Science et religion sont-elles incompatibles? - Le sacré et la cité
Summary
TLDRCe dialogue entre Sébastien Dean, professeur d'études bibliques à l'Université Laval, et Yves Gingra, historien spécialiste des sciences à l'UQAM, aborde la question complexe de la relation entre science et religion. Ils explorent l'idée que ces deux domaines, bien que souvent en conflit, peuvent entrer en dialogue. En examinant des points de discorde historiques comme le procès de Galilée et l'interdiction d'enseigner les œuvres d'Aristote, ils discutent de la manière dont la science et la religion peuvent évoluer et s'adapter aux nouvelles découvertes. Le débat soulève également la question de la possibilité d'une compréhension critique et historique des textes sacrés, ainsi que l'impact du fondamentalisme sur la science et l'éducation.
Takeaways
- 🌟 La croyance en Dieu et le Créateur est en opposition avec la vision scientifique de l'origine de l'univers, issue du Big Bang il y a 13,7 milliards d'années.
- 📚 L'histoire montre que la religion et la science ont souvent été en conflit, notamment avec l'affaire de Galilée et la condamnation de l'enseignement d'Aristote au Moyen Âge.
- 🔭 Galilée, avec son télescope, a réfuté la cosmologie d'Aristote et soutenu Copernic, ce qui lui a valu la condamnation de l'Église.
- 🚫 L'Église a cherché à dicter les études scientifiques, interdisant par exemple l'enseignement des idées d'Aristote sur la nature éternelle du monde.
- 🔥 Le cas de Giordano Bruno, brûlé pour avoir soutenu l'existence d'autres mondes habités, illustre les conflits entre science et religion.
- 🎭 La religion propose des réponses à des questions existentielles, tandis que la science explique le fonctionnement du monde, et les deux peuvent coexister sans s'exclure.
- 📖 Les textes religieux, comme la Bible, doivent être interprétés avec un regard critique et non de manière littéraliste ou fondamentale.
- 🌐 La science moderne influence la façon dont les textes religieux sont lus et interprétés, menant à une compréhension plus nuancée et historique.
- 🤝 Il est possible d'être à la fois croyant et scientifique, comme le montraient des figures comme Teilhard de Chardin, bien que cela puisse soulever des incompatibilités conceptuelles.
- 🏫 La présence de conflits entre enseignement religieux et scientifique est encore observée dans certaines régions, où la théorie de l'évolution, par exemple, n'est pas enseignée en raison de croyances religieuses.
- 💡 La science et la religion abordent des questions différentes; la science cherche à expliquer comment les choses fonctionnent, tandis que la religion explore les raisons pour lesquelles les choses existent.
Q & A
Quelle est la vision des astrophysiciens sur l'origine de l'univers?
-Les astrophysiciens considèrent que l'univers est né il y a 13,7 milliards d'années lors du Big Bang, une gigantesque explosion qui a créé les étoiles, les planètes et les êtres qui les peuplent.
Quels sont les points de discorde historiques majeurs entre la science et la religion?
-Les points de discorde majeurs incluent la condamnation de l'enseignement des œuvres naturelles d'Aristote par Étienne Tempier en 1277 et le procès de Galilée au 17e siècle pour avoir soutenu les théories de Copernic.
Comment Galilée a-t-il bouleversé la cosmologie de son époque?
-Galilée a bouleversé la cosmologie de son époque grâce à la mise au point du télescope, découvrant que la Lune n'est pas une sphère de cristal et que Jupiter possède des satellites, ce qui a détruit la cosmologie aristotélicienne.
Quelle était la position de l'Église catholique face aux découvertes de Galilée?
-L'Église catholique a trouvé les découvertes de Galilée inacceptables, le forçant à se rétracter et à vivre en résidence surveillée pour avoir soutenu les théories de Copernic.
Pourquoi la condamnation de Galilée est-elle souvent considérée comme un moment clé dans le conflit entre science et religion?
-La condamnation de Galilée est considérée comme un moment clé car elle illustre comment l'Église a utilisé son autorité pour supprimer des idées scientifiques contraires à ses doctrines.
Quel rôle la religion a-t-elle joué dans la colonisation et l'usage des textes sacrés?
-La religion a souvent été utilisée comme un outil de propagande par les missionnaires pendant la colonisation, nécessitant une décolonisation de l'interprétation des textes sacrés.
Comment la Bible est-elle vue aujourd'hui par certains scientifiques et théologiens?
-Aujourd'hui, la Bible est souvent vue comme un document historique qu'il faut interpréter de manière critique et métaphorique plutôt que littérale, comme le suggérait Galilée.
Quels sont les défis posés par le fondamentalisme religieux à la science contemporaine?
-Le fondamentalisme religieux pose des défis à la science contemporaine en rejetant des théories comme l'évolution et en influençant les programmes scolaires dans certaines régions.
Comment la science et la religion peuvent-elles coexister sans conflit selon certains experts?
-Certaines visions, comme celle du pape François, montrent que la science et la religion peuvent coexister sans conflit en utilisant les découvertes scientifiques pour informer des perspectives religieuses et éthiques sur des enjeux contemporains.
Quel est l'impact de la science moderne sur la perception de la religion?
-La science moderne a amené à une lecture critique et historique des textes religieux, modifiant la perception traditionnelle et favorisant un dialogue basé sur des preuves empiriques.
Quels exemples historiques montrent que la science a influencé la religion?
-Des exemples incluent l'acceptation tardive par l'Église de la théorie de l'évolution et l'utilisation par le pape François des études scientifiques pour parler de la crise écologique.
Pourquoi le terme 'dialogue' entre science et religion peut-il être trompeur selon Yves Gingra?
-Selon Yves Gingra, le terme 'dialogue' est trompeur car il implique une équivalence entre deux domaines distincts. En réalité, la religion s'adapte aux faits établis par la science plutôt que de dialoguer avec elle.
Comment la science explique-t-elle les phénomènes naturels par rapport à la religion?
-La science explique les phénomènes naturels par des causes naturelles et des mécanismes vérifiables, contrairement à la religion qui utilise souvent des récits miraculeux.
Comment les connaissances scientifiques influencent-elles l'interprétation des textes religieux?
-Les connaissances scientifiques influencent l'interprétation des textes religieux en les abordant de manière critique et historique, permettant de distinguer les constructions imaginaires des faits réels.
Outlines
🌌 Création et science : les visions divergentes
Le paragraphe aborde le débat entre la créationniste et les scientifiques, soulignant que selon les croyances religieuses, Dieu a créé l'univers à partir de rien, tandis que les astrophysiciens soutiennent que l'univers est né il y a 13,7 milliards d'années suite à la 'Big Bang'. Il mentionne également le conflit entre la science et la religion, en particulier la condamnation des enseignements d'Aristote par Étienne Tempier au Moyen-Âge et le cas de Galilée qui a défendu la théorie copernicienne du système solaire, ce qui lui a valu de se rétracter sous la pression de l'Église. Ce paragraphe met en lumière les points de discorde historiques et la manière dont la science et la religion peuvent s'opposer mais aussi entrer en dialogue.
📚 Interprétation critique des textes religieux
Ce paragraphe discute de l'interprétation des textes bibliques et met en avant le rôle du professeur en études bibliques à l'Université Laval, qui aide à adopter une perspective critique sur ces textes. Il est question de la différence entre une lecture littéraliste et une approche plus nuancée, qui reconnaît les aspects poétiques et métaphoriques des récits bibliques. Le paragraphe souligne également l'évolution de l'église catholique envers une vision historiciste de la Bible, admettant finalement qu'elle doit être interprétée plutôt que prise littéralement, et aborde le rôle de l'Église dans la réticence à accepter les théories scientifiques telles que le darwinisme.
🤔 La coexistence de la foi et de la science
Le paragraphe explore la possibilité de la coexistence entre la foi et la science, en citant des exemples de scientifiques qui sont également croyants. Il aborde la question de la compatibilité entre la croyance en la création et les théories scientifiques telles que celle de l'évolution, et mentionne les différentes approches pour combiner foi et science, comme le 'concordisme'. Le paragraphe met également en évidence les conflits statistiques entre la pratique religieuse fondamentale et la connaissance scientifique, et comment ces deux domaines peuvent être maintenus en parallèle plutôt qu'en conflit direct.
🔬 La science et les questions existentielles
Dans ce paragraphe, l'auteur partage son expérience personnelle de passage de la biochimie à la théologie, et comment cela l'a amené à réfléchir sur des questions existentielles. Il exprime l'idée que les scientifiques ne sont pas nécessairement formés pour répondre à ces questions et que la science ne fournit pas de réponses directes à des questions de sens et de valeur. Le paragraphe aborde également la question du dialogue entre la science et la religion, en utilisant l'encyclique du pape François sur l'environnement comme exemple de la manière dont la science peut être utilisée pour aborder des problèmes cruciaux et initier des changements.
🏫 L'enseignement de l'évolution et les défis éducatifs
Ce paragraphe traite des défis liés à l'enseignement de la théorie de l'évolution dans certaines écoles, en particulier dans les contextes où les croyances religieuses sont fortement représentées. Il mentionne les États-Unis et d'autres pays où l'évolution n'est pas enseignée en raison des influences religieuses, et souligne l'importance de l'État dans la définition des programmes scolaires pour prévenir ces dérives. Le paragraphe met en avant la nécessité d'enseigner des connaissances scientifiques fondamentales, telles que l'évolution, dans tous les établissements éducatifs, indépendamment des croyances religieuses.
🌐 Décolonisation des savoirs et interprétation des textes
Le paragraphe parle de la décolonisation des savoirs et de la nécessité de réévaluer la manière dont les textes sacrés ont été utilisés dans le passé pour des fins de colonisation et de propagande. Il aborde la question de la validité des savoirs traditionnels et de leur place par rapport aux connaissances scientifiques universelles. Le texte insiste sur l'importance d'être critique et ouvert aux différentes perspectives, tout en étant conscient des dangers de confondre ou d'égaler les approches scientifiques et religieuses ou traditionnelles.
🚫 La science comme religion : un débat nuancé
Dans ce paragraphe, les auteurs débattent sur la perception de la science comme une religion et la question de sa place dans la société. Ils soulignent que la science n'est pas une religion, mais une méthode basée sur la rationalité et l'explication des phénomènes par des causes naturelles. Le paragraphe critique l'utilisation de la science pour détruire ou soutenir la religion, et insiste sur la nécessité de reconnaître les limites de la science pour répondre aux questions existentielles et éthiques. Il met en évidence la complexité des relations entre science et religion, et la diversité des expériences humaines qui peuvent être enrichies par les deux domaines.
🕊️ La religion et la quête du sens de la vie
Ce paragraphe explore le rôle de la religion dans la quête du sens de la vie et la manière dont elle peut répondre aux aspirations humaines profondes. Il mentionne que la religion peut être un outil pour établir des liens sociaux et éthiques, mais aussi qu'elle peut conduire à des dérives et à des conflits. Le texte aborde la complexité de la religion en tant que force unifiante ou divisante, et la façon dont elle interagit avec d'autres aspects de la vie, tels que la science et la philosophie, pour aider les individus à comprendre leur place dans le monde.
Mindmap
Keywords
💡Créationnisme
💡Big Bang
💡Galilée
💡Théorie de l'évolution
💡Science et religion
💡Décolonisation des savoirs
💡Dialogue
💡Savoir traditionnel
💡Église et pouvoir
💡Métaphysique
💡Rationalisation
Highlights
La discussion explore si les visions scientifique et religieuse du monde sont incompatibles.
Le conflit entre science et religion a longtemps existé, avec des points de discorde historiques importants.
La condamnation des enseignements d'Aristote par Étienne Tempier en 1277 est un événement clé dans le conflit entre la faculté de théologie et la science.
Galilée a été en conflit avec l'Église pour sa défense de la théorie copernicienne et sa découverte de la lune de Jupiter.
Le procès de Galilée et l'Inquisition illustrent les tensions entre la science et les autorités religieuses.
Jordano Bruno a été exécuté pour ses idées sur l'infini de l'univers et l'existence de multiples univers.
La religion et la science abordent des questions différentes, l'un se concentrant sur les causes naturelles et l'autre sur les questions de sens et de morale.
La science moderne et la religion peuvent coexister, comme le démontre l'encyclique du pape François sur l'environnement.
La théorie de l'évolution est un point de conflit persistant aux États-Unis et dans d'autres contextes religieux.
L'enseignement de la science, comme la théorie de l'évolution, est parfois menacé par des groupes religieux fondamentalistes.
La science et la religion répondent à des questions différentes mais peuvent entrer en dialogue pour une meilleure compréhension du monde.
La décolonisation des savoirs est un sujet important pour revisiter les relations entre les spiritualités traditionnelles et le savoir scientifique.
Il est important de ne pas confondre la religion, en tant qu'organisation, avec la science, qui est une méthode pour rendre raison des phénomènes naturels.
La science et la religion peuvent être des vecteurs de conflit, mais souvent ce n'est pas la religion elle-même qui est la cause de la guerre.
La religion peut être vue comme un moyen de combler le vide existentiel, bien qu'il y ait aussi des dérives et des divisions historiques.
Le matérialisme scientifique peut engendrer un vide d'existentiel, et la religion peut être un moyen de se connecter et de discuter des aspirations profondes.
La science ne peut pas répondre à tous les questions de sens et d'éthique, et la religion peut apporter une perspective différente.
Transcripts
selon les croyances Dieu et le Créateur
de tout ce qui existe c'est Dieu qui
aurait créé l'univers entier à partir de
rien les astrophysiciens eux considèrent
plutôt que l'univers est né il y a 13,7
milliards d'années à l'occasion du Big
Bang une explosion gigantesque qui
serait à l'origine de la création des
étoiles des planètes et des êtres qui
les peuples avec la science et la
religion deux visions du monde
s'opposent mais sont-elles incompatibles
pour autant nous inviter aujourd'hui
Sébastien Dean professeur d'études
bibliques à l'Université Laval et Yves
gingra historien spécialiste des
sciences à l'UQAM
[Musique]
quand on regarde l'histoire on s'en rend
compte la religion et la science ont
longtemps été en conflit quels ont été
les plus grands points de discorde et je
pose la question historienne d'abord ok
normalement on a tendance à faire
débuter cette période de conflit entre
science et religion avec Galilée je
pense qu'il faut qu'on rappelle un
événement à mon avis aussi fondamental
qui est au Moyen-Âge en 1277 les vagues
de Paris Étienne Tempier au nom qui est
appuyé par la Faculté de Théologie
condamne l'enseignement des œuvres
naturelles d'Aristote sur les origines
du monde sur la physique qui s'enseigne
à la Faculté des arts donc c'est le
premier que j'appelle c'est le premier
conflit des facultés ou les
avoir le droit de dicter aux
scientifiques de l'époque ce qui est
étudié la cosmologie la composition du
monde leur discours et bien sûr Aristote
c'est avant Jésus-Christ donc pour
Aristote le monde est éternel ce qui
bien sûr au Moyen-Âge qui est dominé par
l'église catholique c'est inacceptable
donc c'est la première condamnation de
dire il est interdit d'enseigner à
l'université les œuvres d'Aristote qui
commençaient vont devenir jusqu'à
Galilée justement et quand on arrive à
Galilée autour de 161610 Galilée grâce à
la mise au point du télescope découvre
que la Lune finalement ce n'est pas une
sphère de cristal que Jupiter romaine
des satellites autour de lui ce qui
détruit complètement la cosmologie
d'Aristote et ça ça pose des problèmes
compliqués et finalement dans son grand
livre sur les deux grands systèmes du
monde nous dit c'est Copernic a raison
et Copernic dit que le soleil est au
milieu de l'univers et non pas la terre
ça c'est inacceptable pour des pas
compliqué par l'Église et il va donc
condamner à se rétracter donc pendant
une dizaine d'années il va rester chez
lui aura plus le droit de sortir
justement pour avoir pris la défense en
fait de Copernic exactement et surtout
de l'avoir fait un Italien parce que la
science de l'époque était écrite en
latin la force de Galilée c'est d'écrire
dans la langue veraculaire donc être
beaucoup plus facile à lire par des noms
savants et ça c'est inacceptable pour
l'Église et à l'époque il y avait les
tribunaux de l'Inquisition aussi qui
cherchait les hérétiques et donc le plus
le mieux connu bien sûr c'est Jordano
Bruno qui est brûlé sur la place
publique de Rome en février 1600 pour
avoir déclaré qu'il existe des univers
multiples que l'homme il y a même
d'autres êtres humains sur d'autres
planètes et que l'univers est infini
quand on quand dans les religions c'est
écrit que Jésus marche sur les eaux que
Moïse va séparer la mère pour que les
Juifs puissent passer est-ce à partir de
ce moment là on doit pas mettre de côté
un peu ça son esprit scientifique pour
épouser ses croyances là
oui et non en fait ça dépend qu'est-ce
qu'on peut faire avec ça moi quand
j'entre dans un cinéma pour aller voir
un film Harry Potter singer des anneaux
si je me lève à chaque fois que d'aller
ça peut pas se faire là ben j'irai pas
bien loin dans l'expérience
cinématographique je vais à quelque part
je pense que en anglais on parle de
wheeling suspense
une temporairement mettre de côté nos
croyances nos doutes pour embarquer dans
l'histoire puis en embarquant dans ces
histoires là on peut faire une
expérience intéressante il y a c'est pas
pour rien qu'on les raconte depuis des
millénaires donc à quelque part si on
s'arrête à essayer de rationaliser
d'expliquer chaque détail puissance
peut-être que telle explication physique
on entre pas dans le récit et on peut
pas vivre ce qui est ce que réussi à
essayer de nous faire vivre cela dit moi
je suis professeur en études biblique à
l'Université Laval donc ma job mon
pareil c'est d'aider à avoir un regard
critique sur ces textes-là de sortir de
peut-être un regard littéraliste
fondamentaliste du texte où on se dit
bon ben si Moïse a séparé les eaux ben
ça s'est passé c'est sûr puis là
trouvons la date puis les trouvons
allons trouver archéologique ce qu'il
faut pour prouver ça non il y a rien
dans le texte qui nous dit vous devez le
prendre au pied de la lettre il y a des
récits bibliques qui sont écrits sous
forme poétique c'est le premier la
première page de la Bible Dieu crée mais
c'est un poème de la poème si on on
prend ça au pied de la lettre ça on
manque quelque chose mais ça c'est une
vision c'est très intéressant ce fameux
dit parce que la vision contemporaine la
conception de la Bible lorsqu'on regarde
ce point de vue historique on s'aperçoit
que cette conception là ne s'est imposée
dans l'Église catholique qu'à la fin du
19e siècle après des parce qu'au 16e
siècle quand on a commencé juste et au
17e siècle à mettre en cause justement
avec un point de vue scientifique
c'est-à-dire empirique de dire étudiant
la Bible un objet historique ça va
prendre du temps est accepté d'ailleurs
Ernest Renan qui avait été nommé au
Collège de France dans une chaire
d'histoire des religions va perdre son
poste parce que écrire un livre sur
Jésus comme un document historique Jésus
c'est un personnage donc c'est un être
humain qui est né donc les miracles du
point de vue scientifique ça n'existe
pas donc il faut il faut natureliser
cette histoire là et donc c'est pour ça
qu'il faut rappeler que
l'institution religieuse l'église
commise comme organisation joue un rôle
très important c'est elle qui a retardée
la vision historiciste de la Bible
heureusement l'Église catholique a fini
par accepter que la Bible c'est un
document qu'il faut interpréter comme
Galilée le suggérait pour lequel il
était condamné de façon métaphorique et
non pas littérale tout comme aujourd'hui
plusieurs ont une lecture littérale du
Coran ce qui explique les conflits dans
cette religion-là avec le darwinisme
est-ce que la façon d'interpréter les
livres évolue en même temps en fait les
connaissances scientifiques moi je
dirais que oui surtout à partir de la
période moderne le 17e siècle qu'on a
évoqué tout à l'heure on a un regard
historique qui se développe à
l'université où là on veut savoir
qu'est-ce qui s'est passé d'où on vient
et de distinguer ce qui a été des
constructions imaginaires et qu'est-ce
qui est réel le réel c'est l'historique
donc on a un nouveau regard qui se
développe et on va utiliser des outils
critiques qu'on n'avait pas avant alors
par exemple on va on va prendre les on a
5000 manuscrits en grec du Nouveau
Testament mais là c'est d'aller voir ces
manuscrits-là de voir comment ça évolué
dans le temps est-ce que des versions
qui font élaguer les textes d'origine
assez de retrouver le meilleur texte
possible donc on a toute une science qui
se développe avec ça tout comme
aujourd'hui si on arrive dans notre 21e
siècle ben toute la philosophie postm a
le poste colonialisme les études
féministes tout ça ben c'est des choses
qui moi dans mon travail m'alimentent
donc je suis en conversation avec ce qui
se passe dans les autres PA université
et ça m'aide à mieux lire les textes
bibliques à partir de ce qu'on fait
comme science aujourd'hui là c'est en
semaine est-ce que être scientifique et
croyant j'ai le goût de vous dire est-ce
que ça se peut on peut toujours trouver
et on va toujours trouver des croyants
et des scientifiques qui sont croyants
parce que c'est des anecdotes il y a des
grands serveurs qui sont croyants et il
faut distinguer aussi le fait qu'il
croit et qu'ils veulent imposer ou non
une certaine vision de leur de leur
religion on ne peut pas être darwinien
et penser que Dieu a créé l'homme à son
image à sa ressemblances parce que selon
Darwin tu vas peut-être changer dans un
grand hôtel mais selon la science
d'aujourd'hui c'est le hasard et la
nécessité alors ça c'est incompatible de
sorte que des gens comme tes gardes de
Chardin qui est un jésuite croyait à une
à une direction et ça c'est pas
darwinien donc qui croyait l'évolution
mais ce niveau dirigé vers Dieu donc
c'est un vérifiable donc ça c'est pas
scientifique donc ceux qui sont à la
fois croyants et scientifiques ou bien
ils font des chemins parallèles comme
Marie-Victorin disait dès 1925 il faut
laisser la religion à l'église prier
Dieu et la science dans les laboratoires
donc lui est acompte ce qu'on appelle le
concordeme qu'on retrouve aujourd'hui
chez certains croyants fondamentaliste
mais oui en principe il y a des
individus mais moi comme sociologue ce
que j'observe c'est au niveau
statistique
lorsqu'on regarde dans les pays les plus
religieux et les personnes les plus
religieuses on a des statistiques très
robustes qui montrent plus les gens ont
des pratiques religieuses
fondamentalistes moins on des
connaissances scientifiques élevées et
moins et ont confiance en la science
donc par exemple les individu c'est pas
la même chose que les groupes mais donc
je comprends mais un astrophysicien
uberisme par exemple et est-ce qu'il est
il est croyant est-ce qu'il est croyant
c'est jamais mais c'est jamais si clair
mais on a l'impression je pense
volontairement
parce que bon j'ai fait quelques cours
en biochimie avant d'aller en théologie
mais en biochimie on apprend tout ce qui
se passe au niveau des molécules puis on
devient expert dans notre domaine dans
le laboratoire tout d'un coup qu'on nous
pose des questions existentielles on
peut avoir fait un bout de chemin
personnel là-dessus mais on n'est pas
formé pour ça alors demandez moi pas
d'expliquer des théorèmes physiques puis
à quelque part pourquoi est-ce qu'on
demanderait à uberer des questions
existentielles sur la vie sur la mort
c'est sûr qu'il y a peut-être une
certaine sagesse qui vient peut-être que
en regardant les constantes de l'univers
ça peut mener à une réflexion mais pas
automatiquement puis honnêtement moi la
dichotomie en croyant nos croyants ça
m'intéresse plus ou moins pour moi ce
qui est important c'est est-ce qu'il y a
quelqu'un qui est capable de se poser
des questions puis de cheminée discuter
puis d'ouvrir un dialogue d'aller plus
loin qu'il soit croyant ou non c'est pas
ça qui est important pour moi c'est ce
qui est ouvert à avancer sur des
questions puis entrer en dialogue
justement le mot dialogue est-ce qu'il y
a un dialogue possible entre la science
et la religion et est-il souhaitable et
je vais commencer avec Sébastien j'ai
comme mon intuition me dit
sur une certaine taille j'ai vu votre
livre Sébastien en premier alors je me
confesse moi je l'ai pollue
malheureusement mais un exemple je vais
aller avec la posture que oui c'est
possible la preuve la première
encyclique du pape François à la date
aussi sur l'environnement
sur la crise écologique dans laquelle on
est on a un texte qui dans les premiers
chapitres c'est plein d'études
scientifiques et essaie de vraiment
mettre la table pour dire on est dans
une crise ça va mal c'est réel il y a
toutes sortes d'impact au niveau donc on
a un pape qui nous parle la biodiversité
puis bon des problèmes il va citer
toutes sortes d'autres études et
éventuellement arrive aux conséquences
pour lui-même là-dedans puis il y a des
solutions possibles avec un regard
religieux donc on a dans ce texte là un
exemple de dialogue entre science et
religion ce papel là
s'inspire de ce qui se fait dans la
science pour avoir un rapport au réel
aujourd'hui qui est qui initie des
changements donc c'est un exemple et là
je vois que Monsieur
pour une raison très simple c'est que le
mot dialogue est une source de confusion
fondamentale l'exemple que vous venez de
donner c'est pas un exemple de dialogue
c'est un exemple où le pape parce qu'il
est plus
je dirais personnellement j'ai plus
intelligent que radinger son
prédécesseur il comprend que la science
on doit s'en servir et on doit l'écouter
il n'y a pas de dialogue il y a elle est
simple lorsque la science dit la terre
est ronde l'église s'adapte ça lui a
pris un siècle lorsque le pape Jean-Paul
II a dit la théorie de l'évolution est
plus qu'une hypothèse c'est sa phrase il
dit ça au milieu à la fin du 20e siècle
alors que Darwin date de 1850 donc 150
ans après Darwin le pape dit la théorie
de l'évolution est plus qu'une hypothèse
une phrase sibyline qu'est-ce que ça
veut dire plus qu'une hypothèse c'est
beaucoup plus et il dit que les deux
hypothèses peuvent être traités c'est
quoi l'eau l'autre c'est la création
donc pour faire attention il y a pas de
dialogue dans ça la science a même des
faits et la religion s'adapte
même si la théorie de l'évolution a été
énoncée il y a près de 200 ans et
qu'elle fait consensus en sciences elle
fait encore des vagues de nos jours aux
États-Unis par exemple certaines écoles
refusent de l'enseigner pour des raisons
religieuses au Canada sur un sondage
récent une personne sur quatre adhère
aux créationsnisme au Québec une partie
de la population aimerait aussi qu'il
soit enseigner à l'école mais quels sont
exactement les points de dissension
entre science et religion
aux États-Unis il y a la théorie de
l'évolution qui n'est pas enseignée dans
certaines écoles dans des parce que des
gros religieux qui financent les écoles
est-ce que la science est menacée dans
des contextes particulièrement religieux
il vient gras Oui c'est parfaitement
évident on le voit dans plusieurs pays
musulmans aussi on le voit aux
États-Unis on le voit aussi même chez
les Juifs plus fondamentalistes et ça
c'est lié aussi à qui contrôle les
écoles parce qu'il faut se demander
pourquoi aux États-Unis c'est possible
que les écoles secondaires soient prises
en main par des groupes religieux
fondamentalistes les bons nuggets c'est
parce que l'école dépend de chaque
village de chaque ville or en France
comme au Québec c'est l'État qui définit
les programmes et l'avantage qu'on a
tendance à oublier c'est parce que c'est
l'État à un niveau dont très abstrait
très très élevé ça empêche qu'une école
de votre coin où vous éliriez un comité
qui prendra en charge l'école pourra
dire nous on n'enseigne plus donc le
fait que en France et au Québec c'est
l'État qui définit le programme d'école
primaire secondaire empêche ses dérives
là parce que justement on a compris que
si on laisse à chacun on va créer des
sectes dans un coin qui anciendront pas
le programme tu de nos jours inclut la
biologie et inclut l'évolution parce que
l'évolution c'est que ça n'explique pas
seulement l'évolution de l'homme ça
explique l'évolution des microbes donc
ça nous fait comprendre les pandémies et
ça faut que ça soit enseigné dans toutes
les écoles indépendamment de la religion
qui est une affaire privée normalement
dans un pays civilisé Sébastien
une menace pour la science que pour les
humains qui sont là donc c'est encore
plus important et ce fondamentalisme
religieux-là je pense que ça serait une
mauvaise solution que de mettre la
religion de côté ou de ne pas en parler
parce que justement elle est là et c'est
c'est d'aller réussir à avoir un regard
critique sur et de leur donner des
outils pour mieux comprendre qu'est-ce
que la Bible puis de lire pourquoi pas
la Bible à partir de qu'est-ce qui s'est
passé avec le procès de Galilée de dire
bon on va pas on peut plus plaquer sur
la réalité du monde ce que ce que dans
les textes faisons donc le contraire
c'est comprenant les textes à partir du
moment dans lequel on vit c'est on parle
beaucoup de depuis quelques années de
décolonisation des savoirs c'est
peut-être le sujet le plus délicat
est-ce qu'il y a pas un danger quand
même de mettre sur le même pied des
spiritualités traditionnelles et le
savoir scientifique pour moi c'est clair
que ces deux choses qui sont on parlait
de ne pas du dialogue où il faut qu'on
parle de la même chose là on parle deux
choses différentes d'une cosmogonie puis
de rapport scientifique aux choses cela
dit moi je pense que il y a beaucoup de
choses très intéressantes dans la
décolonisation dans mon domaine en
particulier on a utilisé la Bible avec
les missionnaires qui venaient coloniser
c'était un outil de propagande et il
faut décoloniser ce rapport au texte
sacré et les communautés croyantes
impliqué encore dans les imou et autres
se pose ces questions là et essayer de
voir comment est-ce qu'on peut être
chrétien sans être colonisateur comment
est-ce qu'on peut lire la Bible sans
donc dans mon domaine à moi il y a
toujours un enjeu de politique et de
pouvoir puis voir qui est-ce qui est
évalué et autorise ou voie l'argent ou
bien l'argent puis à quelque part il y a
des endroits qui sont moins favorisés
que d'autres c'est de voir bon est-ce
qu'on peut essayer de penser le monde
des études universitaires moins
coloniale qu'avant écoutez moi je pense
que si on était exactement dans le même
niveau qu'avec le mot dialogue on a un
mot fourre-tout décoloniser le savoir
décoloniser le savoir est-ce que le fait
que Darwin était blanc est un
aristocrate en Angleterre ça fait que
son savoir était colonial donc c'est un
mot vague qui est utilisé comme
fourre-tout pour dire n'importe quoi et
Kamen ce que vous avez dit la confusion
quand on parle de savoir traditionnel
qu'est-ce que ça veut dire un savoir
traditionnel un savoir n'est pas
traditionnel ou autochtone un savoir est
vrai ou faux par exemple lorsque Jacques
Cartier arrive ici et que son équipe a
le scorbut le dit mais ils sont malades
il demande aux autochtones
on prend des feuilles de pain on les met
dans l'eau chaude en bois ça guérit le
scorbut est-ce que autochtone non savoir
découvert par les autochtones mais une
fois qu'il expliquait un quartier
commerce ça fonctionne c'est un savoir
universel en Europe pendant 2001 il y
avait une tradition ça s'appelait La
seni
on guéritait toutes les saignée c'est un
savoir traditionnel mais on sait bien
qu'aujourd'hui le saigner ça marche pas
donc on limite ça à des cas très très
rares donc on utilise des termes
généreux oui il faut être ouvert au
savoir traditionnel moi je dis si c'est
un savoir il est transmissible et
potentiellement universel
alors qu'actuellement pour parce qu'on a
mauvaise conscience qu'il y a eu des
autochtones se sont exploités on va être
tellement gentil qu'on va accepter que
jouer du tam-tam va guérir du cancer or
on sait très bien que des gens qui sont
morts pour ne pas avoir eu des
traitements de cancer puis avoir
privilégié ce qu'on appelait les savoirs
autochtones cette fois faire attention
ça a l'air pas gentil mais je pense
qu'il faut être très précis sur le plan
éthique c'est dangereux de mettre ça sur
le même pied parce que ça amène des
morts et ça il y a des preuves de ça moi
je suis d'accord avec la majorité de ce
qui a été dit une nuance que
j'apporterais c'est quand même c'est pas
toujours vrai ou faux blanc ou noir il y
a des sciences dans la sociologie ou la
théologie en fait partie dans les
sciences humaines où on est dans
l'interprétation puis par exemple
l'orientalisme une certaine époque on a
c’était des Européens qui allaient dire
qui allaient faire des études au
Moyen-Orient puis aller dire bon ben
qu'est-ce qui se passait à l'époque qui
faisait des recherches archéologiques en
Irak et tout ça c’était un savoir sur le
maintenant ça ne se fait plus comme ça
on va on va voir est-ce qu'il y a un
savoir qui peut émerger sur leur propre
contexte c'est pas juste les Européens
qui vont aller dire l'histoire de
l'Afrique les Africains aussi vont
essayer de dire leur propre histoire une
chose qu'on entend aussi souvent et mon
impression c'est que ça va vous faire
réagir c'est que la science et la
nouvelle religion oui bien sûr vous
devenez que ça c'est une autre des
métaphores vides parce que moi quand je
parle de religion je ne parle pas de
spiritualité je parle d'une organisation
qui a par exemple un pape un éveil comme
évêque Tempier dont j'ai parlé qui
disait on enseigne pas Aristote
université ou qui est un imam qui dit
aux musulmans quoi faire ça c'est une
religion la science n'est pas une
religion la science est une méthode
d'ailleurs ça s'applique pas tout la
science là il y a une définition très
simple c'est rendre raison des
phénomènes par des causes naturelles
donc si vous dites c'est un miracle
c'est peut-être
la science ça dit un mécanisme et voici
comment ça fonctionne et il y a des
postulats par exemple on dit que le
monde est fait d'atome et de molécule
c'est pas un dogme ça d'ailleurs il y
avait une très belle phrase que vous
dites dans votre livre vous la cité de
Galilée sur la différence entre la
science et la religion exactement il dit
l'astronomie nous montre comment va le
ciel et non pas comme on va au ciel et
c'est cette idée qui la science ne donne
pas de morale et donc ce n'est pas une
religion la science mais pourquoi on dit
que la science une religion parce qu'on
veut la
décrédibiliser or à l'inverse on a vu au
tout début quand on parle de uber Reeves
ou de prix Nobel de physique qui sont
croyants on veut utiliser la science
pour donner de la crédibilité à la
religion ou bien on abaisse l'une ou on
essaie de remonter l'autre alors que ces
deux univers parallèles
Sébastien sur ça je suis d'accord moi je
pense effectivement ces deux domaines
qui répondent à des questions
différentes le classique c'est dire que
la science réfléchit répond à la
question du comment ça fonctionne la vie
et que la religion va faire plutôt un
bout de chemin sur le pourquoi pourquoi
est-ce qu'on est là qu'est-ce que et
donc on répond pas nécessairement au
même question cela dit quand je rentre
j'ai intervenir dans des écoles
secondaires puis je vois que les
questions sur le sens de la vie amène
les personnes à réfléchir et à se poser
des questions qui peuvent avoir rapport
à la science mais aussi à la religion à
la philosophie même à la poésie alors
donc à quelque part les êtres humains
que nous sommes tous les domaines du
savoir et tous les expériences et les
façons de les nommer de les vivre
peuvent être utiles pour essayer de se
comprendre dans le monde dont on est
dans lequel on est
j'ai l'impression que le matérialisme
scientifique peut engendrer un certain
vide d'existentielles est-ce que vous
j'ai envie de terminer là-dessus ce que
vous avez l'impression que la religion
peut combler ce vide
moi j'aurais pas totalement en termes de
combler un vide comme si c'était
il y a quelque chose de négatif
peut-être ça peut être aussi quelque
chose de vécu comme quelque chose de
positif à son meilleur une religion fait
le religion
ça relie les gens ensemble autour de
pied bon ça peut être un endroit où on
discute de nos aspirations profondes il
y a un côté éthique à ça mais en même
temps il y a des dérives aussi il y a de
tout mais le oui la question du sens
tout le monde l'apporte d'une façon ou
d'une autre puis on la porte avec les
outils qu'on a puis avec les personnes
avec qui on est donc elle va être portée
entre autres dans les mouvements
religieux mais elle peut être aussi très
bien portée ailleurs mais entre moi
j'étais on aurait beau m'expliquer
comment l'ensemble des molécules qui me
forment comment ça se fait que ce sont
là qu'est-ce qu'il y a qu'est-ce qu'il y
a quel processus a fait en sorte que ces
molécules là ces atomes font que je suis
que je pense
je reste toujours plus que cet ensemble
de molécules là donc il y a je pense ça
c'est peut-être une des dérives aussi
c'est quand on pense que la science peut
tout répondre et tout faire quelque part
on se coupe peut-être de d'autres
d'autres façons d'interagir avec le
monde et de penser ce monde là c'est pas
la religion non dire que la religion
s'est relié c'est se relier c'est un
beau mot de philologie et dans la
réalité sociale il y a des religions qui
s'entretuent les unes avec les autres
les gardes régions du 7e siècle c'est
pas relié c'est les protestants contre
les catholiques et ailleurs il y a
encore des guerres de religion donc je
suis d'accord tout le monde est pour la
tarte aux pommes et qu'on devrait
s'aimer les uns et les autres c'est ce
qui enseigne Jésus mais dans la réalité
quotidienne des religions historiquement
ont beaucoup plus divisé que réunis
si moi je peux
argumenter le contraire c'est vrai qu'il
y a des groupes sociaux qui ont des
pratiques religieuses différentes qui
sont en conflit et qui vont utiliser la
religion comme une des un des vecteurs
de conflit mais que c'est souvent pas à
cause de la religion de l'autre qu'on
entre en guerre avec lui alors c'est
quand bouche dit il y a l'axe du mal
puis on va aller on va aller le remettre
les choses en ordre mais c'est le mal
là-bas mais pour lui c'est des musulmans
mais c'est pas c'est c'est pas le
christianisme contre
des mécréants la raison qu'on les traite
de mécréants et qu'on les tue ou qu'on
tente de les tuer comme on l'a fait avec
ça dans nos je dirais ça mais c'est pour
des raisons religieuses ça devrait pas
exister quand on est gentil mais ça
existe mais je vous ai trouvé c'est bon
messieurs
il y a eu une opposition entre science
et religion mais quand même un certain
dialogue
est possible le dialogue
sur peut-il y avoir un dialogue sur Lyon
[Musique]
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