What are US voters being shown on social media about the midterm elections? - BBC News
Summary
TLDRDans cette conversation, Mariana, la correspondante en désinformation, suit cinq profils fictifs représentant différentes tendances politiques pour analyser les informations trompeuses diffusées sur les réseaux sociaux pendant les élections de mi-mandat. Elle explore comment les fausses informations sur des sujets comme les machines de vote défectueuses à Maricopa, en Arizona, alimentent des narratifs polarisés, en particulier du côté des électeurs de droite. Mariana explique que la désinformation est désormais plus complexe, impliquant aussi bien des acteurs domestiques que des influences extérieures, rendant son contrôle difficile malgré les efforts des plateformes sociales pour la limiter.
Takeaways
- 😀 Les médias sociaux jouent un rôle clé dans la propagation de la désinformation, particulièrement lors des élections.
- 😀 Mariana a créé cinq 'votants sous couverture' pour analyser la désinformation sur les principales plateformes sociales (Facebook, Instagram, Twitter, YouTube et TikTok).
- 😀 Les 'votants sous couverture' représentent différentes idéologies politiques et montrent comment les contenus de désinformation atteignent des groupes spécifiques.
- 😀 Un exemple de désinformation concerne les machines de vote défectueuses à Maricopa, en Arizona, ce qui alimente les théories du complot sur la fraude électorale.
- 😀 La désinformation qui circule n’est pas nécessairement fausse ; elle se base parfois sur des faits réels mais les manipule pour alimenter des narratifs mensongers.
- 😀 Les utilisateurs conservateurs (comme 'Brittany') sont davantage exposés à des théories du complot sur la fraude électorale, tandis que les utilisateurs progressistes ('Emma') s'inquiètent davantage des menaces pour la démocratie.
- 😀 Il existe une différence notable dans la manière dont la désinformation affecte les électeurs de droite et de gauche, avec des discours plus violents sur les profils progressistes.
- 😀 La désinformation ne provient plus uniquement d'acteurs étatiques (comme la Russie), mais aussi d'utilisateurs ordinaires qui amplifient des narratifs erronés.
- 😀 Les plateformes sociales se sont améliorées dans l'identification et la suppression des opérations d'influence, mais une grande partie de la désinformation parvient encore à se propager.
- 😀 Le paysage de la désinformation a évolué depuis l'élection de 2016, avec des méthodes plus subtiles et difficiles à tracer, ce qui complique encore la lutte contre ce phénomène.
Q & A
Qui est Mariana et quel est son rôle dans cette analyse de la désinformation ?
-Mariana est la correspondante de la BBC spécialisée dans la désinformation. Elle analyse comment les différents groupes de la population sont ciblés par des contenus sur les réseaux sociaux, notamment pendant la période précédant les élections de mi-mandat aux États-Unis.
Comment Mariana utilise-t-elle les profils sous couverture pour analyser la désinformation ?
-Mariana a créé cinq profils sous couverture basés sur des données du Pew Research Center. Ces profils couvrent les cinq principaux réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, YouTube et TikTok) et sont destinés à représenter différents segments de l'électorat américain.
Quelles informations ont été partagées concernant les machines de vote dans le comté de Maricopa, en Arizona ?
-Des rapports ont suggéré que certaines machines de vote dans le comté de Maricopa ne fonctionnaient pas correctement, ce qui a conduit à des discussions en ligne, avec des publications insinuant une fraude électorale, malgré des preuves limitées sur la véracité de ces allégations.
Quels types de publications désinformations ciblent principalement les électeurs de droite comme Brittany ?
-Brittany, un personnage de droite populiste qui soutient Donald Trump, est principalement ciblée par des publications qui insinuent une fraude électorale, avec des messages suggérant que les dysfonctionnements des machines sont liés à une tentative de manipulation des résultats des élections.
Comment les électeurs de gauche sont-ils exposés à la désinformation, selon Mariana ?
-Les électeurs de gauche, représentés par des personnages comme Michael (démocrate modéré) et Emma (progressiste), sont principalement exposés à des préoccupations concernant la menace que ces événements font peser sur la démocratie, bien qu'ils soient également confrontés à des discours de haine et des appels à la violence en ligne.
En quoi la désinformation ciblant les électeurs de droite et de gauche diffère-t-elle dans ce contexte ?
-La désinformation ciblant les électeurs de droite est davantage axée sur des allégations de fraude électorale, tandis que celle ciblant les électeurs de gauche se concentre sur les menaces potentielles contre le système démocratique. Les messages sont donc différents, bien qu'ils aient tous un impact sur l'engagement politique.
Quel rôle jouent les plateformes de médias sociaux dans la lutte contre la désinformation, selon Mariana ?
-Les plateformes de médias sociaux ont fait des progrès dans la détection et la suppression des opérations d'influence et de la désinformation. Cependant, certaines publications réussissent encore à passer entre les mailles du filet, ce qui complique la gestion de la désinformation.
Depuis les élections de 2016, comment le paysage de la désinformation a-t-il évolué ?
-Depuis 2016, le paysage de la désinformation est devenu beaucoup plus complexe. Les campagnes d'influence sont souvent difficiles à distinguer des conversations organiques, car des individus ordinaires capitalisent également sur des récits de désinformation pour diffuser des messages trompeurs.
Pourquoi est-il difficile de repérer les opérations d'influence aujourd'hui, par rapport à 2016 ?
-Il est plus difficile de repérer les opérations d'influence aujourd'hui car les campagnes de désinformation sont souvent intégrées dans des conversations qui semblent naturelles. Les acteurs internes exploitent des récits et des théories du complot qui existent déjà, rendant leur détection plus subtile.
Quels types de discours de haine et de violence sont visibles sur les réseaux sociaux en relation avec ces élections ?
-Des discours de haine et des appels à la violence sont visibles, en particulier sur les profils des électeurs progressistes comme Emma, qui sont souvent ciblés par des messages menaçant les responsables de l'intégrité des élections, avec des images explicites et une rhétorique violente.
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