Sound Smart: The Red Scare | History

Summary

Le terme 'Red Scare' évoque souvent l'ère de Joseph McCarthy dans les années 1950, mais il y a eu en réalité deux grandes peurs rouges. La première a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale, suite à la Révolution bolchevique en Russie. La seconde a émergé après la Seconde Guerre mondiale, alimentée par la crainte de la propagation du communisme aux États-Unis. Les deux périodes ont été marquées par la pratique de la chasse aux communistes, notamment à travers le Comité des Activités Antiaméricaines, et ont eu un impact particulièrement fort sur les artistes et militants, comme Paul Robeson et Arthur Miller. Les accusations de communisme ont également affecté les mouvements civiques, comme la NAACP.

Takeaways

• 😀 La peur du communisme a été un problème majeur aux États-Unis après la Révolution bolchévique en Russie pendant la Première Guerre mondiale.
• 😀 Il y a eu deux grandes périodes de 'Red Scare' aux États-Unis : la première après la Première Guerre mondiale, et la deuxième dans les années 1950.
• 😀 La peur du communisme a été exacerbée après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Américains craignaient la propagation du totalitarisme communiste.
• 😀 Le 'Red Baiting' était une pratique courante consistant à identifier et à dénoncer les communistes présumés, notamment au sein du gouvernement américain.
• 😀 La Commission des activités anti-américaines (HUAC) a joué un rôle central dans la traque des communistes pendant la deuxième période de 'Red Scare'.
• 😀 Le HUAC, bien qu’établi en 1938, a atteint son apogée de pouvoir et d’influence dans les années 1950.
• 😀 Les politiciens du Sud ont souvent accusé de communisme toute personne désaccordant politiquement avec eux, même des organisations comme la NAACP.
• 😀 La NAACP, organisation des droits civiques, a été accusée de promouvoir le communisme dans des États comme l'Alabama et le Mississippi.
• 😀 Le deuxième 'Red Scare' a eu un impact dévastateur sur les artistes et les personnalités du divertissement, comme Paul Robeson et Arthur Miller, les empêchant de travailler.
• 😀 Les jeunes ont massivement rejoint les 'Red Guards', des groupes terroristes qui utilisaient l'humiliation publique, les violences et parfois le meurtre contre les ennemis politiques du Parti Communiste.

Q & A

Qu'est-ce que la 'Red Scare' et pourquoi est-elle importante dans l'histoire des États-Unis ?

La 'Red Scare' fait référence à deux périodes de peur intense du communisme aux États-Unis, la première après la Révolution bolchevique de 1917 et la seconde pendant les années 1950. Ces périodes ont conduit à des accusations, des persécutions et des arrestations de personnes supposées être des communistes ou des sympathisants du communisme.

Quelle est la différence entre la première et la seconde 'Red Scare' ?

La première 'Red Scare' a eu lieu pendant et après la Première Guerre mondiale, suite à la Révolution bolchevique en Russie. La seconde 'Red Scare' s'est déroulée après la Seconde Guerre mondiale, notamment dans les années 1950, et était fortement influencée par la peur du communisme venant de l'Union soviétique, notamment à travers l'influence de Joseph McCarthy.

Pourquoi la peur du communisme était-elle particulièrement forte après la Seconde Guerre mondiale ?

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont craint que le communisme, avec sa nature anti-démocratique et totalitaire, ne se propage dans le monde entier, y compris aux États-Unis. Cette peur était exacerbée par la guerre froide et la montée en puissance de l'Union soviétique.

Que signifie le terme 'red-baiting' et comment était-il utilisé pendant les Red Scares ?

'Red-baiting' fait référence à la pratique de dénoncer ou de chercher à identifier des personnes comme communistes ou sympathisants du communisme. Cela était souvent utilisé pour attaquer des ennemis politiques et justifier des persécutions.

Quel rôle a joué la House Un-American Activities Committee (HUAC) pendant la Red Scare ?

La HUAC, fondée en 1938, a joué un rôle central dans la seconde 'Red Scare' en enquêtant sur des personnes accusées de sympathies communistes, en menant des interrogatoires et en incitant à la dénonciation des soi-disant 'ennemis de l'État'.

Pourquoi certains politiciens du Sud ont-ils accusé le NAACP d'être une organisation communiste ?

Certains politiciens du Sud ont accusé le NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) d'être communiste car l'organisation militait pour les droits civils des Afro-Américains, ce qui allait à l'encontre des valeurs dominantes de l'époque dans les États du Sud.

Quels ont été les effets de la seconde 'Red Scare' sur les artistes et les intellectuels aux États-Unis ?

Pendant la seconde 'Red Scare', de nombreux artistes et intellectuels, comme Paul Robeson et Arthur Miller, ont été victimes de persécutions, souvent interdits de travailler ou d'exprimer leurs opinions en raison de soupçons de sympathie communiste ou d'appartenance à des mouvements communistes.

Qu'est-ce que les 'Red Guards' et quel rôle ont-ils joué pendant la seconde 'Red Scare' ?

Les 'Red Guards' étaient des groupes de jeunes qui se sont engagés dans des actions de terreur pour humilier, attaquer et parfois tuer des ennemis politiques, en particulier ceux perçus comme des traîtres ou des opposants au communisme.

Comment le communisme a-t-il été perçu aux États-Unis pendant la Red Scare ?

Le communisme était perçu comme une menace sérieuse pour les valeurs démocratiques et la liberté des États-Unis. On craignait qu'il n'infiltre le gouvernement, l'économie et la société, entraînant une répression des opinions divergentes et des libertés individuelles.

Pourquoi la 'Red Scare' a-t-elle eu un impact particulièrement fort sur les droits civils aux États-Unis ?

La 'Red Scare' a exacerbé les divisions raciales et politiques aux États-Unis, car les accusations de communisme étaient parfois utilisées pour attaquer des mouvements sociaux, notamment ceux en faveur des droits civils. Elle a également entraîné des violations des libertés civiles au nom de la sécurité nationale.