Intervention de Pauline Thiériot aux Rencontres 1% pour la planète sur le projet TEZHUMAKE
Summary
TLDRL'association Chendoua Ici et Ailleurs, dirigée par Pauline Tiierobazan, œuvre pour préserver les ressources en eau dans la Sierra Nevada de Santa Marta, une région de Colombie, en collaboration avec les communautés autochtones telles que les Kogi et les Wiwa. Le projet Tesumake vise à restaurer et protéger le cycle de l'eau, renforcer la culture indigène et lutter contre les impacts du changement climatique. À travers la régénération des sources, l'éducation à la conservation et la promotion de pratiques agricoles durables, cette initiative intègre savoirs traditionnels et sciences modernes pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations locales.
Takeaways
- 😀 L'association Chendoua Ici et Ailleurs soutient les populations autochtones pour préserver les ressources en eau, en particulier dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie.
- 😀 La Sierra Nevada de Santa Marta est un écosystème exceptionnel, menacé par des facteurs comme le réchauffement climatique, la déforestation et l'urbanisation.
- 😀 L'association travaille avec les peuples autochtones Kogi, Wiwa et Arwako, représentant environ 80 000 personnes, pour préserver leur terre et leur culture.
- 😀 Chendoua Ici et Ailleurs met en œuvre des actions de restitution de terres ancestrales aux peuples autochtones, leur permettant de préserver la biodiversité et leur mode de vie traditionnel.
- 😀 Le projet Tesumake vise à protéger et restaurer le cycle de l'eau dans les territoires Wiwa, particulièrement affectés par le changement climatique et la déforestation.
- 😀 Le projet a débuté en 2018 après une émission télévisée avec les Kogi, qui a sensibilisé des responsables de l'Office de l'eau de Guyane à la situation des Wiwa.
- 😀 Le projet met l'accent sur la régénération des sources, la protection des écosystèmes et la sensibilisation des communautés, notamment à travers des actions pédagogiques sur la pollution de l'eau.
- 😀 Une partie du projet inclut la plantation de 4000 plantes natives pour restaurer l'écosystème et régénérer le cycle de l'eau.
- 😀 L'eau est un élément central dans la culture Wiwa, et ce sont principalement les femmes Wiwa qui sont responsables de la gestion de l'eau dans leur communauté.
- 😀 Le projet combine des savoirs traditionnels autochtones et des connaissances scientifiques modernes pour favoriser une meilleure gestion des ressources naturelles et une plus grande résilience face au changement climatique.
Q & A
Quel est l'objectif principal du projet Tesumake ?
-Le projet Tesumake vise à protéger et restaurer le cycle de l'eau dans la vallée de la rivière Badio, sur le territoire des Wiwa, en Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie. Il s'agit de préserver les ressources en eau tout en renforçant la culture et les pratiques traditionnelles des communautés autochtones.
Pourquoi la Sierra Nevada de Santa Marta est-elle une région unique et vulnérable ?
-La Sierra Nevada de Santa Marta est la plus haute montagne du monde en bordure de mer, avec une diversité d'écosystèmes allant de la forêt tropicale humide à la forêt tropicale sèche. Cette région est menacée par des facteurs tels que le réchauffement climatique, la déforestation et l'urbanisation.
Comment le projet Tesumake collabore-t-il avec les communautés autochtones ?
-Le projet travaille directement avec les peuples autochtones, en particulier les Wiwa, Kogi et Arhuacos. Il se concentre sur la restitution de terres ancestrales, la préservation de la culture, la régénération des sources d'eau et la gestion durable des ressources naturelles.
Quelles sont les interventions principales dans le cadre du projet ?
-Les interventions incluent : 1) Le renforcement de la culture autochtone, 2) L'éducation environnementale auprès des communautés, 3) La régénération des sources d'eau, et 4) La gestion durable du territoire pour réduire l'impact environnemental des pratiques locales.
En quoi la culture autochtone est-elle au cœur du projet Tesumake ?
-La culture autochtone est fondamentale, car les Wiwa, comme d'autres peuples de la région, ont une relation profonde avec la nature et l'eau. Leur savoir traditionnel guide les pratiques de conservation de l'eau et de gestion des ressources naturelles, et le projet vise à préserver ces savoirs tout en luttant contre l'influence croissante de l'extérieur.
Pourquoi les femmes Wiwa sont-elles particulièrement impliquées dans le projet ?
-Dans la culture Wiwa, l'eau est considérée comme un élément féminin, et ce sont les femmes qui sont traditionnellement responsables de sa gestion. Le projet Tesumake les place au centre des actions de préservation et de régénération des ressources en eau.
Quels types d'actions sont entreprises pour régénérer les sources d'eau ?
-Les actions comprennent la mise en place de clôtures pour protéger les zones de sources, la plantation d'espèces végétales natives pour favoriser la rétention d'eau et la restauration de la végétation locale. Ces mesures aident à améliorer la qualité de l'eau et à réduire les maladies liées à l'eau.
Quel rôle joue l'éducation dans la mise en œuvre du projet ?
-L'éducation est essentielle pour sensibiliser les communautés locales, en particulier les enfants et les femmes, aux enjeux liés à la préservation de l'eau. Des matériaux pédagogiques sont créés pour diffuser des messages sur la gestion des déchets, la pollution de l'eau et l'importance de préserver l'environnement.
Quels sont les résultats observés jusqu'à présent dans la mise en œuvre du projet ?
-Le projet a déjà montré des résultats positifs, notamment la régénération des sources d'eau grâce aux mesures de protection et de reforestation. Les communautés bénéficient également d'une meilleure qualité d'eau et d'une réduction des maladies liées à l'eau.
Le projet Tesumake est-il reproductible dans d'autres régions ou pour d'autres communautés ?
-Oui, le projet est conçu pour être répliqué dans d'autres communautés autochtones confrontées à des problèmes similaires, notamment la gestion des ressources en eau et les impacts du changement climatique. Les principes de collaboration entre savoirs traditionnels et sciences environnementales peuvent être appliqués à d'autres contextes.
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