POURQUOI VOUS PAYEZ VOS BIÈRES TROP CHER

PIGÉ
19 Nov 202310:19

Summary

TLDRCette vidéo explore les différences de prix de la bière d'un bar à l'autre, révélant une guerre cachée entre les grands groupes brassicoles (Carlsberg, AB InBev, et Heineken) qui dominent le marché avec leurs pratiques commerciales agressives. À travers les contrats brasseurs, ces multinationales imposent des conditions financières lourdes aux bars, affectant ainsi les prix pour les consommateurs. La vidéo détaille également comment certains réseaux et communautés, comme les Auvergnats à Paris, ont développé leurs propres stratégies de distribution pour contrecarrer cette emprise, tout en soulignant l'impact sur les brasseries indépendantes dans un marché centralisé.

Takeaways

  • 🍺 Dans les rues de France, le prix de la bière peut varier considérablement d'un bar à l'autre, souvent à cause des accords conclus avec les grands brasseurs industriels.
  • 🏭 Derrière la majorité des 1400 marques de bières industrielles se cachent seulement trois grands groupes : Carlsberg, AB InBev, et Heineken, qui dominent le marché depuis des décennies.
  • 💰 Les contrats brasseurs, arrangements financiers entre bars et brasseurs, peuvent forcer les bars à vendre la bière d'un brasseur exclusif à des prix élevés, impactant ainsi les consommateurs.
  • 🔒 Ces contrats souvent imposent aux bars l'achat exclusif de bières à des prix supérieurs au marché, menaçant leur rentabilité et la diversité des choix pour les consommateurs.
  • 🇬🇧 Au Royaume-Uni, la pression des associations de brasseurs a conduit à l'interdiction des contrats brasseurs en raison de leur impact sur les prix de la bière et la santé financière des bars.
  • 🤝 La solidarité et les réseaux de distribution propres parmi les propriétaires de bars, comme ceux des Auvergnats à Paris, offrent une certaine résistance contre l'emprise des grands brasseurs.
  • 🌍 L'héritage et les réseaux communautaires jouent un rôle crucial dans le secteur des bars en France, où des groupes comme les Kabyles et les Auvergnats ont historiquement établi des monopoles.
  • 📈 L'explosion de la bière artisanale en France montre un intérêt croissant pour la diversité et la qualité, mais l'accès au marché reste difficile en raison des contrats brasseurs.
  • 🏦 Les contrats brasseurs et les réseaux communautaires créent des barrières pour les nouveaux venus et les brasseurs indépendants, limitant la diversité et l'innovation dans le secteur.
  • 👀 La prochaine fois que vous prendrez une bière, regardez autour pour repérer les marques des brasseurs et réfléchissez à l'impact de ces relations sur les prix et le choix disponible.

Q & A

  • Pourquoi y a-t-il une différence de prix pour des bières identiques dans deux bars différents?

    -La différence de prix est due aux contrats brasseur qui obligent certains bars à acheter leur bière à un prix plus élevé, ce qui se répercute sur le prix de vente au consommateur.

  • Quels sont les trois grands groupes qui dominent le marché de la bière industrielle?

    -Les trois grands groupes sont Carlsberg, AB InBev, et Heineken.

  • Qu'est-ce qu'un contrat brasseur?

    -Un contrat brasseur est un arrangement financier où un brasseur investit dans un bar en échange de l'engagement du bar à vendre exclusivement sa bière pendant une durée déterminée.

  • Quelles sont les conséquences d'un contrat brasseur pour un bar?

    -Les conséquences incluent l'obligation d'acheter la bière à un prix plus élevé, limitant ainsi la marge bénéficiaire du bar et augmentant potentiellement les prix pour les consommateurs.

  • Pourquoi les contrats brasseurs sont-ils critiqués et ont-ils été interdits en Angleterre?

    -Ils sont critiqués pour leur impact sur l'augmentation des prix de la bière et les restrictions imposées aux bars. En Angleterre, ils ont été interdits en raison de la pression des associations de brasseurs, visant à protéger les intérêts des pubs et des consommateurs.

  • Quel est le pourcentage de bars à Paris liés par un contrat brasseur selon l'Humanité en 2015?

    -Environ 80 % des établissements à Paris étaient liés par un contrat brasseur.

  • Comment les marques blanches permettent-elles aux bars de contourner certaines contraintes des contrats brasseurs?

    -Les marques blanches permettent aux bars de vendre la bière sous leur propre marque, offrant une certaine flexibilité dans la tarification et potentiellement une marge bénéficiaire plus élevée.

  • Qui sont les Auvergnats et quel rôle jouent-ils dans l'industrie des cafés et bars en France?

    -Les Auvergnats sont des entrepreneurs traditionnels dans l'industrie des cafés et bars en France, ayant historiquement développé un réseau solide et contribué à l'approvisionnement et la distribution indépendante de bière.

  • Quelle stratégie les nouveaux venus dans l'industrie des bars peuvent-ils utiliser pour éviter la dépendance aux brasseurs?

    -Ils peuvent s'appuyer sur des réseaux de distribution indépendants ou créer les leurs pour négocier directement avec les fournisseurs et éviter les contraintes des contrats brasseurs.

  • Quel est l'impact de la centralisation du marché sur les brasseurs indépendants?

    -La centralisation du marché rend difficile pour les brasseurs indépendants de vendre leur bière, en raison de la dominance des grands groupes et des réseaux de distribution liés à ces derniers.

Outlines

00:00

🍺 Le système des contrats brasseurs et ses impacts

Ce paragraphe explique le système des contrats brasseurs, où les grands groupes brassicoles prêtent de l'argent aux bars en échange de l'exclusivité sur la vente de leurs bières pendant plusieurs années. Cela conduit à des prix plus élevés pour les consommateurs et une emprise importante des brasseurs sur les bars. De nombreux exemples concrets sont donnés pour illustrer ce système.

05:01

🤝 L'union fait la force face aux brasseurs

Pour s'affranchir de la domination des grands groupes brassicoles, les bars ont développé des réseaux et des structures d'entraide. Les auvergnats ont mis en place un quasi-monopole sur les débits de boisson à Paris et en Île-de-France, leur permettant d'avoir plus de poids dans les négociations. Les kabyles ont également créé leurs propres réseaux de distribution après l'indépendance de l'Algérie. Cependant, cette concentration du marché rend difficile l'accès pour les brasseurs indépendants.

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🍻 Conclusion et invitation à la réflexion

Ce court paragraphe conclut la vidéo en invitant les spectateurs à observer les marques de brasseurs lors de leur prochaine consommation de bière, signe de l'emprise des grands groupes sur de nombreux bars. Une annonce est faite pour une prochaine vidéo dans 3 semaines.

Mindmap

Keywords

💡Brasseurs

Les brasseurs sont les grandes entreprises brassicoles qui fabriquent et distribuent la bière industrielle. Dans la vidéo, on apprend que trois multinationales (Carlsberg, AB InBev et Heineken) dominent ce marché et usent de moyens pour asseoir leur position dominante, comme les contrats d'exclusivité avec les bars.

💡Contrats brasseurs

Un contrat brasseur est un arrangement où le brasseur prête de l'argent à un bar et fournit le mobilier (tireuses, tables, etc.) en échange de l'engagement d'acheter exclusivement sa bière pendant une durée déterminée, généralement 5 ans. Cela oblige le bar à payer la bière beaucoup plus cher que ses concurrents, impactant le prix pour le consommateur final.

💡Marques blanches

Les marques blanches sont des bières produites par les grands brasseurs mais que les bars peuvent commercialiser sous leur propre nom. C'est une stratégie utilisée par les bars pour contourner partiellement les tarifs élevés imposés par les contrats brasseurs, en proposant une bière au nom du bar mais à un prix légèrement inférieur.

💡Bouats/Auvernas

Les Bouats ou Auvernas sont d'anciens commerçants de charbon reconvertis dans la restauration qui ont développé un quasi-monopole sur les cafés, bars et restaurants, notamment à Paris. Leur poids de négociation face aux brasseurs leur permet d'obtenir de meilleurs tarifs sur les commandes groupées.

💡Kabyles

Les Kabyles sont une communauté d'origine algérienne qui, après l'indépendance de l'Algérie, a acquis de nombreux bars à Paris. Tout comme les Auvernas, ils ont créé leurs propres réseaux de distribution pour s'affranchir de la dépendance aux grands brasseurs.

💡Bières artisanales

Les bières artisanales sont des bières produites par de petits brasseurs indépendants, souvent de manière plus traditionnelle et en plus petites quantités que les grands groupes industriels. Malgré leur essor récent, elles peinent à accéder au marché car les bars sont souvent liés aux grandes marques par des contrats d'exclusivité.

💡Réseaux d'entraide

Que ce soit chez les Auvernas ou les Kabyles, des réseaux d'entraide se sont développés, permettant à leurs membres d'obtenir des prêts pour ouvrir leur établissement, en échange d'un engagement moral à s'approvisionner auprès de leurs circuits de distribution.

💡Guerre de la bière

L'expression 'guerre de la bière' fait référence à la bataille féroce que se livrent les grands groupes brassicoles industriels pour asseoir leur domination sur le marché, au détriment des bars et des consommateurs qui subissent les conséquences de leurs pratiques contractuelles contraignantes.

💡Distributeurs liés

Même lorsqu'un bar s'approvisionne auprès d'un distributeur tiers, celui-ci est souvent lié contractuellement à un grand brasseur, limitant ainsi les réelles options d'approvisionnement indépendant pour le bar.

💡Monopole

Le terme 'monopole' est utilisé à plusieurs reprises dans la vidéo pour décrire la situation de quasi-monopole détenue par les grands brasseurs industriels, les Auvernas sur les cafés parisiens, et les réseaux parallèles développés par les Kabyles, limitant ainsi la concurrence sur le marché.

Highlights

On retrouve un grand écart de prix d'un trottoir à l'autre sur des bières pourtant quasiment identiques, ces différences de prix sont la partie émergée d'une bataille féroce entre les industriels de la mousse.

Derrière les 1400 principales marques de bière industrielle, il n'y a que trois grands groupes: Carlsberg, AB InBev et Heineken.

Les brasseurs usent de tous les moyens à leur disposition pour asseoir leur position dominante, notamment via les contrats brasseurs qui lient les bars à vendre exclusivement leur bière à des prix supérieurs.

Le bar lié par un contrat brasseur gagne de l'argent mais doit vendre la bière 2 à 4 fois plus cher que son voisin, au détriment du consommateur.

En Angleterre, les contrats brasseurs ont été interdits car ils entraînaient une hausse d'environ 60% du prix de la bière.

En France, près de 80% des établissements parisiens et 40% hors de Paris étaient liés par des contrats brasseurs en 2015.

Pour être rentables, les bars utilisent des stratagèmes comme vendre des marques blanches ou des pintes incomplètes.

Les brasseurs dictent leurs lois, poussant les bars à s'unir pour gagner du poids face à eux, comme l'ont fait les Bouats (overvnas) à Paris.

Les Bouats détiennent encore la moitié des cafés et brasseries en Île-de-France, leur donnant un pouvoir de négociation avec les brasseurs.

Les Bouats se sont dotés de leur propre réseau de distribution comme Tafanel, devenu le n°1 de la distribution de boissons en Île-de-France.

Le réseau des Bouats s'entraide, offrant des prêts aux nouveaux venus qui s'engagent en retour à s'approvisionner chez eux.

Dans les années 60, les Kabyles ont également investi le marché des débits de boisson à Paris, bénéficiant d'une disposition leur permettant de détenir des licences.

Une élite kabyle s'est dotée de ses propres réseaux de distribution pour s'étendre et survivre face à la concurrence acharnée.

Au début des années 2000, plus de 50% des bars d'Île-de-France étaient tenus par des Kabyles selon un cafetier.

Cette concentration du marché rend quasi impossible pour les brasseurs indépendants d'accéder aux bars, malgré l'essor de la bière artisanale.

Transcripts

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dans ma rue il y a deux bars il se

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ressemblent pas mal mais dans le premier

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bar la pin à 4 € alors que dans le

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second elle est à 7 € et c'est sûrement

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la même chose chez vous à Paris à Lyon à

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Toulouse partout en France on retrouve

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16 écart de prix d'un trottoir à l'autre

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sur des bières pourtant quasiment

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identiques ces différences de prix c'est

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la partie émergée de la bataille féroce

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que se livrent les industriels de la

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mousse une véritable guerre de la bière

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qui a accouché d'un système qui fait

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deux victimes les bars et les

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consommateurs

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psner Stella crronembourg Maes Pelfort

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Jupiler si vous êtes des hababitués de

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la p vous les connaissez et ce que vous

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ne savez peut-être pas c'est que

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derrière les 1400 principales marques de

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bière industrielle il n'y a que trois

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grands groupes carsberg abinbev et

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eineken ces groupes c'est ce qu'on

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appelle les brasseurs ceux qui vont via

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leur filiale fabriquer la bière ces

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trois multinational elles se partagent

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le marché depuis des décennies et elles

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usent de tous les moyens à leur

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disposition pour assoir leur position

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dominante et ça ça se passe devant vos

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yeux à chaque fois que vous allez boire

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une bière en terrasse mais pour ça il

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faut être un petit peu attentif au

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détails imaginons par exemple il y a une

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personne qui veut acheter un bar les

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pomes va falloir que je les payes les T

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va falloir que je les payes la

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décoration va falloir que je la paye

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vous pourraz faire appel à un brasseur

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qui va en fait me dire bah écoute Kevin

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je peux investir dans ton bar donc moi

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ça va me coûter 40 50000 € mais par

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contre pendant x année tu achèteras ma

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bière ce type d'arrangement c'est ce

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qu'on appelle des contrats brasseur un

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prêt d'argent qui s'accompagne souvent

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de l'installation d'une tireuse à bière

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ou de mobilier en échange généralement

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pendant une durée de 5 ans le bar va

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s'engager à vendre un certain volume de

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bière du brasseur et c'est là que ça

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commence à se gâter au moment où le bar

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fait ça il gagne donc ces 40000 € mais

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en même temps il va aussi se condamner

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puisque il va devoir payer une bière

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deux trois parfois jusqu'à quatre fois

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plus cher que son voisin l'ultilateur il

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va avoir le choix entre une bière à 4

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balles et une bière à 9 qui est la même

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bière lui il saura pas pourquoi mais

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souvent la personne qui a une bière à

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neuf sur la même rue c'est quelqu'un en

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fait qui il paye son sa bière beaucoup

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plus cher c'està dire que tu es maqué

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avec avec la boîte tant que tu as pas

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remboursé en fait ta dette surtout si

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c'est becc en fait c'est eux qui te les

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mettent ils appartiennent au brasseur en

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fait la Pilner elle tire à 250 L ce

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quiavait cher moi je l'avais à 150 quoi

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c'estàdire qu'il se font 1 € par litre

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sur ma bière pour rembourser en fait ce

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que je leur dois sous contrat

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d'exclusivité le brasseur peut se

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permettre de pratiquer des prix

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supérieurs au marché pour des barres qui

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ont l'obligation légale de se fournir

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chez eux et si les quantités écoulées ne

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sont pas respectées ils prend le risque

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de voir le brasseur débarquer pour

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reprendre ses parasols ses tables et sa

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tireuse et un bar sans tireuse bah ça

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marche bof c'est tout bnef pour le

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brasseur qui non seulement vend sa bière

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à bon prix mais s'assure aussi que le

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barre n'ira pas vendre de la bière des

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concurrents donc ça mécaniquement ça se

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répercute sur le prix de vente ce qui

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fait que en bout de ligne vous allez

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payer votre bière un peu plus cher

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autant dire que le contrat brasseur a

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plutôt mauvaise presse en Angleterre il

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a même d'ailleurs été interdit sous la

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pression des associations de brasseurs

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le contrat débouché sur une hausse

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d'environ 60 % du prix de la bière dans

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les établissements sous cravate de BI

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taille avait alors une conséquence

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directe sur la santé financière des

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bares outremch et ce y compris pour les

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grosses structures chez nous pas

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d'abolition en vue les patrons il sont

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même incités bien souvent la banque pour

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pouvoir financer la création d'un

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nouveau débit de

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boisson va demander à ce qu' est un

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contbrasseur ça allège sa responsabilité

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et et son investissement ça répartit les

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risques et là on a arrive dans un effet

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complètement pervers du système c'est

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que des gens qui pourraient choisir

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d'être maître chez eux propriétaires de

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leur matériel de tirage pression et en

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capacité de négocier leur tarifs se

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retrouve dans l'obligation de souscrire

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un contrat brasseur parfois ils ont

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simplement pas le choix pour reprendre

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un établissement qui était sous contrat

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et ben il faut reprendre le contrat

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d'ailleurs quand on regarde les petites

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annonces on voit que l'existence ou non

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d'un contrat brasseur c'est l'une des

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premières infos affichées parfois même

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avant le prix ça veut dire que pour le

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brasseur que le bar soit rentable ou pas

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c'est pareil il va pouvoir appliquer des

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pénalités si les quantités ne sont pas

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respectées et s'il coule ben on verra

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avec le suivant selon l'humanité en 2015

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c'est près de 80 % des établissements

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qui étaient liés par un contrat brasseur

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à Paris et 40 % hors de la capitale

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alors pour être rentable les patrons et

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les patronnes de barre doivent être un

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peu inventifs en fait depuis quelques

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années on a un phénomène où les

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brasseurs vendent ce qu'on appelle des

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marques blanches par exemple jupilaire

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va faire une bière qui sera la même que

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la bière classique sauf que le bar

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pourra mettre son nom si moi je

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m'appelais léob bar j'appellerai ma

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bière la Léo soit ils vont mettre peinte

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sans les centilitres qui fait en fait

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qu'ils vont nous vendre une pinte à 40

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CLIL au lieu de 50 et donc le client qui

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paye sa bire par exemple à 4 € il a une

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peinte mais en réalité qui fait 80 % de

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d'une pinte réelle donc parfois le bar

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d'en face qui fait 50 centimes de plus

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fait une bière qui est plus grande et

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donc c'est beaucoup plus rentable pour

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le pour le client bon tout ça ça permet

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de faire faire des économies sur notre

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dos au passage mais ça change rien au

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rapport de force les brasseurs dictent

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leurs loi alors pour s'émanciper de ces

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géants industriels les bares ont compris

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qu'il leur fallait plus de poids pour

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gagner la guerre de la bière l'union

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fait la force et ça ne date pas d'hier

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donc vous êtes vraiment ce qu'on peut

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appeler un Bouard le Bouard vrai Bouat

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de Paris le Bouat c'est le nom qu'on

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donnait au 19e siècle aux overnas montés

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à Paris pour y tenir des cafés charbon

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des établissements où on lui demandait

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logiquement du café et du charbon les de

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choses ne font qu'un avec

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l'essoufflement du commerce de proximité

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de charbon les vernis se sont focalisé

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sur la partie café jusqu'à développer un

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quasi monopole l'vergne s'est reconverti

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on peut dire qu'aujourd'hui elle

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monopolise à 98 % les débits de tabac 90

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% des cafés et des restaurants et 50 %

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des hôtels sont aussi des fief au vernia

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aujourd'hui les oververnas détiendrai

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encore une bonne moitié des cafés et

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brasseries en île-de-fance et ça à

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niveau négociation avec les brasseurs

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ben ça aide un petit peu plus T bar plus

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tu fais de grosse commande et plus tu

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fais de grosse commande plus les prix

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baissent mais les overnias vont aller

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encore plus loin pour s'approvisionner

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en bière un bar va piocher dans le

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catalogue d'un distributeur qui lui-même

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s'approvisionne chez un brasseur le bar

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non seulement il peut être lié au

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brasseur mais de toute façon comme les

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distributeurs aussi eux-mêmes sont liés

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au brasseur en réalité il va quand même

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acheter souvent chez euh chez un

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distributeur qui n'est même pas pas

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forcément indépendant l'un des plus gros

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distributeurs c'est France boisson

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problème c'est que France boisson et ben

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c'est détenu à 100 % pareken les

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overnias ont compris que pour réellement

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s'émanciper de l'emprise des brasseurs

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ils devaient donc s'appuyer sur leur

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propre réseau de distribution et ça va

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fonctionner des entreprises familiales

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au verniat et avéronaise vont tirer leur

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épingle du jeu comme le distributeur

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Tafanel qui va devenir le numéro 1 de la

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distribution de boisson en île-de-fance

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et qu'il revendique encore aujourd'hui

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de quoi tirer un sacré pactle à la tête

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du groupe les frères Guy et Christian

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Tafanel figurent en 2023 au 411e rang

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des premières fortunes de France selon

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challenge on pourrait citer les frères

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Pierre et André Richard des café Richard

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ou Olivier Bertrand patron d'Olivier

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Bertrand distribution par ailleurs à la

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tête de Burger King et le Quick un

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véritable empire générationnel qui s'est

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détendu à toutes les strates de

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l'activité il y a combien d'avéronnais

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autour de vous dans le milieu moi je

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suis avec la banque centre-fance du

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Crédit Agricole centre-fance àyonaise

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pantal centre-fance c'est c'est pas loin

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expert comptable il a des origines du

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Cantal l'avocat ils peuv être àon ils

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sont à veréronnais les avocats mais de

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l'entraide à l'entrei il n'y a qu'un pas

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le résseau vernia C se montrer généreux

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avec les enfants du pays pour ne pas

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dépendre des brasseurs les nouveaux

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venus peuvent obtenir des prêt pour se

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lancer et acquérir leur premier

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établissement mais là encore les

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affaires sont les affaires ça se passe

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comment en fait vous on les appelle le

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commercial avec qui vous êtes en contact

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vous amène chez le big boss qui valide

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ou pas votre projet et qui vous fait un

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chèque immédiatement et vous repartez

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avec So prête avec un taux un peu

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supérieur à la banque je crois si mon

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souvenir est bon et qu'est-ce qu'ils

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vous ont demandé en

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retour rien à part un contrat plus ou

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moins moral de prendre le vin les

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boissons chez eux bien entendu une

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manière de préserver le royaume qui a

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perdu de son emprise d'entant car les

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auvernas le savent ils ne sont plus la

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seule équipe sur le terrain à la fin des

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années 50 lorsque le quasi monopole des

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Bouas commence à sétioler les Kabyes

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vont mettre la main sur un certain

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nombre d'établissements de l'Est

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parisien sur fond d'histoire coloniale

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les troquets tenus par des Kabyes

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deviennent des lieux de vie pour une

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première génération d'immigrés venu

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travailler seul à Paris en 1962

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l'Algérie obtient son indépendance le

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peuple exulte mais pour les cafetiers

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cabil l'avenir est incertain car à

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l'époque pour tenir un débit de boisson

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en France il fallait avoir la nation ité

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française les accords d'viant vont donc

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prévoir une disposition faisant des

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Algériens les seuls étrangers à pouvoir

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disposer d'une licence 4 nécessaire à la

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vente d'alcool au public s'inspirant des

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oververnas une certaine élite Kaby va se

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doter de ses propres réseaux de

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distribution de manière à s'étendre et

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survivre face à la concurrence qui fait

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rage dans la capitale dans un article du

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Arbi explique que le métier de caftier

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était réservé à une élite de

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l'immigration algérienne on prenait

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comme un mauvais sort d'appartenir à la

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classe ouvrière il fallait en sortir au

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plus vite et les plus aptes émerger pour

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activités dans le même article l'un de

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ses cafetiers estime qu'au abord de l'an

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2000 plus de 50 % des bars d'Île- de-

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France étaient tenu par des cabyes le

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souci c'est qu'avec une telle

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centralisation du marché ceux qui

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trinquent c'est les indépendants parce

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qu'entre les contabrasseurs et les bares

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qui bossent avec les copains quand on

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est brasseur indépendant et ben c'est

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quasiment mission impossible de vend sa

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bière et ça malgré l'explosion de la

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bière artisanale ces dernières années

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aujourd'hui on compte plus de 2400 en

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France mais faute de pouvoir accéder à

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la tireuse du bar du coin l'aventure

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risque d'être de courte durée quand un

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royaume devient trop

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grand en fait il déstalimilise tout le

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monde et il fait sa loi en fait et du

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coup le principe du prince c'est de

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faire grandir des petits royaume quand

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le gros royaume est trop grand pour que

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des petits royaumes ensemble arrivent à

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le faire diminuer et en fait c'est un

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jeu d'équilibre

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permanent merci d'avoir regardé cette

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vidéo j'espère qu'elle vous a plu encore

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une fois si c'est le cas n'hésitez pas à

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la partager la prochaine fois que vous

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irez boire une bière regardez bien le

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sboc le verre ou le parasol pour voir

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s'il y a une marque de brasseur qui

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traîne par là moi je vous dis à dans 3

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semaines pour une prochaine vidéo sur

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[Musique]

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PG

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