How I Safely Quit Psychiatric Medications in Just 10 Months

Summary

Lauren partage son parcours de sevrage des médicaments psychiatriques, qu'elle a suivi en collaboration étroite avec son équipe médicale. Après avoir utilisé la thérapie cétogène pour traiter son trouble schizoaffectif, elle a progressivement réduit ses médicaments psychiatriques, passant de 100 mg de lurasidone à zéro sur une période de 10 mois. Bien que le processus ait été difficile, avec des symptômes de sevrage intenses, elle a pu vivre sans médicaments, tout en maintenant sa stabilité grâce à des thérapies métaboliques. Elle met en garde contre l'arrêt des médicaments sans supervision médicale et encourage une approche encadrée pour toute modification du traitement.

Takeaways

• 😀 Lauren explique son parcours pour arrêter ses médicaments psychiatriques après plus de 10 ans de traitement.
• 😀 Elle a réussi à se sevrer de ses médicaments en collaborant étroitement avec son psychiatre et son équipe médicale.
• 😀 Lauren insiste sur l'importance de consulter un professionnel de la santé avant d’apporter toute modification à son traitement médicamenteux.
• 😀 Elle a utilisé la thérapie cétogène et d'autres thérapies métaboliques comme approche alternative pour traiter son trouble schizo-affectif.
• 😀 Lauren a constaté des effets secondaires de ses médicaments psychiatriques, comme une prise de poids importante, de la dyskinésie, et de l'akathisie.
• 😀 Trois semaines après avoir commencé la thérapie cétogène, elle a réalisé que ses médicaments étaient trop puissants, provoquant une sédation excessive.
• 😀 En réduisant progressivement ses doses de médicaments psychiatriques, Lauren a constaté des améliorations significatives de sa qualité de vie et de son bien-être.
• 😀 Les symptômes de sevrage lors de la réduction des doses étaient intenses, mais ils se sont atténués après quelques semaines.
• 😀 Elle a arrêté ses médicaments en septembre 2024, après un dernier sevrage douloureux, mais elle n'a pas ressenti de symptômes de son trouble depuis.
• 😀 Lauren met en garde contre l’idée reçue selon laquelle les troubles psychiatriques graves nécessitent un traitement médicamenteux à vie et plaide pour une approche plus individualisée du sevrage des médicaments psychiatriques.

Q & A

Pourquoi Lauren a-t-elle décidé de réduire et d'arrêter ses médicaments psychiatriques ?

Lauren a décidé de réduire et d'arrêter ses médicaments psychiatriques après avoir utilisé des thérapies métaboliques, comme le régime cétogène, pour traiter son trouble schizo-affectif. Elle a observé des améliorations significatives dans sa qualité de vie et la gestion de ses symptômes, ce qui l'a conduite à explorer la possibilité de réduire ses médicaments sous la supervision de son psychiatre.

Pourquoi est-il important de consulter un psychiatre avant de modifier ses médicaments ?

Il est crucial de consulter un psychiatre avant de modifier ses médicaments psychiatriques, car cela peut être dangereux si ce n'est pas fait sous supervision médicale. Les ajustements doivent être effectués de manière contrôlée, surtout pour éviter les effets secondaires graves et les risques de rechute.

Quels étaient les effets secondaires négatifs que Lauren a expérimentés avec ses médicaments psychiatriques ?

Lauren a expérimenté plusieurs effets secondaires désagréables, tels que des gains de poids extrêmes, des problèmes de mouvement (dyskinesie), une sensation de sédation intense, de l'agitation interne (akathisie), des difficultés sexuelles et une expérience émotionnelle émoussée.

Quel phénomène a été observé lorsque Lauren a commencé le régime cétogène ?

Lorsque Lauren a commencé le régime cétogène, elle a observé un phénomène appelé potentiation, où l'ajout du régime a augmenté l'efficacité de ses médicaments psychiatriques, amplifiant ainsi leurs effets secondaires, comme la sédation.

Comment Lauren a-t-elle ajusté la posologie de ses médicaments psychiatriques ?

Lauren a ajusté la posologie de ses médicaments en collaboration avec son psychiatre. Elle a réduit progressivement la dose de lurasidone, passant de 100 mg à 80 mg, puis à 60 mg, 40 mg, 20 mg, et enfin à zéro, tout en faisant face à des symptômes de sevrage qu'elle a gérés avec l'aide de son équipe médicale.

Quelles difficultés Lauren a-t-elle rencontrées lors de la réduction de ses médicaments ?

Lauren a rencontré des symptômes de sevrage, notamment des maux de tête, de la brume mentale, de l'agitation et une fatigue intense. Ces symptômes ont été plus prononcés à chaque réduction successive de la dose, en particulier lorsqu'elle est passée de doses plus élevées à des doses plus faibles.

Quel rôle a joué l'équipe médicale de Lauren dans son processus de déprescription ?

L'équipe médicale de Lauren, composée de son psychiatre, de son coach en régime cétogène, de son thérapeute et de son médecin généraliste, a joué un rôle clé en supervisant sa déprescription. Ils ont travaillé en étroite collaboration pour ajuster ses médicaments en fonction de son état, tout en surveillant les effets du régime cétogène.

Pourquoi la déprescription n'est-elle pas largement discutée dans les soins en santé mentale ?

La déprescription n'est pas largement discutée dans les soins en santé mentale en raison de l'idée dominante que des maladies mentales graves, comme le trouble schizo-affectif, nécessitent un traitement à vie. Cela a conduit à un manque de discussion sur l'option de réduire ou d'arrêter les médicaments psychiatriques.

Quelle est l'approche de Lauren concernant l'utilisation future des antipsychotiques ?

Lauren envisage d'utiliser des antipsychotiques uniquement en cas de crise aiguë ou lors d'épisodes graves, si les thérapies métaboliques comme le régime cétogène ne sont plus efficaces. Elle considère que les médicaments ont une place, mais que leur utilisation devrait être plus ciblée et non systématique.

Quels conseils Lauren donne-t-elle à ceux qui souhaitent réduire ou arrêter leurs médicaments psychiatriques ?

Lauren conseille vivement à ceux qui souhaitent réduire ou arrêter leurs médicaments de le faire uniquement sous la supervision d'un psychiatre ou d'une équipe médicale. Elle souligne qu'il est essentiel d'établir un plan sûr et progressif pour éviter les risques et effets secondaires graves.