UE29 Martin_Généralités_Seq7_trts adjuvantsPartie2
Summary
TLDRLe script traite des approches thérapeutiques pour un cancer qui semble localisé, incluant la chirurgie, la radiothérapie et les traitements médicaux comme la chimiothérapie, les hormonothérapies, les thérapies ciblées et l'immunothérapie. Il insiste sur l'importance de la qualité du suivi et de la surveillance des patients, soulignant que les traitements adjuvants sont souvent basés sur des hypothèses de maladie potentielle, nécessitant une grande précision dans la décision thérapeutique.
Takeaways
- 🔍 Le script aborde les traitements d'une maladie localisée, en commençant par la chirurgie ou les alternatives lorsque celle-ci n'est pas possible.
- 🏥 La chirurgie est le premier choix de traitement, mais il est important de reconnaître les cas où elle n'est pas justifiée, notamment en présence de métastases.
- 🤔 Le terme 'apparemment localisé' est utilisé pour souligner que même si la maladie semble localisée, il peut y avoir des cellules diffusées qui ne sont pas visibles.
- 🛠️ Après la chirurgie, la radiothérapie est utilisée pour prévenir les récidives locales, tandis que la chimiothérapie, l'hormonothérapie, les thérapies ciblées et l'immunothérapie sont utilisées pour traiter les cellules qui pourraient être partout ailleurs.
- 👚 L'exemple du cancer du sein est utilisé pour illustrer la pratique courante de la chirurgie suivie de radiothérapie, même si la maladie semble localisée.
- 🔬 Les traitements adjuvants, tels que la chimiothérapie, sont utilisés pour réduire les risques de récidive à distance, en traitant la maladie micrométastatique potentielle.
- 📈 L'histoire des traitements adjuvants remonte aux années 70, où il a été reconnu que la chirurgie seule n'était pas suffisante pour prévenir les récidives.
- 💊 La chimiothérapie adjuvante a été développée pour traiter les patients qui présentaient un risque élevé de récidive, même si la maladie n'était pas visible ailleurs.
- 📊 L'expansion des indications de chimiothérapie adjuvante a été motivée par la recherche d'efficacité pour un plus grand nombre de patients, malgré les risques pour ceux qui n'en avaient pas besoin.
- 🛡️ L'importance de la qualité de soins tout au long du traitement adjuvant est soulignée, y compris la préparation, la prescription, l'information et la surveillance des patients.
- 🚨 La surveillance des effets secondaires à long terme est cruciale, car même les traitements qui semblent inutiles peuvent causer des problèmes graves à l'avenir.
Q & A
Quel est le premier traitement mentionné pour une maladie localisée?
-La chirurgie est le premier traitement mentionné pour une maladie localisée.
Quels sont les alternatives à la chirurgie lorsque celle-ci n'est pas utilisable?
-Les alternatives à la chirurgie comprennent les traitements médicaux tels que la chimiothérapie, l'hormonothérapie, les thérapies ciblées et les immunothérapies.
Pourquoi la guérison après une chirurgie n'est-elle pas garantie?
-La guérison n'est pas garantie car même si la chirurgie élimine la tumeur visible, il peut y avoir des cellules cancéreuses diffusées ou des micrométastases qui n'ont pas été détectées.
Quel rôle joue la radiothérapie après une chirurgie pour un cancer apparemment localisé?
-La radiothérapie joue un rôle préventif en réduisant les risques de récidive locale après la chirurgie.
Quels sont les traitements à visée à distance pour prévenir la récidive à distance?
-Les traitements à visée à distance incluent la chimiothérapie, l'hormonothérapie, les thérapies ciblées et les immunothérapies, qui visent à traiter la maladie micrométastatique potentielle.
Quelle est l'importance de l'histoire du traitement adjuvant dans le cancer du sein?
-L'histoire du traitement adjuvant est importante car elle a démontré que les résultats des patients ne dépendaient pas uniquement de la chirurgie, et a conduit au développement du concept de chimiothérapie adjuvante.
Quel est le but des traitements adjuvants systémiques?
-Les traitements adjuvants systémiques visent à réduire les risques de récidive à distance en traitant la maladie micrométastatique potentielle.
Quels sont les défis associés à l'utilisation des traitements adjuvants?
-Les défis incluent l'identification précise des patients qui en ont besoin, l'évitement des traitements inutiles pour les patients qui ne les nécessitent pas, et la gestion des effets secondaires à long terme.
Pourquoi la chimiothérapie adjuvante a-t-elle été utilisée pour un risque de récidive de 10%?
-La chimiothérapie adjuvante est proposée pour un risque de récidive de 10% car il y a un bénéfice potentiel pour les patients, même si 90% des patients recevront un traitement dont ils n'ont pas besoin.
Quel est le concept de désescalade thérapeutique mentionné dans le script?
-La désescalade thérapeutique est un effort pour mieux identifier le risque et éviter de prescrire des traitements adjuvants inutiles, en se concentrant sur les patients qui ont un risque élevé de récidive.
Quelle est la préoccupation principale d'un cancérologue lorsqu'il prescrit un traitement adjuvant?
-La préoccupation principale est la possibilité d'un accident toxique fatal causé par le traitement, surtout si le traitement s'avère être inutile pour le patient.
Outlines
🔍 Traitements du cancer localisé et chirurgie
Le paragraphe 1 aborde les traitements pour une maladie localisée, en commençant par la chirurgie, qui est la première ligne de traitement. Il est expliqué que la chirurgie est utilisée pour éliminer les cas où elle n'est pas justifiée carcinologiquement, comme dans le cas de métastases. La notion de cancer 'apparemment localisé' est discutée, soulignant que même si les examens ne révèlent rien d'autre, il peut y avoir des cellules cancéreuses présentes ailleurs, sous forme de micrométastases. La radiothérapie est mentionnée comme moyen de prévenir les récidives locales. Les traitements adjuvants locorégionaux et systémiques, y compris la chimiothérapie, l'hormonothérapie, les thérapies ciblées et l'immunothérapie, sont brièvement présentés. L'importance de la surveillance à distance est également soulignée, car il existe un risque de récidive à distance en raison de cellules cancéreuses potentiellement dispersées dans le corps. Le paragraphe conclut sur l'évolution des traitements adjuvants depuis les années 70, avec l'introduction de la chimiothérapie moderne.
🚀 Développement de la chimiothérapie adjuvante
Le paragraphe 2 se concentre sur l'évolution de la chimiothérapie adjuvante, qui a commencé avec des essais comparatifs dans les années 70. Les premiers médicaments utilisés, comme l'endoxan et l'adriblastine, sont mentionnés. L'étude de la chimiothérapie a montré qu'elle pouvait réduire le nombre de récidives et retarder leur apparition. Cela a conduit au développement du concept de chimiothérapie adjuvante, qui est devenue courante dans les années 80. Il est souligné que la chimiothérapie adjuvante a été utilisée de plus en plus largement, même pour les patients avec un faible risque de récidive. Cela a conduit à une utilisation massive de chimiothérapie, représentant près de 40% des traitements dans les services de chimiothérapie. Le paragraphe met en évidence les défis de l'administration de chimiothérapie à un grand nombre de patients, dont beaucoup peuvent ne pas en avoir besoin, et la nécessité de surveiller les effets secondaires à long terme, même chez ceux qui ne nécessitent pas le traitement.
🛡️ Importance de la qualité et de la surveillance dans les traitements adjuvants
Le paragraphe 3 insiste sur l'importance de la qualité et de la surveillance dans l'administration des traitements adjuvants. Il est mentionné que les progrès les plus significatifs ont été réalisés non pas dans le choix des médicaments, mais dans l'accompagnement du patient tout au long du processus de traitement. Cela inclut la préparation, la prescription, l'information, l'explication et la surveillance des patients. Le paragraphe souligne que les traitements adjuvants sont souvent basés sur des hypothèses de maladie et que seul un petit pourcentage de patients en retirent un bénéfice direct. Il est également question de la nécessité de réduire l'utilisation de chimiothérapie pour des risques réduits et de mettre en place des protocoles reconnus pour être efficaces. Le texte met en garde contre les risques d'accidents toxiques graves et souligne l'extrême exigence de qualité nécessaire dans la gestion des traitements adjuvants.
Mindmap
Keywords
💡Chirurgie
💡Cancer localisé
💡Radiothérapie
💡Micrométastases
💡Traitement médical
💡Chimiothérapie
💡Traitement adjuvant
💡Hormonothérapie
💡Thérapie ciblée
💡Immunothérapie
💡Désescalade thérapeutique
Highlights
Traitements chirurgicaux et alternatives pour les cas où la chirurgie n'est pas possible ou justifiée.
Importance de la chirurgie pour l'éradication locale de la tumeur et la prévention des récidives locales par la radiothérapie.
Exemple du cancer du sein où la chirurgie est suivie de radiothérapie pour prévenir les récidives.
La notion de micrométastases et le besoin de traitement médical pour ces cellules dispersées invisibles.
Les traitements adjuvants locorégionaux, y compris la radiothérapie, pour réduire les risques de récidive à distance.
Les traitements adjuvants systémiques visant à réduire les risques de récidive à distance par des méthodes telles que la chimiothérapie, l'hormonothérapie, les thérapies ciblées et les immunothérapies.
L'histoire des traitements adjuvants remontant aux années 70 et leur développement dans le traitement du cancer du sein.
L'impact des traitements adjuvants sur les résultats à long terme, y compris la réduction des récidives et l'amélioration de la survie.
L'évolution des traitements adjuvants au fil des années, incluant l'introduction de nouvelles thérapies et l'expansion des indications.
La nécessité de surveillance des patients ayant reçu des traitements adjuvants pour évaluer les effets secondaires à long terme.
La délicate balance entre le bénéfice et les risques des traitements adjuvants, notamment dans le contexte de récidive potentielle.
La nécessité de personnaliser les traitements adjuvants en fonction des risques individuels et des résultats des essais cliniques.
La réduction des traitements adjuvants inutiles grâce à une meilleure identification des risques et une désescalade thérapeutique.
L'importance de la qualité de la prise en charge globale des patients, incluant la préparation, la prescription, la surveillance et l'information.
La surveillance des toxicités à long terme des traitements adjuvants et la gestion des interférences potentielles.
La réflexion sur l'efficacité et la nécessité des traitements adjuvants, en particulier dans le contexte de patients ayant déjà une bonne chance de guérison.
La prise de conscience des enjeux éthiques et médicaux liés à l'administration de traitements adjuvants à des patients qui peuvent ne pas en avoir besoin.
La nécessité de continuer à évaluer et à ajuster les protocoles de traitement adjuvants pour assurer l'efficacité et la sécurité des patients.
Transcripts
alors on est parti donc on a vu les
traitements d'une maladie apparemment
localisée et je vous avais dit que le
premier temps c'est la chirurgie
ou les alternatives à la chirurgie quand
la chirurgie n'est pas utilisable
sachant que ça élimine tous les cas où
la chirurgie n'est pas
carcinologiquement justifié parce qu'il
y a des cellules diffusées métastatiques
donc là on se retrouve dans un cancer
apparemment localisé qui a été opéré
éventuellement c'est le plus souvent le
cas et qui est seulement apparemment
localisé pourquoi le mot seulement
apparemment localisé parce qu'on a fait
un bilan on n rien vu ailleurs j'ai
l'impression de me répéter mais ça veut
pas dire qu'il n'y a rien donc la
guérison est possible mais pas certaine
je l'ai déjà mis donc le contrôle local
éradiquer la PR tumeur prioritairement
par la chirurgie et prévenir les risques
de récidive local notamment par la
radiothérapie donc prenons l'exemple du
cancer du sein pratiquement toutes les
malades qui on toutes les malades qui
ont une réssection d'un nodule du sein
en conservant la glande vont avoir la
chirurgie et par sécurité 6 semaines de
radiothérapie et puis elles auront il y
a aussi le contrôle à distance
c'est de dire attention le risque que ça
récidive à proximité est assez grand
mais il y a aussi le risque qu'il y ait
des cellules qui soient parties ailleurs
par le système ganglionaire ou par le
système sanguin que l'on ne voit pas et
qui s'appelle alors des micrométastases
et ces micrométastases il faut les
traiter par un traitement
médical alors au-delà de l'exérè de la
tumeur application de TR c'est les
traitements à juvant locorégionaux et
notamment la radiothérapie on va pas
insister sur ça
longtemps mais
il y a les traitements adjvant systémiqu
c'est-à-dire ceux qui ont comme objectif
de réduire les risques de récidive à
distance par le traitement de la
possible maladie micrométastatique et
qui sont la chimiothérapie les
chimiothérapie les hormonothérapies les
thérapies ciblées et les immunothérapies
maintenant alors il faut savoir que
cette notion de traitement adjvant ça
commence à faire
vieux années 70 années 70 de quoi se
rendre compte les les les les gens qui
travaillent à ce moment-là sur le cancer
du sein c'est le cancer du sein qui
ouvre
l'histoire que le destin des
malades n'est pas dépendant que de la
chirurgie parce
que on a vu la chirurgie qu'on savait
faire à cette époque là et vous avez vu
la photo il y a quelques dans la
précédente session avec le gros bras la
malade qui est d qui est complètement
transformé par cette chirurgie invalidée
par cette chirurgie cette malade elle a
eu la chance de guérir mais il y a des
gens qui ont été invalidés à ce niveau
et qui 2 ans plus tard malgré cette
chirurgie monstrueusement agressive se
retrouvver avec des métastases et là
c'est développé le concept d' au début
des années 70 c'est développe le concept
l'idée de dire mais c'est parce que ces
malades quand on les a opéré on ne
voyait que la maladie là où elle était
pas de scanner pas de il y avait
sûrement des cellules qui s'étaient
dispersé ailleurs et on avait enlevé des
tes ganglion jusqu'au sommet du coup
donnant l'unfud monstrueux et pourtant
le destin était totalement différent
c'està-dire que vous aviez une malade
qui avait été opérée de la même façon
par le même deux malades qui avaient été
opéré de la même façon par le même
chirurgien et qui avait des destins
complètement différents il y en a une
qui 15 ans après disait moi j'ai ma
séquelle je me suis jamais voilà et puis
il y a l'autre qui disait l'autre qui
malheureusement on pouvait dire bah 2
ans après elle avait des métastases
hépatiques elle est morte en 6
mois pourquoi l'une avait des cellules
résiduelles enfin des cellules qui était
resté comme une mauvaise mémoire de sa
pathologie et qui allait secondairement
se réactiver et l'autre ben elle avait
pas donc
aujourd'hui le traitement
adjuvant c'est le traitement de
l'hypothèse qu'il y ait un risque que
cette malade que vous avez devant vous
est conservé ce que j'appelle une trace
de sa maladie c'està-dire des cellules
qui peuvent s'être dispersé la tumeur a
été enlevé on voit rien ailleurs et
pourtant il y a peut-être quelque chose
ailleurs mais c'est important de voir
que la problématique des traitement
adjvant c'est qu'on ne alors qu'est-ce
qu'on a fait à un
moment dans les années 70 commence la
chimiothérapie un peu à la moderne on
voit chimiothéra polychimiothérapie
séquentiel les premiers médicaments de
chimiothérapie ça date des années 58 60
et on utilise à ce moment-là un produit
qui s'appelle l'endoxan le fluacy vous
aurez peut-être l'occasion d'en utiliser
l'adriblastine un produit rouge années
70 et là on se dit mais c'est malades
qui récidiv sont des malades qui ont
gardé une maladie mais on sait pas où
elle est mais il faut donc la traiter et
quand quand on ne sait pas où est
quelque chose on ne peut traiter qu'avec
des médicaments et là il y a des gens
qui disent il faut faire des
comparaisons vous avez opéré le malade
vous avez choisi votre chirurgie vous
faites éventuellement des rayons mais la
moitié des malades on leur fera une
chimiothérapie et l'autre moitié on va
les surveiller et en quelques de 3 ans
on voit une petite différence P pas le
jour et la nuit mais on voit que les
malades qui avaient eu la chimiothérapie
avaient un peu
moins de comment un peu moins de
récidives et des récidives peut-être un
peu plus retardé et cetera la
chimiothérapie faisait quelque chose et
on sait c'est là qui est né le concept
de chimiothérapie
adjuvante ce que l'on fait en plus ce
que l'on fait en plus du vrai traitement
du cancer qui est la chirurgie et à ce
moment-là on dit on fait en plus et en
plus donc on fait de la chimiothérapie
adjuvante et c'est comme ça que on a
commencé
les la chimiothérapie adjuvante est
devenue une sorte de d'habitude enfit
dans au début des années 80 où on a eu
fait moi j'ai le souvenir d'avoir fait
après des cancers du sein 18 mois de
chimiothérapie à des patientes il y
avait pas de chambre implantable il y
avait pas de d'antihémétique il y avait
pas de c'était euh alors bien sûr on
avait choisi les patientes qui avaient
un gros risque les patientes qui étaient
jeunes et qui avaient des ganglions
envahis sous le bras un petit nombre de
malades puis un jour on s'est dit mais
si c'est actif chez ces malades là
pourquoi ça serait pas actif chez des
malades qui ont une maladie plus petite
et même pas de ganglion et puis des plus
puis des patientes plus plus plus âgé et
c'est comme ça qu'on a multiplier les
indications de chimiothérapie adjuvante
il faut savoir que les traitements
adjuvants on représenté a quelques
années avant l'immunothérapie presque 40
% des
traitements dans un service de
chimiothérapie parce qu'après le cancer
du sein il y a eu le cancer du colon au
début des années 90 cancer du poumon
cancer du pancréas cancer de l' ver et
cetera c'est des gens à qui on fait
quelque chose en plus alors le patient
est traité du fait de son appartenance à
un groupe à risque je sais que devant
moi dans ces 100 personnes qui ont été
opérées pour un cancer du sein il y en a
20 qui vont CDV mais je sais pas
lesquels je je je peux pas savoir
lesquels je vais donc leur faire un
traitement mais si je veux faire le
traitement c'est comme une assurance on
prend pas une assurance parce qu'on va
avoir un accident ça serait trop simple
et très économique pour nous mais on va
prendre on va faire un traitement à tous
les malades et je vais donc faire un
traitement à 100 malades dont 20
peut-être dont 20 vont tirer bénéfice et
l'autre problème c'est que même la
meilleure chimiothérapie qui soit elle
va pas au risque zéro donc on va avoir
un traitement qui est peut-être inutile
car la malade il est inutile pour les 80
malades qui sont pas les 20 concernés
d'accord et puis sur les 20 qui en
avaiit besoin il y en a peut-être que la
moitié qui va en tirer bénéfice donc
c'est un traitement peut-être inutile
peut-être inefficace et c'est pas le
traitement d'une maladie c'est le
traitement d'une hypothèse de maladie et
donc à partir de là on ne doit appliquer
que des protocoles qui sont reconnu
comme les plus efficaces dans la
situation du patient au terme d'essai
clinique et puis surtout quand vous
faites de la chimiothérapie pour 20 % de
risque de récidive vous avez 80 % des
patientes qui vont avoir reçu cette
chimiothérapie dont elles n'avaient pas
besoin il faut pas qu'elles en
conservent des des séquelles
éventuellement graves qui peuvent se
manifester 5 10 15 ou 20 ans plus tard
donc il y a aussi la nécessité de les
surveiller dans la toxicité à long terme
puisque ce traitement va avoir été
administré y compris à des gens qui ne
notamment à des gens qui ne résideront
pas et qui auront donc le temps de
survivre pour subir éventuellement les
effets secondaires tardifs alors c'est
vrai que les traitements à duvent on en
utilisé de plus en plus et on en utilisé
de plus en plus pour des risques réduits
à un moment on estimait on estime encore
que dès lors qu'un patient a 10 % de
risque de récidive 10 % il a besoin il
est justifié de lui proposer un
traitement à juant ça veut dire qu'il a
90 % des malades qui reçoivent un
traitement dont elles n'ont ils ou elles
n'ont pas besoin d'ailleurs c'est un des
sujets pour lesquels on est en train de
de faire un peu de désescalade
thérapeutique on essaie de d'essayer de
mieux identifier le risque alors juste
bas on regardait l'âge de la patiente
tous les gens de moins de 35 ans leur
faisait de la chimiothérapie pour le
cancer du sein on essae de on regarde
les ganglions on regarde voilà et c'est
là qu'on est en réunion de RCP et qu'on
va décider en fonction des règles
actuelles ce que l'on va proposer aux
patients pour comme traitement ad juvant
alors aujourd'hui il faut savoir que
quand un malade qui a un cancer du sein
j'ai un peu tendance à parler de cancer
du sein mais je me suis quand même
beaucoup occupé et quand mal d' un
cancer du sein on lui fait sa chirurgie
on lui fait de la
radiothérapie on lui fait de la
chimiothérapie 6 mois on lui fait de la
radiothérapie 6 semaines on lui fait de
l'hormonothérapie 5 6 ou 7 ans quel a
été le traitement du cancer la chirurgie
tout le reste c'était des traitements
avisés de réduction de risque et pas des
traitements dont on éta sûr qu'elles
avaient besoin et ça c'est vraiment un
des points importants il faut savoir que
les plus gros progrès qui ont été fait
non pas dans le choix des médicaments
mais dans l'accompagnement de ce
processus c'est-à-dire préparation
prescription préparation surveillance
information ça a été essentiellement
construit autour des problèmes des
traitements adjuvant car c'est alors
voilà bon le problème c'est que quand
vous utiliseiez un traitement
adjuvant pour des malades dont
50 % étaai étaiit déjà guéris seulement
50 % étaiit déjà guéri vous en réduisiez
la moitié vous aviez quand même le le
bénéfice était là
d'accord pardon le bénéfice est là en
dessous il faut regarder et donc qui
tirait bénéfice c'estes malades là sans
que vous puissiez savoir où elles
étaient dans le groupe d'accord mais
quand vous utilisez la chimiothérapie
pour un risque de 80 % de patientes déjà
guéries 20 % de risque de récidive c'est
la moitié de 20 % la valeur absolue les
patientes qui en ont tiré bénéfice c'est
seulement celle-là qui aurait récidivé
et qui n'ont pas récidivé grâce à ça et
puis ce petit fragment là c'est les
patientes qui vont récidivé malgré
l'utilisation de la chimiothérapie donc
ça c'est un point qui est tout à fait
important et donc je dis mise en place
d'un traitement juvant une extrême
exigence de qualité tout au long de
l'histoire la décision RCP respectable
la préparation information explication
lors de la phase des traitements de la
gestion des intercure et la
surveillance l'intercure enfin je veux
dire la crainte absolue du cancérologue
c'est la l'accident toxique fatal d'un
traitement
adivant parce que vous vous dites bon
Dieu et en plus j'ai fait quelque chose
qui est responsable de cet accident
majeur et donc je n'étais pas certain
qu'il soit absolument nécessaire donc ça
fait partie des préoccupations je crois
que c'est un élément très important
quand vous prenez un patient en charge
comme soignant dans un établissement
cancéro service de chimio de savoir à
l'entrée si vous faites un traitement
adjuvant ou si comme on va le voir pour
les autres vous êtes en train de faire
le traitement d'une maladie dit
métastatique je vous
remercie je vous
remercie
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