TERMINALE HGGSP : Histoire, mémoire et justice
Summary
TLDRDans cette vidéo d'histoire-géographie de terminale, l'accent est mis sur le thème de l'histoire, la mémoire et la justice, en abordant des cas spécifiques comme le génocide des Tutsis au Rwanda et les crimes de guerre en ex-Yougoslavie. La vidéo explore comment la justice internationale, avec la création de tribunaux pénaux, a tenté de juger les responsables de ces atrocités, tout en soulignant les défis de la réconciliation post-conflit. Le rôle des tribunaux locaux comme les Gacaca au Rwanda est également analysé, ainsi que la naissance de la Cour pénale internationale.
Takeaways
- 🎥 Le programme aborde l'histoire, la mémoire et la justice dans le contexte du génocide rwandais et de l'ex-Yougoslavie.
- 📜 L'ONU a adopté en 1948 une convention pour la répression et la prévention du crime de génocide.
- 🌍 Cinquante ans après, les pratiques génocidaires réapparaissent en ex-Yougoslavie et au Rwanda, nécessitant des interventions internationales.
- ⚖️ Le Rwanda, théâtre du dernier génocide du XXe siècle, a mis en place des tribunaux Gacaca pour juger les responsables locaux.
- 📢 Ces tribunaux Gacaca visaient à accélérer les procédures et à favoriser la réconciliation entre les victimes et les bourreaux.
- 🚨 La communauté internationale a créé le Tribunal pénal international pour le Rwanda, basé à Arusha, pour juger les dirigeants responsables.
- 🕊️ La réconciliation au Rwanda reste fragile malgré les efforts des tribunaux et les jugements internationaux.
- 🌍 En ex-Yougoslavie, la guerre a conduit à des violences interethniques et au siège de Sarajevo, symbolisant l'atrocité du conflit.
- ⚖️ Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a été créé en 1993 pour juger les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides.
- 🏛️ Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie ont contribué à la création de la Cour pénale internationale en 2002.
Q & A
Qu'est-ce que la Convention pour la répression et la prévention du crime de génocide adoptée par l'ONU en 1948?
-La Convention pour la répression et la prévention du crime de génocide, adoptée par l'ONU en 1948, définit le génocide comme des actes commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Quels sont les principaux acteurs du génocide des Tutsis au Rwanda?
-Les principaux acteurs du génocide des Tutsis au Rwanda incluent l'armée rwandaise, les milices Interahamwe, ainsi que des civils Hutus qui ont participé aux massacres. Le gouvernement intérimaire a également joué un rôle crucial dans l'organisation du génocide.
Quel était le rôle des tribunaux Gacaca au Rwanda après le génocide?
-Les tribunaux Gacaca ont été mis en place pour juger rapidement un grand nombre de personnes impliquées dans le génocide. Leur objectif était non seulement de rendre justice mais aussi de favoriser la réconciliation entre les victimes et les bourreaux.
Pourquoi le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a-t-il été critiqué?
-Le TPIR a été critiqué pour sa lenteur, son coût élevé et son éloignement des événements, ce qui a rendu difficile l'accès à la justice pour de nombreuses victimes.
Quels ont été les principaux résultats des tribunaux Gacaca?
-Les tribunaux Gacaca ont jugé près de deux millions de personnes, avec environ deux tiers des affaires aboutissant à des condamnations. Cependant, ces tribunaux ont aussi soulevé des questions sur le respect des droits judiciaires, en raison de l'absence d'avocats et de la pression sur les témoins.
Quelle a été la réaction de la communauté internationale face aux crimes de guerre en ex-Yougoslavie?
-La communauté internationale a réagi en créant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) en 1993, destiné à juger les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, et de génocide dans les conflits en ex-Yougoslavie.
Quelles ont été les principales figures jugées par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY)?
-Parmi les figures majeures jugées par le TPIY figurent Slobodan Milošević, Radovan Karadžić, et Ratko Mladić, tous accusés de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, et de génocide.
Comment la Cour pénale internationale (CPI) est-elle liée aux tribunaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie?
-La CPI a été créée en 2002, inspirée par les expériences des tribunaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie, pour juger de manière permanente les responsables de génocide, de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, et de crimes d'agression.
Quelles sont les limites actuelles de la Cour pénale internationale (CPI)?
-Les principales limites de la CPI incluent le refus de plusieurs grandes puissances, comme les États-Unis, la Russie, la Chine, et l'Inde, de ratifier le traité instituant la Cour, ce qui limite son pouvoir d'action.
Quel est le bilan général de la justice internationale face aux génocides du Rwanda et des crimes de guerre en ex-Yougoslavie?
-Le bilan est mitigé. Bien que la communauté internationale ait établi des tribunaux pour juger les responsables des atrocités et créé la CPI, la réconciliation reste difficile, surtout en ex-Yougoslavie, où les tensions ethniques sont encore présentes.
Outlines
📚 Introduction au thème 'Histoire et Mémoire' et la Justice Internationale
Cette section introduit le programme d'histoire-géographie pour les élèves de terminale, en se concentrant sur le thème de l'histoire, de la mémoire, et de la justice. Elle souligne l'importance de comprendre comment ces éléments interagissent, notamment à travers l'étude de la Convention de 1948 pour la prévention du crime de génocide et la nécessité pour la communauté internationale de juger les criminels responsables de tels actes.
⚖️ Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda et les Tribunaux Gacaca
Cette section traite de la réponse internationale au génocide rwandais de 1994, en se concentrant sur la création du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, situé à Arusha, et sur l'importance de la justice locale à travers les tribunaux Gacaca. Ces tribunaux ont jugé des centaines de milliers de personnes impliquées dans le génocide, cherchant à réconcilier les populations malgré des défis juridiques importants.
🌍 La Guerre en Ex-Yougoslavie et la Justice Internationale
Cette section explore le conflit en ex-Yougoslavie, en particulier en Bosnie-Herzégovine, où des massacres de civils, y compris le génocide de Srebrenica, ont choqué le monde entier. Elle détaille la création du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) par l'ONU, destiné à juger les crimes de guerre commis pendant ce conflit, marquant un tournant dans la justice internationale.
🔨 Bilan de la Justice Internationale et les Enjeux de Réconciliation
Cette section conclut en examinant les réussites et les limites de la justice internationale, notamment à travers le travail des tribunaux pénaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie. Elle aborde aussi la création de la Cour Pénale Internationale en 2002 et les défis persistants de la réconciliation, en particulier dans les Balkans, où les blessures du passé sont encore vives.
Mindmap
Keywords
💡Génocide
💡Histoire et Mémoire
💡Tribunal pénal international
💡Justice locale
💡Réconciliation
💡Rwanda
💡Yougoslavie
💡Gacaca
💡Crimes de guerre
💡Cour pénale internationale (CPI)
Highlights
L'étude du thème 'histoire et mémoire' et de la manière dont ils s'articulent avec la justice.
La Convention de l'ONU de 1948 pour la répression et la prévention du
Transcripts
[Musique]
bonjour à tous et bienvenue dans cette
nouvelle vidéo du programme
d'histoire-géographie géopolitique
sciences politiques de terminale alors
nous allons poursuivre aujourd'hui
l'étude du troisième thème histoire et
mémoire et je vous propose de travailler
la kz2 et de voir comment s'articulent
histoire mémoire et justice alors vous
êtes prêts stylo en main failli aligner
alors c'est parti et comme on dit robbie
flexion lié jeu dans la continuité des
travaux du jeu restera fallen king dont
nous avons parlé dans le chapitre
précédent l'onu adoptée en 1948 une
convention pour la répression et la
prévention du crime de génocide qui
définit ainsi le crimes génocidaires ce
sont des actes commis dans l'intention
de détruire en tout ou en partie un
groupe national ethnique racial ou
religieux en tant que tel
cinquante ans après le mot d'ordre plus
jamais ça les pratiques génocidaires
réapparaissent en ex yougoslavie et le
rwanda posant alors la nécessité pour la
communauté internationale de juger les
criminels face à chacun de ces conflits
la communauté internationale va prendre
ses responsabilités et créer des
tribunaux pénaux internationaux
mais jugé ne signifie pas forcément
réconcilier des populations la
problématique sera comment juger et
réconcilier des populations après des
processus génocidaire et des crimes de
guerre grand 1 la justice à l'échelle
locale les tribunaux gatchatcha face au
génocide des tutsi et pour débuter
présentons le rwanda théâtre du dernier
génocide du xxème siècle le rwanda est
un pays d'afrique centrale située dans
la région des grands lacs composé
majoritairement de hutus qui
représentent plus de 85% de la
population au rwanda abrite de
nombreuses communautés parmi lesquels se
trouvent les tutsis qui composent
environ 10% de la population du rwanda
avant le génocide la puissance coloniale
belge s'appuie sur la racialisation la
société construisant une séparation
artificielle entre tutsis et hutus le
rwanda accède à l'indépendance en 1962
après notamment une guerre civile durant
laquelle les tutsis sont déjà victimes
de violences raciales considéré comme
collaborateur de la puissance coloniale
les tutsis sont les principales cibles
des disques pour ratio qui se développe
dans le pays autour du hutu power
de nombreux massacres ont déjà touché la
communauté tutsie en novembre 1959 puis
en octobre 1990 à kibira ou encore en
1992 abou djerra ou qui bouillie face
aux tensions interethniques sous la
pression de la communauté internationale
un gouvernement de coalition se met en
place en 1992 et des négociations
s'ouvrent avec le front patriotique
rwandais fpr parti politique fondé en
ouganda autour des réfugiés tutsis
pendant ce temps tous les outils
nécessaires au génocide se mettre en
place
l'état major des forces armées
rwandaises créer un plan
d'identification de l'ennemi chargés de
repérer les tutsi et les hutu modérés a
éliminé en premier se mettent en place
des milices interahamwe composé
essentiellement de hutus extrémistes
dans le même temps un nouveau parti
politique extrémiste le cdr la coalition
pour la défense de la république et
constituent la radio télévision des
mille collines est créée en août 1993
les accords d'arusha prévoit un partage
du pouvoir avec l'opposition modérée et
le fpr les extrémistes hutus roget de
ces accords
l'armée la gendarmerie et tous les
services de l'état sont alors mobilisées
pour préparer la destruction des tutsis
jugé responsable de l'humiliation
rwandaise le 6 avril 1994 l'avion du
président rwandais habyarimana est
abattu par les forces rwandaises
cet assassinat est le point de départ du
génocide des tutsi la première ministre
ainsi que les casques bleus chargés de
la protéger sont lynchés par la
population alors que la communauté
internationale rapatriés en urgence ses
ressortissants l'onu et la france laisse
le pays s'enfoncer dans le chaos le
génocide est organisée par les forces
armées rwandaises et le gouvernement
intérimaire les groupes qui exécutent
les populations sur le territoire sont
essentiellement les gendarmes l'armée et
les milices interahamwe
les massacres sont aussi commis par des
populations voisins la famille à la fin
du mois de juin les troupes françaises
interviennent mais joue un rôle encore
très contesté elles sont notamment
accusés d'avoir davantage cherche
protéger le gouvernement génocidaire
qu'à arrêter le génocide
ce génocide ne prend fin qu'avec
l'invasion du rwanda par le fpr les
forces tutsi en 100 jours de 800 mille à
un million de tutsis périssent ainsi que
de nombreux hutus modérés
alors après avoir vu succinctement
comment se déroule ce génocide
intéressons-nous maintenant quand b
lutter contre l'impunité des
génocidaires les images du génocide au
rwanda sont un véritable choc pour la
communauté internationale et pour l'onu
en particulier qui a failli dans l'une
de ses missions principales faire en
sorte qu'il n'y ait plus jamais de
génocide l'onu décide de la création
d'un tribunal pénal international pour
le rwanda dont le siège est fixé à
arusha en tanzanie
sa mission est de juger les dirigeants
politiques et militaires du rwanda
responsables du génocide mais au delà de
la question des responsabilités
politiques la question de la justice
locale se pose rapidement
le génocide rwandais se distingue des
autres génocide du xxème siècle par le
nombre important de population impliqué
dans le massacre des tutsis en effet
plusieurs centaines de milliers de
personnes doivent être jugées pour leur
implication dans le génocide
les autorités rwandaises et décide alors
de relancer une vieille tradition celle
des tribunaux gatchatcha les gatchatcha
qui signifie rbds 12 en kinyarwanda sont
les tribunaux à ciel ouvert dans
lesquels des populations sont tirés au
sort et formés sur l'histoire du rwanda
et rassis du génocide et quelques
notions juridiques
l'objectif initial de ces tribunaux
gatchatcha et d'accélérer les procédures
de condamnation mais aussi de permettre
à la réconciliation par la confrontation
des victimes et de leurs bourreaux et
bien justement grand c voyons les
résultats de cette réconciliation qui
restait très fragile alors quel bilan
tirer de ces tribunaux le tpr en 21 ans
d'existence a inculpé 93 personnes pour
génocide et d'autres violations graves
du droit international
soixante et une personnes ont été
condamnées et 14 à quitter certains
accusés sont décédés avant le verdict
d'autres encore ont vu leurs dossiers
transférés devant d'autres juridictions
s'il a été très critiquée pour son coût
sa lenteur et son éloignement le tpr a
permis de mettre fin à l'impunité des
responsables
génocide à l'échelle locale les
tribunaux gatchatcha ont permis de juger
de 2005 à 2012 près de deux millions de
personnes accusées de pillage de
complicité voire même de génocide au
total ce sont plus de 170 mille juges
qui se sont réunis dans douze mille
tribunaux gatchatcha durant ce travail
de justice hors du commun
les deux tiers des affaires ont abouti à
une condamnation mais ce modèle a posé
de nombreuses questions quant au droit
judiciaire pas d'avocat pression sur les
témoins néanmoins ces tribunaux ont
permis de construire une histoire
collective du génocide permettant de
découvrir des fosses communes dont
constitué certains événements
malgré le travail du tribunal pénal
international pour le rwanda et des
tribunaux gatchatcha certains accusés
ont réussi à échapper à la justice
internationale
mais actuellement plusieurs procédures
judiciaires sont en cours dans les
anciennes puissances coloniales la
belgique et la france qui ont accueilli
des réfugiés rwandais en 2019 la justice
belge a condamné à 25 ans de prison un
homme accusé du massacre d'une famille
belgo hollandaise en france le collectif
des parties civiles pour le rwanda
traque les réfugiés et a permis de faire
juger en france en 2021 un chauffeur
pour complicité de génocide
la question de la responsabilité de la
france reste aussi posé une commission
d'historiens dirigée par vincent duclert
a remis le 26 mars 2021 un rapport sur
le rôle de la france dans le génocide
des tutsi au rwanda en avril 1994 ce
rapport pointe je cite des
responsabilité accablante pour la france
mais soulignent l'absence de complicité
de génocide dans la foulée le président
macron s'est rendu à kigali pour
reconnaître les responsabilités de la
france si le président rwandais paul
kagame a regretté l'absence d' excuses
cette visite marque néanmoins un
tournant dans la politique mémorielle
intéressons-nous maintenant dans cette
deuxième partie à la construction d'une
justice internationale face aux crimes
de masse avec l'exemple du tribunal
pénal international pour l'ex
yougoslavie
et pour commencer voyons le temps de la
guerre en ex yougoslavie
créée en 1919 la yougoslavie est un état
fédéral organisé autour de la serbie et
qui regroupe six républiques la
bosnie-herzégovine la croatie l'âme
c'est douanes le monténégro la slovénie
est donc la serbie avec l'effondrement
du communisme en europe de l'est le
gouvernement hugo slave ne peut empêcher
les républiques de quitter la fédération
le 25 juin 1991 la slovénie et la
croatie proclament leur indépendance
suivi par la macédoine et la bosnie
herzégovine
après des conflits opposant les troupes
des républiques indépendantes y slovènes
croates d'une part et les troupes
fédérales majoritairement composée de
militaires serbes de l'autre la
yougoslavie disparaît en 1992 durant ces
conflits des violences interethniques
secoue déjà la région notamment en
croatie où le pays est déchiré par un
conflit pendant près de quatre ans mais
un pays va devenir l'épicentre du
conflit c'est la bosnie herzégovine
alors la bosnie herzégovine possède la
particularité d'être très divisés d'un
point de vue religieux et ethniques
prennent à moitié la population est
musulmane mais de fortes minorités
croates et serbes compose aussi la
population bosniaque en 1992 un
référendum est organisé et abouti à
l'indépendance de la bosnie herzégovine
les minorités serbes prennent les armes
et déclare l'association des régions
qu'ils contrôlent
suivi par les minorités croate la
capitale sarajevo est assiégée et
devient le symbole de l'atrocité du
conflit l'onu met en place dès 1993 une
force de maintien de la paix la forpronu
qui assiste impuissante aux massacres
des populations civiles en juillet 1995
les troupes serbes attaquent la ville
musulmane de srebrenica
exécute plus de 8000 hommes et
adolescents dans une zone pourtant
protégé par 400 casques bleus face à la
violence du conflit la communauté
internationale peine à créer les
conditions nécessaires à l'établissement
d'une paix les négociations piétinent
pendant que les crimes de guerre se
multiplient assassinats de civils viols
de masse nettoyage ethnique les
etats-unis et leurs alliés décident
après le massacre de srebrenica de
frapper militairement les forces serbes
ces frappes aériennes accélèrent les
négociations et le 21 novembre 1995 à
dayton les présidents serbe croate et
bosniaque conclu un accord entérinant la
partition de la bosnie en deux entités
la répu ic serbes de bosnie et la
fédération croato-musulmane
la guerre s'achève en croatie et en
bosnie en 1998 un nouveau conflit oppose
la serbie et le kosovo qui veut accéder
à son tour à son indépendance
face aux nouvelles violences et aux
déplacements de populations l'otan
multiplient les frappes aériennes sur la
serbie dont les troupes se retirent du
kosovo en 1999
alors voyons maintenant comment juger
l'horreur des crimes de masse avec le
tribunal pénal international pour l'ex
yougoslavie
la mise en place d'une justice
internationale et édiles par un contexte
relativement favorable premier facteur
favorable une communauté internationale
choqué par les images de violence faite
au civil avec notamment ces images de
sniper à sarajevo de bombardements a vu
kova et bien évidemment des massacres de
civils à srebrenica deuxième facteur
favorable le conseil de sécurité qui est
plus efficace avec la fin de la guerre
froide vous savez tous on en a déjà
parlé le fait que les états unis et
l'urss ne pose plus systématiquement de
veto enfin troisième facteur favorable
le rôle des états unis qui s'affirment
comme les gendarmes de la planète l'onu
a adopté une résolution qui permet le 25
mai 1993 la création du tribunal pénal
international pour l'ex yougoslavie
alors le tp y/y c'est quand même plus
simple à dire siège à la haye de 1993 à
2010 cet essai le premier tribunal à
juger les auteurs de crimes de guerre
depuis les tribunaux de nuremberg et de
tokyo il devient rapidement un exemple
et un laboratoire même si les massacres
se poursuivent dans le même temps durant
cette période ce sont cent soixante et
une personnes qui sont mises en
accusation parmi elles 90 sont condamnés
après l'audition depuis de 4600 témoins
les procès de slobodan milosevic
président de serbie pendant la guerre de
ratko mladic commandant en chef de
l'armée de la république serbe de bosnie
pendant la guerre et responsables des
massacres le ce rêve le mythe chats sont
des moments forts
arrêté en serbie et en bosnie les deux
dirigeants sont livrés à la communauté
internationale si le procès de milosevic
s'arrête avec la mort de l'accusé en
2006 le thé pays y a pu juger etc dan et
le dirigeant de la république serbe de
bosnie radovan karadzic qui est condamné
à 40 ans de prison pour crimes contre
l'humanité et crimes de guerre
ladite ch et condamné quant à lui à la
prison à perpétuité
le dpi y a aussi permis de définir
juridiquement les notions de crimes de
guerre de crimes contre l'humanité et de
génocide
alors quel bilan tirer du tp y
le bilan est relativement contrastées
considéré par les serbes comme partial
et symbolisant la justice des vainqueurs
le thé pays y a été marquée par une
complexité et une lenteur de débats
illustré par la mort du président serbe
milosevic avant la fin de son procès les
tribunaux pénaux internationaux de l'ex
yougoslavie et du rwanda ont été à
l'origine de la création en 2002 de la
cour pénale internationale
cette juridiction pénale universel
permanente est chargé de juger les
personnes accusées de génocide de crimes
contre l'humanité de crimes d'agression
et de crimes de guerre elle siège à la
haye et peut se substituer aux justices
nationales défaillantes mais l'action de
cette cour pénale internationale reste
limitée la chine et l'inde notamment ne
sont pas encore membres du cpi alors que
les etats-unis et la russie n'ont
toujours pas ratifié le traité
alors pour conclure que pouvons nous
retenir face aux pratiques génocidaires
et aux crimes de guerre commis dans les
années 90 au rwanda et en ex-yougoslavie
la communauté internationale a été c'est
vrai incapable d'empêcher les massacres
et de protéger les populations
l'inaction des casques bleus au rwanda
et à srebrenica ont été le symbole de
cette impuissance mme aminatou l'onu a
cherché à juger les responsables de ces
crimes est mis en place les bases d'une
justice internationale au rwanda et en
ex-yougoslavie et a permis la création
de la cour pénale internationale en 2002
mais la réconciliation reste un objectif
difficile à atteindre la question
mémorielle plus avancé au rwanda reste
une déchirure encore présentes entre les
pays de l'ex yougoslavie les
candidatures de la bosnie et de la
serbie à l'entrée dans l'union
européenne sont sans doute de véritable
levier pour une réconciliation régionale
nous en avons dû terminer avec cette
vidéo qui je l'espère vous aura permis
de mieux comprendre ce chapitre moi je
voulais vous remercier toutes et tous
pour tous les messages et les
encouragements que je reçois ainsi que
les devants pour traiter rapidement les
programmes alors rassurez vous tout sera
prêt pour le bac enfin j'espère
maintenant si tout va bien 3 0 vous
trouverez comme d'habitude la fiche de
cours ainsi que la leçon au format mp3
sur mon blog dont je rappelle l'adresse
c'est histoire géo en vidéo pourrait
certes pas si dur que ça bon entouré car
moi maintenant je vous souhaite une
bonne fin de journée une bonne famille
une bonne farine tout ce que je voulais
pardon et vous dis à très bientôt
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