Insolentiae.com, Charles Sannat : « Jusqu’où la dette française va plonger ? »

Summary

Dans cette analyse incisive, l'économiste Charles Sana critique la gestion économique et militaire actuelle, soulignant les dangers d'une politique d'armement excessif et de financement par la dette. Il remet en question l'efficacité de stocker des obus, comparant cela à des erreurs passées comme la production de masques durant le Covid. Tout en dénonçant une vision déconnectée des réalités sociales et économiques, il plaide pour des priorités différentes, comme l'investissement dans la santé et des ressources plus précieuses comme l'or. Enfin, il déconstruit l'idée d'une guerre imminente, affirmant que les avancées technologiques rendent les invasions conventionnelles de plus en plus obsolètes.

Takeaways

• 😀 La gestion de la dette publique est un enjeu majeur, car elle peut entraîner un déséquilibre économique et une hausse des taux d'intérêt.
• 😀 Investir dans la défense et stocker des obus, avec des fonds qui n'existent pas, peut précipiter la faillite de l'État et accroître la dette nationale.
• 😀 La crise du Covid-19 a montré que la dépendance aux commandes publiques pour des produits comme les masques mène à des échecs économiques lorsque la demande disparaît.
• 😀 Les investissements dans le secteur de la défense, comme le stockage d'obus, sont perçus comme inutiles et contre-productifs par certains économistes, car ils ne répondent pas aux priorités économiques et sociales actuelles.
• 😀 L'alternative à l'investissement dans la défense serait de miser sur l'or et l'argent, des valeurs refuges, face à l'incertitude économique et politique.
• 😀 La guerre conventionnelle, comme celle observée en Ukraine, a changé de nature, rendant l'invasion de pays comme la Pologne ou la France quasiment impossible pour la Russie.
• 😀 Le conflit actuel en Ukraine est une guerre de position et de tranchées, semblable à celle de la Première Guerre mondiale, avec des pertes humaines massives.
• 😀 La guerre moderne est marquée par l'usage de drones à faible coût pour détruire des équipements militaires coûteux, remettant en question l'efficacité des armements traditionnels.
• 😀 La menace d'une guerre conventionnelle entre puissances nucléaires est largement éliminée par la dissuasion nucléaire, rendant les conflits de grande envergure peu probables.
• 😀 En cas de conflit majeur, comme l'invasion de la Russie en Europe, l'armée russe aurait des difficultés majeures à avancer efficacement en raison des pertes massives et de l'inefficacité des mouvements militaires conventionnels.

Q & A

Quel est le principal sujet de la discussion dans cette vidéo ?

Le principal sujet de la discussion est la critique des politiques économiques et militaires actuelles, notamment l'idée d'augmenter les dépenses publiques pour des investissements militaires tels que le stockage d'obus, au lieu de répondre à des besoins sociaux urgents comme l'amélioration des soins de santé.

Que pense l'intervenant des investissements dans le secteur de la défense ?

L'intervenant critique fortement les investissements dans le secteur de la défense, notamment le stockage d'obus, estimant que cela est une politique stupide et stérile qui pourrait entraîner une aggravation de la dette publique sans bénéfices réels pour la société.

Quel parallèle l'intervenant fait-il avec la gestion de la crise du COVID-19 ?

L'intervenant fait un parallèle entre la gestion de la crise du COVID-19, où la production de masques a cessé après la fin de la pandémie, et la situation actuelle des investissements dans la défense. Il anticipe que les investissements dans la défense pourraient également échouer si la demande publique cesse brusquement.

Comment l'intervenant justifie-t-il sa préférence pour l'or plutôt que pour l'investissement militaire ?

L'intervenant préfère investir dans l'or, car il estime que la politique actuelle de réarmement pourrait conduire à une faillite de l'État, ce qui rendrait les investissements militaires inutiles. Il privilégie des métaux précieux comme l'or et l'argent plutôt que des investissements potentiellement perdants.

Quelle est la vision de l'intervenant sur la guerre moderne ?

L'intervenant estime que la guerre moderne a changé de nature, avec une réduction des guerres de mouvement et une montée des guerres de tranchée et de position, où des technologies comme les drones ont un impact majeur, rendant obsolètes certains investissements militaires traditionnels, comme les tanks.

Que pense l'intervenant des prévisions de guerre future ?

L'intervenant estime que la probabilité d'un conflit majeur est faible en raison des armes de destruction massive et de la dissuasion nucléaire, et que la guerre moderne se caractérise davantage par des conflits à faible mouvement et des pertes massives, comme observé en Ukraine.

Comment l'intervenant décrit-il l'état actuel des hôpitaux ?

L'intervenant critique le fait que des gens attendent des heures dans les hôpitaux, avec des patients mourant sur des brancards dans les services d'urgences, soulignant que les priorités devraient être redirigées vers des investissements dans la santé plutôt que dans des dépenses militaires.

Que pense l'intervenant des décisions économiques prises par les dirigeants actuels ?

L'intervenant estime que les décisions économiques actuelles, comme l'augmentation des dépenses militaires, sont mauvaises et dangereuses. Il considère qu'elles sont déconnectées des véritables besoins sociaux et qu'elles risquent d'aggraver la situation économique en précipitant la faillite de l'État.

Quel rôle l'État joue-t-il dans l'économie, selon l'intervenant ?

Selon l'intervenant, l'État, avec ses politiques économiques instables, empêche une allocation efficace des ressources et des investissements. Il critique la tendance de l'État à intervenir de manière inefficace dans des secteurs comme la défense et l'industrie plutôt que de répondre aux besoins fondamentaux.

Pourquoi l'intervenant critique-t-il la gestion de la commande publique ?

L'intervenant critique la gestion de la commande publique car, selon lui, elle mène souvent à des échecs économiques, comme l'illustrent les usines de production de masques qui ont fait faillite après la pandémie. Il craint que les investissements militaires suivent le même chemin si les besoins et les priorités changent brusquement.