Art or crime? The rules of street art | ABC News

Summary

Le street art à Melbourne suscite une réflexion sur la frontière entre art légitime et vandalisme. Avec 1,4 million de visiteurs par an et une contribution de 4,5 millions à l'économie de la ville, cette forme d'art est à la fois un phénomène culturel mondial et un sujet de débat local. Bien que la ville ait désigné des espaces spécifiques pour encourager le street art, la ligne entre graffiti et street art reste floue. Le street art évolue, influencé par des enjeux politiques, sociaux et commerciaux, soulevant des questions sur son rôle dans l'art contemporain et sa cohabitation avec les grandes entreprises.

Takeaways

• 😀 L'art de rue à Melbourne génère 4,5 millions de dollars pour l'économie locale chaque année, avec 1,4 million de visiteurs annuels sur une seule rue.
• 😀 Le débat sur l'art de rue oppose ce qui est légitime à ce qui est considéré comme un vandalisme, selon des règles parfois secrètes.
• 😀 L'art de rue a émergé des mouvements de graffiti des années 70 et 80 aux États-Unis et a évolué pour inclure des enjeux politiques, musicaux et culturels.
• 😀 Au début des années 90, l'art de rue à Melbourne était largement illégal, mais aujourd'hui, des espaces désignés sont consacrés à l'art de rue par le conseil municipal.
• 😀 L'art de rue peut inclure une variété de styles : autocollants, pochoirs, réalisme photographique, personnages de dessins animés, et des messages politiques ou humoristiques.
• 😀 La distinction entre graffiti et art de rue réside dans l'intention, la composition, et l'impact de l'œuvre sur le public.
• 😀 Bien que le graffiti soit perçu comme une forme authentique d'expression artistique, l'art de rue est souvent vu comme une forme de gentrification du graffiti.
• 😀 Le conseil municipal de Melbourne dépense chaque année des millions de dollars pour éliminer ce qu'il considère comme du graffiti illégal.
• 😀 L'art de rue devient plus acceptable lorsqu'il est commandé par des gouvernements ou des entreprises, mais cette commercialisation suscite des critiques, appelant cela du 'brandalisme'.
• 😀 L'art de rue est dynamique et changeant, avec un mélange d'œuvres protégées et d'autres susceptibles d'être recouvertes par de nouveaux artistes, illustrant la nature transitoire de cette forme d'expression.

Q & A

Qu'est-ce que l'art de rue et comment a-t-il évolué à Melbourne?

L'art de rue à Melbourne est un secteur florissant générant un revenu important pour la ville. Il a évolué depuis les premiers jours du graffiti dans les années 70 et 80, influencé par des questions politiques, la musique et la culture. Aujourd'hui, il existe des zones désignées où l'art de rue peut être créé, et cela est devenu une attraction touristique majeure.

Quelle est la différence entre l'art de rue et le graffiti?

Le graffiti est considéré comme l'authentique forme d'art de rue, souvent vue comme une sous-culture. En revanche, l'art de rue inclut des œuvres plus élaborées et respectueuses de l'espace, comme des fresques ou des compositions artistiques que les gens apprécient davantage. La distinction réside dans l'intention et la réception du public.

Quels types d'œuvres peuvent être considérés comme de l'art de rue?

L'art de rue englobe une variété de techniques et de sujets : des autocollants, des pochoirs, des dessins au crayon, du photo-réalisme, des personnages de cartoons, de l'art politique, et de l'art esthétique. Tout peut être de l'art de rue, tant qu'il est réalisé dans un espace désigné ou reconnu.

Pourquoi le street art est-il parfois perçu comme de la vandalisme?

Le street art peut être perçu comme du vandalisme lorsque des œuvres sont réalisées sans autorisation, comme le cas des actes de 'bombing' où des graffitis sont peints sur des espaces non désignés. Le vol de la propriété publique ou privée sans consentement est souvent interprété comme un acte criminel.

Quelles sont les règles non écrites de l'art de rue?

L'une des principales règles non écrites de l'art de rue est de ne pas peindre sur des œuvres que l'on considère comme supérieures ou meilleures. Cela inclut de ne pas recouvrir des pièces qui ont une grande valeur ou qui sont respectées par la communauté de l'art de rue.

Pourquoi Melbourne est-elle un centre important pour l'art de rue?

Melbourne est un centre important pour l'art de rue en raison de sa politique de soutien à cet art, y compris l'entretien de zones où les artistes peuvent s'exprimer librement. La ville attire également un grand nombre de touristes chaque année, contribuant à l'économie locale grâce au street art.

Quels sont les défis liés à la préservation de l'art de rue?

Les défis de la préservation de l'art de rue incluent son exposition aux éléments, ce qui peut entraîner sa dégradation rapide. De plus, il y a des débats sur la légitimité de la commercialisation de ces œuvres et leur protection contre le vandalisme, ce qui soulève la question de savoir ce qui doit être conservé et ce qui doit être effacé.

Quel rôle jouent les gouvernements dans la gestion de l'art de rue à Melbourne?

Le gouvernement local de Melbourne joue un rôle clé en définissant des zones spécifiques pour l'art de rue et en finançant la conservation de certaines œuvres via des revêtements protecteurs. Ils financent également des projets artistiques en collaboration avec les artistes, créant un environnement où l'art de rue peut prospérer tout en étant réglementé.

Le financement public de l'art de rue affecte-t-il la pureté de cet art?

Certains estiment que la commande d'œuvres d'art de rue par des entités publiques ou privées dilue l'essence de l'art de rue en le transformant en 'art mural'. Toutefois, d'autres défendent que cela permet aux artistes d'accéder à de meilleures ressources et à une plus grande visibilité, ce qui constitue une forme d'évolution de l'art, parfois appelée 'nouveau muralisme'.

Qu'est-ce que le terme 'brandalisme' signifie dans le contexte de l'art de rue?

Le terme 'brandalisme' désigne l'utilisation commerciale de l'art de rue par des entreprises pour promouvoir leurs produits, ce qui est perçu par certains comme une exploitation commerciale de cette forme d'art authentique. Cependant, d'autres estiment que ce type de commande artistique est une continuation du mécénat, comparable à celui de la Renaissance.