'Why we need a wealth tax' | Free Lunch on Film

Summary

Cette vidéo explore le débat autour de l'impôt annuel sur la fortune, un outil potentiellement puissant pour réduire les inégalités et générer des revenus publics significatifs. En analysant les expériences historiques et internationales, elle met en lumière les défis pratiques tels que l'évaluation des actifs, l'évasion fiscale et le risque de départ des riches. Tout en présentant les critiques, le script montre qu'un impôt sur la fortune bien conçu, ciblant les ultra-riches et accompagné de réformes complémentaires, peut encourager des investissements productifs et offrir une solution efficace pour corriger les déséquilibres économiques persistants.

Q & A

Qu'est-ce qu'une taxe sur la richesse annuelle ?

C'est un impôt récurrent sur la richesse nette des individus, calculé en soustrayant les dettes des actifs, et appliqué seulement aux personnes dépassant un certain seuil de richesse.

Quels sont les principaux objectifs d'une taxe sur la richesse ?

Les principaux objectifs sont de réduire les inégalités de richesse, de générer des revenus pour l'État et d'encourager des investissements plus productifs.

Quels pays de l'OCDE appliquent actuellement une taxe sur la richesse annuelle ?

La Norvège, l'Espagne et la Suisse.

Pourquoi certaines taxes existantes ne suffisent-elles pas à taxer efficacement les très riches ?

Parce que beaucoup de ces taxes sont basées sur les revenus et non sur la richesse totale. Les très riches peuvent avoir des revenus très faibles ou différer les gains en capital et dividendes, réduisant ainsi leur charge fiscale.

Quels sont les principaux obstacles pratiques à la mise en place d'une taxe sur la richesse ?

La complexité administrative, la difficulté d'évaluer certains actifs, les problèmes de liquidité pour payer l'impôt, et le risque d'évasion ou de contournement fiscal.

Quels exemples historiques montrent l'échec ou l'abandon des taxes sur la richesse ?

La France a aboli sa taxe sur la fortune en 2017 sous Emmanuel Macron, et plusieurs pays européens ont supprimé leurs taxes sur la richesse dans les années 1990.

Comment une taxe sur la richesse pourrait-elle encourager des investissements plus productifs ?

Comme la taxe s'applique indépendamment du rendement des actifs, les contribuables seraient incités à investir dans des actifs générant des rendements plus élevés et plus productifs.

Quels mécanismes peuvent être utilisés pour atténuer les difficultés de paiement d'une taxe sur la richesse ?

On peut utiliser des reports d'impôt, des paiements échelonnés, ou un plafond limitant le montant de l'impôt par rapport au revenu annuel.

Est-ce qu'une taxe sur la richesse inciterait les riches à quitter le pays ?

Les preuves suggèrent que l'effet est limité. Les exemples de Suisse et de Norvège montrent que ces pays ont encore beaucoup de millionnaires et une économie stable.

Quelle est la principale force unique d'une taxe sur la richesse par rapport aux autres impôts ?

Elle peut réduire les inégalités au sommet de la pyramide sociale de manière plus directe et visible que les autres impôts, ce que peu d'autres taxes peuvent accomplir efficacement.

Quels types d'actifs seraient inclus dans une taxe sur la richesse bien conçue ?

Tous les actifs : biens immobiliers, placements financiers, objets de valeur comme l'art et les voitures de collection, parts dans des entreprises privées, etc.

Comment une taxe sur la richesse pourrait être utilisée pour réformer d'autres impôts ?

Elle pourrait permettre de réduire ou de remplacer d'autres taxes sur le capital, comme l'impôt sur les gains en capital ou l'impôt sur les successions, tout en maintenant les recettes globales.