Trois minutes pour tout comprendre sur la guerre au Yémen

Le Temps
7 Dec 201802:58

Summary

TLDRDepuis 2014, le Yémen est ravagé par une guerre civile aux enjeux politiques et économiques complexes. Ce conflit, souvent ignoré par l'Occident, trouve ses racines dans les soulèvements du printemps arabe de 2011. Après la chute du président Ali Abdallah Saleh, son successeur, Mansour Hadi, peine à stabiliser le pays. Les Houthistes, une faction chiite zaïdite, s'emparent de la capitale et déclenchent une guerre civile. L'Arabie saoudite intervient en 2015, craignant l'influence iranienne, soutenue par les pays sunnites et occidentaux, aggravant un conflit régional aux multiples alliances.

Takeaways

  • 💥 La guerre au Yémen fait rage depuis septembre 2014, alimentée par des intérêts économiques et politiques complexes.
  • 🌍 Les pays occidentaux sont souvent accusés d'ignorer cette guerre, qualifiée de 'conflit oublié' malgré des milliers de morts et des menaces de famine et d'épidémies.
  • 📅 Ce conflit trouve ses racines dans le printemps arabe de 2011, avec des manifestations contre le régime de Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis plus de 30 ans.
  • 👥 Abd Rabbo Mansour Hadi prend le relais en tant que président pour conduire une transition démocratique, mais le processus échoue rapidement.
  • 💢 La proposition de transformer le Yémen en une fédération de six provinces exacerbe les tensions, en particulier avec les chiites zaïdites, qui lancent une offensive et prennent Sanaa, la capitale.
  • 🏴 Les combattants chiites, appelés houthistes, s'emparent d'une grande partie du pays, forçant le président Hadi à fuir en Arabie saoudite.
  • 🔗 Malgré des tensions historiques, les houthistes s'allient avec l'ancien président Ali Abdallah Saleh jusqu'à sa mort en 2017.
  • 🛡️ En mars 2015, l'Arabie saoudite intervient militairement, officiellement pour rétablir Mansour Hadi, mais craint aussi l'influence de l'Iran chiite via les houthistes.
  • 🕌 Derrière l'Arabie saoudite, plusieurs pays arabes sunnites et des nations occidentales fournissent un soutien militaire, notamment en armes et en renseignements.
  • ⚔️ L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis comptent sur des brigades locales et des mercenaires, ce qui ouvre la voie à d'autres groupes, comme les séparatistes du sud et les djihadistes d'Al-Qaïda et de l'État islamique.

Q & A

  • Quelles sont les origines du conflit au Yémen ?

    -Le conflit au Yémen trouve ses racines en 2011, lors des soulèvements des printemps arabes qui visaient le régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis plus de 30 ans.

  • Qui a pris le contrôle de la capitale Sanaa en 2014 ?

    -Les chiites zaïdites, connus sous le nom de Houthistes, ont pris le contrôle de la capitale Sanaa en 2014.

  • Pourquoi l'Arabie saoudite est-elle intervenue militairement au Yémen en 2015 ?

    -L'Arabie saoudite est intervenue pour rétablir le président Mansour Hadi dans ses fonctions et contrer la menace chiite représentée par les Houthistes, soutenus par l'Iran.

  • Quels sont les enjeux régionaux du conflit au Yémen ?

    -Le Yémen constitue un maillon important dans un conflit régional entre sunnites et chiites, où l'Arabie saoudite craint l'influence croissante de l'Iran.

  • Quel a été le rôle de l'Iran dans ce conflit ?

    -L'Iran, pays chiite, soutient les Houthistes au Yémen, ce qui inquiète l'Arabie saoudite et alimente les tensions régionales.

  • Quels autres acteurs régionaux sont impliqués dans ce conflit ?

    -En plus de l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les pays sunnites arabes et les pays occidentaux fournissent des armes et du renseignement.

  • Quels groupes contestent également le pouvoir du président Mansour Hadi ?

    -En plus des Houthistes, les séparatistes du sud Yémen et les djihadistes d'Al-Qaïda et de l'État islamique contestent également son pouvoir.

  • Quel a été l'impact de l'intervention militaire saoudienne sur le terrain ?

    -L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n'ont pas envoyé de troupes conséquentes, préférant s'appuyer sur les tribus locales et des mercenaires africains, ce qui a compliqué la situation.

  • Comment la population yéménite a-t-elle été affectée par ce conflit ?

    -La population yéménite subit de graves conséquences, notamment des milliers de morts, des menaces d'épidémies et de famine.

  • Pourquoi ce conflit est-il parfois qualifié de 'guerre oubliée' ?

    -Ce conflit est souvent qualifié de 'guerre oubliée' car il est peu médiatisé, et les pays occidentaux sont accusés de détourner le regard malgré son ampleur humanitaire.

Outlines

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🌍 Conflit au Yémen: Une guerre oubliée

Depuis septembre 2014, le Yémen est plongé dans une guerre dévastatrice où s'entremêlent des intérêts économiques et politiques complexes. Ce conflit, souvent ignoré par l'Occident, se déroule dans l'ombre, causant des milliers de morts et mettant en péril la population face aux épidémies et à la famine. Cette guerre fait également partie d'un contexte régional plus vaste, ayant des racines dans les révoltes du printemps arabe de 2011.

🕊️ Le Printemps arabe et la transition chaotique

En 2011, le Yémen est touché par les soulèvements du printemps arabe, menant à la démission du président Ali Abdallah Saleh après 30 ans de pouvoir. Son successeur, Abd Rabbo Mansour Hadi, tente de conduire une transition vers un régime plus démocratique, mais le processus est marqué par le chaos. Une tentative de transformer le Yémen en une fédération de six provinces ne fait qu'aggraver les tensions, provoquant une offensive des rebelles chiites zaïdites.

⚔️ Offensive des Houthistes et début de la guerre civile

Les rebelles chiites zaïdites, appelés Houthistes, s'emparent de la capitale Sanaa et d'une grande partie du Yémen, déclenchant une guerre civile. Le président Mansour Hadi fuit vers l'Arabie saoudite tandis que les Houthistes, dont le fief se situe près de la frontière saoudienne, renforcent leur influence. Historiquement puissants dans le nord du Yémen, les chiites se sentent marginalisés, ce qui les pousse à s'allier temporairement avec leur ancien ennemi, le président déchu Saleh.

🌪️ Intervention saoudienne et l'implication internationale

En mars 2015, l'Arabie saoudite intervient militairement pour contrer les Houthistes et rétablir Mansour Hadi au pouvoir. Soutenue par la plupart des pays sunnites et des puissances occidentales, l'Arabie saoudite craint l'influence croissante de l'Iran chiite dans la région. Sous la direction du prince héritier Mohammad bin Salman, le royaume cherche à consolider sa position de leader. Cependant, l'intervention ouvre la voie à de nouveaux conflits avec les séparatistes du sud et les groupes djihadistes.

Mindmap

Keywords

💡Yémen

Le Yémen est le pays au centre du conflit discuté dans la vidéo. Depuis septembre 2014, il est ravagé par une guerre civile opposant plusieurs factions, exacerbée par des intérêts économiques, politiques et régionaux. Le Yémen joue également un rôle clé dans un conflit plus large entre les puissances régionales comme l'Arabie Saoudite et l'Iran.

💡Guerre civile

La guerre civile au Yémen a éclaté en 2014, lorsque les rebelles houthistes, issus de la minorité chiite zaïdite, ont pris le contrôle de la capitale Sanaa. Ce conflit oppose principalement les houthistes soutenus indirectement par l'Iran et les forces loyalistes au président Hadi, appuyées par l'Arabie Saoudite. C'est un conflit complexe impliquant divers acteurs régionaux et internationaux.

💡Printemps arabe

Le Printemps arabe désigne une série de soulèvements populaires qui ont éclaté dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord en 2011. Au Yémen, cela a conduit à la chute du président Ali Abdallah Saleh après plus de 30 ans au pouvoir, créant un vide politique qui a dégénéré en conflit armé entre factions rivales.

💡Houthistes

Les houthistes sont des rebelles chiites zaïdites qui ont joué un rôle central dans la guerre civile yéménite. Ils se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014, ce qui a déclenché l'intervention militaire de l'Arabie Saoudite. Ils tirent leur nom de leur chef historique Hussein Badreddin al-Houthi, tué en 2004, et ont longtemps été marginalisés dans la politique yéménite.

💡Arabie Saoudite

L'Arabie Saoudite est un acteur majeur dans le conflit au Yémen, intervenant militairement en 2015 pour soutenir le gouvernement du président Hadi contre les rebelles houthistes. Craignant l'influence croissante de l'Iran chiite via les houthistes, l'Arabie Saoudite mène une coalition de pays sunnites et reçoit l'appui des pays occidentaux, notamment en matière d'armement.

💡Iran

L'Iran est impliqué indirectement dans la guerre civile yéménite en soutenant les houthistes, qui partagent la même branche chiite de l'Islam. L'Arabie Saoudite voit ce soutien comme une menace directe à sa sécurité, ce qui a intensifié la dimension régionale du conflit, opposant les deux grandes puissances rivales du Moyen-Orient.

💡Ali Abdallah Saleh

Ali Abdallah Saleh était le président du Yémen pendant plus de 30 ans avant de quitter le pouvoir en 2011 sous la pression du Printemps arabe. Il s'est allié aux houthistes après sa chute pour reprendre le contrôle du pays, mais cette alliance s'est effondrée en 2017, entraînant sa mort aux mains de ses anciens alliés.

💡Mansour Hadi

Mansour Hadi est le président yéménite qui a succédé à Ali Abdallah Saleh en 2012. Cependant, son gouvernement a rapidement perdu le contrôle du pays face à l'avancée des houthistes. En 2015, il a fui en Arabie Saoudite, et ce pays mène depuis une campagne militaire pour le remettre au pouvoir.

💡Mohammad bin Salman

Mohammad bin Salman, prince héritier d'Arabie Saoudite, a joué un rôle crucial dans la décision de son pays d'intervenir militairement au Yémen en 2015. Cette intervention vise à renforcer son image de leader fort dans la région tout en contenant l'influence iranienne. Son engagement dans ce conflit est aussi lié à ses ambitions politiques internes.

💡Famine et épidémies

La guerre au Yémen a provoqué une grave crise humanitaire, avec des millions de personnes menacées par la famine et des épidémies comme le choléra. Le conflit a détruit les infrastructures essentielles, limitant l'accès à la nourriture, à l'eau potable et aux soins médicaux pour la population civile.

Highlights

Depuis 2014, une guerre effroyable fait rage au Yémen, impliquant des intérêts économiques et politiques divers.

Les combats et bombardements au Yémen se déroulent à huis clos, avec des accusations fréquentes d'indifférence des puissances occidentales.

La guerre au Yémen est qualifiée de conflit oublié, malgré les milliers de morts et les menaces d'épidémies et de famine.

Le Yémen est un maillon clé dans un conflit régional plus large, avec des racines remontant à 2011 lors des printemps arabes.

En 2011, des manifestations populaires visent le président Ali Abdallah Saleh, en place depuis plus de 30 ans.

Le président Ali Abdallah Saleh est contraint de céder le pouvoir à son adjoint Abd Rabbo Mansour Hadi, chargé de conduire une transition démocratique.

Le processus de transition vers un régime plus démocratique échoue, exacerbant les tensions et menant à la guerre civile.

Les Houthis, un groupe chiite zaïdite, s'emparent de la capitale Sanaa et de grandes parties du Yémen, déclenchant une guerre civile.

Le président Mansour Hadi fuit le Yémen et trouve refuge à Riyad, en Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite intervient militairement au Yémen en 2015 pour stopper les Houthis et restaurer Mansour Hadi au pouvoir.

L'Arabie saoudite craint l'influence de l'Iran chiite à travers son soutien aux Houthis, menaçant sa frontière sud.

Les forces saoudiennes et les Émirats arabes unis dépendent des tribus locales et des mercenaires pour mener leur campagne militaire au Yémen.

La guerre civile yéménite voit également la montée de groupes séparatistes du sud et des factions jihadistes comme Al-Qaïda et l'État islamique.

La marginalisation des chiites zaïdites, qui dominaient autrefois la vie politique au nord du Yémen, contribue à l'insurrection.

L'alliance entre les Houthis et l'ancien président déchu Ali Abdallah Saleh se rompt, conduisant à la mort de Saleh en 2017.

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au yémen une guerre effroyable fait rage

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depuis septembre 2014 intérêts

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économiques et politiques jeu multiple

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d'alliance combats et bombardements qui

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les occidentaux sont souvent accusés de

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détourner le regard de cette guerre

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qualifié de conflits oubliés voire

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occultée au delà des milliers de morts

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pour la population le yémen constitue

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aussi un maillon important dans un

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conflit régional plus vaste cette guerre

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prend ses racines en 2011

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des manifestations populaires visent le

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30 ans est contraint de céder sa place

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son adjoint abd rabbo mansour hadi est

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chargé de conduire la transition vers un

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national propose de faire du yémen une

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fédération composée de six provinces

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mais cette offre ne fait qu'exacerber

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les tensions mais chiite zaïdite qui ont

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activement pris fait et cause pour le

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printemps yéménite lance l'offensive et

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s'empare de la capitale sanaa est d'une

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grande partie du pays

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plus rien ne pourra arrêter la guerre

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civile en fuite le nouveau président

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mansour hadi trouve refuge à ryad le

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fief des chiites zaïdites se trouve à la

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frontière saoudienne dans les plateaux

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montagneux du nord ouest du pays

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leurs combattants ont pris le nom de

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houthistes en référence à un de leurs

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chefs historiques tué en 2004

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les chiites ont dominé pendant des

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siècles la vie politique et culturelle

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du yémen du nord mais ils se sentent

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désormais marginalisé pour mener à bien

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leur insurrection il n'hésite pas à

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s'allier avec leur ancien ennemi le

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président déchu ali abdallah saleh

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jusqu'à ce que cette alliance se

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renversa son tour et que saleh soit fait

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par les outils en décembre 2010 est en

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mars 2015

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l'arabie saoudite décide d'intervenir

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houthistes officiellement il s'agit de

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rétablir dans ses fonctions le président

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mansour hadi mais ce grand pays sunnites

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dit

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tout craindre de voir l'iran chiite

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menacé ses frontières grâce à son

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alliance avec les houthistes derrière

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l'arabie saoudite sont alignés la

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plupart des pays arabes sunnites mais

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aussi les pays occidentaux qui

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fournissent des armes et du

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renseignement militaire à ryad pour le

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jeune prince héritier de l'arabie

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saoudite mohammad bin salman

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il s'agit de s'ériger en homme fort du

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royaume et de resserrer les rangs autour

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de sa personne ni les forces saoudiennes

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ni les émirats arabes unis qui mènent

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l'offensive dans le sud ont envoyé des

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troupes conséquente au yémen il compte

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plutôt sur les brigades et les tribus

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locales ainsi que sur des mercenaires

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africains au risque d'ouvrir la boîte de

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pandore et de renforcer d'autres groupes

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qui ne partagent pas leur intérêt comme

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les séparatistes du sud yémen qui

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conteste aussi le pouvoir du président

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mansour hadi ou encore les djihadistes

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d'al qaïda et de l'état islamique

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