[Livre audio] Matin Brun, une nouvelle de Franck Pavloff

Stephane Descazeaux
2 Oct 202211:26

Summary

TLDRLe script narre la conversation entre deux amis, l'un d'eux, Charlie, et leur adaptation à une société où les chiens et chats non bruns sont interdits. Les lois restrictives incluent la distribution de boulettes d'arsenic pour chats et la suppression de livres et de journaux qui ne respectent pas les réglementations. L'histoire se concentre sur la peur et la surveillance sous un régime autoritaire, où même les animaux de compagnie sont soumis à la censure et à la répression, reflétant une situation plus large de contrôle et de désespoir.

Takeaways

  • 🌞 Des gens allongés au soleil échangeaient des pensées sans parler, se laissant aller au rythme lent de la vie.
  • 😔 Charlie a dû piquer son chien, soulignant le triste aspect de la vieillesse et de la perte inévitable des animaux de compagnie.
  • 🐾 Le narrateur a dû se débarrasser de son chat non brun, car la surpopulation des chats et les politiques gouvernementales ne supportaient que les chats bruns.
  • 📰 Le journal 'Le Quotidien de la ville' s'est fait interdire après avoir coulé des grèves et une faillite, suite à la controverse sur les chiens et chats bruns.
  • 🚫 Les animaux non bruns sont interdits et les milices de la ville distribuent gratuitement des boulettes d'arsenic pour éliminer les chats non bruns.
  • 📚 Les maisons d'édition sont poursuivies pour leurs livres contenant le mot 'chien' ou 'chat' sans le suffixe 'brun', interdisant ainsi leurs ouvrages de figurer dans les bibliothèques.
  • 😅 Le narrateur et Charlie ont fini par ajouter 'brun' ou 'brune' à la fin de leurs phrases pour éviter les soupçons et se moquer de la situation absurde.
  • 🏆 Un jour, le narrateur et Charlie ont passé un bon moment ensemble, riant et se sentant en sécurité malgré les lois absurdes sur les animaux.
  • 😢 Le narrateur a été confronté à la perte d'un enfant qui pleurait son caniche blanc, soulignant le impact émotionnel de la politique sur les citoyens.
  • 👮 Charlie a été arrêté par les miliciens de la ville pour avoir eu un animal non brun, mettant en lumière la surveillance et la répression des lois sur les animaux.
  • 😰 Le narrateur réalise que personne n'est à l'abri des lois arbitraires et que la possession d'un animal non brun, même dans le passé, peut avoir des conséquences graves.

Q & A

  • Qui est le narrateur et avec qui discute-t-il principalement dans le script ?

    -Le narrateur est un personnage non nommé qui discute principalement avec un personnage nommé Charlie.

  • Que se passe-t-il lorsque le narrateur et Charlie parlent de leurs animaux ?

    -Le narrateur et Charlie échangent des anecdotes sur leurs animaux, discutent de la mort inévitable de leurs chien et chat, et de la politique gouvernementale concernant les animaux de compagnie.

  • Quelle est la politique gouvernementale concernant les animaux de compagnie mentionnée dans le script ?

    -La politique gouvernementale mentionnée interdit la possession de chats non bruns et encourage la possession de chiens bruns, en utilisant des méthodes telles que la distribution de boulettes d'arsenic mélangées à de la pâtée.

  • Quels sont les changements dans la vie quotidienne du narrateur et de Charlie à cause de la politique gouvernementale ?

    -Ils sont obligés de changer leurs animaux de compagnie pour des chiens et des chats bruns, de lire un journal différent appelé 'Les Nouvelles Brunes', et de se méfier des lois qui peuvent les impliquer même s'ils ne possèdent pas d'animaux interdits.

  • Comment le narrateur et Charlie perçoivent-ils la situation avec les animaux et la politique gouvernementale ?

    -Ils semblent résignés et désolés face à la situation, mais aussi préoccupés par les implications de ces politiques sur leur vie quotidienne et celle de leurs animaux.

  • Quel est le rôle du journal 'Le Quotidien de la Ville' dans le script ?

    -Le journal 'Le Quotidien de la Ville' est initialement un journal populaire que Charlie lisait tous les matins. Il est finalement interdit après avoir coulé des grèves et une faillite liées à la controverse sur les chiens et chats bruns.

  • Pourquoi les livres dans la bibliothèque sont-ils poursuivis par le gouvernement ?

    -Les livres sont poursuivis parce qu'ils font partie du même groupe financier que le journal de la ville et contiennent le mot 'chien' ou 'chat' au moins une fois par volume, souvent en association avec le mot 'brun'.

  • Comment les personnages du script utilisent-ils le terme 'brun' dans leur langage parlant et écrit ?

    -Ils ajoutent souvent le terme 'brun' ou 'brune' à la fin des phrases ou après les mots pour éviter de se mettre en danger avec les lois gouvernementales, créant ainsi une nouvelle norme linguistique.

  • Quel événement a conduit au renforcement de la politique gouvernementale sur les animaux de compagnie ?

    -L'événement est la possession d'un chien ou d'un chat par des membres de la famille, même si ce n'est pas le personnage lui-même, qui est considéré comme un délit.

  • Que se passe-t-il lorsque le narrateur est confronté à la milice de la ville ?

    -Le narrateur est sur le point d'être arrêté par la milice de la ville, mais il réussit à s'échapper en feignant d'aller dans les étages supérieurs et en prenant l'ascenseur pour descendre et s'éloigner.

  • Quelle est la conclusion que le narrateur tire de l'ensemble des événements ?

    -Le narrateur réalise qu'il aurait dû être plus méfiant et résistant aux lois et politiques gouvernementales dès le début, car même les personnes qui ne possèdent pas d'animaux interdits peuvent être en danger.

Outlines

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🌞 Conversations sous l'ombre d'un arbre

Le paragraphe 1 décrit une scène où les gens sont allongés au soleil, échangeant des pensées sans vraiment s'engager dans une conversation profonde. L'un des personnages, Charlie, partage son expérience de devoir abandonner son chien en raison d'une loi qui interdit les chiens non bruns. Il est également mentionné un problème de surpopulation de chats, qui a conduit à des mesures drastiques telles que la distribution de boulettes empoisonnées. L'interaction entre les personnages révèle une certaine insensibilité face à la situation, mais aussi une résignation à l'acceptation des nouvelles lois.

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🎲 Le tiercé brun et les défis de la vie quotidienne

Dans le paragraphe 2, l'histoire se concentre sur la vie quotidienne des personnages face aux nouvelles réglementations. Un événement sportif est mentionné, ainsi que la manière dont les personnages ont appris à accepter les changements imposés par la loi. Un incident où un chat a été surpris dans la maison d'un des personnages est raconté avec humour. Cependant, l'atmosphère se tend avec l'arrivée de miliciens qui interrogent les habitants sur leur possession d'animaux non conformes aux nouvelles lois. La peur et l'anxiété commencent à s'installer chez les personnages, malgré leur tentative de maintenir une vie normale.

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🚨 Les conséquences de la non-conformité

Le paragraphe 3 met en évidence les conséquences graves de ne pas suivre les nouvelles lois sur les animaux. L'un des personnages évoque sa peur et son insomnie après avoir réalisé que posséder un chat non brun pouvait lui attirer des ennuis. La situation devient plus sinistre avec l'arrestation de Charlie, qui est suspecté d'avoir eu un chien non brun. Le paragraphe se termine sur une note de tension, où le personnage principal est interrompu par des coups de porte, signifiant potentiellement une confrontation avec les autorités.

Mindmap

Keywords

💡Franck Pavloff

Ce nom propre semble faire référence à un personnage ou à un auteur qui est mentionné au début du transcript. Il n'est pas possible de donner plus de détails sur cet individu sans plus d'informations, mais il est clair que son nom est associé à une introduction ou à un contexte de discussion dans le script.

💡chats et chiens

Les chats et chiens sont des animaux domestiques couramment mentionnés dans le script. Ils sont utilisés pour illustrer les restrictions et les changements de politiques dans une société fictive où les animaux de couleur brune sont privilégiés. Cela sert de métaphore pour explorer les thèmes de conformité, de discrimination et des effets pervers des lois sur les libertés individuelles.

💡surpopulation des chats

La surpopulation des chats est un problème mentionné dans le script, indiquant qu'il y a un excès de chats dans la société fictive. Cette surpopulation est utilisée pour justifier des mesures gouvernementales extrêmes, telles que la distribution gratuite de boulettes d'arsenic mélangées à la pâtée, afin de réduire le nombre de chats qui ne sont pas de couleur brune.

💡loi sur les animaux

La loi sur les animaux est un élément central du script, qui décrit des réglementations gouvernementales qui favorisent les animaux de couleur brune et qui imposent des restrictions et des sanctions pour ceux qui ne respectent pas ces lois. Cette loi sert de base pour les actions et les conflits qui se déroulent dans l'histoire.

💡censure

La censure est un thème important dans le script, où le gouvernement exerce une surveillance et une restriction de l'information et de la liberté d'expression. Cela est illustré par l'interdiction du journal et la modification du langage pour éviter des sujets tabou, comme la mention des animaux non bruns.

💡langage modifié

Dans le script, le langage modifié est un moyen par lequel les personnages évitent de violer les lois sur les animaux et la censure. Les personnages ajoutent des termes comme 'brun' ou 'brune' à la fin des phrases ou des mots pour éviter de parler ouvertement des animaux non bruns.

💡conformité et résistance

Le thème de la conformité et de la résistance est central dans le script, où les personnages sont confrontés à des lois et des pratiques qu'ils peuvent ou ne peuvent pas accepter. Certains choisissent de se conformer aux nouvelles réglementations, tandis que d'autres cherchent à résister, souvent de manière discrète ou symbolique.

💡sécurité et simplification de la vie

La sécurité et la simplification de la vie sont des idéaux que le gouvernement de la société fictive cherche à promouvoir en imposant des lois sur les animaux. Cependant, ces mesures créent une atmosphère de peur et de suspicion, où les citoyens doivent constamment se conformer pour se sentir en sécurité.

💡nouvelles réglementations

Les nouvelles réglementations sont des lois et mesures imposées par le gouvernement qui affectent la vie quotidienne des personnages. Elles sont souvent perçues comme intrusives et restrictives, forçant les citoyens à changer leurs comportements et leurs choix.

💡milice de la ville

La milice de la ville représente une force de maintien de l'ordre qui surveille et applique les lois de manière stricte. Les membres de la milice sont souvent vêtus d'un uniforme brun, ce qui les rend facilement identifiables et symbolise leur rôle de force oppressive dans la société.

💡liberté et contrôle

Le thème de la liberté et du contrôle est un fil conducteur du script, où les personnages luttent avec les limites imposées sur leur vie personnelle par des lois restrictives. La recherche de la sécurité et de la stabilité est mise en avant, mais au détriment de la liberté individuelle et de la diversité.

Highlights

Les gens se détendent au soleil sans échanger vraiment avec Charlie.

Charlie évoque le triste événement de devoir piquer son chien.

Le cleps, qui vieillit mal, est un exemple de l'acceptation de la mort.

La surpopulation des chats devient un problème insoutenable.

Les scientifiques recommandent de garder les brins pour une meilleure adaptation à la vie citadine.

La distribution gratuite de boulettes d'arsenic pour contrôler la population de chats.

Le journal Le Quotidien de la ville est interdit après avoir coulé des grèves et une faillite.

Les maisons d'édition sont poursuivies pour leurs livres contenant des termes interdits.

L'usage de 'brun' à la fin des phrases pour éviter la censure.

Le tiercé brun qui aide à accepter les nouvelles réglementations.

La coïncidence amusante du chien et du chat de couleur brune.

La sécurité et la simplicité de la vie avec les animaux bruns.

L'arrestation de Charlie pour avoir eu un chien ou un chat non brun.

La peur de l'arrestation pour avoir eu un animal non brun dans le passé.

La pression pour conformité et la résistance à la première loi sur les animaux.

Le sentiment de tranquillité momentanée malgré la conformité forcée.

L'arrivée des miliciens de la ville et la peur de l'arrestation.

La difficulté de résister aux lois oppressives et la quête de tranquillité.

Transcripts

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Matin brun de Franck Pavloff

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les gens me allongées au soleil on ne

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parlait pas vraiment avec Charlie on

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échangeait des pensées qui nous

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couraient dans la tête sans bien faire

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attention à ce que l'autre racontait de

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son côté des moments agréables où on

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laissait filer le temps en sirotant un

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café

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lorsqu'il m'a dit qu'il avait dû faire

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piquer son chien sa main surprise mais

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sans plus c'est toujours triste un cleps

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qui vieillit mal mais passé 15 ans il

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faut se faire à l'idée qu'un jour ou

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l'autre il va mourir tu comprends je ne

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pouvais pas le faire passer pour un brin

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ben un labrador c'est pas trop sa

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couleur mais il avait quoi comme maladie

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c'est pas la question c'était pas un

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chien brun c'est tout Mince Alors comme

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pour les chats maintenant oui pareil

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pour les chats j'étais au courant le

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mois dernier j'avais dû me débarrasser

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du mien un de gouttières qui avait eu la

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mauvaise idée de n'être blanc tâché de

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noir c'est vrai que la surpopulation des

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chats devenait un supportable et que

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d'après ce que les scientifiques de

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l'État national disait il va les mieux

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garder les brins que des brins tous les

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tests de sélection prouvaient qu'il

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s'adaptait mieux à notre vie citadine

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qu'ils avaient déportés peu nombreuses

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et qu'il mangeait beaucoup moins parfois

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un chat c'est un chat et comme il

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fallait bien résoudre le problème d'une

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façon ou d'une autre va pour le décret

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qui instauré la suppression des chats

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qui n'étaient pas brun les milices de la

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ville distribuaient gratuitement des

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boulettes d'arsenic mélangez à la pâtée

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elles expédier les matous en moins de 2

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mon cœur s'était serré puis

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on oublie vite les chiens ça m'avait

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surpris un peu plus je ne sais pas trop

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pourquoi peut-être parce que c'est plus

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gros ou que c'est le compagnon de

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l'homme comme on dit

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en tout cas Charlie venait dans parler

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aussi naturellement que je l'avais fait

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pour mon chat et il avait sans doute

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raison trop de sensibles rides pas à

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grand-chose et pour les chiens c'est

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sans doute vrai que les brins sont plus

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résistants on n'avait plus grand chose à

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se dire on s'était quitté mais avec une

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drôle d'impression comme si on ne

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s'était pas tout dit pas trop à l'aise

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quelques temps après c'est moi qui avait

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appris à Charlie que le journal Le

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Quotidien de la ville ne paraîtrait plus

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il en était resté sur le cul le journal

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qu'il ouvrait tous les matins en prenant

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son café crème

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ils ont coulé des grèves une faillite

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non non c'est à la suite de l'affaire

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des chiens des brins oui toujours pas un

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jour sans s'attaquer à cette mesure

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nationale ils allaient jusqu'à remettre

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en cause les résultats des scientifiques

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les lecteurs ne savaient plus ce qu'il

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fallait penser certains même commencer à

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cacher leur clébard

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à trop jouer avec le feu comme tu dis le

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journal a fini par se faire interdire

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mince alors et pour le tiercé ben mon

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vieux faudra chercher des tuyaux dans

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les nouvelles brunes il n'y a plus que

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celui-là il paraît que côté course et

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sport il tient la route

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puisque les autres avaient passé les

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bornes il fallait bien qu'il reste un

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canard dans la ville roue ne pouvait pas

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se passer d'informations tout de même

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j'avais repris ce jour-là un café avec

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Charlie mais ça me tracassait de devenir

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un lecteur des nouvelles brunes pourtant

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autour de moi les clients du bistrot

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continuent leur vie comme avant

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j'avais sûrement tort de m'inquiéter

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après ça avait été autour des livres de

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la bibliothèque une histoire pas très

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claire encore les maisons d'édition qui

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faisaient partie du même groupe

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financier que le quotidien de la ville

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était poursuivisant justice et leur

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livre interdits de séjour sur les rayons

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des bibliothèques il est vrai que si on

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lisait bien ce que ces maisons d'édition

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continuaient de publier

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au relevé le mot chien ou chat au moins

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une fois par volume et sûrement pas

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toujours assorti du mot brun elle devait

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bien le savoir tout de même

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faut pas pousser disait Charlie tu

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comprends la nation n'a rien à y gagner

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à accepter qu'on détourne la loi et à

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jouer au chat et à la souris brune il

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avait rajouté en regardant autour de lui

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sourit brune au cas où on aurait surpris

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notre conversation par mesure de

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précaution on avait pris l'habitude de

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rajouter brun ou brune à la fin des

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phrases ou après les mots

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au début demander un pastis brun ça nous

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avait fait drôle puis après tout le

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langage s'est fait pour évoluer et ce

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n'était pas plus étrange de donner dans

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le brun que de rajouter de con à

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tout bout de champ comme on le fait par

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chez nous au moins on était bien vu et

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ont été tranquille on avait même fini

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par toucher le tiercé oh pas un gros

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mais tout de même notre premier tiercé

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brun ça nous avait aidé à accepter les

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tracas des nouvelles réglementations

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un jour avec Charlie je m'en souviens

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bien je lui avais dit de passer à la

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maison pour regarder la finale de la

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Coupe des Coupes on a attrapé un sacré

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fou rire voilà pas qu'il débarque avec

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un nouveau chien magnifique brun de la

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queue au buzeau avec des yeux marrons

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non toi aussi bah oui tu vas voir et là

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mon nouveau chat avait jailli comme une

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flèche pour grimper au rideau et se

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réfugier sur l'armoire un bateau au

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regard et au poils brun qu'est-ce qu'on

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avait rit tu parles d'une coïncidence

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tu comprends je lui avais dit j'ai

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toujours eu des chats alors il est pas

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beau celui-ci magnifique il m'avait

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répondu puis on avait allumé la télé

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pendant que nos animaux bruns se

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guettaient du coin de l'oeil je ne sais

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plus qui avait gagné mais je sais qu'on

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n'avait passé un sacré bon moment et

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qu'on se sentait en sécurité comme si de

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faire tout simplement ce qui allait dans

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le bon sens de la cité nous rassurer et

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nous simplifier la vie

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la sécurité brune ça pouvait avoir du

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bon

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bien sûr je pensais au petit garçon que

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j'avais croisé sur le trottoir d'en face

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et qui pleurait son caniche blanc mort à

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ses pieds mais après tout si il écoutait

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bien ce qu'on lui disait les chiens

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n’étaient pas interdits il n'avait qu'à

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en chercher un brin même des petits on

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en trouvait et comme nous il se

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sentirait en règle et oublierait vite

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l'ancien et puis hier incroyable moi qui

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me croyais en paix j'ai failli me faire

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piéger par les miliciens de la ville ce

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habillés de bruns qui ne font pas de

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cadeaux ils ne vont pas reconnus parce

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qu'ils sont nouveaux dans le quartier et

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qu'ils ne connaissent pas encore tout le

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monde

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j'allais chez Charlie le dimanche c'est

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chez Charlie qu'on joue à la belote

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j'avais un pack de bière à la main

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c'était tout on devait taper le carton

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de 3 heures tout en grignotant

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et là

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surprise totale la porte de son

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appartement avait volé en déclin et deux

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miliciens plantés sur le palier faisait

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circuler les curieux j'ai fait semblant

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d'aller dans les étages du dessus et je

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suis redescendu par l'ascenseur en bas

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les gens parlaient à bivoua pourtant son

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chien était un vrai brun on l'a bien vu

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nous

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oui mais à ce qu'ils disent c'est que

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avant il en avait un noir pas un brin un

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noir avant oui avant le débit maintenant

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c'est aussi d'en avoir eu un qui

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n'aurait pas été brun et ça c'est pas

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difficile à savoir il suffit de demander

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aux voisins j'ai pressé le pas une

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coulée de sueur trompée ma chemise si en

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avoir eu un avant était un délit j'étais

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bon pour la milice

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tout le monde dans mon immeuble savait

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qu'avant j'avais eu un chat noir et

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blanc avant ça alors je n'y aurais

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jamais pensé

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ce matin radio brune a confirmé la

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nouvelle Charlie fait sûrement partie

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des 500 personnes qui ont été arrêtées

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ce n'est pas parce qu'on aurait acheté

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récemment un animal brun qu'on aurait

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changé de mentalité ils ont dit avoir eu

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un chien ou un chat donc on forme à

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quelle époque que ce soit est un délit

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le speaker a même ajouté un jour à

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l'État national

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et j'ai bien noté la suite même si on

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n'a pas eu personnellement un chien ou

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un chat donc en forme mais que quelqu'un

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de sa famille un père un frère une

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cousine par exemple en a possédé un de

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serait qu'une fois dans sa vie au risque

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soi-même de graves ennuis je le sais pas

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où ils ont table des Charlie

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là ils exagèrent c'est de la folie et

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moi qui me croyais tranquille pour un

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bout de temps avec mon chat brun bien

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sûr s'il cherche à vendre ils n'ont pas

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fini d'en arrêter des proprio de chats

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et de chiens je n'ai pas dormi de la

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nuit j'aurais dû me méfier des brins dès

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qu'ils nous ont imposé leur première loi

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sur les animaux

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après tout

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il était à moi mon chat comme son chien

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pour Charlie on aurait dû dire non

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résister davantage mais comment ça va si

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vite il y a le boulot les soucis de tous

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les jours

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les autres aussi baisse les bras pour

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être un peu tranquille non

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on frappe à la porte si tout le matin ça

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n'arrive jamais

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j'ai peur le jour n'est pas levé il fait

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encore brun au dehors

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mais arrêtez de taper si fort j'arrive

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Conformité socialeLois restrictivesVie quotidienneImpact des loisAnimaux de compagnieChiens et chatsSélection génétiqueCensureSolidarité communautaireAdaptation
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