Prise d'otages JO de munich 1972

Rebecca Fitoussi
19 Sept 201409:05

Summary

TLDRLe 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich sont marqués par une tragédie lorsque des membres de l'équipe israélienne sont pris en otage puis assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir. Charles Biettri, alors reporter pour l'AFP, partage son expérience de ce drame historique. Il raconte comment il a découvert l'horreur sur le terrain, l'atmosphère d'incrédulité générale et comment il a été le premier à annoncer la mort des otages, malgré les tentatives des autorités allemandes de masquer la vérité. Ce jour a bouleversé à jamais la perception du sport et des Jeux Olympiques.

Takeaways

  • 😔 Le 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich se transforment en tragédie avec la prise d'otages et l'assassinat de 11 athlètes israéliens par des terroristes de Septembre Noir.
  • 👮 Un policier ouest-allemand est tué lors de l'attaque, ainsi que 5 des terroristes responsables de la prise d'otages.
  • 😢 Charles Biettri, reporter pour l'AFP à l'époque, décrit l'horreur qu'il a vécue de près et le choc de voir un événement joyeux se transformer en cauchemar.
  • 😴 Le journaliste raconte qu'il a appris la nouvelle après s'être réveillé tard, puis s'est rendu compte de la gravité de la situation en voyant l'atmosphère tendue au village olympique.
  • 😲 Au départ, il était difficile pour les journalistes de croire qu'une telle violence pouvait se produire lors des Jeux Olympiques, traditionnellement un symbole de paix.
  • 📢 Les autorités allemandes ont diffusé de fausses informations en affirmant que tous les otages étaient sains et saufs, tandis que les journalistes présents, dont Biettri, savaient que la situation était beaucoup plus grave.
  • 🔫 Biettri a été l'un des premiers à découvrir que tous les otages avaient été tués, après avoir vu des coups de feu et un hélicoptère exploser près de l'aéroport.
  • 📞 Grâce à un couple d'amoureux, Biettri a pu utiliser une cabine téléphonique pour prévenir sa rédaction de l'AFP, ce qui lui a permis de révéler la vérité avant tout le monde.
  • 🤔 Il a dû convaincre ses supérieurs de la véracité de son reportage, malgré les déclarations officielles affirmant que tout allait bien.
  • 🤷‍♂️ Les Jeux Olympiques ont seulement été suspendus pendant une journée après la tragédie, ce qui a choqué certains, mais la décision de reprendre les Jeux aurait été influencée par des impératifs commerciaux.

Q & A

  • Quel événement tragique s'est déroulé lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972 ?

    -Le 5 septembre 1972, des membres de l'équipe israélienne ont été pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre noir, entraînant la mort de 11 athlètes et d'un policier ouest-allemand.

  • Qui est l'invité de cette interview et quel rôle a-t-il joué pendant cet événement ?

    -L'invité est Charles Biettri, un reporter de l'AFP à l'époque, qui a vécu le drame de près et a été l'un des premiers à annoncer la mort des otages.

  • Comment Charles Biettri a-t-il réagi lorsqu'il a revu les images de cet événement tragique ?

    -Il a ressenti une forte émotion, décrivant une 'boule' au ventre, avec des souvenirs d'angoisse, de peur et de mort qui l'ont marqué profondément.

  • Comment Charles Biettri a-t-il appris l'information de la prise d'otage ?

    -Il a appris la prise d'otage lorsqu'il est arrivé au bureau de l'AFP vers 10h du matin, après avoir dormi plus tard que d'habitude, et a été informé par son rédacteur en chef.

  • Quelle a été la réaction de Charles Biettri lors de la journée de la prise d'otage ?

    -Il a d'abord été incrédule, comme beaucoup d'autres, car l'idée de violence pendant les Jeux Olympiques semblait inimaginable à l'époque, étant donné l'esprit de la trêve olympique.

  • Comment Biettri a-t-il découvert la vérité sur la mort des otages ?

    -Il a découvert la vérité en rencontrant un homme à la sortie d'une petite porte à l'aéroport militaire de Fürstenfeldbruck, qui lui a confirmé que tous les otages étaient morts.

  • Comment Biettri a-t-il réussi à transmettre l'information à son bureau malgré les difficultés techniques ?

    -Biettri a été aidé par un couple d'amoureux qui l'a conduit à une cabine téléphonique située à 6 km, où il a pu appeler son bureau grâce aux pièces de monnaie qu'il avait sur lui.

  • Quelle a été la réaction de l'AFP lorsque Biettri a annoncé la mort des otages ?

    -Il y a eu un débat au sein de l'AFP car tout le monde croyait encore que les otages étaient vivants, mais Biettri et son directeur des sports ont insisté pour publier l'information, qui a été confirmée 56 minutes plus tard.

  • Quelle était la justification pour la reprise des Jeux Olympiques après une brève suspension ?

    -Il y avait deux clans : ceux qui voulaient arrêter par respect pour les victimes et ceux qui pensaient que continuer serait une victoire contre les terroristes. Finalement, des considérations commerciales ont pesé en faveur de la reprise.

  • Comment Charles Biettri résume-t-il l'impact du 5 septembre 1972 sur le monde du sport ?

    -Pour Biettri, ce jour a marqué un tournant où plus rien n'a été pareil dans les grandes manifestations sportives. L'idée de la trêve olympique a été brisée et le sport n'a plus jamais été le même après cela.

Outlines

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📅 Une tragédie aux Jeux Olympiques de Munich

Le 5 septembre 1972, lors des Jeux Olympiques de Munich, des membres de l'équipe israélienne sont pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir. Au total, 11 athlètes israéliens perdent la vie, ainsi qu'un policier ouest-allemand et cinq des terroristes. Charles Biettri, journaliste présent sur place, raconte ses souvenirs, marqués par la proximité avec l'angoisse, l'effroi et la mort. Il décrit le choc de revivre ces images, si éloignées de l'esprit pacifique des Jeux Olympiques.

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⏰ Le début d'une journée tragique

Le 5 septembre était une journée sans athlétisme, généralement plus calme, permettant à Charles Biettri de se reposer. Réveillé tardivement, il arrive au bureau dans une atmosphère étrange, marquée par une tension palpable. Il apprend alors la prise d'otages au village olympique et se rend immédiatement sur place, réalisant progressivement la gravité de la situation. Malgré l'horreur des événements, l'idée que la violence puisse toucher les Jeux Olympiques reste inimaginable pour lui.

🔫 Le drame à l'aéroport de Fürstenfeldbruck

Charles Biettri suit les otages emmenés à l'aéroport militaire de Fürstenfeldbruck, où il assiste à des scènes de violence intense, avec des coups de feu et l'explosion d'un hélicoptère. Tandis que les autorités allemandes tentent de minimiser les événements, Biettri est confronté à la réalité tragique lorsqu'un témoin, qu'il identifie comme un haut responsable, lui révèle que tous les otages sont morts. Biettri doit alors décider de croire ou non cette information cruciale.

☎️ La quête pour confirmer un scoop tragique

Malgré l'absence de moyens modernes de communication, Biettri parvient à informer son agence, l'AFP, du décès des otages, grâce à un couple qui l'aide à trouver une cabine téléphonique. Il lutte pour faire accepter son scoop, alors que le monde entier croit encore que les otages sont vivants. Son information sera confirmée seulement 56 minutes plus tard, démontrant le contraste entre la réalité sur le terrain et les informations diffusées par les autorités.

🏅 La continuité des Jeux Olympiques malgré la tragédie

Après la confirmation du massacre, les Jeux Olympiques ne s'arrêtent pas, mais sont simplement suspendus pour une journée. Cette décision choque certains, y compris Biettri, qui a été directement impliqué dans la couverture des événements. Le débat entre poursuivre les Jeux ou arrêter pour honorer les victimes divise, mais les impératifs commerciaux semblent l'emporter. Pour Biettri, ce jour marque la fin de l'innocence des Jeux Olympiques, changeant à jamais la perception des événements sportifs mondiaux.

Mindmap

Keywords

💡Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques sont un événement sportif international où les nations du monde entier participent à des compétitions. Dans le contexte de la vidéo, les Jeux Olympiques de 1972 à Munich, censés symboliser la paix et l'unité mondiale, ont été marqués par une tragédie majeure, la prise d'otages et l'assassinat de membres de l'équipe israélienne.

💡Munich 1972

Munich 1972 fait référence aux Jeux Olympiques d'été qui ont eu lieu dans cette ville. Cet événement est tristement célèbre pour l'attaque terroriste qui a eu lieu le 5 septembre, où des membres de l'équipe israélienne ont été pris en otage par des terroristes palestiniens du groupe Septembre Noir. La tragédie a conduit à la mort de 11 athlètes israéliens.

💡Septembre Noir

Septembre Noir est une organisation palestinienne responsable de la prise d'otages des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Ce groupe a agi pour attirer l'attention sur la cause palestinienne, mais l'incident a entraîné une violence dramatique, avec la mort de plusieurs personnes.

💡Prise d'otages

La prise d'otages fait référence à l'enlèvement des membres de l'équipe israélienne par les terroristes de Septembre Noir. L'objectif était d'échanger les otages contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Cet événement a marqué un tournant tragique dans les Jeux Olympiques et dans l'histoire du sport.

💡Charles Biettri

Charles Biettri est le journaliste invité dans cette interview. Reporter pour l'Agence France Presse (AFP) à l'époque, il a vécu de près la tragédie de Munich. Dans la vidéo, il raconte ses expériences personnelles et professionnelles lors de cette journée tragique, notamment comment il a découvert et rapporté la nouvelle de la mort des otages.

💡Angoisse

L'angoisse est un sentiment d'anxiété intense et de peur que Charles Biettri a ressenti en vivant cette tragédie de près. Il décrit cette émotion pour illustrer la tension et la terreur de la situation, en particulier lorsqu'il a été témoin des événements comme l'explosion de l'hélicoptère et les coups de feu.

💡Trêve olympique

La trêve olympique est une ancienne tradition grecque selon laquelle toutes les hostilités devaient cesser pendant les Jeux Olympiques. Charles Biettri souligne la contradiction entre cette idée de paix et l'horreur des événements de Munich, marquant un avant et un après dans l'histoire des compétitions sportives.

💡Explosion de l'hélicoptère

L'explosion de l'hélicoptère est un moment clé dans l'événement tragique de Munich. Après avoir été pris en otage, certains athlètes israéliens ont été tués lorsqu'un hélicoptère a explosé à l'aéroport où les négociations avaient échoué. Charles Biettri a été témoin de cette scène, qui a confirmé la mort des otages.

💡Désinformation

La désinformation dans cette tragédie est illustrée par les autorités allemandes qui ont, à un moment donné, annoncé à tort que tous les otages avaient été libérés. Charles Biettri mentionne ce moment où les médias et le public croyaient que tout allait bien, alors qu'en réalité tous les otages étaient morts.

💡Impact sur le sport

L'impact sur le sport se réfère à la manière dont cet événement a changé à jamais la perception des Jeux Olympiques et des grands événements sportifs. Charles Biettri souligne que, après Munich, le sport n'a plus jamais été le même en raison de la violence et de la sécurité accrue qui a suivi cet acte de terrorisme.

Highlights

Le 5 septembre 1972, les Jeux Olympiques de Munich tournent au massacre des membres de l'équipe israélienne, pris en otage et assassinés par des terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir.

Onze athlètes israéliens perdent la vie ainsi qu'un policier ouest-allemand et cinq des terroristes.

L'invité, Charles Biettri, était présent lors de ces événements en tant que reporter pour l'AFP, ayant vécu le drame de très près.

Charles Biettri raconte le choc de l'horreur en revoyant les images de cette tragédie, évoquant la difficulté à croire que cela a pu se produire lors des Jeux Olympiques, symboles de paix et d'unité.

Le 5 septembre était une journée sans épreuves d'athlétisme aux Jeux, ce qui laissait une matinée plus calme pour les journalistes, mais tout a basculé lorsqu'ils ont été alertés de la prise d'otages.

Charles Biettri décrit l'atmosphère électrique et le sentiment d'incrédulité lorsqu'il apprend la nouvelle, se précipitant au village olympique pour couvrir l'événement.

Il souligne le contraste entre la fête des Jeux Olympiques et la tragédie, et comment, en tant que journaliste, il a dû gérer ce changement soudain d'émotions.

Les autorités allemandes ont initialement menti sur l'issue de la prise d'otages, annonçant que tout allait bien et que les otages étaient libérés, ce qui était faux.

Charles Biettri a été le premier à annoncer que tous les otages avaient été tués, contredisant les annonces officielles, grâce à son enquête sur place à l'aéroport de Fürstenfeldbruck.

Biettri rencontre un témoin clé à l'aéroport qui lui confirme l'issue tragique : tous les otages sont morts, ainsi que quatre terroristes, contredisant les informations officielles.

Malgré l'absence de moyens de communication modernes, Biettri parvient à joindre sa rédaction et annonce le scoop, même si cela provoque des débats internes chez l'AFP.

Il évoque le choc mondial lorsqu'il révèle que les otages sont morts, alors que le reste du monde croyait encore à leur libération.

Malgré la tragédie, les Jeux Olympiques ne sont suspendus que brièvement et reprennent dès le lendemain, ce qui a suscité la controverse.

Biettri souligne que la décision de poursuivre les Jeux était en partie motivée par des impératifs commerciaux, plutôt que par le respect de la mémoire des victimes.

Le 5 septembre 1972 est décrit par Biettri comme le jour où il a côtoyé l'effroi et l'angoisse, marquant un tournant où le sport n'a plus jamais été le même après cet événement.

Cette tragédie a marqué un avant et un après dans l'histoire des Jeux Olympiques, brisant le rêve de la trêve olympique et changeant la manière dont la sécurité est envisagée lors des grandes manifestations sportives.

Transcripts

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le 5 septembre 1972 les Jeux Olympiques

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de Munich tournent au massacre des

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membres de l'équipe israélienne sont

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pris en otage puis assassinés par des

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terroristes de l'organisation

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palestinienne Septembre noir 11 athlètes

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il perdront la vie un policier West

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allemand est tué ainsi que 5 des h

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terroristes notre invité était présent

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il a vécu le drame de très près c'est

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Charles biettri bonjour et merci d'avoir

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accepté notre invitation à l'époque vous

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étiez reporter pour la FP j'aimerais

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d'abord que vous nous disiez ce que vous

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ressentez quand vous revoyez ces images

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aujourd'hui toujours une boule parce que

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toujours le souvenir d'avoir côtoyé

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l'angoisse d'avoir côtoyé l'effroid

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d'avoir côtoyé la mort aussi un peu pas

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pas moi mais d'avoir approché un drame

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qui était celui-là et pour et pour pour

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nous pour tous les gens de qui qui su

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avaient l'habitude de vivre dans les

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Jeux Olympiques autour des Jeux

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Olympiques c'était quelque chose de

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tellement inv vrai semblable que quand

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on revoit ça on a toujours de la peine à

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croire que ça s'est passé aussi mal en

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plus est-ce que vous pouvez nous

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remettre dans le contexte comment vous

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vous êtes alerté est-ce que vous vous

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comprenez vite ce qui est en train de se

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passer bah c'est c'est assez spécial

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parce que c'est un mardi le 5 septembre

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et c'est le jour où il y a pas de

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d'athlétisme aux Jeux Olympiques donc

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c'est le jour qui est le plus faible

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normalement et c'est donc c'est une

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matinée où je peux pour la première fois

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dormir un petit peu donc je dors je dors

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et à 5h du matin notre bureau de téaviv

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a l'information et mon rédacteur en chef

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vient me réveiller vers 7h frappe à la

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porte mais je suis tellement carbonisé

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que je l'entends pas et je me réveille

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pas et il s'en va et quand je me lève

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vers 10h grâce matinée peut-être la

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dernière de ma vie parce que j'en ferais

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pas des comme ça je me lève je vais

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jusqu'au bureau et je sens comme une

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atmosphère électrique d'orage les gens

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ont l'air bizarre je me dis mais il y a

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quelque chose c'est pas possible je me

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mets à courir jusqu'au bureau et

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j'arrive et là mon rédacteur en chef

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m'arrive avec un lot de compliment en

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disant bravo tu dors toi qui voulais

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être un journaliste c'est parfait et

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donc là j'apprends prise

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d'otage au village olympique et donc je

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pars au village olympique et là vous

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vous rendez sur place vous étiez là au

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départ pour un événement très clairement

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joyeux le les gios c'est vraiment le

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symbole de partage des nations un

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événement qui se transforme en horreur

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comment en tant que journaliste vous

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arrivez à gérer cette ce changement

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d'émotion très soudain vous savez l'

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l'horreur on s'y attend tellement pas

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qu'on va la découvrir que vers 2h du

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matin quand on quand là on on ctoie la

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mort des otages et des féïnes mais toute

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la journée pour nous c'est un

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vraisemblable je suis presque en train

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de regarder un film à ce moment-là de

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voir Issa Tony ce qu'on a vu les deux

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chefs du commando les échanges truc non

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on est aux Jeux Olympiques il y a jamais

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rien eu Jeux Olympiques on peut pas

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prendre en otage les Jeux Olympiques il

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peut pas y avoir de violence ça n'existe

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pas c'est la trêve olympique on est

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toujours dans dans ce rêve là d'ailleurs

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il y aura un avant Munich et après

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Munich dans dans la vie du sport en

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règle générale donc on on regarde et

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alors ce qui est incroyable c'est que

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vous allez être le premier à deviner à

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savoir et annoncer que tous les athlètes

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ont été tués ouis parce que le soir

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enfin quand quand vers 17h 18h les

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otages sont partis du village olympique

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pour aller été pour aller à l'aéroport

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de fenfel Bru un aéroport militaire

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allemand j'ai suivi évidemment je suis

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allé là-bas et il y avait tous les

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journalistes étaient devant une porte

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parce qu'onous avait dit mettez-vous là

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nous à la FP av la chance on était deux

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donc mon camarade est resté devant la

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porte et moi je dit je reste pas là pas

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besoin d'être deux je vais essayer de

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rentrer et voir ce qui se passe donc

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j'ai essayé de faire le tour de enfin

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j'ai fait le tour de l'aéroport enfin

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une partie de l'aéroport et c'est là que

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j'ai entendu des coups de feu que j'ai

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vu des tirs à l'arme presque lourd que

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j'ai vu un hélicoptère

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exploser on est vite je suis vite revenu

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devant la porte alors que les autorités

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allemandes mentent il disent que tout va

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bien entre gu vont mentir vont mentir

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parce qu'elles onont encore pas commencé

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à mentir en revanche là elles vont

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commencer à mentir c'estàd le

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porte-parole de du ministère de la

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Justice je crois va venir et dire à tout

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le monde vous pouvez rentrer au village

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olypique tout va très bien il y aura une

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conférence de presse là-bas et le

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secrétaire d'État à l'information lui

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annonce sur la deè chaîne allemande tous

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les otages ont été libérés tout va très

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bien sur la foi d'une rumeur qu'il avait

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eu d'un employé de l'aéroport ce qui éit

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déjà un manque de sérieux assez

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incroyable et là vous vous allez faire

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la rencontre oui et qui va tout changer

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moi j'y crois pas j'y crois pas c'est

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pas possible j'ai vu tout ce qui s'est

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passé donc je repars faire mon tour dans

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la dans la campagne allemande et là j'ai

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une chance extraordinaire une toute

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petite porte moitié dérobée une poterne

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la porte s'ouvre un monsieur sort je

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vais vers lui pour euh il m'a dit vous

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savez ce qui s'est passé il est

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incroyable il est on a tout manqué euh

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tous les otages sont morts il y a quatre

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féïnes disait les féï à cette époqueel

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quatre fédaïnes euh qui ont été abattu

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c'est incroyable et puis il a des larmes

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qui pleure qui perle sur son visage

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et je suis pétrifié je le laisse partir

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et puis là réflexe à gence France Presse

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c'est qui c'est quoi qui c'est ce

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monsieur donc je cours après j'ai dit

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vous êtes qui lui aussi est dans un

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autre monde il pense même pas qu'il

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parle à un journaliste un Français rien

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du tout il dit je suis chronaviteur le

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maire Dominique et là je dois décider je

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le crois ou je le crois pas et et c'est

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son c'est des petites choses c'est son

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costume ça smich blanc sa cravate son

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allure son visage et tout je dis ce

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monsieurlà il sort d'une terrible

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épreuve émotion il peut pas mentir voilà

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et donc mais là maintenant j'ai l'info

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mais on n'est pas en 2013 j'ai pas de

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portable he c'est c'est ça et alors vous

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avez un problème pour pr prévenir votre

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rédaction et finalement là aussi

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rencontre incroyable un couple

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d'amoureux qui va vous aider à trouver

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une cabine tout à fait il y a il y a 5

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si voitures qui sont là dans espèce de

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de parking j'essaie d'en voler une

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j'arrive pas je vous rassure tout de

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suite je rassure ma famille je suis

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incapable de voler de voiture c'est très

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compliqué une B nouvelle mais il y a un

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couple d'amoureux dans une voiture je

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leur explique je dis je suis français je

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viens d'apprendre que tous les otages

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sont morts ça les réveille un peu quand

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même est-ce que vous pouvez m'emmener à

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un téléphone public et on va donc

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trouver à 6 6 km de là une cabine

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téléphonique et là c'est le seul

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compliment que je me fais dans cette

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journée là c'est que le matin avant de

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partir j'ai empli mes poches de pièces

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de 10 et 20 phénich pour pouvoir

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téléphoner si besoin était sans ça

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j'aurais je gardé j'aurais gardé mon

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scoop juste pour moi quoi et là vous

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prenez votre rédaction il y a débat au

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sein de la rédaction et pendant ce

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temps-là les Israéliens et le monde

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entier croient que les otages sont

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vivants et que l'issue est heureuse

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complètement moi je suis en train de

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dire et je suis le seul à ce moment-là

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au monde dire ça a été un échec

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effroyable et tout le monde est mort

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j'ai heureusement mon directeur de des

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sports qui s'appelait Daniel Rochier qui

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est un garçon formidable qui se bat avec

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le rédacteur en chef de Paris en disant

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mais c'est quoi il y a un journaliste

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sportif qui nous dit que tout le monde

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est mort alors que le monde entier et le

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ministre de la Justice dit que tout le

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monde est vivant c'est impossible et là

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Daniel rocher se bat et dit écoutez on

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croit nos journalistes ou alors on n'est

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pas une agence de presse ou alors on les

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envoie pas sur place oui on les envoie

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pas sur place et donc on on donne les

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nouvelles il est à peu près 2h du matin

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et et ça sera démenti seulement 56

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minutes après confirmé votre information

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sera confirmée 56 minutes après pour

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autant les gios ne s'arrêtent pas ils

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sont simplement suspendu l'équivalent

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d'une journée et reprennent le le

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lendemain est-ce que ça vous a choqué

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déjà à l'époque moi sur place j'ai ça

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m'a un peu choqué mais j'ai été plus

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dans l'affaire que que que d'autres

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quand même parce que j'avais été au

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contact il y avait deux clans il y avait

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ceux qui disaient il faut continuer sans

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ça c'est c'est donné une victoire

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supplémentaire au au terroristes puis

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ceux qui disaient il faut arrêter les

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athlètes ilen ils ont défilé à côté de

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nous on va pas continuer à à sauter en

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hauteur ou lancer le poids et et je

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pense que ce a fait penser la balance

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c'est pas noble comme souvent c'est les

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impératifs commerciaux évidemment si les

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jeux s'arrêtaient c'était une perte

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colossale pour beaucoup de continuer si

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je vous demande monsieur biri de

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terminer cette phrase le 5 septembre

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1972 c'est le jour où comment compléter

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cette phrase bah c'est le jour où pour

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moi j'ai j'ai côtoyé lesffroids j'ai

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côtoyé angoisse et et le jour où plus

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rien n'a été

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pareil après dans toutes les grandes

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manifestations sportif moi ce jour-là je

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vivais toujours dans l'idée de des Anges

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de la trêve olympique des athlètes

play08:44

habill en blanc dans l'Antiquité on

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touchait pas aux Jeux olympiques et là

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on a touché aux Jeux olympiques et de

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quelle manière et donc pour moi le sport

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a plus jamais était le même après merci

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beaucoup monsieur biri d'avoir accepté

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mon invitation dans le jour où merci

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le journal tout de suite

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sur

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