The Disturbing "Anti-Communist" Killings Of Indonesia

Summary

En 1965, l'Indonésie a connu l'un de ses pires chapitres avec les massacres de masse, où des centaines de milliers de personnes ont été tuées dans une purge anti-communiste violente. Après une tentative de coup d'État par le mouvement du 30 septembre, les militaires, soutenus par les États-Unis, ont intensifié les persécutions, tuant des communistes et leurs sympathisants. L'armée a orchestré des massacres, des exécutions sommaires et des tortures, avec des divisions ethniques et religieuses exacerbées. Ces événements ont permis à Suharto de prendre le pouvoir, soutenu par l'Occident, et ont marqué le début d'une dictature de 32 ans.

Takeaways

• 😀 Le slogan national de l'Indonésie, 'l'unité dans la diversité', a été gravement remis en question lors des massacres de 1965-1966.
• 😀 En 1965, la balance politique fragile du pays a été brisée par une tentative de coup d'État suivie de violences massives.
• 😀 Le Parti Communiste Indonésien (PKI) comptait plus de 2 millions de membres et représentait une menace perçue par les militaires et les nationalistes.
• 😀 Le coup d'État de septembre 1965, mené par des officiers militaires, a été attribué aux communistes, entraînant une répression sanglante.
• 😀 La répression a été déclenchée par des accusations selon lesquelles les communistes planifiaient de tuer des dirigeants et des militaires indonésiens.
• 😀 Après le coup d'État raté, la violence a été dirigée contre les membres du PKI et leurs sympathisants, avec des milliers d'exécutions sommaires.
• 😀 La violence a été alimentée par la propagande anticommuniste et la participation active de milices locales et de civils, qui ont organisé des purges.
• 😀 La complicité des États-Unis dans les événements de 1965-1966 est évidente, notamment par leur soutien militaire et la fourniture de listes de cibles pour l'exécution.
• 😀 La violence ethnique et religieuse a aussi joué un rôle, avec des attaques spécifiques contre les musulmans modérés et les minorités chinoises.
• 😀 L'ampleur des massacres reste incertaine, mais les estimations varient entre 500 000 et 3 millions de morts, marquant l'un des pires génocides du 20e siècle.

Q & A

Quelle a été la cause principale des massacres indonésiens de 1965-1966?

La cause principale des massacres fut la tentative de coup d'État menée par un groupe d'officiers militaires communistes présumés, suivie d'une répression violente dirigée par l'armée contre les communistes et leurs sympathisants, soutenue par la propagande anti-communiste et l'intervention des États-Unis.

Pourquoi l'Indonésie se trouvait-elle dans une situation politique fragile en 1965?

L'Indonésie en 1965 était politiquement fragile à cause de la gestion complexe de la diversité politique, religieuse et ethnique, ainsi que des tensions internes entre les partisans du nationalisme, de l'islam et du communisme, exacerbées par une économie en difficulté et une montée du mécontentement envers le président Sukarno.

Quel rôle l'armée indonésienne a-t-elle joué dans les massacres?

L'armée indonésienne a joué un rôle central dans les massacres, en menant des purges systématiques contre les membres du Parti communiste indonésien (PKI), souvent en collaboration avec des milices civiles. Elle a organisé des arrestations, des tortures, des exécutions sommaires et des disparitions forcées.

Quelle a été l'attitude des États-Unis vis-à-vis des massacres indonésiens?

Les États-Unis ont soutenu le régime militaire indonésien après le coup d'État de 1965, fournissant du matériel militaire et des équipements de communication. Bien qu'ils aient été au courant des atrocités, les États-Unis ont minimisé l'ampleur des massacres et ont continué de soutenir le régime de Suharto en raison de son opposition au communisme.

Quels groupes ethniques et religieux ont été particulièrement ciblés lors des massacres?

Les groupes ethniques et religieux les plus ciblés étaient les communistes, mais aussi les minorités ethniques chinoises, ainsi que les musulmans abangan, perçus comme plus ouverts aux idées communistes. En outre, les hindous de Bali ont également été persécutés en raison de leur opposition perçue au communisme.

Comment les violences ont-elles été justifiées par l'armée et le gouvernement?

L'armée et le gouvernement ont justifié les violences en affirmant que les communistes étaient responsables du complot du 30 septembre 1965 et qu'ils menaçaient l'intégrité de la nation. Cette justification a été renforcée par une propagande intense, qui a dépeint les communistes comme des ennemis de l'État, menaçant l'ordre social et religieux.

Quelles ont été les conséquences politiques du coup d'État de 1965 en Indonésie?

Le coup d'État de 1965 a marqué la fin du régime de Sukarno et l'ascension au pouvoir de Suharto, qui a instauré une dictature militaire soutenue par l'Occident. Ce changement a entraîné la répression systématique des communistes et des opposants politiques, et une gouvernance autoritaire qui a duré jusqu'en 1998.

Comment la violence a-t-elle été perpétrée sur le terrain pendant les massacres?

La violence était largement systématique, avec des victimes rassemblées par les autorités ou les civils, puis exécutées par fusillade, étranglement ou mutilation. Les corps étaient souvent jetés dans les rivières ou enterrés dans des fosses communes. Les tueries se faisaient selon un quota imposé aux soldats et miliciens.

Pourquoi la répression a-t-elle été particulièrement violente contre les femmes?

Les femmes ont été particulièrement ciblées en raison de leur association présumée avec les mouvements communistes ou féministes, et ont souvent été victimes de violences sexuelles, de tortures et de meurtres. La propagande a exacerbé cette violence, les accusant d'être des sympathisantes du communisme ou d'avoir été impliquées dans des actes immoraux.

Quelle a été la réponse internationale aux massacres en Indonésie?

La réponse internationale a été largement indifférente, avec les médias occidentaux minimisant les événements ou les présentant comme une forme de violence typique en Asie. Les États-Unis et leurs alliés ont soutenu le régime de Suharto malgré les massacres, en raison de son opposition au communisme pendant la Guerre froide.