Alfred Hitchcock on his filmmaking secrets | BBC Global

Summary

Dans cette discussion, le cinéaste explore l'art de susciter la peur dans le cinéma, mettant l'accent sur l'importance de l'angoisse mentale plutôt que de la violence physique. Il évoque son film 'Psycho', soulignant comment l'absence de contenu explicite peut intensifier la tension. L'intervenant compare son rôle à celui d'un opérateur de montagne russe, cherchant à équilibrer le suspense et la libération émotionnelle. Il remet en question la notion de réalité au cinéma, arguant que le public préfère une représentation qui semble réelle sans être trop explicite, et critique ceux qui se concentrent trop sur le contenu plutôt que sur la technique cinématographique.

Takeaways

• 😀 Le réalisateur croit en l'idée de créer l'horreur dans l'esprit du public plutôt que de la montrer à l'écran.
• 😀 Dans son film 'Psycho', il a utilisé des éléments comiques, malgré la perception sérieuse de certains spectateurs.
• 😀 Il a délibérément réduit la violence au fur et à mesure que le film avançait, augmentant ainsi la tension mentale du public.
• 😀 La tension peut être plus efficace que la violence explicite pour susciter des réactions émotionnelles fortes chez le spectateur.
• 😀 Il compare son rôle à celui d'un opérateur de montagnes russes, jouant avec les émotions du public pour créer des sensations de plaisir et de soulagement.
• 😀 Le réalisateur considère que le 'bon' cri provient d'une douleur temporaire, suivie d'un soulagement.
• 😀 Il admet avoir fait une erreur en faisant exploser une bombe dans un film, car cela a éliminé la tension qu'il avait construite.
• 😀 Selon lui, le contenu d'un film est secondaire par rapport à l'effet émotionnel qu'il produit sur le public.
• 😀 Il critique les spectateurs qui se concentrent trop sur les détails du contenu plutôt que sur l'expérience globale du film.
• 😀 Il souligne que la réalité doit sembler réelle, mais ne doit jamais être totalement représentée, car cela est difficile à supporter pour le public.

Q & A

Quelle est la vision de l'intervenant sur l'horreur dans le cinéma ?

L'intervenant croit que l'horreur doit être placée dans l'esprit du public plutôt que sur l'écran.

Quel film l'intervenant mentionne-t-il pour illustrer son point de vue ?

Il mentionne le film 'Psycho' comme un exemple de son approche du suspense et de l'horreur.

Comment l'intervenant décrit-il la scène de la douche dans 'Psycho' ?

Il admet que la scène de la douche est brutale, mais souligne qu'il a réduit la violence au fur et à mesure que le film avançait.

Quelle technique utilise-t-il pour augmenter la tension chez le spectateur ?

Il transfert l'horreur de l'écran vers l'esprit du spectateur, augmentant ainsi la tension tout en réduisant la violence physique.

Comment l'intervenant compare-t-il son rôle à celui d'un opérateur de montagnes russes ?

Il se voit comme quelqu'un qui construit une expérience cinématographique, en jouant sur les sensations de peur et de soulagement.

Quelle est la signification d'un 'bon cri' selon l'intervenant ?

Un 'bon cri' est une réponse émotionnelle satisfaisante à une douleur temporaire, similaire à ce que l'on ressent après un film d'horreur.

Qu'a-t-il appris de son expérience avec la scène de la bombe ?

Il a appris qu'il est une erreur de relâcher la tension en montrant la violence, car le public avait besoin de soulagement de leur suspense.

Quelle est la position de l'intervenant sur la réalité dans les films ?

Il pense que les films doivent sembler réels mais ne doivent pas représenter la réalité de manière directe, car la réalité est souvent difficile à supporter.

Quel est le problème que l'intervenant rencontre avec le public américain ?

Il note que le public américain veut que tout soit expliqué en détail, ce qui peut mener à des critiques sur le contenu plutôt que sur la technique.

Quelle est la préoccupation principale de l'intervenant lors de la création d'un film ?

Sa préoccupation principale est de provoquer une réaction chez le public, indépendamment des détails du contenu.