduites qu'à
partir de sources dites renouvelable
mais aussi leur process de production
impliquerait le prélèvement de dioxyde
de carbone déjà présents dans l'air
ambiant et donc permettrait une
réduction de la concentration de ce gaz
dans l'atmosphère au niveau mondial
les récentes recherchent effectuées
entre autres par le constructeur
allemand Porsche semblant prometteuse du
moins sur le papier nombre de
spectateurs et commentateurs se prennent
d'ores et déjà à espérer le report voir
l'annulation de l'interdiction du
thermique à l'horizon 2035
seulement voilà le coût faramineux du
passage du stade prototypal au stade
industriel celui de la construction des
installations mais aussi et surtout les
résultats médiocres obtenus en termes de
rendement énergétique ou d'empreintes
carbone du carburant précité ne prêche
du moins à l'heure actuelle absolument
pas pour cette solution
quoi qu'il en soit nombre d'autres
dirigeants de pays européens a commencé
par ceux saisissant en France n'envisage
même pas d'autres options que la fin du
thermique à partir de 2035
et pourtant en admettant que le passage
à l'électrique de toutes les voitures
européennes interviennent à partir de
cette date vous serez probablement
surpris d'apprendre que cette mesure
n'aura absolument aucun effet sur les
rejets de gaz à effet de serre
sortons la calculatrice
selon les chiffres les plus récents
partagés par l'Agence internationale de
l'énergie l'ensemble de tous les pays de
l'Union européenne était responsable de
moins de 8% des émissions globales de
CO2 en 2021
selon les mêmes sources l'automobile
n'était crédité que d'appel plus de 8%
du total des émissions de dioxyde de
carbone loin derrière la production
d'énergie les industries ou encore le
secteur du bâtiment
mais attention il faut bien comprendre
que malgré les narratifs mensongers le
qualifiant fréquemment de 0 émissions un
véhicule électrique tout comme un
véhicule à motorisation thermique
produit directement ou indirectement des
émissions de CO2 durant chacune des
étapes de son cycle de vie
en simplifiant il est possible de lister
les suivantes
la phase de conception de validation et
de production
la phase d'utilisation par le conducteur
la maintenance du véhicule
l'étape de recyclage
à ces quatre phases communes à tous les
types de motorisation s'ajoutent dans le
cas d'un véhicule 100% électrique celle
de la fabrication des batteries
selon les chiffres compilés par
l'organisme
ICCP sur l'ensemble de son cycle de vie
le niveau de rejet global de dioxyde de
carbone d'une voiture électrique
circulant sur le sol européen
atteindrait 33% des émissions mesurées
sur un véhicule thermique équivalent
la compilation des chiffres précités
permet donc d'arriver au résultat final
le passage à l'électrique de l'ensemble
des véhicules européens permettra au
mieux de réduire de
0,4%, les rejets de CO2 au niveau
mondial
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