Une chèvrerie expérimente l'agroforesterie fourragère
Summary
TLDRAntoinette et Sébastien, deux éleveurs caprins installés depuis deux ans, partagent leur expérience de reconversion professionnelle vers l'élevage et la transformation fromagère. Ils évoquent leur démarche d'agriculture biologique, leur approche de l'élevage en recherche de résilience face aux changements climatiques, et leur projet d'agroforesterie visant à diversifier les sources de nourriture pour leurs chèvres. Ils explorent également la richesse génétique des races caprines et la sélection de plantes adaptées à leur exploitation.
Takeaways
- 🌿 L'élevage caprin avec transformation fromagère est le projet de l'interviewé, installé depuis deux ans dans la commune de Sivignon, en Saône-et-Loire.
- 📚 La reconversion professionnelle a été précédée de formations et d'un travail en exploitation pour valider la fiabilité du projet.
- 🌾 Initialement conventionnel, l'élevage prévoit la conversion en agriculture biologique, dans le but d'une exploitation plus résiliente et durable.
- 🌳 Un projet d'agroforesterie est en cours, cherchant à diversifier les sources d'alimentation des chèvres et à améliorer la biodiversité du terroir.
- 🍃 L'alimentation des chèvres vise à dépasser l'herbe, incluant des bourgeons de frêne, des glands ou des fruits de verger, pour une meilleure nutrition.
- 🌰 Les châtaignes sont intéressantes pour leur contenu en tanins qui aide à la régulation de la production de lait chez les chèvres.
- 🍇 L'observation des comportements des chèvres révèle leur opportunisme et leur instinct de choix de nourriture, incluant des plantes avec des propriétés médicinales.
- 🌼 La diversité génétique est valorisée en combinant trois races de chèvres (alpines, lapins et saguenéennes) pour créer une propre race adaptée et résiliente.
- 🌱 La plantation d'arbres et de lianes est choisie pour sa résilience future face aux changements climatiques et pour enrichir le paysage.
- 🌧️ Les éleveurs font face à des conditions climatiques défavorables, comme des épisodes de sécheresse, qui motivent le développement de l'agroforesterie.
- 🔄 L'introduction d'espèces sudiste est envisagée pour aider à la résilience à long terme contre les conditions climatiques prévues.
- 🌻 Le projet vise à créer un équilibre entre l'utilisation productive et la préservation du terroir, combinant tradition et innovation.
Q & A
Quels sont les projets que les éleveurs caprins Antoinette et Sébastien ont l'intention de réaliser?
-Antoinette et Sébastien ont l'intention de réaliser un élevage caprin avec transformation fromagère. Ils cherchent également à convertir leur exploitation en agriculture biologique et à expérimenter de nouvelles idées pour rendre leur élevage plus performant et résilient face aux changements climatiques.
Pourquoi ont-ils choisi de se reconvertir professionnellement dans l'élevage caprin?
-Ils ont choisi de se reconvertir professionnellement dans l'élevage caprin car ils souhaitaient une reconversion professionnelle et ont été inspirés par leur formation en archéologie, en particulier par la transition entre les époques néolithique et les débuts de l'agriculture.
Où se trouve leur ferme et quelles sont les raisons de ce choix de localisation?
-Leur ferme se trouve dans la commune de Sivignon, à proximité de Cluny en Saône-et-Loire. Ils ont choisi cet emplacement pour des raisons de localisation, car ils souhaitaient être sur un territoire purément d'élevage, mais pas complètement isolés.
Quelles sont les espèces animales que les éleveurs Antoinette et Sébastien cherchent à aider à se reproduire dans leur ferme?
-Ils cherchent à aider à la reproduction des glands (cèdres) et des châtaignes, car ces espèces sont importantes pour la nutrition de leurs chèvres et contribuent également au capital génétique et à la diversité des paysages.
Quels types de végétaux ou d'arbres ont-ils plantés pour diversifier l'alimentation de leurs chèvres?
-Ils ont planté divers types de végétaux et d'arbres, notamment des érables champêtres, des chênes verts (Quercus ilex), des vignes résistantes aux maladies et du houblon pour diversifier l'alimentation de leurs chèvres et améliorer la résilience de leur exploitation face aux conditions climatiques changeantes.
Comment les éleveurs visent-ils à améliorer la santé et l'autonomie de leurs chèvres?
-Ils visent à améliorer la santé et l'autonomie de leurs chèvres en encourageant un régime alimentaire plus diversifié, en leur offrant des plantes médicinales et en réduisant l'intervention humaine et les traitements artificiels, favorisant ainsi une meilleure santé générale et une immunité renforcée.
Quelle est la stratégie pour la sélection des races de chèvres sur leur ferme?
-Ils cherchent à créer une race de chèvres qui combine les meilleures caractéristiques de trois races différentes : les Alpines, les Lapins et les Saguenéens. Leur objectif est de favoriser la diversité génétique et la résilience, tout en réduisant les gênes problématiques.
Comment les éleveurs anticipent-ils les changements climatiques dans leurs pratiques d'élevage?
-Ils anticipent les changements climatiques en plantant des espèces d'arbres et de plantes résilientes aux conditions chaudes et sèches, en diversifiant l'alimentation des chèvres et en travaillant sur la réintroduction d'espèces qui pourraient être plus adaptées aux conditions futures prévues par les projections climatiques.
Quels sont les avantages de l'agroforesterie dans leur projet d'élevage?
-L'agroforesterie offre plusieurs avantages, notamment la création d'un habitat diversifié pour les chèvres, une source supplémentaire de nourriture, une meilleure conservation de l'eau et une production de fourrage même en périodes sèches. Elle contribue également à renforcer la biodiversité et à améliorer la résilience de l'exploitation face aux changements climatiques.
Quels sont les défis que les éleveurs rencontrent avec les conditions climatiques actuelles?
-Les éleveurs rencontrent des défis tels que des épisodes de sécheresse récurrents qui affectent la croissance de l'herbe et la disponibilité de fourrage pour les chèvres. Ils doivent donc adapter leurs pratiques d'élevage pour assurer une alimentation adéquate et une gestion efficace des ressources en périodes de conditions climatiques difficiles.
Comment les éleveurs contribuent-ils à la préservation de la biodiversité?
-Ils contribuent à la préservation de la biodiversité en travaillant pour la reproduction et la protection de certaines espèces végétales et animales menacées ou en voie de disparition, en promouvant la diversité génétique dans leur cheptel et en adoptant des pratiques d'élevage respectueuses de l'environnement.
Outlines
🌾 Reconversion professionnelle et élevage caprin
Antoinette et Sébastien ont décidé de changer de carrière pour se lancer dans l'élevage caprin avec transformation fromagère. Après une formation initiale et une expérience en exploitation, ils ont repris la ferme de Sivignon pour raisons de localisation. Ils souhaitent créer une agriculture biologique et expérimenter de nouvelles idées pour améliorer la performance de leur exploitation, inspirés par leur passé en tant qu'archéologues et leur intérêt pour les débuts de l'agriculture.
🌿 Expérimentation de l'alimentation des chèvres
Le couple souhaite révolutionner l'alimentation des chèvres, qui est traditionnellement centrée sur l'herbe. Ils cherchent à diversifier la chaîne alimentaire de ces animaux en utilisant des végétations sauvages et des arbres, pour enrichir leur régime nutritionnel et augmenter la résilience de leur élevage face aux changements climatiques. Cette approche est motivée par leur observation que les chèvres sont des animaux opportunistes qui peuvent bénéficier d'une alimentation plus variée.
🌳 Projet d'agroforesterie et réflexion sur la diversité génétique
Antoinette et Sébastien travaillent sur un projet d'agroforesterie, combinant plantations d'arbres et de lianes pour créer une diversité végétale et génétique au sein de leur élevage. Ils cherchent à introduire des espèces résilientes au changement climatique, y compris des variétés sudiste pour faire face aux étés plus chauds et secs. Leur objectif est de créer une race de chèvres plus résiliente et autosuffisante, tout en préservant la biodiversité et en réintroduisant des pratiques agricoles traditionnelles.
🌧️ Adaptation au changement climatique et stratégie de plantation
Face aux épisodes de sécheresse, Antoinette et Sébastien ont conçu une stratégie de plantation d'arbres pour améliorer la résilience de leur élevage. Ils visent à créer un paysage arboré avec une grande diversité, qui offrirait un fourrage supplémentaire et maintiendrait l'humidité du sol. Les arbres choisis sont adaptés aux conditions futures prévues et incluent des espèces autochtones et des introductions de provenances plus sudiste pour favoriser la survie et la croissance des plantes.
🌻 Diversification des espèces et enrichissement de la biodiversité
Dans le cadre de leur projet, Antoinette et Sébastien ont sélectionné une variété d'espèces végétales pour leur plantation, y compris des arbres et des lianes. Ils ont choisi des espèces pour leur résilience aux maladies et leur faible nécessité en eau, ainsi que pour leur potentiel d'alimentation pour les chèvres. Leur objectif est de créer un écosystème plus riche et plus durable, qui contribue à la production de lait et de fromage de qualité, tout en favorisant la biodiversité et l'auto-suffisance de leur ferme.
Mindmap
Keywords
💡Élevage caprin
💡Reconversion professionnelle
💡Transformation fromagère
💡Agroforesterie
💡Biodiversité
💡Résilience climatique
💡Alimentation des chèvres
💡Culture de l'élevage
💡Autosuffisance
💡Diversification génétique
Highlights
La conversion professionnelle pour un élevage caprin avec transformation fromagère.
La reconversion professionnelle a nécessité une formation initiale technique et théorique.
La préparation de la reprise de la ferme a pris près de deux ans.
Le choix de la localisation pour la ferme était stratégique, à proximité de Cluny en Saône-et-Loire.
L'idée de reconversion professionnelle a été inspirée par une reconversion de carrière en élevage.
La transition vers l'agriculture biologique est en cours.
Le projet vise à expérimenter de nouvelles idées pour améliorer la performance de l'élevage.
Les éleveurs ont des antécédents en tant qu'archéologues, spécialisés dans le néolithique.
L'intérêt pour l'expérimentation est lié à l'histoire de l'agriculture et de la transition de la chasse à la domestication.
Le projet d'alimentation des chèvres vise à dépasser le régime traditionnel basé sur l'herbe.
La recherche de diversité alimentaire est importante pour la santé des animaux.
Les chèvres sont des animaux opportunistes et ont un instinct de goût développé.
Le projet inclut l'utilisation d'arbres multi-fonctionnels pour fourrage, ombre et stockage de carbone.
Les chèvres sont capables de trier leur nourriture en fonction de la saison et de la nutrition.
Les glands et les fruits sont des sources de nourriture intéressantes pour les chèvres.
Les chèvres ont montré un intérêt pour les plantes avec des propriétés médicinales.
Le projet vise à créer une diversité génétique au sein du cheptel en combinant différentes races de chèvres.
L'agroforesterie est une pratique ancienne qui est en train d'être réintroduite pour favoriser la résilience.
Les espèces de plants introduites sont choisies pour leur résilience future au changement climatique.
Le projet inclut des plantations de lianes, comme la vigne et le houblon, pour diversifier l'alimentation des chèvres.
Transcripts
m
et
saluant taux net bonjour ça lui est ce
que vous voulez du coup vous présenter
aussi les toits et puis nous dire du
coup on met et puis les projets avec
plaisir donc on est sur la ferme danse
vous n'êtes donc nous sommes antoinette
et sébastien et nous nous sommes
installés il ya deux ans maintenant pour
un élevage caprin avec transformation
fromagère
l'idée était une reconversion
professionnelle à la base on a mis un
petit peu de temps pour moi meurent
formé à l'école pour avoir les bases un
petit peu technique et théorique de
l'élevage ça a été suivie d'un petit peu
de travail aussi en exploitation pour
vraiment se se rassurer aussi sur le la
fiabilité du projet et puis après on a
préparé pendant quasiment deux ans la
reprise de cette ferme si qu'on a choisi
pour des raisons de localisation donc on
est sur la commune de sivignon c'est à
proximité de cluny en saône-et-loire
donc on n'est pas complètement isolés et
en même temps on est sur un territoire
qui est vraiment purement d'élevage avec
une vraie culture de ça plutôt de bovins
mais qui est la saône et loire c'est un
territoire vraiment très riche en
matière de deux d'héritage caprins on va
dire donc ça avait beaucoup de sens pour
nous on est tous les deux bourguignons
après on a fait le choix d'une
installation dans un premier temps en
conventionnel là on est en train de
préparer cet hiver là la conversion en
agriculture biologique et donc on avait
depuis l'installation un raisonnement un
petit peu on regardait plus loin pour la
le côté résilient de cette exploitation
voulait pas simplement faire un élevage
on voulait aller un peu plus loin
chercher à faire de l'expérimentation
pourquoi pas et de trouver des nouvelles
idées de se rendre plus performant on a
un parcours tous les deux de deux
scientifiques entre guillemets dans la
mesure où donc suite à la reconversion
professionnelle on est devenu
agriculteur mais on était tous les deux
archéologues et on était plus
spécialisés sur les époques du
néolithique et donc de la transition
entre les chasseurs cueilleurs il est
tout début prémices de l'agriculture et
c'est quelque chose qui nous a marqués
qui nous a inspirés oui complètement
ce qui nous intéressait d'expérimenter
tout simplement et une fois les deux
pieds dans dans la machine on a voulu
continuer à approfondir tout ça et faire
nos propres expériences et donc aînés
l'idée de ce projet de revoir un petit
peu le mode d'alimentation des chèvres
qui au fil des siècles est devenu très
basile centré sur l'herbe mais qui est
pas initialement le premier attrait pour
une chèvre niveau alimentaire la chaîne
s'est pas forcément lamelles de prairies
c'est un animal de parcours de
végétation sa route
voilà et dans la mesure où on n'est pas
sur des territoires où la gare des
effets commun et ça s'y prête pas
forcément du fait aussi que la
végétation n'est plus ce qu'elle était
on cherche à recréer ça et à retourner
sur des logiques en fait d'alimentation
et d'élevage qui va de soi et qui
apportent une diversité alimentaire bien
plus riche que simplement de l'herbe et
qui nous permettrait de ne pas
complémenter autant qu'on doit le faire
aujourd'hui il ya aussi l'aspect
climatique qui fait que l'herbe n'est
plus aussi présente à l'année que
qu'elle ne l'était donc là encore la
résilience nous apporte beaucoup pour
les années futures
oui mais s'ils ont un usage on va dire
multifonctionnel des arbres ça va être
fourrage et ça va aussi voilà c'est
qu'il serait du carbone ça va faire de
l'ombre ça sécurisé aussi bien même la
production de l'herbe
évidemment avec des jeux nombre et puis
un stock qui va taper conserver aussitôt
dans le sol avec l'apparition des
champignons de l'humus et cetera
on peut être vous avez envie et c'est un
petit peu de discuter sur ce que j'ai pu
constater justement sur le les chefs
comment il se comporte dans le parcours
comment elle l'a elle elle vit
finalement leur alimentation leur
nourriture est qui et qui peut varier
aussi au sein d'un enfin un individu au
sein du cheptel lui-même tout c'est un
animal qui est extrêmement opportuniste
en fait
monté en plus et gourmand on nous dit
toujours que quand on est fait rentrer
dans un prêt qui n'a pas encore été
touché ce principalement au printemps
elles vont d'abord attaqué les aides
quitte à se mettre sur deux pattes et
escaladez comme elles peuvent les arbres
pour atteindre des feuilles en hauteur
et c'est une fois qu'ils auront mangé
tout ce qui est intéressant dans l'échec
là elles vont se concentrer sur l'herbe
donc fin on sent bien que c'est un
animal qui accueille un besoin de
diversité qui qui celui-là qui suit un
instinct cas sûrement un odorat très
développé et qui va pas hésiter à tester
des choses nouvelles en fait de ce point
de vue là on est assez confiant
avec ce projet on se dit que
l'implantation d'arbres qu'elles
n'auront même jamais vu avant elles vont
quand même y voir un intérêt à terme par
curiosité et puis c'est un animal qui va
aussi trier sa végétation de façon très
ces zones et là encore l'herbe n'a très
vite peu peu d'attrait pour elle et elle
va vraiment cherché par saison ce qui
est le plus à p temps et ce qui est plus
intéressant au niveau nutritifs
ça va être les bourgeons de france au
printemps ça va être les glands ou des
fruits comme ça à l'automne ou même des
fruits de verger les châtaignes les
lions sont particulièrement intéressants
parce que donc en général ça intervient
à peu près vers septembre octobre et ça
correspond à au moment où on a aimé à la
reproduction ou elle chercherait
naturellement à se tarir et le en fait
les tanins qui sont contenues dans l'
aigle en aidant les châtaignes aide
beaucoup à faire chuter la production de
la r nous on essaie de contrôler parce
qu'on est menacé de les maintenir pour
l'intérêt économique suit mais mais mais
si on raisonne de façon tout à fait
naturelle en fait faudrait complètement
encourager
la consommation des glands qu'elle ne
mange pas juste pour les calories mais
sûrement aussi pour cesser leur
production de lait et puis à quelque
chose aussi qu'on a pu observer dans les
deux premières années qui nous a incités
à aller vraiment en direction de ce
projet c'est que en matière de
d'individus dont on parlait tout à
l'heure
elles vont avoir certaines une
sensibilité plus importante à ce tri de
végétation d'autres un petit peu moins
mais on s'est rendu compte que c'est
quelque chose qui s'entretient avec ce
savoir manger finalement caprins se
transmet qu'un troupeau peut apprendre
comme un comme vraiment un groupe et le
fait de les encourager à manger de façon
ces zones et en quand on a pu observer
qu elle se jetait sur l'errance au
printemps on les a fait travailler dans
des chemins bordés de haies des choses
comme ça et on a même pu observer des
des comportements sur de la consommation
à vertus médicinales
au début on était un peu un peu surpris
de voir certainement j'ai vraiment
spécifiquement certaines plantes en
particulier on a une chèvre qui qui nous
a déplumé complètement par accident un
lilas et c'était la seule et il s'est
avéré qu après quelques recherches et
puis 1 1
une observation de la chaire un peu plus
poussée elle avait besoin d'un petit
drainage hépatiques et elle a été dès lé
même chercher quelque chose qui pouvait
vraiment l'aider et donc si ça c'est
déjà présent c'est vraiment à nous de
l'encourager et de mettre à disposition
des choses est que ce troupeau
deviennent en quelque sorte plus
autonome sur sa consommation ce qui est
bien pour son immunité bien pour sa
santé son état sanitaire général et
encore une fois qui évite d'avoir du
systématisme de traitement de
complémentation artificielle en minéraux
ou où on antiparasitaires venu tout ça
c'est effectivement beaucoup de bon sens
aussi puisque même dans une logique
productiviste le monde se doit de
l'avoir en tant que
qu'exploitant à voir des chèvres en
bonne santé qui savent réagir de
d'elle-même en fait à des besoins
qu'elles ont des problèmes sans que nous
on à intervenir c'est se garantir que
nous n'aura pas ces problèmes on n'aura
pas les traiter qu'on n'aura pas de
frais de vétérinaire et voilà qu'après
vingt dieux zh muel manger ému plus
elles vont produire aussi donc
mais c'est effectivement d'où l'intérêt
d'avoir un un décor un paysage suis
nourri sim avec une grande diversité qui
va être là floristique yvette herbacée
mais qui va être aussi rang proposition
ligneuse ans ne l'entend plus qu'
environ longtemps et là effectivement on
est plus en monoculture on est en
diversité oui en diversité génétique au
sein du cheptel en propositions
végétales et puis si vous taxez ça
fonctionne
du coup on est on est sur un projet donc
ensemble de plantation va dire de
reforestation nourricière pour les
chèvres les coûts de l'agroforesterie
donc on va planter des arbres des lianes
qui vont être pour agir pour elle et
éventuellement si médicinales est ce que
tu peux nous dire là actuellement encore
maintenant ccpo la base de leur
alimentation à leur alimentation
aujourd'hui alors nous on essaie d'être
sûre du pâturage extensif on les nourrit
majoritairement avec de l'air on essaie
vraiment de faire du lait d'herbe
après il ya quand même une
complémentation ce qu'on appelle les
intrants qui passe nécessairement par
des céréales et la nation et pas
autosuffisants donc on l'achète
alors on l'a complètement aujourd'hui on
donne des pellets d'un mélange de
luzerne et de betteraves et de l'orge
est un petit peu de soja aussi pour
favoriser la lactation donc une base on
va dire alimentaire peu de plantes qui
vont être des plans de petite taille des
plantes y mettre annuel oui nous on a
quasiment que les herbacées après on a
la chance d'être dans une région de
bocage avec des assez conséquente et
à profusion elles se nourrissent aussi
beaucoup dont danse est actuellement
d'une mosquée du charme et des frênes
des choses comme ça que tout ce que
peuvent attraper quoi partie 2 les mieux
comme ça de bourgeons des corses et de
pizzas fait d'avoir bon ok et est ce que
tu peux nous parler un petit bout des
objectifs justement de alors demain dans
quel contexte aussi on va dire
climatique
on avait une récurrence un peu
d'épisodes sec oui alors c'est vrai que
la sec
là on entame c'est vrai enfin on vient
de terminer la troisième année
consécutive de sécheresse sur la région
on parle de sécheresse qui s'étendent
d'avril à octobre avec une pluviométrie
absolument ridicule
concrètement là
les éleveurs autour de nous faucheux
leur foi en mai et en juin le distribue
déjà à leurs vaches
nous on a la chance d'avoir quand même
une belle surface par rapport au nombre
d'animaux clonés
on arrive encore à tenir mais enfin les
années passent on sent bien que ça
commence à poser un problème
l'idée est évidemment c'est en plantent
des arbres
donc les racines désert vont aller en
profondeur vont faire de la biomasse
quand le reste des parcelles
quand les herbacées vont avoir tendance
à être finalement aussi séché on aura
toujours cet encadrement comme ça de
végétaux de grande taille qui vont être
justement à une source de fourrage pour
elle oui on sait c'est dû créer de
l'ombre
vous êtes sur les parcelles bien sûr
bien sûr gardé au frais en fait nous
mais objectif ici c'est donc de créer
des prix arboré parce qu'on est persuadé
que ça va favoriser la pousse de l'herbe
en dessous que ça va maintenir
l'humidité pour certains arbres fixé le
fixer l'azoté peuvent encourager aussi
la pousse de l'herbe entretenir une
fraîcheur
voilà et tout ça c'est aussi de la
nourriture en perspective pour les
chères pour les harkis sont conduits en
trogne où les buissons qu'elles pourront
attraper donc aucune
on va dire une végétalisation à partir
d'arbres deviennent mauricie alors soit
sous forme de 10 lots de végétation il
déforme un peu un peu organique comme ça
dans le paysage ou plutôt en linéaire
effectivement pour avoir brouillé pour
favoriser la récolte oui ça c'est sûr
sûr sûr les sur les ponts du temps
trogne il faut qu'on puisse mécanisée
l'activité ne serait ce qu en montant
dans la remorque du tracteur pour
accéder au grand chose avec une
tronçonneuse le choses comme ça et
ensuite pouvoir ramasser le bois puisque
donc on dépose des branches au sol les
chèvres manque les feuilles et ensuite
les branchages il faut les évacuer
du coup cette agroforesterie enfin on va
dire la base est sûre au delà des
parcelles qui sont en herbe est sûr
aussi de la nourriture à partir d'arbres
c'est quelque chose qui était totalement
courant
dans la paysannerie jusqu'aux années 50
qui a été complètement abandonné avec la
mécanisation et c'est finalement
utilisation quasiment que de parcelles
en deux dimensions
ce qui change un petit peu là on va dire
dans le projet qu'on mène ensemble c'est
qui est une introduction aussi d'espèces
qui vont pouvoir être résiliente sur le
long terme et notamment par exemple des
espèces sudiste alors on est en train de
travailler par exemple sur le frêne avec
leur banquier frac sinus hornu ce qui
est un frêne qui est autochtone en
europe
alors ça sudiste a qu'on va pas trouver
naturellement bourgogne mais la fille de
l'introduire était vachement
intéressante parce que ça va être un
frêne qui est naturellement résistants
lac à la rose avec les frênes sont des
arbres fourrage et de premier ordre et
ça va être aussi des espèces qui va
vraiment résister aux séquences chaudes
et sèches et certainement donc une
essence d'avenir c'est une sorte de
migration assistée
c'est qui est aussi intéressant dans le
programme c'est pas simplement de
revenir finalement à les techniques qui
ont perduré qui était très efficace mais
c'est aussi des vers à mettre au goût du
jour
on va dire en ajustant avec avec ce qui
est en train de se passer quand on
plante un arbre
évidemment le climat en 2020 va peut
être lui même que celui en 2030 en 2040
si on continue
bien sûr et enfin de toute façon des
projections même de météo france sur la
région nous indique déjà je crois plus 8
degrés d'ici à 2050 au maximum en été et
une métrique qui va être réduite au
moins d'un tiers quoi donc
elle ferait partie des fois différent
oui c'est ça on entrait avec des
histoires de bassin versant et de clips
de microclimat fin on sait pas toujours
qu'elles consultent plus on va pouvoir
attraper mais la tendance de toute façon
va vers le plus sec et le plus chaud
donc on essaye d'anticiper aussi c'est
tu me fais un parallèle ce matin qu'ils
étaient super intéressant sur le jardin
forêt ou au contraire on a tendance à
travailler en densité diversité et c'est
ce que vous essayez de faire finalement
sur le sur le cheptel sur la diversité
génétique si tu veux nous en parler un
petit peu au niveau des races oui c'est
un rêve qui nous va en jouer sur les
couleurs déjà oui on voit sur les
couleurs ou et c'est assez bigard et on
a encore quelques alpine qui sont bien
marqués mais la plupart en fait sont
sont croisés donc on assez on a choisi
trois races qui était assez facile
d'accès déjà les alpine cela chèvres
lapins sûrement la plus commune en
france qui présente une belle rusticité
équipe qu'à une belle production de
l'est également
les saguenéens ont tendance à se
produire plus de lait mais sont
rustiques sont un peu plus fragiles vont
attraper des coups de soleil sur les
mamelles d'été elle tombe peut-être un
peu plus facilement aux malades et à
côté de ça on a les lorraines genre
celle ci d'aller mouchetés qui est qui
est le bon c'est déjà sont une race
qu'on souhaitait encourager parce
qu'elle est presque en voie de
disparition en france je crois qu'il
fasse quelque chose comme 5 min ce qui
est patent en fait c'est pas une espèce
menacée c'est pas ça mais mepha voilà
c'est une race qui a été un peu oublié
dans un coin et elles elles ont un mec
est beaucoup plus grave beaucoup plus
dense en fait c'est beaucoup moins d'eau
alors on en volume ça représente peu
mais pour le fromage c'est très
intéressant
et en plus de ça elles ont une rusticité
mais qui est absolument incroyable et ce
sont des chèvres qui vont pas pâturer au
mois de février
parra par deux degrés sous la pluie il y
en a pas une qui tous le soirs enfin
donc voilà on essaie on espère en fait
un petit peu ici créer notre propre race
entre guillemets et combiné essayer de
tirer le meilleur en fait de ces trois
de ces trois races pour aboutir vers un
bruit une plus belle diversité génétique
et se dégager un peu de cas de gêne et
des choses comme ça ouais meilleure
résilience eux si effectivement bien sûr
mais ben disons que la conduite d'un
cheptel de d'une armée de clones comme
ça peut être le cas dans certains
élevages
nous nous et serait un petit peu
on est parti de complètement à l'opposé
c'est intéressant si les questionnements
finalement qui peuvent être soulevées
par le projet qu'on mène ensemble sur
qu'est-ce qui est autochtone qu'est-ce
qu'il est pas la façon aussi d'envisager
de chou susan informant on va dire un
peu romantique
on pourrait se dire la chèvre c'est une
espèce est un animal qui européens ce
qui est pas du tout le cas en fait un
nom l'ombre coupe complètement pas
puisque vient à l'origine peu près des
régions de l'iran de l'irak
c'est par là bas qu'elle a été
domestiqué au départ et sont les
premières migrations du néolithique via
le danube et puis en longeant les côtes
méditerranéennes qui nous ont apporté le
pré vert à peu près 7000 ans et voilà
enfin à l'origine la chèvre c'était pas
du tout un animal qui étaient parqués
comme ça on avait des gens qui étaient
des nomades un petit peu comme comme
encore en sibérie avec les troupeaux de
rennes et derniers nomades qui nous
restent sur cette planète
on avait des gens qui suivaient le
troupeau qui faisait de la garde ont
fait de la conduite de celle de cheptel
elle évolue dans un milieu complètement
naturel et se servaient aux passagers ce
comportement serait qu'on observe encore
aujourd'hui elles ont tendance à picorer
plus qu'attendre en fait un espace et
très vite elle se lasse elle de changer
d'endroit un lien qu'on peut établir
aussi justement à sur la possibilité de
ce qu'ont toujours fait les humains
finalement y voyagent ils apportent des
espèces ou des provenances
alors là c'est le cas justement sur le
lait sur la plante qui est introduite
ici qu un érable champêtre rêver qu'on
trouve naturellement bourgogne dans les
haies bocagères en lisière de forêt
celui ci par contre c'est un érable
champêtre la provenance
elle est toulousaine donc c'est
intéressant parce qu'on se doute qu au
niveau génétique
ce plan est beaucoup plus adapté à des
étés qui vont être chauds et secs par
rapport à nos provenance comme ça qui
sont locales donc on effectivement sur
une intégration donc de l'agroforesterie
tels que les paysans les visages jusque
dans les années 50 mais remises au goût
du
avec une perspective actuelle c'est que
on va pas simplement se limiter à avoir
des provenances qui sont locales parce
qu'elles sont locales mais dans 10 ou 20
ans elles seront pas adapté donc c'est
aussi de réintroduire comme ça un dead
and adn qui est plus sudiste et d'avoir
des paysages à terme qui seront plus
résilients longue blessure volonté de
retourner ou au bon sens traditionnel
mais pour ça on est obligées de prendre
en considération l'état actuel des
choses du climat et donc il faut le
faire mais intelligemment il faut le
faire avec un petit peu de bon sens et
effectivement s'adapter aux
circonstances mais c'est vraiment
l'objet de retourner à des à des
formules qui fonctionnait tout
simplement
d'ailleurs ce savoir-faire de koussa qui
ont ils à deux perspectives ya quelque
part puisque là je parlais du nomadisme
des premiers éleveurs qui faisait
évoluer leurs troupeaux dans des milieux
complètement naturel ce qu'on essaie de
reconstituer un petit peu là derrière et
en même temps créer une année de de
trognes et de deux
de têtards de cultivars en fait on
revient à des choses qui étaient encore
pratiqué il ya même pas 50 ans bon qui
était du coup les paysages beaucoup plus
d'entreprises et mais enfin ces deux
systèmes nous ont intéressés en fait et
on essaie de cumuler un petit peu les
deux les deux approches ici et on est
aussi sur eux sur la sur une logique
effectivement acquis qui se pose qui
peut se poser quand on quand on étudie
voilà les civilisations la mise en page
agriculture de l'élevage et
questionnements finalement aussi entre
entre sauvages et domestiques et là on a
des interventions donc on va planter des
arbres qui nous semble essentiel mais on
va aussi avoir une reforestation
naturelle qui va sauver le système qui
va être complémentaires parce que les
chefs n'auront pas accès pendant
plusieurs mois plusieurs années ici le
temps évidemment que les arbres et
croissent et puis
et puis se développe de façon
harmonieuse et on se doute que les
glands que les châtaignes vont aussi
s'implanter ici et vont compléter bien
sûr j'ai enrichir le capital génétique
de la même manière le travail sur les
deux aspects on renforce l'existant qui
était en perte de terrain way qui doit
de nouveau devenir central est
indispensable et on l'a compagnon le
complément d'intelligence et de co
évolution aussi entre eux entre les
paysages entre autres ce que vous
souhaitez pour le cheptel et puis
quelque chose comme ceux qui vivent là
forcément super bien fonctionné
on espère on espère l'hôtel on reviendra
voir justement l'évolution de travail et
un malade de recherche d'observation de
commander chez vincent qui la suit voilà
comment les choses on en part qu'est-ce
que vous qu'est ce que vous constatez ça
c'est carrément génial alors voilà pour
un petit peu vous expliquer aussi sur le
choix la stratégie en fait du show
d'espèces ou de provenance de là on est
sur une autre exemple sur le frêne
commun qu'on peut compte c'est qu'on
peut trouver un peu partout en france
c'est franck sinus excelsior donc une
espèce qui sensibles laquelle arosa une
maladie qui est originaire d'asie et qui
en train de décimer énormément de sujets
de fresnes il y en a qui présente quand
même une relative tolérance avec à la
rose est justement ce plan ci sont des
semis de ses parents qui qui
présenteraient une résistance ce qui est
intéressant aussi c'est qu'on part
justement non pas sur des plans qui vont
être à partir de drageons où certains
sujets comme c'est comme et / ou à
partir de boutures mais à chaque fois à
partir de semis c'est à dire qu'on va
voir une diversité génétique aussi au
sein
deux de ces individus qu'on va proposer
on a aussi sur quelques chose qui est
vraiment peu coûteux donc les plans
étaient produits par la pépinière de
l'association d'un point de vue
bénévoles les manches ont été rapportés
par quelqu'un qui faisait le voyage
entre l'ouest de la france et l'est pour
nous rapporter ces pochon à huîtres qui
sont finalement des déchets des
ostréiculteurs
ils vont payer pour s'en débarrasser est
en fait si vous leur demandez ils vont
généralement sans aucun problème vous
les donner ça va être intéressant pour
eux ils n'auront pas à payer la
déchetterie et ce serait intéressant
pour vous est-ce que ça vous permettra
de protéger gratuitement les plans des
herbivores qui pourrait être présent sur
la parcelle en attendant que la
reforestation et déjà quelques années
alors ici effectivement les chèvres ne
vont pas accéder par contre on peut
avoir des lapins de garenne par exemple
ou un chevreuil qui s'est égaré entre
les clôtures et qui pourrait venir
prédaté les jeunes plants autre espace
qui est sudiste une espèce qu'on va
trouver dans le sud de la france qu'on
va trouver aussi en espagne portugal
c'est quercus ilex c'est le chêne vert
un chêne alors surtout sur 7 sur 7
sur cette sous-espèce un certain espace
ballotte qui présente des glands qui
sont doux qui sont peu tannique voir
absolument pas tannique on peut aussi
consommer en tant qu'humain qui peut
être une base alimentaire alors ça va
être introduit ici pour plusieurs
raisons sur les coteaux justement qui
vont être exposés au soleil toute la
journée qu'ils vont être drainée qui
vont être nécessairement c'est qu'avec
les étés qu'on va connaître ça c'est une
espèce qui est vraiment d'avenir parce
qu'elle nécessite peu d'eau et elle va
pouvoir en plus elle est persistante
donc elle va être fourragères pour les
chèvres même l'hiver est bien là du coup
autres secteurs autres plantations
il va y avoir des arbres mais il va y
avoir aussi quelque chose qui est
intéressant dans les projets de
reforestation une forme végétale qui est
souvent peu utilisé ce sont des lianes
donc là par exemple on a une
introduction de vigne mais de vignes
résistantes aux maladies donc résistante
à l'eau à l'oïdium au phylloxéra au
mildiou
c'est une vigne qui va être à vocation
noko fourragères ça va être le feuillage
qui va être utilisé directement pour
l'alimentation des chèvres de même qu'on
va avoir dans le secteur là bas qui est
beaucoup plus humide la l'implantation
du houblon une liane qui est caduque une
liane qui est autochtone et qui est
aussi galactique gènes qui va favoriser
la lactation des chèvres et forcément
aussi qu' avoir un impact intéressant
sur la production laitière et après la
production de fromage
du coup voilà on vous a présenté
quelques plantes qui ont été choisis
dans ce projet si vous voulez accéder à
la liste complète
elle n'hésitait pas à cliquer sur le
lien suivant et puis bien évidemment
vous donnera régulièrement des nouvelles
du projet sur la chaîne de ce projet
d'élevage alternatif da en
agroforesterie mais également d autres
projets qui sont portés par
l'association et qui peuvent avoir lieu
dans d'autres endroits en france des
projets de reforestation nourricière qui
vont être collectif ou également des
projets directement de recherche des
recherche d'expérimentation à vocation
un peu plus scientifique
on espère que cette vidéo vous aura
donné plein d'idées si vous êtes vous
même éleveur ou si vous en connaissez
et puis on vous dis à très bientôt bonne
fin d'année et puis n'hésitez pas à
liker a commenté et puis à partager à
très bientôt
ans
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