Le décret son 2017 - L'Instant Pro (spécial Avignon) #20

Profession Culture
15 Jul 202203:48

Summary

TLDRLe décret du 7 août 2010, visant à protéger l'audition du public en régulant les niveaux sonores lors des festivals de musique, soulève de nombreuses problématiques. Bien que les professionnels du son aient participé à son élaboration, ils dénoncent des difficultés d'application, telles que la nécessité de mesurer le son à tous les points accessibles, les limites de décibels jugées trop strictes, et les défis posés par les festivals en plein air. De plus, les études d'impact coûteuses et les restrictions liées à l'absence de textes d'application aggravent la situation. Les experts appellent à des révisions urgentes pour rendre le décret plus adapté aux réalités des événements musicaux.

Takeaways

  • 😀 Le décret du 7 août 2010 vise à protéger l'audition du public lors de concerts et festivals en fixant des limites de niveaux sonores à respecter.
  • 😀 Le décret, qui a été rédigé avec l'aide des professionnels du son, rencontre des difficultés d'application dues à l'absence d'arrêté ministériel pour préciser sa mise en œuvre.
  • 😀 L'absence d'arrêté entraîne un flou juridique pour les organisateurs de concerts et festivals, qui ne savent pas exactement comment mesurer et respecter les niveaux sonores imposés.
  • 😀 Le décret impose de mesurer le son à tous les points accessibles au public, ce qui nécessite des dispositifs de mesure complexes et coûteux.
  • 😀 Le décret prévoit des limites de niveaux sonores : 102 décibels pour des sons de faible intensité et 118 décibels pour des sons plus puissants, mais cette limite de 118 décibels est problématique pour certains types de musique.
  • 😀 Le respect de la limite de 118 décibels, notamment pour les musiques électro et hip hop, peut affecter l'équilibre tonal des concerts et festivals.
  • 😀 Les conditions météorologiques, comme le vent, peuvent fausser les mesures des niveaux sonores lors des festivals de plein air, rendant difficile le respect des limites imposées.
  • 😀 Les études d'impact obligatoires pour les lieux clos sont coûteuses, et les producteurs doivent recommencer l'étude pour chaque nouvelle installation de sonorisation, ce qui n'est pas viable économiquement.
  • 😀 Les professionnels du son demandent la publication de l'arrêté ministériel afin de clarifier les modalités d'application du décret, en particulier pour les festivals de musique de genres comme le hip hop et l'électro.
  • 😀 Les acteurs du secteur appellent à une révision du décret pour adapter les limites sonores aux réalités des festivals en plein air et des concerts de musiques modernes.

Q & A

  • Quel est l'objectif principal du décret du 7 août 2010 sur les niveaux sonores dans les festivals de musique ?

    -L'objectif principal du décret est de protéger l'audition du public et la santé des riverains exposés à des niveaux sonores élevés dans les lieux clos et en plein air, notamment lors des festivals de musique.

  • Pourquoi la mise en œuvre du décret a-t-elle été compliquée ?

    -La mise en œuvre du décret a été compliquée en raison de l'absence d'un arrêté ministériel qui devait préciser les conditions d'application du texte. Ce retard a créé une incertitude juridique pour les organisateurs de festivals et les professionnels du son.

  • Quels sont les niveaux sonores que le décret impose de respecter ?

    -Le décret impose de respecter deux niveaux sonores : 102 décibels (dB) et 118 dB. Ces niveaux correspondent à deux intensités sonores différentes, perceptibles par l'oreille humaine moyenne.

  • Pourquoi la limite de 118 dB est problématique pour certains genres musicaux ?

    -La limite de 118 dB pose problème pour des genres musicaux comme l'électro et le hip-hop, qui ont des basses fréquences souvent plus fortes. Cela peut altérer l'équilibre tonale de la musique et nuire à l'expérience sonore du public.

  • Comment les conditions extérieures, comme le vent, affectent la mesure des niveaux sonores en plein air ?

    -En plein air, des facteurs comme le vent peuvent modifier les mesures des niveaux sonores. Cela rend difficile le respect des limites sonores établies, car les conditions environnementales peuvent interférer avec les équipements de mesure.

  • Quelles sont les difficultés économiques liées aux études d'impact pour les lieux clos ?

    -Les études d'impact pour les lieux clos sont coûteuses. De plus, si le lieu n'a pas de sonorisation fixe, une nouvelle étude doit être réalisée à chaque nouvelle installation de système sonore, ce qui représente une charge financière importante pour les organisateurs.

  • Quelles sont les demandes de l'association Agit Son concernant le décret ?

    -L'association Agit Son demande la publication de l'arrêté ministériel prévu par le décret, ainsi que la modification de la limite de 118 dB pour permettre la tenue de festivals de genres comme l'électro et le hip-hop. Ils demandent aussi une révision des règles concernant les études d'impact pour les lieux clos.

  • Pourquoi le décret est-il difficile à appliquer, malgré le fait que des professionnels du son aient participé à sa rédaction ?

    -Bien que des professionnels du son aient participé à la rédaction du décret, leurs préoccupations n'ont pas été suffisamment prises en compte. Ils ont rapidement souligné les difficultés techniques et juridiques liées à l'application des règles, notamment l'absence d'arrêté pour préciser les modalités de mise en œuvre.

  • Quelle est l'importance d'un arrêté ministériel pour la mise en œuvre du décret ?

    -L'arrêté ministériel est crucial pour préciser les conditions d'application du décret, comme la méthode de mesure des niveaux sonores et les équipements à utiliser. Sans cet arrêté, les organisateurs de festivals et les professionnels du son manquent de directives claires, ce qui rend la mise en œuvre du décret incertaine.

  • Quels impacts le retard dans la publication de l'arrêté ministériel a-t-il sur l'industrie des festivals ?

    -Le retard dans la publication de l'arrêté ministériel crée une zone d'incertitude juridique pour les organisateurs de festivals. Cela complique la planification et l'organisation des événements, car les règles exactes concernant les mesures sonores et leur mise en œuvre restent floues.

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