Italie : un déclin sans limite ? [Alexandre Mirlicourtois]

Xerfi Canal
14 Apr 202204:30

Summary

TLDRL'Italie fait face à de nombreux défis économiques, accentués par sa forte dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole, du gaz et du charbon, en particulier de la Russie. Avec un endettement public élevé, un manque d'investissements et une faible productivité, le pays lutte pour se moderniser. La crise de 2008-2009 a durablement affaibli son économie, et malgré l'aide européenne via le plan Next Generation, l'Italie peine à se redresser. La guerre en Ukraine aggrave cette situation déjà précaire, mettant en lumière ses vulnérabilités structurelles.

Takeaways

  • ⚡ L'Italie est fortement dépendante des énergies fossiles, avec 83,5 % de sa consommation primaire provenant du pétrole, du gaz et du charbon.
  • ⛏️ Avant la guerre en Ukraine, près de 50 % de la consommation de charbon de l'Italie était couverte par la Russie, ainsi que 40 % du gaz naturel et 17 % du pétrole.
  • 🇷🇺 Environ un quart du mix énergétique italien provenait de la Russie avant le conflit, rendant la rupture des liens avec la Russie difficile.
  • 📉 L'Italie souffre encore de la crise économique de 2008-2009, avec un PIB toujours 5 % en dessous de son niveau historique.
  • 🏭 Le déclin de l'industrie manufacturière italienne et l'absence d'investissements dans la modernisation des entreprises affaiblissent la compétitivité du pays.
  • 📊 La productivité de l'Italie a reculé depuis plus de 15 ans, la plaçant en retard par rapport à ses voisins européens.
  • 👩‍🎓 Le système éducatif italien est mal adapté aux besoins des entreprises, avec un taux élevé de jeunes sans emploi ou formation, au-dessus de la moyenne européenne.
  • 📈 L'endettement public italien est à 155 % du PIB, créant une vulnérabilité face à une potentielle hausse des taux d'intérêt.
  • 🇪🇺 L'Italie dépend de la solidarité européenne et est la principale bénéficiaire du plan de relance Next Generation de l'UE, recevant plus de 190 milliards d'euros.
  • ⛓️ L'Italie peine à utiliser les fonds de relance pour financer des projets, ajoutant une difficulté supplémentaire à sa situation économique déjà fragile.

Q & A

  • Pourquoi le mix énergétique de l'Italie est-il un handicap pour sa croissance?

    -L'Italie dépend à 83,5 % des combustibles fossiles pour sa consommation primaire, soit 11 points au-dessus de la moyenne européenne, ce qui freine sa transition énergétique et impacte sa compétitivité économique.

  • Quelle est la dépendance de l'Italie envers la Russie pour ses approvisionnements énergétiques?

    -Avant le conflit en Ukraine, la Russie fournissait près de 50 % du charbon, plus de 40 % du gaz naturel, et 17 % du pétrole consommés en Italie, ce qui représentait près d'un quart du mix énergétique italien.

  • Quels sont les effets de la crise énergétique actuelle sur l'économie italienne?

    -L'envolée des prix de l'énergie a aggravé la balance commerciale italienne, rendant la réduction de la dépendance à la Russie difficile et ajoutant un fardeau supplémentaire à une économie déjà affaiblie.

  • Pourquoi l'Italie peine-t-elle à se remettre de la crise de 2008-2009?

    -L'Italie n'a pas retrouvé son niveau de PIB d'avant la crise de 2008-2009, avec un recul continu de sa productivité et un manque d'investissements pour moderniser son industrie, en particulier dans le secteur manufacturier.

  • Comment la productivité affecte-t-elle la compétitivité de l'Italie sur le marché mondial?

    -La baisse de la productivité en Italie, qui dure depuis plus de 15 ans, a fait perdre au pays des parts de marché dans le commerce mondial, alors qu'il était compétitif jusqu'au milieu des années 2000.

  • Quels sont les principaux défis auxquels l'Italie est confrontée dans son système éducatif?

    -Le système éducatif italien ne répond pas aux besoins des entreprises, avec une proportion élevée de jeunes de 15 à 29 ans déscolarisés et sans emploi, ce qui entraîne un faible taux d'employabilité et un chômage des jeunes supérieur à la moyenne européenne.

  • Quel est l'impact de la faible modernisation des entreprises italiennes?

    -Le retard dans la modernisation des entreprises se reflète dans un faible taux d'investissement, en particulier dans les entreprises non financières, ce qui limite les gains de productivité et compromet la croissance potentielle.

  • Comment le niveau d'endettement public de l'Italie affecte-t-il sa stabilité économique?

    -Avec une dette publique atteignant près de 155 % du PIB, l'Italie est particulièrement vulnérable à une hausse des taux d'intérêt et dépend de la BCE pour éviter une crise de solvabilité, comme celle observée en 2011-2012.

  • Quel rôle joue le plan de relance européen Next Generation pour l'Italie?

    -L'Italie est la principale bénéficiaire du plan de relance Next Generation de l'UE, avec plus de 190 milliards d'euros alloués, soit environ 11 % de son PIB, pour soutenir la reprise économique entre 2021 et 2027.

  • Quels sont les obstacles à l'utilisation des fonds du plan de relance par l'Italie?

    -L'Italie a du mal à trouver des projets à financer avec les fonds du plan de relance, ce qui reflète des problèmes structurels et une incapacité à mobiliser efficacement les ressources disponibles pour relancer son économie.

Outlines

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🔋 La dépendance énergétique de l'Italie et ses impacts

L'Italie fait face à des défis énergétiques importants. Le pays est fortement dépendant des énergies fossiles, en particulier du pétrole, du gaz et du charbon, avec une dépendance accrue à l'égard de la Russie avant le conflit en Ukraine. Près de 50 % de sa consommation nationale de charbon et plus de 40 % du gaz naturel provenaient de Russie. Cette dépendance énergétique a de lourdes conséquences sur la balance commerciale et rend difficile une transition rapide, aggravant la situation économique d'un pays déjà affaibli depuis la crise de 2008-2009.

🏭 Déclin de l'industrie manufacturière italienne

Le déclin de l'économie italienne est particulièrement visible dans son secteur manufacturier. Malgré un rebond en 2021, dû principalement à l'effet de la pandémie, l'Italie continue de perdre des parts de marché dans le commerce mondial. La productivité recule depuis plus de 15 ans, et le pays n'a pas su effectuer les investissements nécessaires pour renverser cette tendance, creusant l'écart avec ses voisins européens.

📉 Faible croissance potentielle et manque d'investissement

La faible productivité italienne entraîne une faible croissance potentielle. L'investissement dans le capital physique reste faible, retardant la modernisation des entreprises. L'Italie est à la traîne par rapport à la France et ses autres voisins en termes de taux d'investissement. De plus, le système éducatif ne répond pas aux besoins des entreprises, ce qui aggrave la faible employabilité des jeunes et contribue à un chômage élevé des moins de 25 ans.

💼 Mauvaise mobilisation de la main-d'œuvre et faible production

L'Italie souffre d'une mauvaise mobilisation de sa main-d'œuvre et d'une faible productivité, ce qui nuit à son efficacité économique. Le rapport entre le PIB et le nombre de personnes en âge de travailler est inférieur à celui des autres pays de la zone euro. Ce manque d'efficacité se traduit par un faible niveau de production et des revenus bas, ce qui fragilise encore plus les finances publiques.

💸 Dette publique élevée et dépendance à la BCE

L'endettement public de l'Italie atteint près de 155 % du PIB, presque le double de celui de la zone euro. Ce niveau de dette la rend vulnérable à une augmentation rapide des taux souverains, ce qui pourrait entraîner une perte de confiance des investisseurs, comme ce fut le cas en 2011-2012. L'Italie dépend donc fortement du soutien de la BCE et de la solidarité européenne pour maintenir sa solvabilité.

🇪🇺 Soutien européen crucial pour l'Italie

L'Italie est le principal bénéficiaire du plan de relance européen Next Generation EU, avec plus de 190 milliards d'euros alloués entre 2021 et 2027. Toutefois, le pays peine à trouver des projets à financer avec ces fonds, ajoutant à ses difficultés déjà importantes. La guerre en Ukraine exacerbe encore plus les défis économiques auxquels l'Italie est confrontée, compliquant la situation.

Mindmap

Keywords

💡Mix énergétique

Le mix énergétique désigne la répartition des différentes sources d'énergie utilisées dans un pays. Dans le cas de l'Italie, le mix énergétique est dominé par le pétrole, le gaz et le charbon, représentant 83,5% de la consommation énergétique du pays, bien au-dessus de la moyenne européenne. L'absence d'énergie nucléaire et la faible production d'énergies renouvelables exacerbent cette dépendance aux combustibles fossiles.

💡Dépendance énergétique

La dépendance énergétique fait référence à la nécessité d'importer des ressources énergétiques pour répondre à la demande nationale. L'Italie dépend massivement de la Russie pour ses importations de charbon (près de 50% avant le conflit en Ukraine), de gaz naturel (40%) et de pétrole (17%). Cette dépendance rend difficile la diversification des sources d'approvisionnement, surtout en contexte de crise géopolitique.

💡Russie

La Russie est un acteur clé dans l'approvisionnement énergétique de l'Italie, assurant une part importante des importations de charbon, de gaz naturel et de pétrole. Avant la guerre en Ukraine, elle fournissait près d'un quart du mix énergétique italien. La dépendance à la Russie complique les efforts de l'Italie pour s'adapter aux tensions géopolitiques et à l'envolée des prix de l'énergie.

💡Crise économique

La crise économique fait ici référence à la récession qui a suivi la crise financière mondiale de 2008-2009, de laquelle l'Italie n'a jamais vraiment récupéré. Le PIB italien reste en deçà de 5% par rapport à son pic historique, et la pandémie de Covid-19 n'a fait qu'aggraver la situation économique déjà fragile du pays.

💡Industrie manufacturière

L'industrie manufacturière italienne, autrefois un pilier de l'économie du pays, a connu un déclin marqué. Ce déclassement est l'une des raisons principales de la faible croissance économique. L'incapacité de moderniser cette industrie et d'améliorer la productivité a entraîné une perte des parts de marché dans le commerce mondial, aggravant le retard de l'Italie par rapport à ses voisins européens.

💡Productivité

La productivité en Italie est en déclin depuis plus de 15 ans, un facteur clé de la mauvaise performance économique du pays. Ce manque de productivité contribue à la faible croissance potentielle et à la perte de compétitivité sur la scène mondiale. L'Italie n'a pas réussi à investir suffisamment pour inverser cette tendance, ce qui la place derrière ses voisins européens.

💡Investissement

L'investissement, en particulier dans le capital physique et la modernisation des entreprises, est un élément crucial pour la compétitivité économique. En Italie, l'investissement hors logement reste faible, ce qui reflète un retard dans la modernisation des entreprises, surtout par rapport à des pays comme la France. Cela nuit à la croissance économique et à la création d'emplois.

💡Système éducatif

Le système éducatif italien est présenté comme une faiblesse structurelle, en particulier en ce qui concerne la formation des jeunes. Les formations actuelles sont jugées inadéquates pour répondre aux besoins des entreprises, ce qui se traduit par une faible employabilité des jeunes et un taux de chômage élevé chez les moins de 25 ans, bien supérieur à la moyenne européenne.

💡Endettement public

L'endettement public de l'Italie atteint près de 155% du PIB, soit presque deux fois plus que la moyenne de la zone euro. Cet endettement représente un point de fragilité majeur, surtout en cas de hausse des taux souverains. L'Italie dépend fortement de la Banque centrale européenne (BCE) pour éviter que l'écart de taux (spread) avec les autres pays européens ne devienne insoutenable.

💡Plan de relance européen

Le plan de relance européen Next Generation EU est un programme de 807 milliards d'euros destiné à soutenir les pays de l'UE dans la reprise post-pandémie. L'Italie est l'un des principaux bénéficiaires de ce plan, avec plus de 190 milliards d'euros, soit environ 11% de son PIB, sous forme de subventions et de prêts. Toutefois, le pays peine à trouver des projets concrets à financer, ce qui montre la difficulté de la relance économique.

Highlights

L'Italie dépend à 83,5 % du pétrole, du gaz et du charbon pour sa consommation primaire, bien au-dessus de la moyenne européenne.

La dépendance de l'Italie à l'égard de la Russie a atteint un pic, avec près de 50 % de la consommation nationale de charbon provenant de ce pays avant le conflit ukrainien.

Un quart du mix énergétique italien est assuré par la Russie, ce qui rend difficile de s'en passer rapidement.

L'Italie souffre toujours des effets de la crise économique de 2008-2009, avec un PIB encore en dessous de 5 % de son niveau historique.

Le secteur manufacturier italien a connu un déclassement ces dernières années, sans signe de correction visible.

La productivité italienne est en déclin depuis plus de 15 ans, entraînant une baisse de ses parts de marché dans le commerce mondial.

L'Italie n'a pas réussi à moderniser ses infrastructures, avec un faible taux d'investissement hors logement.

Le taux d'investissement des sociétés non financières italiennes reste faible par rapport à ses concurrents européens, notamment la France.

Le système éducatif italien présente des lacunes, notamment pour les jeunes, avec une formation déconnectée des besoins des entreprises.

Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans en Italie est supérieur à la moyenne européenne.

L'Italie présente un faible niveau de mobilisation de sa main-d'œuvre et de productivité, entraînant des revenus de production anormalement bas.

L'endettement public italien atteint près de 155 % du PIB, soit presque le double de la moyenne de la zone euro.

L'Italie dépend du soutien de la BCE pour éviter une crise de solvabilité, en particulier en cas de hausse des taux souverains.

Le pays est le principal bénéficiaire, avec l'Espagne, du plan de relance européen Next Generation, avec plus de 190 milliards d'euros.

L'Italie éprouve des difficultés à trouver des projets à financer malgré le soutien européen, aggravant ses problèmes économiques.

Transcripts

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Le mix énergétique et la géographie des approvisionnements de l’Italie :

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ce sont autant de handicaps supplémentaires pour la croissance.

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Dépourvu d’énergie nucléaire et produisant encore peu d’énergies renouvelables,  le pays dépend pour sa consommation primaire à 83,5% du pétrole,

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du gaz et du charbon, c’est 11 points au-dessus de la moyenne européenne.

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Avec de surcroît une dépendance envers la Russie qui s’est renforcée au fil du temps,

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si bien que les importations russes couvraient, avant le conflit ukrainien, près de 50% de la consommation nationale de charbon.

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Un record parmi les grandes économies européennes, mais aussi plus de 40% du gaz naturel consommé et 17% du pétrole.

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Le bilan c’est près d’un quart du mix énergétique italien assuré par la Russie.

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Outre les conséquences de l’envolée des cours de l’énergie sur la balance commerciale italienne,

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se passer rapidement de la Russie semble compliqué, voire hors de portée.

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Un ennui de plus pour un pays en souffrance.

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L’Italie ne s’est en effet toujours pas remise de la crise, non pas celle de la Covid-19, mais celle de 2008-2009,

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avec un PIB toujours en dessous de plus de 5% de son pic historique.

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Le déclassement de l’économie italienne ces dernières années, c’est d’abord celui de son industrie manufacturière.

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Or, aucune correction n’est encore perceptible, bien au contraire.

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Les performances extérieures italiennes restent notamment dégradées.

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Il ne faut pas se laisser abuser par le rebond de 2021, c’est un simple effet d’optique après le décrochage de 2020 lié à la pandémie.

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La tendance sous-jacente, c’est bien celle de la poursuite du recul des parts de marché de l’Italie dans le commerce mondial.

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En cause, une productivité qui recule depuis plus de 15 ans.

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L’Italie s’est montrée incapable de procéder aux investissements nécessaires pour inverser la tendance et s’est faite débordée par ses voisins

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alors qu’elle faisait jeu égal jusqu’au début au milieu des années 2000.

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Depuis le fossé avec le reste de la zone euro s’est creusé et ne se comble toujours pas.

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Non seulement l’Italie décroche par rapport à ses voisins, mais cette absence de gains de productivité conduit à une croissance potentielle très faible.

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Et difficile de voir comment la tendance pourrait s’inverser à court terme.

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Côté capital physique, l’investissement, hors logement, reste faible signe que la modernisation des entreprises prend du retard.

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Le taux d’investissement des sociétés non financières italiennes est à la traîne notamment vis-à-vis de la concurrence française.

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Côté capital humain, notamment les jeunes, il existe une grande faiblesse, celle du système éducatif.

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Les formations existantes sont trop éloignées du besoin des entreprises

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et la proportion des 15-29 ans déscolarisés sans emploi est nettement supérieure à la moyenne de la zone euro.

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Une très faible employabilité qui se traduit par un taux de chômage des moins de 25 ans au-dessus de la moyenne européenne,

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un écart qui ne se réduit toujours pas avec ses principaux voisins.

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Cette incapacité générale à mobiliser sa main-d’œuvre et à se moderniser altère sa performance économique.

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Mesurée par le rapport entre le PIB et le nombre de personnes en âge de travailler (par convention les 20-64 ans),

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l’Italie se situe nettement en dessous de ses partenaires de la zone euro,

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signe du déclassement relatif du pays, combinant faible productivité et mobilisation de la main-d’œuvre.

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Ce manque d’efficacité se traduit par un niveau de production et des revenus attenants anormalement faibles.

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L’assiette fiscale s’en retrouve atrophiée, ce qui n’est évidemment pas bon pour  les finances publiques.

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À près de 155% du PIB, l’endettement public italien est près de deux  fois plus lourd de celui du reste de la zone euro.

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C’est un point de fragilité en cas de remontée brutale des taux souverains et de défiance des investisseurs comme ce fut le cas en 2011 et 2012.

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Plus que d’autres, l’Italie a besoin du parapluie de la BCE pour éviter qu’un emballement de son spread ne mine sa solvabilité.

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C’est très clair, l’Italie ne peut pas se passer de la solidarité européenne.

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Elle est d’ailleurs la principale bénéficiaire avec l’Espagne du plan de relance européen Next Generation.

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Des 807 Md€ mobilisés par l’UE pour les années 2021-2027,

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plus de 190 Md€ sont destinés à l’Italie, dont 65 Md€ sous la forme de subventions et le reste sous forme de prêts, soit l’équivalent de près de 11% du PIB réparti sur 7 ans.

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Un plan qui s’apparente de plus en plus à un plan de sauvetage des pays du Sud.

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Or, l’Italie éprouve des difficultés mêmes à trouver des projets à financer.

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Le pays accumule les difficultés et les conséquences de la guerre en Ukraine sont un caillou de plus dans la botte italienne… qui n’avait vraiment pas besoin de cela.

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