Lean IT interview: Daniel Breston

Summary

L'intervenant raconte son expérience d'intégration des principes Lean dans le secteur des technologies de l'information, en travaillant avec une banque en Belgique. Bien que son expérience initiale avec Lean soit limitée, son expertise en gestion des opérations IT a facilité son approche. Le récit montre comment il a utilisé des outils visuels et des méthodes simples pour impliquer les équipes et faire face à la résistance au changement. L'expérience évolue vers une réflexion plus large sur l'application de Lean au-delà du secteur IT, notamment pour aider des agriculteurs en Ouganda, ce qui révèle l'importance d'adapter les principes Lean selon les contextes.

Takeaways

• 😀 Un consultant expérimenté a été invité à intégrer une banque en Belgique pour améliorer l'efficacité et réduire les coûts, bien que le cabinet de conseil n'ait aucune expérience en IT.
• 😀 Le consultant a dû combiner son expérience en ITIL avec des principes de Lean pour créer des solutions d'amélioration dans l'organisation IT de la banque.
• 😀 Le livre 'Lean IT' a été une première ressource essentielle pour apprendre à appliquer les principes Lean à l'IT.
• 😀 Le consultant a été guidé par des experts comme Steve Bell et Mike Orson, qui l'ont challengé à explorer de nouveaux concepts et à améliorer ses compétences en Lean.
• 😀 L'application de Lean à l'IT a été facilitée en utilisant des concepts communs, comme l'analyse des causes profondes, les diagrammes Ishikawa et les indicateurs clés de performance (KPI), qui sont également utilisés dans ITIL.
• 😀 La gestion des processus dans ITIL et Lean repose sur le modèle PDCA (Plan-Do-Check-Act), ce qui a permis une transition fluide pour le consultant.
• 😀 L'une des principales différences entre ITIL et COBIT réside dans la perspective de la valeur, COBIT étant axé sur la gouvernance et l'IT, tandis que Lean oblige à inclure la perspective du client.
• 😀 Une des étapes cruciales pour réussir l'application de Lean dans l'IT est de réunir toutes les parties prenantes (IT, business et fournisseurs) pour faciliter une discussion constructive.
• 😀 L'implémentation de Lean dans l'IT a rencontré des résistances, notamment avec 50 % des employés utilisant des tableaux visuels et des réunions debout, tandis que 10 à 15 % s'engageaient dans Agile et Scrum.
• 😀 Pour surmonter les résistances, le consultant a utilisé des outils simples comme des post-it et des tableaux blancs pour analyser les problèmes et obtenir des résultats sans mentionner directement le Lean ou des termes japonais.
• 😀 Le consultant a trouvé une nouvelle perspective inspirante lors de la présentation de la Fondation Grameen, qui a montré comment appliquer Lean pour aider des fermiers en Ouganda, soulignant l'importance d'adapter la pensée Lean à des contextes non technologiques.

Q & A

Pourquoi la banque belge a-t-elle fait appel à un cabinet de conseil pour améliorer son efficacité?

La banque belge cherchait à économiser de l'argent et à améliorer son efficacité. Elle a donc fait appel à un cabinet de conseil pour les aider, bien que ce cabinet n'ait pas d'expérience en informatique.

Quelle était la principale tâche de l'intervenant dans ce projet?

L'intervenant a été invité à rejoindre le projet pour apporter son expertise en gestion des services informatiques et opérations IT, et à utiliser ses connaissances pour aider à réaliser les objectifs de réduction de coûts et d'amélioration de l'efficacité.

Comment l'intervenant a-t-il commencé à s'initier au lean dans le contexte IT?

L'intervenant a commencé par lire le livre 'Lean IT', a échangé des emails avec Steve Bell et Mike Orson, et a utilisé son expérience en ITIL pour intégrer les principes du lean dans le domaine IT.

Quelles sont les similitudes entre ITIL et lean?

Les deux systèmes, ITIL et lean, reposent sur le PDCA (Plan-Do-Check-Act) de Deming, ce qui a permis à l'intervenant de s'adapter facilement au lean tout en utilisant sa connaissance des pratiques d'ITIL.

Pourquoi l'implication des parties prenantes était-elle cruciale pour le succès du projet?

L'implication des parties prenantes (l'entreprise, l'IT et les fournisseurs) était essentielle pour assurer que les solutions proposées soient réellement bénéfiques du point de vue de l'entreprise, et non uniquement d'un point de vue technologique ou processuel.

Comment l'intervenant a-t-il facilité l'adoption de lean dans l'organisation?

L'intervenant a utilisé des outils simples comme des tableaux blancs, des post-it et des diagrammes pour engager les employés dans le processus de résolution de problèmes, sans mentionner explicitement des termes comme 'lean'.

Quel défi majeur l'intervenant a-t-il rencontré lors de l'introduction du lean dans l'organisation?

L'un des plus grands défis a été de convaincre l'ensemble de l'organisation de l'efficacité du lean. Seuls environ 10 à 15 % de l'organisation s'étaient engagés dans des pratiques agiles et lean, et il a fallu convaincre le reste de l'entreprise.

Pourquoi l'intervenant a-t-il décidé de ne pas utiliser de termes japonais ou spécifiques au lean dans l'organisation?

L'intervenant a préféré éviter l'utilisation de termes techniques comme 'lean' ou 'kaizen' pour rendre les concepts plus accessibles et éviter de faire peur aux employés qui n'étaient pas familiers avec ces termes.

Quelles sont les leçons tirées de la présentation du Grameen Foundation?

La présentation du Grameen Foundation a montré comment appliquer le lean de manière très différente, en l'adaptant aux besoins des agriculteurs en Ouganda, où les concepts comme les cartes de flux de valeur ou le Pareto ne sont pas pertinents, mais où la pensée lean peut aider à résoudre des problèmes concrets.

Qu'est-ce que l'intervenant a trouvé fascinant dans l'application du lean à un contexte agricole?

L'intervenant a trouvé fascinant de voir comment le lean pouvait être utilisé pour aider des agriculteurs en Ouganda, en rendant les concepts plus accessibles et en les appliquant de manière pratique, sans les outils sophistiqués habituellement associés au lean.