The big Brexit debate - BBC Newsnight

Summary

Ce débat public rassemble des membres de différents groupes politiques britanniques pour discuter des options de Brexit. Le ministre de l'Éducation, Nadim Zahawi, soutient l'accord du PM May, tandis que Marcus Fish de l'ERG préfère un Brexit sans accord. Nikki Morgan, initialement pour le reste, propose le modèle norvégien si l'accord échoue. Bill Esterson du Labour propose un référendum pour rejeter l'accord et Liila Moran plaide pour un second référendum. Les participants expriment leurs inquiétudes sur l'avenir économique et la souveraineté de l'immigration, soulignant l'importance de prendre des décisions éclairées.

Takeaways

• 🇪🇺 Nadim Zahawi soutient l'accord du Premier ministre car il permet de reprendre le contrôle de la libre circulation, de la pêche et de l'agriculture tout en garantissant des échanges confiables avec l'Europe et le reste du monde.
• 🔄 Marcus Fish, représentant le groupe de recherche européenne, croit que quitter l'UE sans accord est préférable à un accord qui lierait indéfiniment le Royaume-Uni à l'UE.
• 🎓 Nikki Morgan, s'appuyant sur un accord de type norvégien, propose un plan B en cas d'échec de l'accord du Premier ministre, évitant ainsi un Brexit chaotique.
• 👨‍💼 Bill Esterson, ministre des Affaires du Labour, critique l'accord pour ne pas assurer un commerce sans friction et pour ne pas protéger les services, les droits des travailleurs et la sécurité nationale.
• 🗳️ Leila Moran plaide pour un second référendum, estimant que le public devrait décider si l'accord proposé correspond à leur volonté initiale concernant le Brexit.
• 🤝 L'accord du Premier ministre est présenté comme un compromis difficile mais nécessaire pour respecter le résultat du référendum tout en préservant la relation avec l'UE.
• 🚫 La perspective d'un Brexit désordonné est rejetée par certains orateurs car elle pourrait nuire à l'économie et aux emplois, rendant les gens plus pauvres.
• 🔄 La liberté de mouvement est un point de discorde majeur, certains défendant l'importance de la finir pour récupérer le contrôle de l'immigration, tandis que d'autres soulignent les bénéfices économiques et sociaux de cette liberté.
• 🏛️ Les orateurs abordent la nécessité de prendre en compte les conséquences à long terme de chaque option de Brexit, y compris les implications constitutionnelles et économiques.
• 📉 Des inquiétudes sont exprimées sur les pertes économiques à court et à long terme du Brexit, mais certains soutiennent que c'est un prix à payer pour assurer l'indépendance et le contrôle des politiques nationales.

Q & A

Quel est l'argument principal de Nadim Zahawi pour soutenir le deal du Premier ministre ?

Nadim Zahawi soutient le deal parce il estime que c'est un compromis qui permet au Royaume-Uni de reprendre le contrôle de la libre circulation, de la pêche et de l'agriculture tout en permettant un commerce confiné avec l'Europe et le reste du monde.

Quelle est la position de Marcus Fish sur le Brexit ?

Marcus Fish représente la position de l'ERG (European Research Group) qui estime que quitter l'UE sans accord de retrait est préférable à l'accord proposé par le gouvernement, car il considère que l'accord actuel est un mauvais deal qui lie le Royaume-Uni à l'UE de manière permanente.

Pourquoi Nikki Morgan soutient-elle le modèle 'Norway Plus' en tant que plan B ?

Nikki Morgan soutient le modèle 'Norway Plus' en tant que plan B parce qu'elle pense que cela permettrait au Royaume-Uni d'accéder au marché unique via l'EFTA, de sortir des politiques communes de la pêche et de l'agriculture, tout en résolvant la question de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande sans recours à l'arrière-plan.

Quelle est la stratégie de Bill Esterson pour améliorer l'accord sur le Brexit ?

Bill Esterson, représentant le parti travailliste, propose une nouvelle union douanière complète associée à un accord du marché unique qui assure des régulations communes, des normes et utilise les institutions communes avec l'UE, afin de réunir les votes et de guérir les divisions au Royaume-Uni.

Quels sont les arguments de Leila Moran en faveur d'un second référendum ?

Leila Moran soutient qu'un second référendum est nécessaire car l'accord proposé par Theresa May ne correspond pas à ce que les gens ont voté en 2016. Elle pense qu'il est important de soumettre l'accord au peuple pour qu'ils décident s'il s'agit vraiment de ce qu'ils souhaitaient.

Quelle est la préoccupation principale de l'auditoire concernant l'immigration ?

L'auditoire est préoccupé par le manque de contrôle sur l'immigration et la pression sur les emplois à faible rémunération. Ils soulignent également l'importance de la transparence sur qui vient au Royaume-Uni, combien de temps ils restent et les raisons de leur venue.

Pourquoi certains membres de l'auditoire pensent-ils que le Royaume-Uni souffrira économiquement après le Brexit ?

Certains membres de l'auditoire craignent que le Brexit ne cause des pertes économiques à court et à long terme, mentionnant que la valeur de la livre sterling a déjà chuté et que les coûts de la vie ont augmenté.

Quels sont les arguments des participants qui soutiennent qu'un Brexit ordonné peut être géré sans dommages économiques ?

Certains participants soutiennent qu'un Brexit ordonné peut être géré sans dommages économiques en établissant des relations constructives avec l'UE, en assurant la gestion des frontières et en évitant les perturbations des chaînes d'approvisionnement en temps réel.

Quelle est la position de l'ERG sur la possibilité d'un accord de libre-échange avec l'UE après un Brexit sans accord ?

L'ERG, représentée par Marcus Fish, soutient qu'il est possible d'avoir des accords de libre-échange bilatéraux avec l'UE après un Brexit sans accord, avec un accord tarifaire 'zero pour zero' comme accord provisoire.

Quels sont les arguments des participants qui pensent qu'un second référendum pourrait être une solution ?

Certains participants pensent qu'un second référendum pourrait être une solution pour clarifier les intentions du public après deux ans de négociations et pour permettre au peuple de décider s'ils sont satisfaits de l'accord proposé ou s'ils préfèrent rester dans l'UE.