La vérité derrière le TROU le plus PROFOND sous Terre

Summary

Dans cette vidéo, l'auteur explore l'univers des villes fantômes et des projets industriels abandonnés, en se concentrant sur le forage de la péninsule de Cola en Russie. Ce projet ambitieux visait à atteindre la discontinuité de Mohorovičić (Moho) pour mieux comprendre la croûte terrestre et explorer des ressources minières. Cependant, après des décennies de travail, le forage n'a atteint que 12 262 mètres, un record mondial. L'auteur évoque également une légende urbaine fascinante d'un forage soviétique ayant percé 'l'enfer' en Sibérie, et compare ce projet aux tentatives similaires aux États-Unis et au Japon, illustrant les défis techniques colossaux pour atteindre le manteau terrestre.

Takeaways

• 😀 Les villes fantômes sont des lieux artificiels abandonnés et en ruines, totalement vides d'activité humaine.
• 😀 Il existe des centaines de villes fantômes dans le monde, dues à diverses raisons, comme les ruines anciennes ou les complexes industriels abandonnés.
• 😀 La ville de Zapoliarni, dans l'oblast de Mourmansk en Russie, abrite un complexe industriel abandonné, devenu un lieu populaire pour les explorateurs urbains (Urbex).
• 😀 Ce complexe industriel désert cache un couvercle scellé qui semble dissimuler quelque chose d'inconnu et mystérieux.
• 😀 Le projet soviétique du forage SG3 visait à atteindre le Moho, la limite entre la croûte terrestre et le manteau, pour étudier la composition des roches et les conditions extrêmes à ces profondeurs.
• 😀 Le forage SG3, initié en 1970, visait des profondeurs de 15 à 30 km, mais a atteint seulement 12,26 km en 1989, en raison des conditions difficiles et des pressions extrêmes.
• 😀 Le projet SG3 a permis de découvrir des roches vieilles de 2,7 milliards d'années et des traces de gaz, mais il n'a jamais atteint le Moho.
• 😀 Une légende urbaine raconte qu'un forage soviétique en Sibérie a percé une cavité souterraine à 14,4 km de profondeur, et qu'un enregistrement audio aurait capturé les cris des âmes damnées.
• 😀 Cette histoire a été largement diffusée sur Internet, mais elle est sans fondement. L'enregistrement, en réalité, provient d'un film d'horreur italien.
• 😀 D'autres pays ont tenté des projets similaires, comme le projet Mohol des États-Unis dans les années 1960, mais ces tentatives se sont soldées par des échecs en raison des immenses défis techniques et des pressions géologiques.
• 😀 L'échec des projets de forage montre l'immense écart entre la technologie humaine actuelle et les forces colossales à l'œuvre dans les profondeurs de la Terre.

Q & A

Qu'est-ce qu'une ville fantôme et pourquoi est-elle fascinante ?

Une ville fantôme est un lieu abandonné, souvent construit par l'homme, et dévasté par le temps. Ce contraste entre les bâtiments autrefois animés et leur état de délabrement crée une atmosphère intrigante et mystique, ce qui explique pourquoi elles fascinent les gens, notamment les passionnés d'exploration urbaine.

Où se situe le complexe industriel abandonné mentionné dans la vidéo ?

Le complexe industriel abandonné se trouve à Zapoliarni, dans l'oblast de Mourmansk, au nord-ouest de la Russie, juste au-dessus du cercle polaire arctique et à quelques kilomètres de la frontière avec la Norvège.

Qu'est-ce que le 'Moho' et pourquoi est-il important dans la géologie ?

Le 'Moho' est la discontinuité entre la croûte terrestre et le manteau. Comprendre cette transition permet d'étudier la formation de la croûte terrestre et d'explorer les possibilités d'atteindre des couches plus profondes, comme le manteau terrestre, et d'exploiter des ressources minières.

Quels étaient les objectifs du forage SG3 en Union Soviétique ?

Le forage SG3 visait à pénétrer profondément la croûte terrestre pour étudier la composition des roches, la température, la pression et explorer la possibilité d'exploiter des ressources minières, tout en cherchant à comprendre la structure interne de la Terre.

Pourquoi les Soviétiques ont-ils choisi la péninsule de Kola pour le forage SG3 ?

La péninsule de Kola a été choisie en raison de la stabilité de ses roches et de l'épaisseur plus fine de la croûte terrestre, ce qui facilitait le forage. De plus, cette zone éloignée permettait de mener le projet en toute discrétion, loin des yeux du monde extérieur.

Quel est le record de profondeur atteint par le forage SG3 et pourquoi n'a-t-il pas pu aller plus loin ?

Le forage SG3 a atteint une profondeur record de 12 262 mètres, mais il n'a pas pu aller plus loin en raison des conditions extrêmes, telles que la pression élevée, les températures proches de 200°C, et les difficultés techniques liées aux foreuses de l'époque.

Que se cache-t-il sous le couvercle scellé du forage SG3 ?

Le couvercle scellé du forage SG3 cache probablement des conditions géologiques extrêmes ou des découvertes scientifiques non explorées. Les recherches ont révélé des traces de gaz comme l'hydrogène, l'hélium et l'azote, mais il est impossible de savoir avec certitude ce qui se trouve à cet endroit.

Que raconte la légende urbaine à propos du forage de Sibérie et de l'enregistrement du 'cri des damnés' ?

La légende urbaine prétend qu'un forage en Sibérie a pénétré une cavité souterraine extrêmement chaude, et qu'un microphone y aurait capté le 'cri des damnés', ce qui a alimenté la rumeur d'une connexion avec l'enfer. Cette histoire est une invention, largement propagée par des groupes religieux et des médias sensationnalistes.

Quelles sont les véritables origines de l'enregistrement prétendument provenant du 'puits vers l'enfer' ?

L'enregistrement prétendument capté dans un forage en Sibérie est en réalité un extrait d'un film d'horreur italien, 'Baron Blood' de 1972, déformé pour créer un son insupportable. Cette information a été révélée par un utilisateur de YouTube en 2010.

Quels autres pays ont tenté des forages profonds similaires à celui de l'URSS ?

Les États-Unis ont lancé le projet Mohole dans les années 1960 pour forer sous l'océan Pacifique, et le Japon a lancé le projet Chikyu en 2005, cherchant à atteindre des profondeurs sous le plancher océanique. Ces projets ont échoué à atteindre le manteau terrestre en raison de la pression et des difficultés techniques.