Brexit: The Debate Continues

Summary

Dans cet entretien, John Stevens et Brendan Donnelly discutent de la possibilité pour le Royaume-Uni de rejoindre à nouveau l'Union européenne sans référendum. Ils abordent les positions politiques actuelles, les obstacles potentiels et les événements économiques et géopolitiques qui pourraient influencer cette décision. Donnelly souligne l'importance de la confiance et de la stabilité pour le rapprochement avec l'UE, tandis que les déclarations récentes de personnalités politiques comme Michael Gove suggèrent un éloignement du Brexit.

Takeaways

• 🇪🇺 Peter Mandelson a déclaré que l'idée du Royaume-Uni rejoignant l'UE est ridicule, reflétant l'orthodoxie actuelle du parti travailliste de ne pas aborder ce sujet.
• 🤔 Brendan Donnelly pense que l'UE serait ravie de voir le Royaume-Uni souhaiter rejoindre l'Union, mais cela nécessiterait un travail important pour rétablir la confiance.
• 👥 Des pro-européens en Grande-Bretagne accordent des espoirs à un gouvernement travailliste, mais des obstacles, y compris les commentaires de Mandelson, pourraient rendre ces espoirs vaines.
• 🔄 L'impact de Brexit comme force perturbatrice est inévitable et cela pourrait conduire à un retour à l'UE pour restaurer la stabilité économique au Royaume-Uni.
• 💡 Il est envisageable que des événements économiques et politiques pousseront un gouvernement travailliste vers une position plus pro-européenne, malgré le discours actuel.
• 🗳️ Les commentaires de Michael Gove suggèrent un éloignement de Brexit et une possible acceptation d'un référendum sur la réadmission à l'UE si le parti travailliste le promettait dans son programme électoral.
• 🤝 La position future du parti conservateur sur l'UE est incertaine et pourrait influencer la direction que prendra le parti travailliste par rapport à l'UE.
• 📊 L'article dans The Daily Telegraph suggère une réévaluation de la position de l'UE par certains conservateurs, qui pourrait indiquer un changement dans leur approche de la dérégulation et de l'immigration.
• 🏛️ L'idée d'une 'Grande-Bretagne globale' opposée à une 'Grande-Bretagne européenne' est discutée en termes de réorientation possible vers une intégration européenne plus approfondie.
• 🚫 Le débat sur Brexit reste un tabou dans la politique britannique, ce qui est perçu comme un signe de décadence, mais cela pourrait changer dans les années à venir.

Q & A

Pensez-vous que le Royaume-Uni pourrait envisager de rejoindre l'UE sans référendum?

Il est possible que le Royaume-Uni puisse envisager de rejoindre l'UE sans référendum, mais cela nécessiterait probablement le soutien d'un large spectre du gouvernement et du public.

Quel a été le commentaire de Peter Mandelson sur la possibilité du Royaume-Uni de rejoindre l'UE?

Peter Mandelson a déclaré que la perspective du Royaume-Uni rejoignant l'UE était ridicule et irréaliste, reflétant une orthodoxie actuelle du parti travailliste de ne pas aborder ce sujet.

Comment le directeur du Federal Trust, Brendan Donnelly, perçoit-il les commentaires de Mandelson?

Brendan Donnelly pense que les commentaires de Mandelson sont une partie de la rhétorique que le parti travailliste développe pour associer l'idée d'une reprise en main économique avec la stabilité, contrairement à la position précipitée des conservateurs.

Quelles sont les raisons pour lesquelles le Royaume-Uni devrait reconsidérer son adhésion à l'UE selon Brendan Donnelly?

Donnelly souligne que la reprise économique et la nécessité de restaurer la stabilité économique pourraient forcer un gouvernement travailliste à adopter une position plus pro-européenne.

Quelle est la position de Rachel Reeves sur l'Europe et comment cela pourrait-il influencer les espoirs de certains Britanniques?

Rachel Reeves a exprimé que s'approcher de l'UE sous un gouvernement travailliste serait perturbateur pour l'industrie britannique, ce qui pourrait décourager certains Britanniques favorables à l'Europe.

Quels événements pourraient pousser un gouvernement travailliste à adopter une position plus pro-européenne?

Des événements économiques, politiques ou géopolitiques, tels qu'une crise économique ou une pression internationale, pourraient pousser le gouvernement à réévaluer sa position envers l'UE.

Quelle est l'opinion de Brendan Donnelly sur l'impact du Brexit sur l'économie britannique?

Donnelly considère que le Brexit est une force perturbatrice qui a détruit 50 ans de stabilité économique et politique au Royaume-Uni et que seule la révocation du Brexit pourrait restaurer cette stabilité.

Quels sont les obstacles potentiels pour un gouvernement travailliste à adopter une position plus pro-européenne?

Les obstacles comprennent la rhétorique actuelle du parti travailliste, la nécessité de gagner la confiance des partenaires européens et la possibilité d'une défaite électorale qui pourrait entraîner un changement de position au sein du parti conservateur.

Comment les changements internes au parti conservateur pourraient-ils influencer la position du Royaume-Uni envers l'UE?

Si le parti conservateur subit une division significative après une défaite électorale, cela pourrait faciliter un mouvement plus pro-européen pour le parti travailliste.

Quelle est la position de Michael Gove sur les référendums et l'UE?

Michael Gove a exprimé qu'il n'était jamais particulièrement en faveur d'un référendum et qu'il pensait que le gouvernement devrait être en droit de mettre en œuvre des mesures si elles sont promises dans un manifeste électoral.

Quelle est la signification de l'article dans The Daily Telegraph sur la position potentielle de la Grande-Bretagne envers l'UE?

L'article pourrait être interprété comme un signe de réévaluation de la position de certains conservateurs sur l'UE, suggérant que la dérégulation et l'intégration européenne pourraient aller de pair.

Outlines

00:00

🇬🇧 Brexit et le retour de l'UE

Le paragraphe 1 aborde la question de la possibilité pour le Royaume-Uni de rejoindre à nouveau l'Union européenne sans un référendum. John Stevens, président de la Federal Trust, discute avec Brendan Donnelly, directeur de la même organisation, des développements autour de Brexit. Ils évoquent les commentaires de Peter Mandelson qui considèrent l'idée de retour à l'UE comme ridicule. Donnelly réfute cette idée, soulignant que l'UE serait ravie de voir le Royaume-Uni souhaiter rejoindre à nouveau l'Union, mais que cela nécessiterait un regain de confiance de la part du Royaume-Uni. Ils discutent également des espoirs placés dans un futur gouvernement travailliste et des obstacles potentiels à une rapprochement avec l'UE, y compris les déclarations récentes de Rachel Reeves sur les conséquences perturbatrices d'une rapprochement avec l'UE.

05:01

🌍 Impact économique et politique de Brexit

Le paragraphe 2 explore l'idée que les événements économiques pourraient pousser un gouvernement travailliste à adopter une position plus pro-européenne, malgré les déclarations actuelles. Les commentaires de Michael Gove sur le référendum et sa position sur Brexit sont également examinés. Gove suggère que les gouvernements devraient avoir la capacité d'agir sur des questions controversées sans avoir recours à un référendum, suggérant un éloignement de sa part de Brexit. Le paragraphe aborde également la possibilité d'un repositionnement du parti conservateur après une défaite électorale, et la manière dont cela pourrait influencer la position du Royaume-Uni par rapport à l'UE.

10:03

🔄 Une repositionnement possible du parti conservateur?

Le paragraphe 3 discute de l'évolution potentielle de la position du parti conservateur sur l'UE, avec des signes de réflexion interne et des articles dans la presse suggérant un retour possible à l'UE. Les débats sur la dérégulation et l'immigration, qui étaient des piliers du Brexit, sont également explorés. Il est question de la difficulté de concilier ces deux objectifs et de la manière dont cela pourrait être transformé en une orientation plus européenne, notamment en termes d'économie et d'identité.

15:04

🚫 Tabou du débat sur Brexit

Le paragraphe 4 traite de la situation paradoxale où le débat sur Brexit et la possibilité de son annulation est un tabou politique au Royaume-Uni. Il est question de l'importance de continuer à discuter de ces questions malgré les réticences et les moqueries, et de la nécessité de réévaluer la position du Royaume-Uni par rapport à l'UE. Le paragraphe souligne l'absence de consensus et la nécessité de trouver une solution stable à l'instabilité créée par Brexit, en envisageant une réintégration plus complète dans l'UE.

Keywords

💡Brexit

Le Brexit est le terme utilisé pour décrire le processus par lequel le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. Dans le script, il est mentionné comme un sujet tabou dans la politique britannique et comme une force perturbatrice qui a bouleversé la stabilité économique et politique du Royaume-Uni au sein de l'UE.

💡référendum

Un référendum est un vote populaire où les citoyens peuvent exprimer leur opinion sur une question spécifique. Dans le script, il est discuté comme un moyen potentiel pour le Royaume-Uni de rejoindre ou de quitter l'UE, et la possibilité de ne pas en avoir un est également abordée.

💡Starmerite

Le terme 'Starmerite' fait référence à l'orthodoxie politique du leader du Parti travailliste britannique, Keir Starmer. Dans le script, cela implique un silence relatif à l'Europe et à la possibilité de rejoindre l'UE, reflétant une stratégie politique.

💡économie

L'économie est l'ensemble des activités économiques d'un pays ou d'une région. Le script mentionne l'économie comme étant fortement affectée par le Brexit, avec des implications pour la stabilité et la croissance.

💡gouvernement travailliste

Le gouvernement travailliste fait référence à un gouvernement dirigé par le Parti travailliste britannique. Dans le script, il est envisagé comme un possible acteur qui pourrait adopter une position plus pro-européenne, malgré des obstacles politiques.

💡déréglementation

La déréglementation est le processus de suppression des régulations gouvernementales. Dans le contexte du script, cela est lié à l'idée d'un Brexit qui permettrait au Royaume-Uni de se débarrasser des régulations de l'UE, mais cela est perçu comme non réalisable politiquement.

💡immigration

L'immigration est le phénomène par lequel les personnes entrent et résident dans un pays autre que leur pays d'origine. Le script discute de l'immigration comme étant un pilier de l'argument en faveur du Brexit, mais aussi comme un sujet complexe qui pourrait évoluer dans un contexte européen.

💡référendum sur le Brexit

Le référendum sur le Brexit était un vote populaire organisé en 2016 pour décider si le Royaume-Uni devrait rester dans ou quitter l'UE. Dans le script, il est mentionné comme un événement clé qui a conduit à la situation actuelle du Brexit.

💡Conservateurs

Les Conservateurs font référence au Parti conservateur britannique, qui a été au pouvoir lors du référendum sur le Brexit. Le script discute de la possibilité d'une réorientation de la position du parti sur l'UE, ce qui pourrait avoir des implications pour la politique britannique.

💡Union européenne

L'Union européenne est une organisation politique et économique qui regroupe 27 pays en Europe. Dans le script, l'UE est présentée comme un partenaire potentiel pour le Royaume-Uni, mais aussi comme une entité avec laquelle il y a des défis à relever pour rétablir une relation.

💡manifeste électoral

Un manifeste électoral est un document qui détaille les politiques et les promesses d'un parti politique lors d'une élection. Le script mentionne l'idée qu'un gouvernement peut être élu sur la base de promesses faites dans son manifeste, y compris sur des questions comme l'appartenance à l'UE.

Highlights

UK rejoining the EU is considered by some as currently unrealistic.

Peter Mandelson's comment that UK rejoining the EU is a joke reflects a desire to avoid the topic.

The EU is not hostile to the idea of the UK rejoining, contrary to some opinions.

The UK would need to rebuild trust with the EU before rejoining.

A Labour government is seen by some as a potential path towards a more pro-European UK stance.

Labour Party rhetoric suggests that getting closer to the EU would be disruptive for the UK.

Brexit is inherently disruptive and reversing it could restore stability.

Economic events might push a Labour government towards a more pro-European stance.

The position of the Conservative Party on Europe will significantly influence UK politics.

Michael Gove's remarks indicate a possible shift in Conservative thinking on the EU.

The possibility of the UK rejoining the EU without a referendum is speculative but not inconceivable.

The solidity of the decision to rejoin the EU is important for the UK's partners.

The Conservative Party's future stance on the EU is uncertain and could significantly change.

The idea of a 'Global Britain' versus 'European Britain' is a complex issue in the Brexit debate.

The current political climate in the UK makes discussing Brexit and its reversal a taboo.

The Federal Trust continues to debate Brexit despite it being a taboo subject in broader UK politics.

Transcripts

Do you think it's conceivable that the UK would  be able to rejoin the EU without a referendum,  

and would our partners or potential partners be  satisfied by a decision purely by the government? 

Hello, I'm John Stevens. I'm the chair of the  Federal Trust, and I'm talking once again to  

Brendan Donnelly, the director of the Federal  Trust, about developments in the UK relating  

to Brexit. Brendan, there have been a number  of quite intriguing developments commenting  

on the current position of the UK in relation  to whether it can rejoin the European Union at  

some stage. The first thing that caught my  attention was the remark by Peter Mandelson  

saying that it was a joke to even contemplate  the UK rejoining. What do you make of that? 

Well, it's a Starmerite orthodoxy at the moment  that you should talk as little as possible about  

Europe and even less about the possibility of  rejoining, and Mandelson wanted to associate  

himself with that orthodoxy. I think his  contribution to the debate was to say that  

it's naive and unrealistic and exotically  ludicrous even to talk about rejoining. 

Well, one of the arguments he put forward was  that the EU isn't at all interested in the United  

Kingdom rejoining. It's interesting that there  he's attempting to shift the responsibility to  

the other side rather than to the British side.  I think it's untrue that the European Union is  

hostile or even indifferent to the idea of the  United Kingdom rejoining. I think the EU would  

be very pleased if the United Kingdom wanted  to rejoin. But the United Kingdom would have  

to understand that there's a lot of work to be  done from the UK side in order to build up trust,  

which has been destroyed and wantonly  thrown away over the past eight years. 

A lot of pro-Europeans in Britain are  placing great hopes on a Labour government,  

which now seems highly likely if not inevitable  following the next election. Do you feel that  

these remarks by Peter Mandelson reveal  that those hopes may be misplaced? 

I think there are barriers to those hopes being  realized, which shouldn't be underestimated,  

and Mandelson's remarks are part of that  rhetoric that the Labour Party is developing.  

Rachel Reeves recently talked about the way in  which attempting to get closer to the European  

Union under a new Labour government would  be disorienting and disruptive for British  

industry. It's part of the narrative that  the Labour Party is trying to develop,  

that they are the party of economic stability  in contrast to the feckless Conservatives. 

Well, I think that what Reeves, who was never  a great enthusiast for the European Union,  

is saying is the opposite of the truth. Brexit  is, of its nature, a disruptive force. It's  

something that has trashed 50 years of economic  and political stability for the United Kingdom  

within the European Union, and there are always  going to be new manifestations coming forward  

of how Brexit is a disruptive force. It's  only really when Brexit is reversed that  

stability will be restored to the British economy. Do you think that economic events will force a  

Labour government, regardless of these remarks, in  this position, into a more pro-European posture? 

I think that's entirely possible. I think  that for a year or so, the government will  

be stuck with its present unenthusiastic, even  soft Euroskeptic rhetoric. But then economic  

and political events may well force it to look  for a new narrative, particularly if it hasn't  

been able to show the economic benefits and  advantages that it's been claiming for itself  

in its next term in government. Europe might be  an answer to that, the Labour maiden's prayer.  

It'll be politically difficult, but I think  it's one of the great unresolved questions of  

present British politics. Will halfway through  its first term in office, the Labour Party pivot  

in a more pro-European direction? And I think  it's entirely possible that that will happen,  

not because, at the moment, Starmer or his  close associates want it to happen, but  

because events may force them in that direction. But these events, you see as being primarily  

economic realities, the problem of finding  growth, or are they wider political ones or  

geopolitical ones related to developments  vis-a-vis Russia or the United States? 

Yes, I think it's certainly true that  if there were a Trump presidency,  

then that's something which objectively would  force both militarily and economically and  

politically the United Kingdom much closer  to the European Union. Quite a lot of these  

hesitations and Mandelsonian reticences would be  overtaken by events, not just economic as you say. 

Of course, I suppose part of this picture  will be what position the opposition to a  

Labour government takes towards the European Union  following the next general election, particularly  

in circumstances in which the Conservatives suffer  a very major defeat and go through a process of  

internal turmoil over their future position.  And here we've had some intervention from a  

person perhaps as compromised reputationally  on the Conservative side as Peter Mandelson has  

been on the Labour side, namely Michael Gove, in a  recent interview. What do you make of his remarks? 

I agree. It's very important for where the  Labour Party ends up on Europe in a couple  

of years' time. What happens to the Conservative  Party over the next couple of years? I think it's  

entirely possible that they'll suffer a crushing  defeat and that the party will then split, a part  

of it associating itself with Reform and a middle  ground which may attempt to form a regional party,  

say in the Southeast, say in London, or may come  to be associated with the Liberal Democrats. If  

that's so, then it might be easier for the Labour  Party to move in a more pro-EU direction. But the  

remarks from Gove were quite extraordinary.  We now find that he was never particularly  

in favour of a referendum anyway. He thought  it might be divisive, and courageously he's  

admitted that the person who took the decision  was David Cameron, and he was against it at the  

time. Learning through suffering is what the  Greek tragedians used to talk about. Well,  

the learning is Gove's because he says that  no future Prime Minister should ever engage  

in a referendum on a controversial subject.  But the suffering, I'm afraid, is the UK's.  

It may be when he says in this interview that  he was never agitating for the United Kingdom  

to leave the European Union, although he was a  Euroskeptic, he's carrying out the first very  

tentative steps in distancing himself from Brexit.  That may be an interesting straw in the wind. 

I mean, it's not clear, though, that what  Gove is telling us is actually the truth  

of the matter because he was always a very  convinced Brexiteer and he knew that the  

only way in which Cameron could deliver Brexit in  any form would be by calling a referendum. Well,  

he encouraged Cameron to call a referendum  by saying that he would support him in the  

event of that referendum in favour of the  Remain cause, which he then did the opposite. 

Well, the present position of Michael Gove  is that referendums are a very bad way to  

settle major political questions. He thinks  that governments should have a commitment in  

a manifesto to carry something out  and if they then win an election,  

they're entitled to do so. Presumably, if in  2029, the Labour Party advocated rejoining  

the European Union or holding it in its  manifesto, he'd go along with that and  

find that perfectly acceptable, that the Labour  government should take us back into the European  

Union after winning an election victory. But do you think it's conceivable that  

the UK would be able to rejoin  the EU without a referendum,  

and would our partners or potential partners be  satisfied by a decision purely by a government?

That's a very reasonable question. At the  moment, these things are so much in the  

realm of speculation that you can only look at  possibilities. It might well be that one of the  

things that our partners would find convincing  about is the solidity of the decision to re-enter  

the European Union, and that might take time. But  it's not going to happen unless you have political  

leaders advocating for that rejoin position. One  of the dishonest things which is sometimes said,  

not just by Labour, but by other supposedly  pro-EU parties, is that nobody's talking about  

rejoining. Well, the reason why nobody's  talking about rejoining, other than when  

they're asked in opinion polls, is that their  political leaders are so mealy-mouthed on the  

subject, so reluctant to advocate the obvious  solution to the problems that Brexit causes. 

The reason why our partners might wish to see a  referendum is because clearly they would require  

the assurance that there is support right across  the political spectrum from left to right in favor  

of rejoining. And so, therefore, the position  taken by the Conservative Party, if it's remade  

following this election, becomes very important.  We've seen some indications that Conservatives  

could be considering a total reversal of position  on the EU. We've had an article, for example,  

in The Daily Telegraph by one of their leader  writers advocating a rethink along these lines.  

Is this just a sort of a flash in the pan or a bit  of clickbait or does it indicate the possibility  

that among Conservative opinion there could be a  reversal of thinking on our membership of the EU? 

I think the question is not just how the  Conservative Party positions itself on Europe  

over the next five years, but the question of how  big and how significant a political force that  

Conservative Party is. Because if it's true that  a portion of the present Conservative Party, which  

finds, by the way, Rishi Sunak too left-wing,  we know from opinion polling, allies itself with  

the Reform Party, then that might be a party which  would score 20, 22, 23% in the polls, but it would  

run the risk of being electorally insignificant  under our first-past-the-post system. So we have  

to ask ourselves not merely where the Conservative  Party will stand, but how important it will be in  

the possibly remade framework of British politics  in the next five or six years. As far as the  

article was concerned, it was a surprise, but I  don't think it reflects yet any significant change  

in general orthodox Conservative opinion. The  argument that was being made was rather a niche  

one. It was the one that said that since the  government and political opinion in the United  

Kingdom wasn't prepared to accept a deregulated  post-Brexit Britain, then it made sense to go back  

to the warm embrace of the European Union. Some of  this was said tongue-in-cheek, but it did reflect  

what we've discussed before, that the one part of  the Brexit coalition was the Singapore-on-Thames  

folks, as they say, the MAGA folks, the people who  thought that the way to take advantage of leaving  

the European Union was to introduce a radical  program of deregulation and privatization. Now,  

that was never politically saleable to the United  Kingdom, and it's the reason why these people were  

kept under wraps during the referendum period.  I think that they have realized, or many of them  

have realized, that it's politically a non-starter  in the United Kingdom, and some of them draw the  

conclusion, or may draw the conclusion, that a  return to the European Union is envisageable if  

it's not going to lead, if Brexit is not going to  lead to this deregulation that they want. I think  

there may have been another agenda at work behind  this particular article. There may have been the  

invitation to some people to consider, if you  want to save Brexit, you've got to go down the  

deregulatory path, and perhaps that might be  the beginnings of an argument for saying that  

a Truss 2, or someone like Liz Truss, ought to  be the next leader of the Conservative Party. 

There were two pillars, I suppose, of the  right-wing, so-called right-wing case for Brexit,  

and one was deregulation, one was imitating  essentially the economy of the United States  

far more than a European model, and the other  was opposition to immigration. Of course,  

these two don't entirely mesh with each other, and  that's one of the problems underlying the failure  

of the current Conservative government. But is it  conceivable that either or both of these pillars  

could be transformed into a European direction?  I mean, if one wants an economy comparable to  

that of the United States, you need economies of  continental scale, and that's only really feasible  

within a much more integrated European Union  market, and that's certainly what the right in  

Continental Europe is now increasingly moving  towards, away from its opposition to European  

integration, in favor of a form of European  integration that would be essentially on a  

right-wing agenda. Immigration too, because it  raises issues of identity, could also conceivably  

take a European turn, could it not? Because,  after all, there is the question of to what  

extent this idea of 'Global Britain' as opposed to  'European Britain', reflected in current patterns  

of immigration, is actually really what the people  who voted for Brexit on the basis of opposition  

to immigration were really calling for. You're quite right that there's a failure  

to mesh together of those two elements of the  Brexit coalition, and what I've always found  

particularly ironic was that Mrs. Thatcher was  very much in favor of the single market as a  

deregulatory mechanism, which, on the whole,  it was very substantially. There were some  

elements of sovereignty-sharing which she didn't  like, and that's why she took against the single  

market. But I can see the entire logic of those  on the continent and perhaps increasingly in the  

Conservative Party who think that the authentic  deregulatory agenda can best be pursued at the  

European level, and of course, migration within  the European Union, a free market in labor,  

is an important component of that. I think it's  very incipient and ill-formed at the moment,  

this thinking within the Conservative Party,  but we may look back in a few years' time  

and say that this particular article was a  precursor of a wider reassessment of the way  

in which perhaps a market liberal Conservative  Party, one interested in European identity,  

can find its home within the European Union. But in the meantime, we're faced with the  

extraordinary situation that talking about Brexit,  and let alone talking about any possibility of  

reversing Brexit, is a total taboo in British  politics, right across the spectrum. We have  

a general election coming in which the debate  about the deepest issues which face the country  

is actually excluded, and I'm reminded of a  commentary made on the decline of the Spanish  

Empire in the 18th century that it was observed  by the Marquis de Pombal, who was the Portuguese  

statesman, that all problems that were really  serious had become impossible to discuss, and that  

this was a mark of a decadent society. One feels  that that observation is becoming relevant for  

the UK sadly. It couldn't be an objection held at  the Federal Trust and ourselves. We spend a great  

deal of time talking about Brexit, but I think  it's important that people like ourselves who do  

think Brexit and its reversal is important should  not be deterred by sneers from Peter Mandelson.  

I'm rather encouraged by the fact that the debate  in this country is so confused and so murky on  

Brexit. There are so many crosscurrents in it.  I think it's entirely possible that in two or  

three years, the clouds will lift and there'll be  a much more straightforward and realistic view of  

the disaster that Brexit is and the way in which  it needs to be reversed. Eight years after the  

referendum, there's no sort of possible consensus  emerging, and it's my view that it's only when at  

least we make moves towards the single market  and the customs union that that instability  

can be in some way mitigated. Ironically, one  of the things I agree with Cheryl Jacobs about  

is that the halfway house of simply being in  the single market and the customs union is  

perhaps an impossible fact to achieve and  certainly an unsustainable, politically  

unsustainable halfway house. In for a penny, in  for a euro will be my motto, and I hope that's the  

consensus that will emerge in two or three years'  time. Brendan, thank you very much for this.  

The Federal Trust will go on actually debating  these matters if no one else is at the moment.  

I hope you enjoy this video and we'll follow  our other work on the same topic. Thank you.