Iran arrests female student who stripped to protest harassment • FRANCE 24 English

Summary

Une étudiante iranienne a organisé une protestation solitaire en enlevant ses vêtements pour dénoncer le harcèlement qu'elle a subi à l'université, à la suite d'une agression par un membre des Basij, une milice affiliée au gouvernement. Son acte courageux est un défi contre le strict code vestimentaire imposé aux femmes en Iran. Ken Habiban, co-fondateur de We Are Iranian Students, a expliqué que cette violence fait partie d'une répression systématique des femmes, exacerbée après la mort de Mahsa Amini. Malgré l'intensification des répressions, l'espoir persiste grâce aux formes de résistance civile qui continuent de se manifester dans le pays.

Takeaways

• 😀 Une étudiante iranienne a été arrêtée après avoir organisé une manifestation en solo contre le harcèlement en se déshabillant en public, devant son université.
• 😀 L'incident a eu lieu à l'Université des Sciences et de la Recherche de Téhéran, où l'étudiante a été harcelée par des membres du Basij, une force paramilitaire liée au régime iranien.
• 😀 L'étudiante a protesté contre le code vestimentaire obligatoire en Iran, qui impose aux femmes de porter le hijab et des vêtements amples en public.
• 😀 Le Basij a agressé physiquement l'étudiante avant qu'elle ne se déshabille en public pour dénoncer leur comportement.
• 😀 L'arrestation de l'étudiante a été violente, avec des rapports faisant état de traumatismes à la tête et de blessures visibles.
• 😀 Les autorités iraniennes ont envoyé l'étudiante dans un établissement psychiatrique, une méthode courante pour discréditer les opposants au régime.
• 😀 La loi iranienne punit sévèrement les femmes qui ne respectent pas le code vestimentaire, avec des peines allant jusqu'à 10 ans de prison et 70 coups de fouet.
• 😀 L'incident met en lumière l'inégalité de traitement entre les hommes et les femmes en Iran, où les femmes sont souvent abusées par les forces de sécurité sans recours juridique.
• 😀 Malgré la répression violente, il existe un espoir de résistance, avec des actes de désobéissance civile comme des chants et des graffitis dans les rues.
• 😀 Les organisations de défense des droits humains, telles que « We Are Iranian Students », continuent de soutenir les étudiants et les citoyens victimes d'abus en Iran.

Q & A

Qui est la femme arrêtée après sa protestation à l'université de Téhéran?

Il s'agit d'une étudiante dont l'identité reste inconnue, qui a organisé une protestation solo en enlevant ses vêtements en signe de résistance contre le harcèlement et les lois répressives imposées aux femmes en Iran.

Quel événement a déclenché la protestation de l'étudiante?

L'étudiante a été harcelée à l'intérieur de l'université de Téhéran par des membres du Basij, un groupe paramilitaire affilié au régime iranien, avant de se déshabiller en public en réponse à ce harcèlement.

Que signifie la protestation de l'étudiante en termes de droits des femmes en Iran?

Cette protestation symbolise un acte de défiance face aux lois strictes imposées aux femmes en Iran, notamment l'obligation de porter un voile et des vêtements amples couvrant leur corps, ainsi qu'une protestation contre la violence systématique à l'égard des femmes.

Pourquoi la femme a-t-elle été emmenée dans un établissement psychiatrique après son arrestation?

Le régime iranien utilise souvent cette tactique pour discréditer ceux qui défient les lois, en qualifiant leurs actions de 'folie' pour les isoler et les réprimer, notamment lorsqu'il s'agit de femmes rejetant les règles vestimentaires imposées.

Quels sont les risques juridiques pour les femmes en Iran qui ne respectent pas le code vestimentaire?

Les femmes qui ne respectent pas le code vestimentaire en Iran risquent des peines de prison pouvant aller jusqu'à 10 ans et 72 coups de fouet, selon les nouvelles législations qui répriment de plus en plus sévèrement les actes de désobéissance.

Comment la situation des droits des femmes en Iran a-t-elle évolué au fil des ans?

Depuis la révolution islamique de 1979, le régime iranien a restreint progressivement les droits des femmes, notamment en leur imposant des lois de plus en plus strictes concernant leur comportement public, leur tenue vestimentaire et leur liberté personnelle.

Quel rôle le groupe Basij joue-t-il dans cette situation?

Le Basij est un groupe paramilitaire fondé par le régime iranien pour maintenir l'ordre et imposer les lois islamiques strictes, notamment en ce qui concerne le contrôle de la conduite des femmes et leur répression lorsqu'elles s'opposent aux règles.

Pourquoi cette situation est-elle particulièrement préoccupante pour les femmes dans les universités iraniennes?

Les universités iraniennes, tout comme d'autres espaces publics, sont des lieux où les femmes sont fréquemment confrontées à des agressions et à des pressions liées aux règles vestimentaires et comportementales imposées par le régime, aggravant les inégalités entre les sexes.

Quelles formes de résistance sont visibles en Iran malgré les restrictions croissantes?

Malgré la répression accrue, des formes de résistance telles que la désobéissance civile, l'art de protestation, et des actes symboliques comme les chants et les graffitis continuent d'émerger, reflétant un espoir et une volonté de changement.

Quelles sont les perspectives d'avenir pour les femmes en Iran selon Ken Habiban?

Ken Habiban reste optimiste malgré la répression, soulignant que tant qu'il y a des individus prêts à résister et à s'exprimer contre l'injustice, l'espoir pour le changement persiste. La lutte pour les droits des femmes se poursuit à travers de petites mais significatives actions de désobéissance civile.