This Ancient Tooth Could Shake Up How We Study Evolution | SciShow News

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20 Sept 201906:35

Summary

TLDRDans une étude récente, des scientifiques ont réussi à extraire des informations moléculaires de dents vieilles de plus de 1,7 million d'années, permettant de déterminer le sexe des animaux et de clarifier les liens évolutifs des rhinocéros anciens. En séquençant les protéines, qui se conservent mieux que l'ADN, ils ont pu résoudre des débats sur l'évolution des espèces et sur l'origine de l'homme. Cette méthode pourrait transformer la paléontologie, l'archéologie et l'anthropologie, offrant des réponses aux mystères de notre passé ancien, y compris ceux des dinosaures et des humains préhistoriques.

Takeaways

  • 😀 Les scientifiques ont réussi à extraire des informations moléculaires provenant de dents vieilles de plus de 1,7 million d'années, ce qui pourrait transformer notre compréhension des organismes éteints.
  • 😀 Traditionnellement, les chercheurs utilisent l'ADN pour étudier les espèces anciennes, mais l'ADN se dégrade avec le temps et ne survit souvent pas dans les fossiles vieux de millions d'années.
  • 😀 Lorsqu'il n'y a pas d'ADN utilisable, les scientifiques s'appuient sur la morphologie, c'est-à-dire la forme des os et leur ressemblance avec d'autres espèces, bien que cette méthode ait des limites.
  • 😀 Une nouvelle méthode permet de séquencer les protéines dans les fossiles, offrant plus d'informations que la morphologie tout en étant plus durable que l'ADN.
  • 😀 Les protéines, bien qu'elles ne conservent pas toutes les informations de l'ADN, peuvent être utilisées pour tester des hypothèses évolutives et déterminer les relations entre les espèces.
  • 😀 Les protéines ont une durée de vie plus longue que l'ADN, et des protéines ont été récupérées dans des fossiles vieux de 300 millions d'années, ce qui ouvre la voie à des analyses plus poussées.
  • 😀 Les chercheurs peuvent inférer les séquences d'acides aminés d'une protéine ancienne en comparant avec des bases de données de séquences protéiques modernes, même si elles n'ont pas été directement séquencées à partir d'autres espèces.
  • 😀 Une équipe internationale a utilisé cette technique pour extraire des fragments de protéines d'émail dentaire de fossiles vieux de 1,8 million d'années, permettant de déterminer le sexe des animaux et de mieux comprendre leurs relations évolutives.
  • 😀 En analysant une molaire fossilisée, les chercheurs ont pu confirmer que les *Stephanorhinus*, un rhinocéros éteint, étaient plus proches du rhinocéros laineux que du rhinocéros de Sumatra.
  • 😀 Cette méthode pourrait révolutionner l'étude de l'évolution humaine, en permettant d'analyser des fossiles anciens d'hominidés, comme ceux de Lucy, qui sont trop vieux pour contenir de l'ADN utilisable.
  • 😀 Bien que les protéines aient été extraites de fossiles de dinosaures, il reste encore des questions sur leur utilisation pour des fossiles aussi anciens que ceux des dinosaures, mais la technique promet d'éclaircir plusieurs débats scientifiques, comme celui des espèces de dinosaures.

Q & A

  • Pourquoi les scientifiques ont-ils choisi d'extraire des informations moléculaires des dents anciennes ?

    -Les scientifiques ont extrait des informations moléculaires des dents anciennes car cela permet d'obtenir des données plus précises sur les espèces et la lignée des créatures disparues, même lorsque l'ADN ne peut pas être récupéré.

  • Quelle est la principale limitation des techniques de séquençage de l'ADN pour les fossiles anciens ?

    -La principale limitation des techniques de séquençage de l'ADN pour les fossiles anciens est que l'ADN se dégrade avec le temps, rendant difficile l'obtention de séquences significatives à partir de fossiles vieux de millions d'années.

  • Comment la séquence des protéines peut-elle être utilisée pour déterminer les relations évolutives entre les organismes ?

    -Les séquences de protéines peuvent être utilisées pour tester des hypothèses évolutives, en comparant les séquences des protéines anciennes avec celles d'espèces modernes, permettant ainsi de mieux comprendre les liens entre les organismes.

  • Pourquoi les protéines sont-elles plus résistantes que l'ADN dans les fossiles anciens ?

    -Les protéines sont plus résistantes que l'ADN car elles sont plus stables dans le temps, ce qui permet aux scientifiques de récupérer des fragments de protéines dans des fossiles datant de millions d'années.

  • Quel rôle joue la spectrométrie de masse dans l'extraction des protéines anciennes ?

    -La spectrométrie de masse permet d'identifier les molécules dans un échantillon en les bombardant d'électrons pour les charger et les trier par masse. Cette technique aide à séquencer avec précision de petites quantités de protéines anciennes.

  • Comment les chercheurs ont-ils déterminé le sexe des animaux à partir de leurs dents anciennes ?

    -Les chercheurs ont utilisé une version spécifique d'une protéine de l'émail dentaire, présente sur le chromosome Y, pour identifier les dents mâles, permettant ainsi de déterminer le sexe des animaux anciens.

  • Pourquoi l'étude des protéines d'émail dentaire est-elle particulièrement prometteuse pour les fossiles anciens ?

    -L'étude des protéines d'émail dentaire est prometteuse car les protéines de l'émail sont parmi les plus résistantes et les dents sont abondantes dans les archives fossiles, ce qui permet d'obtenir des informations génétiques même sur des fossiles très anciens.

  • Qu'est-ce qui distingue l'analyse des protéines d'émail dentaire de l'analyse des protéines collagènes ?

    -L'analyse des protéines d'émail dentaire est plus utile car elles sont spécifiques à des espèces et permettent de construire des arbres phylogénétiques plus précis, contrairement aux protéines collagènes qui sont plus courantes et partagées entre plusieurs espèces.

  • Comment les résultats de cette étude ont-ils aidé à mieux comprendre les relations entre les rhinocéros anciens et modernes ?

    -Les résultats ont permis de confirmer que le genre Stephanorhinus, un rhinocéros ancien, était plus étroitement lié au rhinocéros laineux qu'au rhinocéros de Sumatra, en utilisant les séquences de protéines extraites des dents fossiles.

  • Quelles sont les implications potentielles de cette méthode pour les études de paléontologie et d'anthropologie ?

    -Cette méthode pourrait révolutionner la paléontologie et l'anthropologie en permettant de mieux comprendre l'évolution des hominidés et des dinosaures, même dans des fossiles où l'ADN est trop dégradé pour être récupéré.

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