Le Kosovo | Expliquez-moi...
Summary
TLDRDepuis quatre décennies, les Albanais du Kosovo et les Serbes se disputent le territoire du Kosovo. Après une guerre à la fin du 20e siècle et une indépendance autoproclamée en 2008, le conflit reste irrésolu. Le Kosovo, territoire enclavé avec une majorité albanaise et une minorité serbe, est revendiqué par les deux nations. Malgré les efforts de médiation internationale, les tensions persistent. Les récents affrontements et l'absence de dialogue soulignent le risque d'une reprise du conflit armé, alors que les grandes puissances restent préoccupées par d'autres crises mondiales.
Takeaways
- 🗺️ Depuis quatre décennies, Albanais du Kosovo et Serbes se disputent le territoire du Kosovo.
- 💣 Après une guerre au tournant du 21e siècle et l'indépendance autoproclamée en 2008, le conflit reste latent.
- 🔍 Le Kosovo est un territoire enclavé de 11000 km² avec 1,8 million d'habitants, dont plus de 80 % sont des Albanais et 7 % des Serbes.
- ⛪ Le Kosovo est considéré par les Serbes comme le berceau de leur nation, abritant le siège de l'Église orthodoxe serbe.
- ⚔️ La bataille du champ des merles en 1389 est une référence historique majeure pour les Serbes.
- 📈 Après la Première Guerre mondiale, le Kosovo est intégré au royaume de Yougoslavie, puis subordonné à la Serbie dans la République fédérative populaire de Yougoslavie.
- 📉 La situation au Kosovo se détériore dans les années 80, avec des répressions violentes des manifestations pour l'indépendance.
- 🛡️ L'arrivée de Slobodan Milošević en 1989 aggrave les tensions, réduisant l'autonomie du Kosovo.
- 🌍 Les négociations internationales ont échoué à maintenir la paix, menant à l'intervention de l'OTAN en 1999.
- 🔴 En 2008, le Kosovo déclare son indépendance unilatéralement, non reconnue par la Serbie, la Russie, et plusieurs pays européens.
- 🔍 Aujourd'hui, environ une centaine d'états reconnaissent l'indépendance du Kosovo, mais le pays ne peut pas rejoindre l'ONU ou l'UE.
- ⚠️ Les tensions restent élevées avec des risques de reprises de conflit, exacerbées par des soutiens internationaux divergents.
- 📉 La situation économique et politique du Kosovo reste précaire avec une forte corruption et un taux de chômage élevé.
Q & A
Quelles sont les principales causes du conflit entre les Albanais du Kosovo et les Serbes ?
-Les principales causes du conflit sont les revendications territoriales et historiques sur le Kosovo, considéré par les Serbes comme le berceau de leur nation et par les Albanais comme leur territoire ancestral. La domination serbe, les répressions violentes et les différends religieux entre les musulmans albanais et les chrétiens orthodoxes serbes exacerbent le conflit.
Pourquoi le Kosovo est-il considéré comme important par les Serbes ?
-Le Kosovo est considéré par les Serbes comme le berceau de leur nation, abritant le siège de l'Église orthodoxe serbe et plusieurs de ses plus grands monastères. Le mythe national serbe s'est en partie construit autour de la bataille du champ des merles en 1389, malgré la défaite serbe.
Quel événement a marqué le début de la domination de l'Empire ottoman sur le Kosovo ?
-La bataille du champ des merles en 1389 a marqué le début de la domination de l'Empire ottoman sur le Kosovo.
Comment la situation du Kosovo a-t-elle évolué après la mort de Tito en 1980 ?
-Après la mort de Tito en 1980, la situation au Kosovo s'est détériorée, avec des manifestations pour l'indépendance violemment réprimées par l'armée yougoslave. La proportion d'Albanais au Kosovo a augmenté, entraînant des persécutions et des discriminations contre les Serbes.
Quel a été l'impact de Slobodan Milošević sur le Kosovo à partir de 1989 ?
-Slobodan Milošević a réduit drastiquement l'autonomie du Kosovo en 1989, plaçant un exécutif à sa solde et nourrissant ainsi le sentiment national kosovar. Sa politique répressive a conduit à une dégradation des relations entre les Albanais du Kosovo et les Serbes.
Qu'est-ce qui a déclenché l'intervention de l'OTAN en 1999 ?
-L'intervention de l'OTAN en 1999 a été déclenchée par le massacre de Racak commis par les forces serbes, les échecs des négociations de paix et la menace d'une catastrophe humanitaire imminente au Kosovo.
Quels ont été les résultats de l'intervention de l'OTAN au Kosovo ?
-L'intervention de l'OTAN a conduit à la capitulation de Milošević en juin 1999, mais a aussi causé des dommages collatéraux importants, y compris la destruction d'infrastructures civiles et des pertes humaines. L'intervention a permis la mise en place d'une supervision internationale au Kosovo.
Quels sont les principaux défis économiques et politiques actuels du Kosovo ?
-Le Kosovo fait face à des défis économiques majeurs, avec un PIB par habitant de seulement 5000 dollars, un taux de chômage supérieur à 20 %, et une corruption généralisée. Sur le plan politique, la situation est marquée par des tensions ethniques persistantes et une intransigeance des leaders politiques.
Quel a été le rôle de l'ONU après la guerre de 1999 au Kosovo ?
-Après la guerre de 1999, l'ONU a adopté la résolution 1244, créant la MINUK pour superviser la mise en place des institutions au Kosovo et trouver une solution définitive à son statut. La mission a également coordonné les interventions des différentes agences internationales.
Quels scénarios futurs sont envisagés pour le conflit entre le Kosovo et la Serbie ?
-Trois scénarios sont envisagés : 1) Une normalisation des relations en échange de la création d'une association des communes serbes au Kosovo, 2) Un échange de territoires entre le nord du Kosovo et le sud de la Serbie, et 3) Le gel des négociations avec une poursuite des tensions et des violences.
Outlines
📜 Contexte historique et revendications territoriales
Depuis des décennies, les Albanais du Kosovo et les Serbes se disputent le territoire du Kosovo. Après une guerre au tournant du 21e siècle et l'indépendance autoproclamée du Kosovo en 2008, non reconnue internationalement, le conflit reste irrésolu. La récente incursion d'un commando serbe a ravivé les tensions. Le Kosovo, majoritairement peuplé d'Albanais et considéré par les Serbes comme leur 'Jérusalem', est au cœur de revendications historiques complexes. Les Serbes fondent leurs revendications sur des sites religieux historiques, tandis que les Albanais revendiquent une présence millénaire dans la région. Le Kosovo a été intégré à la Yougoslavie puis à la Serbie après la Première Guerre mondiale, bénéficiant d'une autonomie limitée avant que Slobodan Milošević ne la réduise drastiquement en 1989, exacerbant les tensions.
💥 Escalade des violences et intervention de l'OTAN
La situation au Kosovo s'est détériorée dans les années 90 avec la montée de l'armée de libération du Kosovo (UCK) et une série d'attentats. En 1998, le Kosovo est au bord de la guerre ouverte. Les forces yougoslaves intensifient leur répression, et malgré les tentatives de médiation internationales, la violence augmente. En réponse à un massacre en janvier 1999, l'OTAN intervient militairement en mars 1999 sans l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU, bombardant la Yougoslavie pendant 78 jours. Cette intervention, bien que justifiée par des raisons humanitaires et stratégiques, reste controversée en raison des victimes civiles et des destructions importantes. En juin 1999, le Kosovo passe sous supervision internationale avec la résolution 1244 du Conseil de sécurité, mettant en place une administration provisoire et une présence militaire internationale pour assurer la sécurité.
🌐 Stagnation politique et économique post-indépendance
Malgré la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo en 2008, reconnue par une centaine d'États, la situation politique et économique du pays reste précaire. Le Kosovo souffre de corruption, de crime organisé et d'un taux de chômage élevé. Environ 10 % de la population a quitté le pays depuis 2014. L'élection d'Albin Kurti en 2021 a suscité des espoirs de lutte contre la corruption, mais son intransigeance avec la Serbie complique le dialogue. La tension a récemment augmenté avec l'élection de maires albanais dans des régions à majorité serbe, rejetée par la population serbe locale. Les incidents violents se multiplient, exacerbant les tensions interethniques. La situation est compliquée par le soutien indéfectible de Moscou à Belgrade et le manque de reconnaissance internationale complète du Kosovo.
⚔️ Risque de reprise du conflit armé
Le risque de reprise du conflit entre le Kosovo et la Serbie reste élevé en raison des tensions persistantes et de l'absence de dialogue constructif. Les récentes confrontations entre la police kosovare et des commandos serbes lourdement armés soulignent la menace d'un conflit armé renouvelé. Les grandes puissances, préoccupées par d'autres crises internationales comme la guerre en Ukraine, peinent à stabiliser la région. Trois scénarios sont envisagés pour l'avenir : un accord de normalisation des relations incluant une autonomie pour les communes serbes du Kosovo, un échange de territoires, ou la stagnation actuelle avec des épisodes de violence récurrents. Le soutien russe à la Serbie et le refus de certains pays européens de reconnaître l'indépendance du Kosovo compliquent les perspectives de paix durable.
Mindmap
Keywords
💡Kosovo
💡Indépendance
💡Serbie
💡OTAN
💡Slobodan Milošević
💡Bataille du Champ des Merles
💡Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU
💡Guerre de Yougoslavie
💡Autonomie
💡Union européenne
Highlights
Depuis quatre décennies, les Albanais du Kosovo et les Serbes se disputent le territoire du Kosovo.
Après une guerre au tournant du 21e siècle, l'indépendance autoproclamée du Kosovo en 2008 n'est pas unanimement reconnue.
Le Kosovo est un territoire enclavé de 11 000 km² avec une majorité de 80 % d'Albanais et 7 % de Serbes.
Les Serbes considèrent le Kosovo comme leur Jérusalem, abritant le siège de l'Église orthodoxe serbe.
Les Albanais fondent leur revendication sur l'établissement millénaire de population albanaise dans la région.
Après la Première Guerre mondiale, le Kosovo est rattaché au royaume de Yougoslavie.
En 1974, le Kosovo bénéficie d'une certaine autonomie sans indépendance vis-à-vis de la Serbie.
La situation au Kosovo se détériore dans les années 80 après la mort de Tito, avec des manifestations pour l'indépendance violemment réprimées.
En 1989, l'arrivée de Slobodan Milošević à la tête de la Serbie marque une réduction drastique de l'autonomie du Kosovo.
L'armée de libération du Kosovo (UCK) apparaît au milieu des années 90 et commet une série d'attentats.
En 1998, le Kosovo est au bord de la guerre ouverte avec une campagne militaire serbe intensifiée.
En 1999, l'OTAN intervient militairement contre la Yougoslavie après l'échec des négociations.
Le 10 juin 1999, le Kosovo accède à une indépendance sous supervision internationale.
Le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance le 17 février 2008, malgré l'opposition de la Serbie, de la Russie et de la Chine.
Environ une centaine d'états ont reconnu l'indépendance du Kosovo, mais pas l'ONU ni l'Union européenne en raison des vétos et des refus.
La corruption, le crime organisé et le chômage marquent la situation économique et politique désastreuse du Kosovo.
Les tentatives de médiation pour rapprocher Belgrade et Pristina restent sans succès.
Trois scénarios possibles pour l'avenir du conflit: normalisation des relations, échange de territoires, ou gel des négociations.
Le risque de reprise du conflit est réel dans un environnement géopolitique incertain, avec les grandes puissances distraites par d'autres crises.
Transcripts
depuis quatre décennies albanis du
Kosovo et serbe se disputent le
territoire du Kosovo après une guerre au
tournant du 21e siècle et l'indépendance
autoproclamée et pas unement reconnue du
pays en 2008 le conflit reste laat temp
et les tentatives de médiation ne
cessent d'échouer dans un contexte déjà
tendu depuis le début de C année 20 3
l'incursion d'un commando serbe en
territoire kosovar a récemment remis le
feu aux poudre quelles sont les causes
de ce conflit comment expliquer
l'impossibilité de le régler durablement
c'est à ces questions que nous allons
tenter de répondre dans cette
vidéo le Kosovo est un territoire
enclavé de 11000 km² situé à la
frontière entre la Serbie l'Albanie la
messoline du Nord et le montenégro on y
compte 1,8 million d'habitants dont plus
de 80 % sont des Albanais et 7 % sont
des Serbes l'immense majorité de la
population est musulmane les Serbes sont
des chrétiens orthodoxes le Kosovo est
considéré tant par les Serbes que par
les Albanais comme le berceau de leur
nation ce qui nourrit leur revendication
sur ce territoire pour Belgrade il reste
la Jérusalem serbe abritant le siège de
l'Église orthodoxe serbe et certains de
ses plus grands monastère le mythe
national s'est créé en partie autour de
la bataille du champ des merleses en
1300 9 référence paradoxale parce que
l'événement marque la fin du rayum de
Serbie et le début de la domination de
l'Empire ottoman à l'inverse les
Albanais fondent leur vendication sur
l'établissement millénaire de population
albanaise dans la région bien avant les
Serbes après la Première Guerre mondiale
le Kosovo qui n'a jamais été un
territoire indépendant est rattaché au
royaume de Yougoslavie fondée autour de
la Serbie en 45 la République fédérative
populaire de youoslavie est proclamée
l'Albanie n'est pas incluse dans cette
union le Kosovo pourtant majoritairement
peupé d'Albanais est intégré à la
République de Serbie qui elle fait part
de la Yougoslavie initialement la
province du Kosovo était totalement
subordonnée à Belgrade avant de
bénéficier à partir de 1974 d'une
certaine autonomie sans toutefois que
lui soit reconnue l'indépendance
vis-à-vis de la Serbie la situation au
Kosovo se détériore dans les années 80
après la mort de Tito en 1980 les
manifestations pour l'indépendance sont
violemment réprimées par l'armée
yougoslave à la même période la
proportion d'Albanais au Kosovo augmente
pour atteindre 80 % en raison du fort
taux de fécondité des Albanais et aussi
de l'exode des Serbes qui fuit les
persécutions et les discriminations dont
ils sont à l'époque victimes l'arrivée
de Slobodan Movic à la tête de la Serbie
en 1989 marque une dégradation nette des
relations entre les albanis du Kosovo et
les serbe le président milozevic réduit
drastiquement l'autonomie du Kosovo et y
place un exécutif à sa solde ce qui donc
pas de nourrir le sentiment national
kosovar le 28 juin 1989 miloevic dans un
discours à l'occasion du 600e
anniversaire de la bataille du champ des
merdes réaffirme l'appartenance
historique du Kosovo à la Serbie en
parallèle au tournant des années 90 la
youoslavie se disloque avec
l'indépendance de la Slovénie la guerre
d'indépendance de la Croatie et la
guerre en bosni en 1995 les accords
deton mettent fin au conflit yougoslave
la yoslavie dont Milosevic qui était
autrefois la tête de la Serbie prend la
tête en 97 n'est plus alors composé que
de la Serbie et donc du Kosovo et du
montenénégro les accords de Dayton
laissent néanmoins la question du Kosovo
où la guerre se prépare en
suspens la résistance armée des Albanais
du Kosovo se met peu à peu en place
l'armée de libération du Kosovo Luk
branche radicale d'un mouvement
nationaliste pro-albanais apparaît au
milieu des années 90 et commet une série
d'attentats l'USK bénéficie du soutien
du gouvernement albanais et se fournit
massivement en arme en Albanie qui
connaît une situation de quasi guerre
civile à la fin de cette décennies en
février 98 le kosov est au bord de la
guerre ouverte les forces yoslaves
intensifient leur campagne ce qui fait
grossir les rangs de l'useka
l'OSCE fait alors appel à une médiation
du Groupe de contact sur la question des
Balcans créé dans le cadre de la guerre
de Bosnie autour des États-Unis du
Royaume-Uni de l'Allemagne de la France
de l'Italie et de la Russie ce groupe de
contact demande aux autorités
yougoslaves d'accorder l'autonomie au
Kosovo sans succès l'échec des
négociations amène le Conseil de
sécurité de l'ONU à adopter la
résolution 1160 appuyant une autonomie
administrative pour le Kosovo mais la
répression youoslave ne diminue pas
l'iminence d'une catastrophe humanitaire
pousse le Conseil de sécurité à adopter
le 23 septembre 1998 la résolution 1199
exigeant entre autres le retrait des
unités de sécurité yoslab du territoire
kosovar ce que cette dernière refuse
face à l'impuissance du Conseil de
sécurité a appliquer des mesures
coercitive notamment en raison de
l'opposition de la Russie et de la Chine
l'OTAN lance le 13 octobre 1998 un
ultimatum pour que Belgrade respecte les
exigences du Conseil de sécurité la
menace de frappe aérienne contraint
alors yoslavie à accepter les
résolutions mais sur le papier seulement
car sur le terrain la situation ne
s'apaise pas en janvier 99 les forces
serbes commettent un massacre au village
kossovar de ratchak le chef de mission
de l'os fait état le lendemain d'un
crime contre l'humanité bien que
contesté ce massacre émeut les opinions
publiques occidental dans la foulée une
conférence sur le Kosovo se tient à
Rambouillet le 7 févriet 1999 autour du
groupe de contact mais aussi délégation
serbe et kosovar albanais et des
représentants de la Yougoslavie cette
conférence échoue à nouveau à cet échec
s'ajoute la reprise d'une campagne
militaire serbe au Kosovo le groupe de
contact à l'exception de la Russie
mandate alors l'OTAN pour mener des
frappes contre les forces serbes le 23
mars 1999 débute l'intervention aérienne
de l'OTAN contre la Yougoslavie ces
bombardements vont durer 78 jours
programmés pour nêtre que des frappes
sur les zones militaires il s'étend les
touchent finalement des infrastructures
civiles d'après les autorités youoslaves
2500 personnes dont la plupart des
civiles ont trouvé la mort et environ
800000 Albanais ont dû fuir les
bombardements et persécutions yougoslav
le 10 juin 1999 miloevic capitule à
l'issue de cette guerre qui aura fait au
total 13000 victimes des églises
orthodoxes sont brûlées les minorités
Serbes sont à leur tour persécuté et
fuit pour la plupart le Kosovo par cette
intervention les états de l'OTAN ont
cherché à faire valoir le droit des
peuples à l'autodétermination un concept
de droit international mais qui s'oppose
à celui de l'intégrité territoriale que
défend la Serbie appuyée par la Russie
et par la Chine l'intervention de l'OTAN
était également motivée par la crainte
du catastrophe humanitaire mais aussi
par la volonté de montrer que 50 ans
après sa création l'OTAN avait encore
une utilité stratégique c'est une
intervention qui a été décidée
unilatéralement sans l'accord du Conseil
de sécurité et donc est une guerre
illégale sur le plan du droit
international les pays de l'OTAN ont
donc obtenu la réditionition de la
Serbie au prix de quelques bavures qui
seront qualifiés de dommages collatéraux
notamment le bombardement de l'ambassade
de Chine à Belgrade avec des civils tués
des infrastructure civile essentielle
détruite l'instalvention de l'OTAN cons
toujours un sujet de friction entre la
Russie et les occidentaux et un souvenir
douloureux en
Serbie après la guerre le Kosovo accède
à une indépendance sous supervision
internationale le 10 juin 1999 le
Conseil de sécurité adopte la résolution
1244 qui crée la minu ayant en charge la
mise sur pied d'institutions au Kosovo
et de trouver une solution définitive à
son statut elle est aussi chargé de
coordonner la nébuleuse des missions
déployées par les différentes agences
internationales HCR Union européenne CE
et cetera et cetera la mission nusienne
vient compléter la mission de l'OTAN un
déployant de plus de 40000 soldats sur
le territoire kosovar en charge de sa
sécurité par ailleurs la mise en place
d'institution au Kosovo s'est faite en
intégrant des membres de l'USEK ces
derniers ont depuis mis en place un
véritable système de captation des
ressources au Kosovo marqué par l'assise
de la mafia et la prolifération de
différents trafics et de CRIM organisés
en 2004 le Kosovo connaît une nflambée
de violence
tourneré contre les minorités Serbes la
crainte de voir la région à nouveau
déstabiliser pousse à la recherche d'un
nouveau statut pour le Kosovo en 2005
l'ONU supervise des négociations entre
les gouvernements serbes et kosovares
qui échouent mais un plan onusien est
soumis en 2007 au Conseil de sécurité
préconisant l'indépendance supervisée du
Kosovo la Russie et la Serbie s'oppos à
ce plan néanmoins le 17 février 2008 le
Kosovo déclare unilatéralement son
indépendance Pristina accepte la
présence de mission et d'opérations
international sur son sol Belgrade
s'oppose fermement à cette indépendance
mais ne peut pas réellement s'y opposer
Moscou et Pékin s'opposent également à
au Conseil de sécurité à cette
indépendance et de nombreux pays
européens l'Espagne la Grèce la Roumanie
la Slovaquie et Chypre refusent de
reconnaître l'indépendance du Kosovo par
craintre que ceci attise la
revendication indépendantiste dans leur
propre pays aujourd'hui environ une
centaine d'états ont reconnu
l'indépendance du Kosovo plusieurs
gouvernements sont revenus sur leur
reconnaissance de l'indépendance du
Kosovo à la demande de Belgrade en
raison des véau de la Chine de la Russie
et des cinq pays européens le Kosovo ne
peut pas être reconnu par les Nations
Unies ni par l'Union européenne mais
d'autres instances comme la FIFA le
comité Inal olympique ou la Banque
mondiale l'ont reconnu le pays donc
bénéficie d'une certaine légitimité sur
la scène internationale malgré les
tentatives de médiation visant à
rapprocher Belgrade et Pristina la
situation du Kosovo sur la scène
internationale évolue peu depuis 2008
cette stagnation est également interne
le pays présentant un bilan économique
démographique et politique
désastreux la corruption le crime
organisé règne au Kosovo le chômage
touche plus de 20 % de la population le
PIB par bitant autour de 5000 dollars
reste l'un des plus bas du continent
européen et bien en dessa de la Serbie
ou de l'Albanie voisine face à l'absence
de perspec
environ 10 % de la population aurait
quitté le pays depuis 2014 l'élection du
premier ministre Albain Curti en 2021 et
avait suscité de nombreux espoirs
notamment en faveur de la lutte contre
la corruption il succédait à shamti
ancien membre de l'USK poursuivi pour
crime de guerre par le tribunal spécial
de la ha pour le conflit entre le Kosovo
et la Serbie c'est l'intransigence du
nouveau Premier ministre kosovar et son
refus de tout compromis avec le
gouvernement serbe qui bloque en partie
la situation malgré la signature en 2015
par la Serbie le Kosovo et sous l'git de
l'Union européenne d'un accord de
normalisation de leur relation le
dialogue semble impossible rappelons
qu'une importante communauté serbe
demeure dans quatre ou cinq villes du
nord du Kosovo cette région vie rythme
de Belgrade ne parle pas à banaet les
salaires y sont payés en dinars Serb et
non en euros comme dans le reste du
Kosovo et les plaques d'imériculation
sont émises par la Serbie la tension si
est récemment accrue après l'élection de
maire albanais au printemps 2023 à
mitrovid chat et trois autres communes
aux alentours les serves sétant absenu
de voter lors de ce scrutin ils nen
reconnaissent pas les résultats en mai
des heures ont éclaté au cours
desquelles une vingtaine de soldates de
l'OTAN ont été blessés une rencontre
s'est par la suite tenue entre le
Premier ministre du Kosovo Kurti et
vutchik le président serbe à Bruxelles
le 14 septembre la rencontre s'est
soldée par un échec kururti ayant refusé
de mettre en place une association de
municipalités à majorité serbe
revendication des Serbes du Kosovo
dernier événement date les forces de
police kosovar ont affronté le 24
septembre un commando d'une trentaine
d'hommees Serbes lourdement armés dans
le nord du pays après que ces derniers
ai tué un policier une première depuis
2011 le degré de préparation du commando
et l'armement potentiel d'une centaine
d'autres assaillants souignne le risque
de reprise d'un conflit armé il n'existe
pas de relation diplomatique entre le
Kosovo et la Serbie à chaque épisode de
violence une reprise des affrontements
est à craindre les deux parties ne
disposant pas de voix de dialogue et de
communication depuis environ 1 an
l'Union européenne est impliquée dans un
éè processus de négociation pour un
retour à l'apaisement sans succès et
semble impuissante face à la recesence
des tensions les États-Unis et l'Union
européenne traditionnel allié du Kosovo
se lasse de l'entêtement de courti
Belgrade bénéficie quant à elle d'un
soutien intangible de Moscou construit
autour d'une solidté orthodoxe
l'alliance russe au Serbe transparaît
aussi dans un solide partenariat dans le
secteur énergétique la Serbie le Kosovo
ont officiellement déposé leur
candidature à l'Union européenne mais le
processus d'intégration européen patine
le refus persistant de CIN États membres
de l'UE à reconnaître le Kosovo et la
situation économique désastreuse du pays
laisse peu d'espoir à une intégration
prochaine de ce dernier d'autre part
l'Union européenne semble nêtre plus
l'horizon principal de Belgrade en
témoigne à la fois le tournant
autoritaire de wUC et l'alignement de sa
politique sur celle du Kremlin au moment
où les relations entre l'Union
européenne et le Kremlin sont totalement
coupé de manière générale tant qu'aucune
normalisation des relations entre les
deux états n'est envisagé aucune
adhésion du Kosovo à l'ONU ou à une
autre instance internationale n'est à
prévoir le sentiment pro russe est
largement répandu en Serbie o on n' pas
oublié les bombardements de l'OTAN ils
ont pu servir de relais d'influence de
Moscou dans les Balcans sur fond de
guerre en Ukraine là Serbie est le seul
pays candidat à l'Union européenne à
avoir refusé d'appliquer les sanctions
européennes en échange de livraison de
gaz bon marché trois scénarios peuvent
être évoqués sur l'avenir de ce conflit
le premier le Kosovo et la Serbie
s'accordent finalement sur une
normalisation de leur relation en
échange de la création d'une association
des communes serbes au Kosovo la Serbie
convain la Russie de lever son véto pour
permettre l'adhésion du Kosovo à l'ONU
la situation économique et politique du
Kosovo s'assaignit la Serbie intègre
l'Union européenne c'est un peu un
scénario le plus optimiste deuxième
scénario en échange de territoire
conclus entre le Nord à majorité serbe
du Kosovo et le sud de la Serbie où
vivent environ 50000 albanais il y a une
reconnaissance du Kosovo par la Serbie
scénario intermédiaire mais qui prévoit
le changement des frontières auquel
notamment l'Allemagne n'est pas
favorable troisième scénario le gel des
négociations il y a pas de
reconnaissance du Kosovo par la Serbie
l'exode des Serbes du Kosovo se poursuit
et la situation économique et politique
du Kosovo Stein ou se dégrade de façon
supplémentaire des épisodes de violence
interethnique se multiplient c'est
malheureusement le scénario en cours il
y a un risque de reprise du conflit les
grandes puissances regardent d'ailleurs
sont prises par bien sûr la guerre
d'Ukraine la reprise du conflit entre
l'Arménie et l'Azerbaidjan la reprise
des violences au proche- Orient et donc
dans cet environnement très incertain il
y a un risque réel de reprise du conflit
au
Kosovo
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