Ben Saunders: To the South Pole and back — the hardest 105 days of my life

Summary

Dans cette conférence TED, l'explorateur polaire raconte son expéditions la plus ambitieuse en Antarctique, où il a traversé 1 800 miles à pied avec son coéquipier, battant le record du plus long voyage polaire humain en solitaire. Il explore les défis physiques et psychologiques de cette aventure extrême, les luttes contre la faim, l'hypothermie, et la solitude. Loin de la gloire des découvertes historiques, son récit met en lumière la dure réalité de la résilience humaine et l'importance de la quête intérieure, soulignant que le vrai défi ne réside pas dans le but atteint, mais dans le voyage lui-même.

Takeaways

• 😀 L'explorateur raconte son expérience de 4 mois en Antarctique, où il a traversé 1 800 miles à pied avec son coéquipier, établissant un nouveau record pour le voyage polaire humain le plus long jamais effectué.
• 😀 L'Antarctique, le continent le plus froid, sec et venteux de la Terre, reste un lieu extrêmement hostile, presque inexploré il y a un siècle.
• 😀 Les expéditions précédentes, comme celle de Scott en 1912, ont échoué, et la plupart des membres de l'équipe de Scott sont morts pendant le retour, ce qui a marqué un point culminant dans l'histoire de l'endurance humaine.
• 😀 L'expéditions menée par l'orateur et son coéquipier était à la fois un défi physique et psychologique, se déroulant dans des conditions de vent extrême et de froid glacial, avec une moyenne de 0,5 miles par heure au début.
• 😀 L'une des difficultés majeures rencontrées était de traîner des traîneaux pesant 200 kg chacun, en utilisant une technique appelée « traction manuelle », similaire à celle de Scott.
• 😀 Contrairement aux expéditions historiques, ils avaient un équipement moderne, comme des panneaux solaires et des ordinateurs portables pour bloguer en direct, mais les défis physiques demeuraient les mêmes.
• 😀 Ils ont atteint le pôle Sud après 61 jours, mais ont trouvé une station scientifique américaine avec des commodités modernes, ce qui a rendu l'atteinte du pôle moins marquante qu'ils ne l'avaient imaginé.
• 😀 L'expédition a été marquée par des épreuves physiques sévères, y compris des hypoglycémies, des gelures, et un manque de nourriture qui les a contraints à appeler un avion de ravitaillement pour une ressource vitale.
• 😀 L'égo a été mis à l'épreuve lorsqu'ils ont dû demander de l'aide extérieure, ce qui n'était pas prévu mais a permis de sauver leur vie.
• 😀 L'orateur conclut en soulignant que la véritable leçon de l'expédition n'est pas la conquête d'un objectif final, mais l'importance du voyage lui-même et la reconnaissance que le bonheur réside dans le processus et non dans l'atteinte du but.

Q & A

Qu'est-ce qui a motivé l'expédition polaire racontée dans le discours ?

L'expédition était motivée par la volonté de terminer un voyage historique inachevé, celui de Captain Robert Falcon Scott, qui a tenté de rejoindre le pôle Sud à pied, mais est mort lors de son retour. L'objectif était de réaliser un voyage humain sans assistance, sur une distance de 1 800 miles à travers l'Antarctique.

Comment l'expédition était-elle différente de celle de Scott ?

L'expédition de l'orateur et de son coéquipier Tarka L'Herpinière différait de celle de Scott principalement par le fait qu'ils étaient seulement deux et qu'ils n'utilisaient aucune aide extérieure, comme des poneys ou des tracteurs. De plus, ils ont utilisé une technologie moderne, comme des panneaux solaires pour alimenter un ordinateur portable et un transmetteur satellite.

Quels sont les défis physiques auxquels l'orateur et son coéquipier ont dû faire face ?

L'un des plus grands défis physiques était de traîner des traîneaux pesant 200 kilos (440 livres) à travers l'Antarctique, dans des conditions de vent extrême et de froid. Ils ont dû lutter contre l'hypoglycémie, l'hypothermie et un épuisement extrême, ce qui a conduit à des moments où l'un d'eux risquait de perdre connaissance.

Pourquoi l'orateur a-t-il dû demander un ravitaillement aérien ?

L'orateur et son coéquipier se sont retrouvés à court de nourriture à 46 miles de l'un de leurs dépôts de ravitaillement. Étant trop épuisés et souffrant de faibles niveaux de sucre dans le sang, ils ont décidé de demander un vol de ravitaillement pour obtenir de la nourriture et survivre jusqu'à leur prochaine étape.

Quels équipements modernes ont été utilisés lors de cette expédition ?

Ils ont utilisé un ordinateur portable, un émetteur satellite personnalisé pour bloguer en direct chaque soir, ainsi que des panneaux solaires flexibles pour fournir l'énergie nécessaire à ces appareils. Cela contrastait avec les équipements rudimentaires de l'époque de Scott.

Quel rôle la technologie a-t-elle joué dans cette expédition ?

La technologie a permis à l'équipe de maintenir une connexion avec le monde extérieur, d'envoyer des mises à jour quotidiennes et de suivre leur position en temps réel. Cela a également contribué à leur sécurité, en leur permettant de communiquer en cas d'urgence, bien que cela ait aussi été une source de pression psychologique.

Pourquoi l'orateur trouve-t-il que le voyage a été plus important que la destination ?

L'orateur réalise que le véritable apprentissage ne réside pas dans l'atteinte de la destination, mais dans le processus de lutte et de persévérance tout au long du voyage. Il évoque la difficulté de se fixer un objectif aussi absolu et le défi de trouver un sens une fois ce but atteint.

Quels ont été les effets mentaux et émotionnels de l'expédition ?

L'expédition a eu un impact profond sur l'orateur, qui se sent changé à la fois physiquement et émotionnellement. Bien qu'il soit revenu avec des blessures légères et du poids supplémentaire, l'expérience l'a profondément humilité, et il lutte encore pour comprendre la leçon de cette aventure.

Quelles étaient les conditions météorologiques et géographiques rencontrées pendant l'expédition ?

L'équipe a traversé des conditions extrêmes, notamment des températures glaciales (avec des températures ressenties proches de -70°C) et une visibilité quasi nulle pendant de longues périodes. Ils ont traversé le glacier Beardmore, l'un des plus dangereux de la planète, avec de multiples crevasses et un terrain instable.

Quel a été le plus grand défi psychologique de l'expédition ?

Le plus grand défi psychologique a été la lutte constante contre la fatigue, la faim et la solitude, combinée à la prise de conscience que les chances de survie étaient minces. Le moment où ils ont dû appeler un ravitaillement aérien a représenté un échec personnel pour l'orateur, même s'il reconnaît que cette décision a été essentielle pour leur survie.