Pourquoi votre travail est (sûrement) inutile

HugoDécrypte - Grands formats
31 Mar 202416:39

Summary

TLDRLe transcript parle du phénomène des 'bullshit jobs', tâches considérées inutiles par leur propriétaire, David Graeber. Il identifie cinq catégories de ces emplois, soulignant leur lien avec le capitalisme post-guerre et la recherche du plein emploi. Le texte aborde les conséquences morales et psychologiques de ces jobs, ainsi que les critiques et limites de la théorie de Graeber, estimant que les 'bullshit jobs' représenteraient moins de personnes que prétendu.

Takeaways

  • 📚 Le concept de 'bullshit job' fait référence aux emplois qui n'apportent rien de significatif au monde selon David Graeber, un anthropologue américain.
  • 😅 Presque un Français sur deux se sent affecté par le phénomène des 'bullshit jobs', c'est-à-dire des emplois inutiles.
  • 🏢 Les 'bullshit jobs' sont souvent caractérisés par des postes à prestige et des salaires élevés, malgré leur manque d'utilité sociale.
  • 📈 La multiplication des réunions inutiles, de la paperasse et des validations hiérarchiques à plusieurs niveaux sont des facteurs contribuant à la création de 'bullshit jobs'.
  • 🔄 Les cinq catégories de 'bullshit jobs' identifiées par Graeber comprennent les larbins, les portes-fenêtres, les rapistes, les cocheurs de case et les petits chefs.
  • 🌐 Les 'bullshit jobs' sont surtout des emplois de bureau, en opposition avec les 'jobs de merde' qui sont essentiellement des tâches manuelles utiles pour la société.
  • ⏳ Les emplois de bureau ont augmenté après la Seconde Guerre mondiale, en raison de la recherche du plein emploi et du développement du secteur tertiaire de l'économie.
  • 💡 Graeber suggère que la société devrait réfléchir à une réduction du temps de travail pour éviter la concentration de certains métiers inutiles.
  • 🤔 Les 'bullshit jobs' ont des conséquences morales et psychologiques pour les travailleurs, pouvant entraîner la dépression ou le 'brownout', un état d'énergie perdue.
  • 🔄 Les travaux d'autres économistes et chercheurs remettent en question certaines des théories de Graeber, estimant que les 'bullshit jobs' ne représenteraient pas autant d'emplois que prétendu.
  • 🌟 Le débat sur les 'bullshit jobs' soulève des questions sur l'utilité et le sens du travail, ainsi que sur la répartition du travail en société avec l'évolution de la technologie.

Q & A

  • Qu'est-ce qu'un 'bullshit job' selon David Graeber ?

    -Un 'bullshit job' est un emploi qui, selon David Graeber, n'apporte rien au monde et dont l'existence ne changerait rien à la société. Il s'agit de postes qui semblent inutiles ou même superflus, mais qui sont souvent bien rémunérés et prestigieux.

  • Quelles sont les cinq catégories de 'bullshit jobs' décrites par David Graeber ?

    -Les cinq catégories de 'bullshit jobs' sont : les larbins (pour faire apparaître l'importance de leurs supérieurs), les portes-fenêtres (métiers agressifs ou manipulateurs), les rapistes (réglage de problèmes qui ne devraient pas exister), les cocheurs de case (prétendre faire quelque chose sans agir réellement) et les petits chefs (délégation de tâches pour le plaisir de gestion).

  • Comment David Graeber explique-t-il la prolifération des 'bullshit jobs' ?

    -David Graeber explique que la prolifération des 'bullshit jobs' est liée au développement du capitalisme post-Seconde Guerre mondiale, où la recherche de profits et la compétitivité ont entraîné une augmentation des postes de gestion et administratifs, ainsi que la création de nouveaux emplois inutiles pour maintenir le plein emploi.

  • Quels sont les emplois considérés comme 'jobs de merde' selon David Graeber ?

    -Les 'jobs de merde' sont des emplois qui sont bénéfiques et utiles pour la société, mais qui sont perçus comme dégradants ou peu valorisés, tels que les emplois de nettoyage, les infirmières ou les professionnels de la petite enfance.

  • Quelle est l'impact psychologique et moral des 'bullshit jobs' sur les travailleurs ?

    -Les 'bullshit jobs' peuvent entraîner des problèmes psychologiques et moraux pour les travailleurs, tels que la dépression, le burn-out, ou le 'brownout' (perte de sens et d'énergie pour les tâches), car les individus se sentent inutiles ou sans but réel dans leur travail.

  • Qu'est-ce que le 'brownout' et comment il est lié aux 'bullshit jobs' ?

    -Le 'brownout' est un état de fatigue chronique et de démotivation lié au travail, où les individus ne voient plus de sens dans leurs tâches et ne peuvent plus les exécuter avec énergie. Il est souvent lié aux 'bullshit jobs' où les travailleurs se sentent inutiles.

  • David Graeber mentionne-t-il des solutions pour réduire les 'bullshit jobs' ?

    -David Graeber évoque l'idée d'une réduction du temps de travail pour tout le monde, comme travailler seulement 15 à 20 heures par semaine, ce qui pourrait éviter la concentration de l'emploi dans certains secteurs et donner du travail à tout le monde.

  • Quelles sont les limites des théories de David Graeber sur les 'bullshit jobs' ?

    -Certains spécialistes remettent en cause la généralisation de la théorie de Graeber, en indiquant que la manière de poser la question sur l'utilité du travail peut fausser les réponses et que les 'bullshit jobs' ne concerneraient peut-être pas autant de personnes qu'estime Graeber.

  • Quel est le taux de 'bullshit jobs' dans le monde selon David Graeber ?

    -Selon David Graeber, les 'bullshit jobs' représenteraient entre 30 et 60 % des métiers dans le monde.

  • Comment les politiques économiques post-Seconde Guerre mondiale ont-elles contribué à la création de 'bullshit jobs' ?

    -Après la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements ont cherché à maintenir un plein emploi à tout prix, ce qui a conduit à la création de couches supplémentaires de personnel hiérarchique et administratif, ainsi qu'à la multiplication de postes qui n'ont pas de réelle utilité pour la société.

  • Est-ce que la notion de 'bullshit jobs' est universelle ou spécifique à certaines cultures ou pays ?

    -La notion de 'bullshit jobs' est principalement observée dans les pays développés et les economies où le secteur tertiaire est bien développé. Cependant, la perception et la généralisation de ces emplois peuvent varier en fonction des cultures et des contextes économiques.

  • Quelle est la position de David Graeber sur le travail et la technologie ?

    -David Graeber suggère que l'avancement de la technologie, y compris l'intelligence artificielle, pourrait inciter à travailler moins et à redistribuer le travail de manière plus équitable pour éviter la concentration de l'emploi dans certains secteurs inutiles.

Outlines

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🤔 Les Jobs à la con et leur définition

Ce paragraphe introduit le concept de 'bullshit jobs', qui désigne des emplois considérés comme inutiles ou sans réelle contribution à la société. L'auteur mentionne David Graeber, anthropologue américain, comme étant à l'origine de cette notion. Il explique que ces jobs sont souvent caractérisés par des emplois à prestige et bien rémunérés, mais qui n'apportent rien de significatif au monde. L'auteur cite plusieurs exemples de此类工作, tels que les assistants inutiles, les télévendeurs, les employés chargés de résoudre des problèmes qui ne devraient pas exister, les tâches superflues pour donner l'illusion de productivité, et les postes de direction inutiles. Il souligne également que ces jobs sont souvent pourvus d'un certain prestige et peuvent être des objectifs de carrière pour de nombreuses personnes.

05:01

🎓 Les défis de la génération actuelle face aux Jobs à la con

Dans ce paragraphe, l'auteur aborde les difficultés auxquelles la génération actuelle est confrontée, notamment en termes d'emploi et d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il mentionne la création d'un nouveau média par l'équipe de Hugo Décrypt, qui vise à aider les jeunes à naviguer dans ces défis. L'auteur insiste sur le fait que les jobs à la con sont principalement des emplois de bureau, souvent occupés par des cadres supérieurs ou des professions similaires, contrairement aux jobs manuels qui sont essentiellement utiles à la société, bien que parfois mal considérés. Il souligne également que les jobs à la con sont un phénomène principalement observé dans les pays développés et est lié au secteur tertiaire de l'économie.

10:02

💡 Les origines et la prolifération des Jobs à la con

Ce paragraphe explore les origines des jobs à la con et leur proliferation dans la société actuelle. L'auteur explique que ces emplois ont principalement émergé après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les gouvernements ont cherché à assurer un plein emploi. Avec le développement du secteur tertiaire et la suppression de certains emplois d'ouvriers, de nouvelles couches de personnel administratif et hiérarchique ont été créées, souvent pour des postes qui n'ont pas de véritable utilité. L'auteur mentionne également l'impact du capitalisme et de la recherche de profits最大化, qui ont conduit à une concentration de gains dans les emplois supérieurs, contribuant ainsi à la création de plus de postes de gestion. Il est également question de la possibilité d'une réduction du temps de travail pour permettre un emploi pour tous, mais cette approche n'a pas été largement adoptée, laissant la société continuer à chercher un plein emploi à tout prix.

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🤷‍♂️ Les conséquences morales et psychologiques des Jobs à la con

Dans ce paragraphe, l'auteur aborde les conséquences morales et psychologiques des jobs à la con sur les travailleurs. Il mentionne que, bien que ces emplois soient souvent considérés comme étant préférables à être au chômage, ils peuvent avoir un coût élevé en termes de bien-être mental et émotionnel. Les personnes occupant ces postes peuvent ressentir un sentiment de dépression, de désengagement, ou de 'brown out' (un état d'absence de sens et d'énergie pour leurs tâches). L'auteur souligne que cette situation crée un décalage entre les emplois utiles mais peu valorisés, les emplois inutiles mais bien rémunérés, et les personnes cherchant activement un travail. Il suggère que cette dynamique est le résultat d'un équilibre entre le besoin de distinction sociale, la nécessité pour les managers d'avoir des subordonnés, et la politique de maintenir au travail une grande partie de la population sans remettre en question la nature du travail ou sa répartition, notamment en considérant les évolutions technologiques.

🤔 Critiques et limites des théories sur les Jobs à la con

Ce paragraphe discute les critiques et limites des théories avancées par David Graeber sur les jobs à la con. L'auteur mentionne que, bien que le livre de Graeber et les témoignages qu'il compile soient intéressants, d'autres spécialistes, tels que des économistes et des chercheurs, remettent en question certains aspects de ses théories. Par exemple, The Economist a relayé une étude qui suggère que la définition de 'bullshit jobs' peut influencer la manière dont les gens perçoivent l'utilité de leur travail. Les chercheurs estiment que la proportion de jobs à la con dans le monde est inférieure à celle suggérée par Graeber. L'auteur conclut en invitant les spectateurs à discuter davantage de ce sujet et à explorer les nuances de ces théories.

Mindmap

Keywords

💡bullshit job

Le terme 'bullshit job' fait référence à des emplois qui sont perçus comme inutiles ou sans réelle utilité pour la société. Dans le script, l'auteur David Graeber définit ce type de travail en citant des exemples comme les larbins, les télévendeurs, les employés qui résolvent des problèmes artificiellement créés, les 'coaches' de case et les petits chefs. Ces emplois sont présentés comme étant sans véritable contribution au monde, mais qui pourtant peuvent être bien rémunérés et prestigieux.

💡David Graeber

David Graeber est un anthropologue américain et auteur de l'ouvrage 'Bullshit Jobs'. Dans le script, il est présenté comme le concepteur de la notion de 'bullshit job' et il explore les implications sociales et psychologiques de tels emplois. Ses idées ont suscité un débat important sur le sujet.

💡emplois de merde

Contrairement aux 'bullshit jobs', les 'emplois de merde' sont des travaux manuels ou routins perçus comme dégradants mais qui sont néanmoins essentiels à la société. Ces emplois, bien qu'ils puissent être mal rémunérés et peu valorisés socialement, contribuent à des tâches importantes telles que le nettoyage ou les soins aux personnes.

💡travail inutile

Le 'travail inutile' est un concept qui décrit les activités professionnelles qui ne semblent apporter aucun bénéfice réel ou contribution significative à la société. Dans le script, cette notion est étayée par l'analyse de David Graeber qui soutient que de tels emplois sont souvent créés pour des raisons de prestige ou de structure hiérarchique plutôt que pour répondre à un véritable besoin.

💡hiérarchie

La 'hiérarchie' fait référence à la structure organisée de pouvoir et de subordination au sein d'une entreprise ou d'une organisation. Dans le contexte du script, la hiérarchie est mentionnée comme un facteur contribuant à la création de 'bullshit jobs', où les postes supérieurs peuvent créer des emplois subalternes pour renforcer leur statut et leur pouvoir.

💡capitalisme

Le 'capitalisme' est un système économique basé sur la propriété privée et la recherche de profit. Dans le script, le capitalisme est critiqué pour encourager la création de 'bullshit jobs' en favorisant la maximisation des profits plutôt que la distribution équitable du travail et des ressources.

💡plein emploi

Le 'plein emploi' est un objectif économique visant à fournir un emploi à tous les individus actifs qui le souhaitent. Dans le script, le plein emploi est présenté comme un motif pour la création de 'bullshit jobs', car les gouvernements cherchent à maintenir un taux d'emploi élevé, même si cela signifie créer des emplois sans réelle utilité.

💡travail de bureau

Le 'travail de bureau' se réfère aux emplois qui sont généralement effectués dans un environnement de bureau, impliquant souvent des tâches administratives, de gestion ou de soutien. Dans le script, ces emplois sont particulièrement associés aux 'bullshit jobs', car ils sont souvent perçus comme inutiles malgré leur statut et leur rémunération.

💡tâches manuelles

Les 'tâches manuelles' sont les travaux qui impliquent des activités physiques ou des opérations pratiques. Dans le script, ces emplois sont présentés comme étant essentiels à la société, contrairement aux 'bullshit jobs', et sont souvent effectués par des travailleurs de base qui ne bénéficient pas du même statut ou de la même rémunération.

💡technologie

La 'technologie' fait référence aux outils, machines, systèmes ou processus développés pour améliorer les activités humaines et la productivité. Dans le script, la technologie est mentionnée comme un facteur qui pourrait potentiellement réduire le temps de travail et la nécessité de 'bullshit jobs', en automatisant certaines tâches.

💡équilibre social

L''équilibre social'' fait référence à un état d'harmonie et de stabilité dans les structures et les relations de la société. Dans le script, l'équilibre social est discuté en relation avec la création de 'bullshit jobs', qui maintiennent un certain nombre de personnes occupées et donc contribuent à une apparence de stabilité sociale, même si le travail effectué est inutile.

💡impact psychologique

L''impact psychologique'' indique les effets sur la santé mentale et l'état émotionnel d'une personne. Dans le script, il est question de l'impact négatif que les 'bullshit jobs' peuvent avoir sur les travailleurs, conduisant à des sentiments d'inutilité et de dépression.

Highlights

L'idée d'un travail inutile est largement répandue, avec 1 Français sur 4 estimant occuper un emploi sans réel sens.

Le concept de 'bullshit job' a été popularisé par l'anthropologue américain David Graeber.

Les 'bullshit jobs' sont souvent des emplois prestigieux et bien rémunérés, ce qui les rend difficiles à identifier.

Graeber distingue cinq catégories de 'bullshit jobs': larbins, portes-fenêtres, rapistes, cocheurs de case et petits chefs.

Les 'larbins' sont là pour permettre à quelqu'un d'autre de paraître important, comme les réceptionnistes.

Les 'portes-fenêtres' exercent un métier agressif ou manipulateur, comme les télévendeurs.

Les 'rapistes' résolvent des problèmes qui ne devraient pas exister, tels que rattraper les erreurs des supérieurs.

Les 'cocheurs de case' donnent l'impression que leur travail est analysé et utilisé, alors qu'en réalité, il n'est pas le cas.

Les 'petits chefs' délèguent des tâches pour avoir des subordonnés, même si leur propre travail est superflu.

Il est important de différencier les 'bullshit jobs' des 'jobs de merde', qui sont utiles à la société malgré une mauvaise image.

Les emplois de bureau,尤其是那些具有较高社会地位的职位, sont plus susceptibles d'être considérés comme 'bullshit jobs'.

Les 'bullshit jobs' ont émergé principalement après la Seconde Guerre mondiale, avec la recherche du plein emploi.

L'expansion du secteur tertiaire a contribué à la création de plus d'emplois immatériels, souvent considérés comme moins essentiels.

David Graeber souligne que la plupart de ces emplois ne changeraient quasiment rien au monde s'ils disparaissaient.

Le capitalisme post-guerre a favorisé la création de postes de direction et de gestion, souvent sans réelle utilité.

L'idée d'une réduction du temps de travail est discutée, mais la crainte de perdre de la compétitivité économique est un obstacle.

Les 'bullshit jobs' peuvent avoir un coût moral et psychologique élevé pour les travailleurs, entraînant des problèmes comme la dépression ou le 'brownout'.

Graeber suggère que les 'bullshit jobs' sont un moyen de maintenir un équilibre social et de distinction entre les classes.

Les limites des théories de Graeber sont également abordées, avec des études montrant que les 'bullshit jobs' pourraient être moins répandus que prétendu.

L'auteur appelle à une réflexion sur la place du travail et la répartition des tâches dans la société.

Le sujet des 'bullshit jobs' soulève des questions sur l'utilité et le sens du travail, ainsi que sur l'impact de la technologie.

L'avenir des 'bullshit jobs' reste incertain, et leur existence pourrait continuer d'être un sujet de débat.

Transcripts

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est-ce que vous avez l'impression de

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faire un bullshit

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job c'est quoi ça unllit

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j alors déjà faudra m'expliquer ce que

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c'est ce mot parce que je ne connais pas

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c'est quoi en France près d'un Français

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sur TR a le sentiment d'occuper un

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bullshit job un travail donc

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inutile alors moi je suis j'entretiens

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les arbres mon travail un réel sens pour

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la société commci

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je suis directrice générale pour un

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établissement culturel la culture ouais

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c'est utile tous les jours à la société

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on en a besoin moi je travaille en

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marketing pour certains ça peut être du

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bullshit pour d'autres non je suis

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consultante en fait je pense pas que ce

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soit du bullshit mais je pense pas que

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ce soit très utile et je m'en vais

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d'ailleurs et quand on sait quand même

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le temps qu'on passe dans une vie à

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travailler rendez-vous compte c'est

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absolument colossal et c'est même assez

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il faut le dire

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perturbant lui c'est David Greber un

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anthropologue américain et c'est à lui

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que l'on doit ce concept de bullshit

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job ok donc là ce qui nous dit en gros

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c'est que un bullshit job ça n'apporte

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rien au monde et quand on lit d'ailleurs

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les premières page de ce livre on se

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rend compte assez rapidement qu'il

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s'agit le plus souvent d'emplois qui ont

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pourtant pas mal de prestige en fait des

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emplois que pas mal de personnes

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aimeraient finir par atteindre qui sont

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notamment très bien

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rémunérés alors selon l'auteur il y a

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des facteurs assez communs qu'on

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retrouve dans ces bullshit Jobs et dans

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les entreprises qui en ont développé

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notamment la multiplication des réunions

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inutiles de la paperass de façon très

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présente ou encore des validations

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hiérarchiques à plusieurs niveaux donc

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et parfois pour des ch chos assez

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inutiles bref des choses qui

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s'accumulent et qui prennent beaucoup de

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temps et justement pour mieux illustrer

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son propos il distingue aujourd'hui cinq

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catégories de job à la con et attention

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spoiler il est assez dur et direct tout

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ça de toute façon fait débat on en parle

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juste après alors la première catégorie

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de bullshit Jobs que l'on retrouve ce

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sont les larbins en gros les larbin sont

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là pour permettre à quelqu'un d'autre de

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paraître ou de se sentir important David

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Greber donne l'exemple d'un ou d'une

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réceptionniste dans une entreprise son

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rôle principal est de dire bonjour à

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tous ceux qui passent d'éventuellement

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rediriger les personnes vers les bons

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rendez-vous de s'assurer que la

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corbeille de bonbons est pleine et de

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répondre aux appels bien qu'il y ait

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dans certains cas en moyenne deux appels

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par jour un intérêt donc d'un point de

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vue strictement fonctionnel qui serait

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relativement limité par contre l'intérêt

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en terme d'image est important pour ses

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supérieurs hiérarchiques la deuxième

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catégorie c'est les portesfingues c'est

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c'est des employés qui exercent un

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métier qui comporte quelque chose

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d'agressif ou de manipulateur qui serait

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en fait dépourvu de valeur social

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positive David Greber donne ici

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l'exemple des télévendeurs qui vont donc

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être là pour tenter de vendre des choses

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dont les gens n'ont ni forcément besoin

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ni envie et en gros pour lui la

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réflexion est assez simple si ses

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métiers venaient à disparaître et bien

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ça ne changerait pas grand-chose pour la

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société en soi la troisième catégorie

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que l'on retrouve ce sont désormais les

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raapist ur ici l'auteur parle des

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employés qui passent leur temps à régler

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des problèmes qui en théorie ne devrai

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pas exister ils vont par exemple

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rattraper les Bours de leurs supérieurs

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ils vont combler un manque

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d'organisation ou alors exercer des

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tâches qui pourraient être automatisé

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par un logiciel on en vient tout de

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suite à la 4e catégorie et on va parler

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maintenant des cocheurs de case il

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s'agit en fait de salariés qui

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permettrai à une organisation de

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prétendre faire quelque chose alors

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qu'en réalité elle n'en fait pas dans

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son livre David Greber donne l'exemple

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d'une femme embauchée pour organiser les

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activités de détente dans une maison de

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repos elle explique dans son témoignage

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qu'elle devait demander aux résidents

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leurs préféren en terme d'activité

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entrer ensuite ses données dans un

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ordinateur pour ensuite et bien n'en

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rien faire du tout une façon donc de

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donner l'impression qu'il y avait une

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forme d'analyse qui était faite enfin la

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5è et dernière catégorie qu'on peut

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noter c'est la question des petits chefs

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ce serait ceux qui délèguent des tâches

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pour le plaisir en fait d'avoir ir des

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personnes sous eux et se retrouent

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finalement avec pas grand-chose ou moins

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de choses à faire eux-mêmes selon David

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Grebert les petits chef peuvent être

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considérés comme le reflet inversé des

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larbins que j'évoquais au début dans le

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sens où ils sont tout aussi superflu

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potentiellement au sein d'une entreprise

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mais au lieu d'être les subordonnés ils

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sont en fait les supérieurs bon et là je

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me Perm de faire une petite pause si

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vous regardez cette vidéo il y a de

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grandes chances que vous ayez entre 17

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et 30 ans que vous soyez en étude ou

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l'entrée dans la vie active et

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professionnelle et j'imagine que la

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perspective de ces bullshit Jobs ne vous

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emballe pas forcément avec mon équipe on

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sait bien que notre génération est

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confrontée à des difficultés croissantes

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par rapport aux études par rapport au

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travail face aussi à des difficultés

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financières administratives ou alors

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pour trouver un équilibre entre vie

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professionnelle et vie personnelle alors

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aujourd'hui et c'est peut-être l'une des

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annonces les plus importantes depuis que

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je suis sur les réseaux sociaux et bien

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je lance un nouveau média ce média c'est

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élan et c'est tout simplement votre

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compagnon justement pour répondre à

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toutes ces questions importantes et pour

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entrer sereinement dans la vie active

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c'est produit et réalisé par des

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journalistes de l'équipe de Hugo

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descrypt pour vous accompagner au

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quotidien face à toutes ces questions

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alors vous pouvez déjà vous abonner à

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tous les comptes ça se passe

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principalement sur Instagram et sur

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TikTok vous pouvez aussi nous suivre sur

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Youtube ou dans les médiia on poste

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surtout des shorts et aussi sur Linkedin

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je vous mets les liens en description et

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maintenant retour donc aux différents

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types de bullshit Jobs alors que faut-il

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retenir de tout ça il y a un point

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commun quand même à toutes ces

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catégories c'est que à chaque fois il

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s'agit de ce que l'on peut qualifier

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d'employés de bureau c'est donc des

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employés surtout des cadres ou autres

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professions supérieures que l'on

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retrouve donc dans des bureaux à

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l'inverse des employés qui peuvent

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exécuter des tâches manuelles ou alors

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par exemple des ouvriers et ça c'est

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d'ailleurs une chose super intéressante

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que David Graber explique il ne faut

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SURTOUT fa pas confondre les jobs à la

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con donc les bullshit Jobs et les jobs

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de merde comme il les qualifie en effet

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contrairement au Jobs à la con donc au

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bullshit Jobs les jobs qui sont souvent

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qualifiés comme Jobs de merde sont en

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fait bénéfiques et utiles pour la

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société David Greber prend par exemple

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ici la question des emplois de nettoyage

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des emplois qui ne sont en rien

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dégradant en soi puisque par nature

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c'est des choses qui sont essentiel

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indispensable et dont le résultat plaît

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à tout le monde mais de fait c'est perçu

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comme des jobs de merde car les employés

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sont souvent payés une misère doivent

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souvent porter un uniforme peu attrayant

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et manipuler d'ailleurs dans certains

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cas des produits chimiques et dangereux

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et là on aurait aussi pu prendre le cas

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des infirmières des professionnels de la

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petite enfance ou encore beaucoup de

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métiers en fait du social en général ici

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David Greber soulligne que les jobs

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ayant une mauvaise image sont des

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boulots de colle bleu c'est-à-dire des

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jobs avec des travailleurs réalisant des

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tâches manuelles à l'inverse des

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bullshit Jobs qui sont donc des boulots

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de col blanc donc des travailleurs de

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bureau essentiellement le col blanc donc

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désignant tout simplement une chemise

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mais ce qui peut paraître assez fou

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c'est que malgré et bien tous ces

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éléments on continue à créer de plus en

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plus de Job bullshit mais alors pourquoi

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est-ce que notre société crée des

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emplois qui pour certains ne servent

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absolument à rien bon pour répondre à

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cette question qui est relativement

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large on va pas se mentir faut déjà

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remonter aux origines des bullshit Jobs

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car il faut quand même rappeler qu'il

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fut un temps le travail de bureau était

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quelque chose qui était quand même

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beaucoup plus rare les bullshit jobs

play08:01

sont en fait essentiellement des jobs

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qui ont été créés après la Seconde

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Guerre mondiale et pour remettre un peu

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de contexte en fait au lendemain de la

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Seconde Guerre mondiale les politiques

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économiques des gouvernements des pays

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développés avaient un mot d'ordre une

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recherche absolue c'était la recherche

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du plein emploi et là d'ailleurs

play08:17

c'estut-être le bon moment pour préciser

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quelque chose ce phénomène des bullshit

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Jobs en réalité aujourd'hui ça concerne

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surtout les pays les plus développés les

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pays notamment où il y a le plus de

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grandes entreprises et c'est ainsi donc

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que dans le des années 60 on a commencé

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à voir se développer le secteur tertiire

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de l'économie donc ce secteur

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généralement des services par opposition

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donc aux deux grands autres secteurs que

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sont l'agriculture ou encore l'industrie

play08:41

bref le secteur tertiaire a commencé à

play08:43

prendre de plus en plus de place et donc

play08:44

dans cette catégorie de secteur on

play08:47

retrouve de tout on retrouve des métiers

play08:49

comme analystees administrateurs

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consultants et toute forme en fait de

play08:53

travail immatériel on peut parler ici de

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marketing de communication de

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divertissement ou encore de finances et

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là ce qu'estime David Greber c'est que

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tous ces métiers ont un point commun

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pour la plupart ça ne changerait

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quasiment rien à la face du monde s'il

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disparaissait bon évidemment là c'est

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discutable et radical et on voit des

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nuances après mais c'est la façon dont

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il le perçoit ce qui va se passer donc

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c'est qu'à mesure que des emplois

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d'ouvriers vont être supprimés y compris

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parfois pour des raisons économiques et

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bien on va créer des couches

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supplémentaires de personnel

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hiérarchique et administratif dans le

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secteur terti des métiers qui pour

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certains ne vont pas servir à

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grand-chose bon mais rentrons

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directement dans le cœur du sujet pour

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expliquer la prolifération de ces

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bullshit Jobs David Greber explique

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aussi qu'il faut regarder du côté du

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capitalisme en effet pour lui après la

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Seconde Guerre mondiale on est arrivé

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dans une période où l'idée de faire des

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profits faire donc de plus en plus

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d'argent est devenu ce qui dictait les

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entreprises en tout cas pour la très

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grande majorité mais le truc c'est que

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tous les gains obtenus était surtout

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partagé par des métiers entre guillemets

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supérieurs qu'il s'agisse de nouvelles

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primes d'augmentation de salaire

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d'obtenir de l'argent suite à la

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performance de l'entreprise et bien tout

play10:17

ça finalement avantageait bien plus les

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personnes qui avaient des jobs auut

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placés résultat je vous l' fait courte

play10:23

et j'en suis conscient ça peut paraître

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assez simple dit comme ça mais donc plus

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personne ne voulait avoir les emplois

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les plus bas dans dans l'entreprise on a

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donc continué à développer encore plus

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de postes de manager dans les

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entreprises bon mais on touche là à un

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autre point absolument essentiel l'idée

play10:38

que avec notamment le développement des

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technologies et encore on ne parle même

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pas des sujets d'intelligence

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artificielle aujourd'hui et bien tout

play10:46

cela pourrait plutôt inciter à

play10:48

travailler moins David Greber par

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exemple évoque l'idée de travailler

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seulement 15 ou 20 he par semaine pour

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faire en sorte d'avoir du travail pour

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tout le monde et éviter donc une

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certaine concentration dans certains

play11:00

métiers qui en plus donc dans certains

play11:01

cas ne seraiit pas forcément utile bon

play11:04

ici Greber reprend surtout les travaux

play11:06

de l'économiste John Maynard Kees Kees

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prédisait qu'une semaine de 15 heur de

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travail suffirait amplement d'ici 2030

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pour satisfaire ses besoins vous l'urez

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compris à l'échelle en tout cas des pays

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développés globalement ce n'est pas tout

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à fait une voie qui a été prise ces

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dernières années même si on entend quand

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même de plus en plus parler de semaines

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de 32 he ou alors de semaines de 4 jours

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glalement pour la plupart des

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gouvernements successifs que ce soit en

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France ou alors dans l'Union européenne

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ce qu'on a surtout aujourd'hui c'est des

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recherches de plein emploi à tout prix

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même si les partisans de la réduction du

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temps de travail répondent à cela qu'une

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semaine plus courte imposerait de mieux

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répartir le travail entre chacun et donc

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aiderait à atteindre le plein emploi et

play11:48

des recherches de compétitivité donc

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l'idée de ne pas travailler forcément

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moins par crainte donc d'être moins

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compétitif par rapport à d'autres pays

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et donc finalement qu'on perde des

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emplois et cela donc notamment selon cet

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auteur se fait au détriment d'une

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réflexion plus large sur la place du

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travail et la façon entre guillemets de

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travailler intelligemment il y a donc

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des réflexions ici économiques vous

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l'avez compris mais il y a aussi des

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réflexions d'ordre quasiment

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philosophique ou éthique l'idée

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notamment d'une pensée commune et d'un

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sacrifice commun dans le travail voilà

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pourquoi même si les bullshit Jobs

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continuent de se multiplier il ne

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faudrait surtout rien dire car tout

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travail quel qu'il soit est bien mieux

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que de ne pas avoir de travail du tout

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mais pour Greber en revanche et bien ces

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bullshit Jobs ne sont pas sans

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conséquence pour les

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travailleurs là-dessus c'est intéressant

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de voir que après la sortie de son livre

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en 2018 il y a eu un écho extrêmement

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important surtout quand même aux

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États-Unis au départ l'auteur ne pouvait

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pas imaginer que sa critique du système

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dans lequel on est allait participer à

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une forme de prise de conscience oui au

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premier abord l'idée de faire un travail

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où finalement et bien il y a peu de

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missions très importantes ou quoi ça

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peut paraître être un métier assez

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reposant mais finalement ce qu'on

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observe c'est que ceux qui ont un bullsh

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job payent en fait un prix moral et

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psychologique qui parfois peut-être très

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élevé nombreuses sont les personnes à

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tomber en dépression ou en Brown out

play13:14

alors Brown out c'est un terme qui a été

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démocratisé par le docteur François

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baaan auteur du livre Le brownout quand

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le travail n'a plus aucun sens un livre

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paru en 2018 et de quoi parle-t-on ici

play13:26

en fait c'est le fait de ne plus donner

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de sens à ses tâches et de finir par ne

play13:31

plus avoir d'énergie pour les exécuter

play13:33

or évidemment prendre le risque

play13:35

d'assumer que son travail ne sert à rien

play13:37

c'est un risque d'un point de vue social

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par rapport à son entourage mais c'est

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un risque aussi évidemment d'un point de

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vue économique par crainte donc de ne

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pas retrouver un emploi derrière on se

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retrouve ainsi dans un système qui a une

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certaine perversité avec d'un côté des

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personnes qui cherchent un emploi qui

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veulent travailler mais qui n'en

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trouvent pas au milieu des personnes qui

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ont un emploi un emploi qui est très

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utile pour plein de raisons au sein de

play14:00

la société mais qui est très peu

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valorisé à tout point de vue d'ailleurs

play14:03

y compris en terme de salaire et enfin

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des métiers qui sont valorisé

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socialement qui peuvent être bien payés

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mais qui pour certains ne remplissent

play14:11

aucun rôle réel ce qui amène donc

play14:13

forcément à une forme de décalage alors

play14:15

à qui profite cette situation c'est dur

play14:18

de dire mais vous commencez à avoir

play14:19

peut-être un chemin qui se trace selon

play14:21

l'auteur c'est une forme d'équilibre qui

play14:23

est maintenu ici un équilibre entre le

play14:26

besoin de distinction sociale des

play14:29

personnes les plus riches le besoin

play14:30

ensuite pour les managers d'avoir des

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subalternes et la nécessité y compris

play14:35

politique de maintenir au travail la

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majeure partie de la population sans

play14:40

forcément donc questionner nature du

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travail ou de sa répartition avec

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notamment les évolution technologique

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bref en tout cas ce qui est sûr c'est

play14:47

que au-delà des revendications

play14:49

économiques et de conditions de travail

play14:51

qui sont évidentes il y a aussi donc des

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question de sens sur l'utilité de son

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travail et sur le sens plus largement et

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l'impact que l'on a avec avec son

play15:00

travail alors va-t-on vers la fin des

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bullshit Jobs rien n'est moins sûr

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aujourd'hui ce sera intéressant d'en

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reparler peut-être dans quelques années

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pour voir ce qu'il en est je me dois

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quand même de signaler qu'il y a des

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limites aux théories qui sont avancées

play15:13

justement par David grber des limites

play15:15

qui sont quand même importantes même si

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son livre et les témoignages sont très

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intéressants d'autres spécialistes qui

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soient économistes ou encore chercheurs

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remettent en cause certains aspects de

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ces théories déjà en 2021 le magazine

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britannique The Economist a par exemple

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relayé l'étude de trois universitaires

play15:30

qui certes reconnaissent la thèse de

play15:32

David grebber sur les bullshit Jobs qui

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se tient et qui apporte beaucoup de

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choses mais qu'elle concernerait

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finalement pas tant de personnes que ça

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en effet pour David Greber les bullshit

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Jobs représenteraient entre 30 et 60 %

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des métiers dans le monde c'est donc un

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chiffre qui est très important or et

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bien les trois chercheurs expliquent que

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selon en fait la manière de formuler la

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question de l'utilité d'un travail bien

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ça peut fausser pas mal la réponse en

play15:57

gros si je vous posais la question

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est-ce que votre job est utile il y a de

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fortes chances que vous me répondiez que

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non il ne change pas le monde et en même

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temps le mien non plus je pense pas que

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je change le monde c'est le cas je pense

play16:08

pour beaucoup de gens et donc justement

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en fait si on formule la question

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différemment d'un point de vue en tout

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cas de sondage on voit que les réponses

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sont différentes qu' peut y avoir un

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taux de réponse positif à l'idée d'un

play16:19

bullshit Jobs qui est beaucoup beaucoup

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plus faible en tout cas là-dessus je

play16:22

vous mets le lien de l'étude en

play16:23

description je vous voulez en savoir

play16:25

plus et c'est intéressant de voir

play16:26

évidemment des éléments de nuance à tout

play16:28

ça en tout cas n'hésitez pas à en

play16:29

débattre dans les commentaires sur cette

play16:31

chaîne Youtube vous pouvez vous abonner

play16:32

pour découvrir d'autres vidéos d'analyse

play16:34

qu'on fait au quotidien et je vous dis à

play16:35

très

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vite

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