Ehpad a Quimperlé : manque de personnel et maltraitance

Summary

Le personnel des EHPAD du Groupe Hospitalier Bretagne Sud, à bout de souffle, a manifesté pour dénoncer un sous-effectif chronique et l'indifférence de la direction face à leurs difficultés. Le travail quotidien est devenu de plus en plus difficile, avec des tâches précipitées et des conditions de soin dégradées. Les résidents souffrent également de maltraitance institutionnelle, avec des soins inadaptés et des humiliations quotidiennes. Une aide-soignante a interpellé la direction sur ces conditions. La CGT dénonce une maltraitance qui découle des exigences imposées au personnel, qui se retrouve parfois à changer de métier ou à attendre simplement le salaire de fin de mois.

Takeaways

• 😀 Le personnel du Groupe Hospitalier Bretagne Sud est épuisé en raison d'un sous-effectif chronique.
• 😀 Les employés de l'établissement Bois Jolie à Quimperlé ont manifesté pour dénoncer des conditions de travail difficiles.
• 😀 Le personnel se sent coupable de ne pas avoir pu accomplir son travail correctement à cause des contraintes de temps.
• 😀 L’établissement rencontre de sérieux problèmes liés au manque de personnel et à une direction insensible aux préoccupations des employés.
• 😀 Plusieurs familles de résidents se sont inquiétées de la qualité des soins, notamment en raison de chutes non prises en charge rapidement.
• 😀 Les douches hebdomadaires ont été réduites à une fois par mois, avec des résidents souvent non douchés du tout.
• 😀 Certains résidents, jugés trop lourds ou dépendants, ne bénéficient pas des soins nécessaires et doivent payer un service extérieur pour les doucher.
• 😀 Le personnel fait face à des humiliations et des insultes au quotidien, ce qui est perçu comme de la maltraitance.
• 😀 L’aide-soignante de l’établissement Bois Jolie remet en question si la maltraitance est institutionnelle.
• 😀 La CGT affirme que la pression constante sur le personnel entraîne une maltraitance involontaire, car il devient difficile de faire attention aux besoins des résidents.
• 😀 Le personnel envisagerait de changer de métier en raison des conditions de travail intolérables, tandis que certains attendent seulement la fin du mois pour leur salaire.

Q & A

Quel est le problème principal dénoncé par le personnel de l'Hôpital de Bretagne Sud ?

Le personnel dénonce un sous-effectif chronique et une direction sourde à leur malaise, ce qui rend leur travail de plus en plus difficile.

Quelles difficultés rencontrent les soignants dans leur travail quotidien ?

Les soignants sont confrontés à des délais très courts pour accomplir leurs tâches, comme faire les toilettes en 5 minutes, ce qui les empêche de fournir des soins adéquats.

Que se passe-t-il pour les résidents de l'établissement Bois Jolie ?

Les résidents sont victimes de négligence, comme des chutes non relevées pendant des heures, et des soins de toilette réduits à une fois par mois, voire inexistants pour certains.

Quelles sont les conséquences de la surcharge de travail pour le personnel ?

Le personnel se sent coupable de ne pas avoir effectué leur travail correctement, ce qui engendre un sentiment de frustration et de mal-être. Certains envisagent même de changer de métier à cause de cette situation.

Que dénoncent les familles des résidents ?

Les familles ont exprimé leurs inquiétudes à la direction, en raison de la négligence envers leurs proches, comme le manque de réactivité face aux chutes ou la réduction des soins d'hygiène.

Comment la direction de l'établissement réagit-elle aux plaintes ?

La direction semble rester sourde aux plaintes et préoccupations, n'ayant pas répondu aux sollicitations des syndicats et des familles.

Quel impact la réorganisation du pôle gériatrie a-t-elle sur les soins aux résidents ?

La réorganisation a entraîné une dégradation des conditions de travail et des soins aux résidents, avec des tâches de plus en plus urgentes à accomplir, au détriment de la qualité des soins.

Quelles sont les conséquences de cette surcharge de travail pour les résidents ?

Les résidents souffrent de maltraitance institutionnelle, notamment en raison du manque de soins d'hygiène et de l'absence de prise en charge appropriée pour ceux qui ont des besoins spécifiques.

Quelles accusations sont portées contre le personnel soignant dans ce contexte ?

Le personnel est accusé de devenir maltraitant malgré lui, en raison des conditions de travail extrêmement difficiles et du manque de moyens pour répondre aux besoins des résidents.

Que propose la CGT pour résoudre cette situation ?

La CGT affirme que la maltraitance est institutionnelle et que la réadaptation permanente des soignants à la misère organisationnelle est une des causes principales de la dégradation des soins.