UE29_Martin_Generalites_Seq2 épidémio
Summary
TLDRLe script aborde l'épidémiologie du cancer en France, soulignant son importance en tant que problème majeur de santé publique. Il met en évidence la fréquence et la gravité du cancer, avec plus de 400 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du colon représentent 50% des cas. L'âge moyen du diagnostic est avant 70 ans chez les hommes et après chez les femmes. Le cancer est plus fréquent chez les hommes, avec un taux d'incidence de 354 pour 100 000, contre 274 pour les femmes. L'impact social et économique est considérable, avec des conséquences sur la vie des patients et des coûts de traitement élevés.
Takeaways
- 🔍 Le cancer est un problème majeur de santé publique en raison de sa fréquence et de sa gravité.
- 📈 L'incidence du cancer est élevée, avec plus de 400 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France.
- 👤 Les hommes sont plus touchés par le cancer que les femmes, avec un taux d'incidence plus élevé.
- 👴 Le cancer affecte principalement les personnes âgées, avec un pic de diagnostic après 70 ans pour les hommes et après 68 ans pour les femmes.
- 🏠 Les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du colon représentent 50% de tous les cancers en France.
- 🔎 Il existe une grande hétérogénéité épidémiologique des cancers, avec des différences significatives entre les sexes et les types de cancer.
- 💉 L'importance de la dépistage et de la prévention est soulignée, en particulier pour les cancers de la prostate, du sein, du poumon et de l'colon-rectum.
- 🚫 L'impact du tabagisme sur l'augmentation des cancers, surtout chez les femmes, est un facteur à prendre en compte.
- 📊 La mortalité due au cancer est élevée, avec environ un décès toutes les 3 minutes en France.
- 🤔 La vie après le cancer est souvent marquée par des séquelles, des traitements prolongés et un impact social et économique important.
- 🌐 L'épidémiologie du cancer a évolué, montrant une stagnation ou une légère augmentation, en partie liée au vieillissement de la population.
Q & A
Quel est le caractère double du cancer en tant que problème de santé publique?
-Le cancer est un problème de santé publique majeur car il est à la fois très fréquent et grave, ce qui signifie qu'il affecte une grande partie de la population et a des conséquences lourdes sur la santé des individus.
Quelle est l'incidence du cancer en France en 2023?
-En 2023, l'incidence du cancer en France est estimée à plus de 400 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année, ce qui équivaut à environ 1200 cas par jour.
Quels sont les cancers les plus fréquents en France?
-Les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du colon représentent 50% de l'ensemble des cancers en France, étant donné qu'ils sont très fréquents et ont un impact significatif sur la santé publique.
Pourquoi le cancer a-t-il été longtemps considéré comme une maladie féminine?
-Le cancer a été longtemps considéré comme une maladie féminine en raison de la prévalence des cancers gynécologiques et de la faible reconnaissance de la fréquence des cancers chez les hommes, principalement à cause des techniques limitées pour les détecter.
Quel est le taux d'incidence du cancer chez les hommes et les femmes en France?
-Le taux d'incidence du cancer chez les hommes est de près de 354 pour 100 000 hommes chaque année, tandis que chez les femmes, il est de 274 pour 100 000 femmes.
Quel est l'âge médian de diagnostic du cancer en France?
-L'âge médian de diagnostic du cancer est avant 70 ans chez les hommes et après 70 ans chez les femmes, indiquant que le cancer touche particulièrement la population âgée.
Quels sont les efforts à apporter pour réduire l'impact du cancer?
-Les efforts à apporter pour réduire l'impact du cancer incluent la prévention, le dépistage précoce, et le traitement efficace des cancers, en particulier pour les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du colon.
Quelle est la mortalité attribuable au cancer en France?
-La mortalité attribuable au cancer en France est estimée à 157 400 décès par an, ce qui représente environ un décès toutes les 3 minutes.
Quel est le lien entre le vieillissement de la population et l'augmentation de l'incidence du cancer?
-Le vieillissement de la population est lié à une augmentation de l'incidence du cancer car les personnes âgées ont plus de chances d'être touchées par cette maladie en raison de l'accumulation de facteurs de risque au fil du temps.
Quelle est l'impact sociale et économique du cancer sur la société?
-L'impact sociale et économique du cancer est considérable, incluant les coûts directs liés aux traitements, les arrêts de travail, les invalidités, et la charge sur le système de santé pour la prise en charge des patients.
Quelle est la différence de survie nette après 5 ans entre les cancers de la prostate et du poumon?
-La survie nette après 5 ans est de 93% pour le cancer de la prostate et de 20% pour le cancer du poumon, montrant une grande différence dans les pronostics entre ces deux types de cancer.
Outlines
📊 Épidémiologie du cancer : prévalence et impact
Le premier paragraphe introduit l'épidémiologie du cancer en soulignant qu'il est à la fois une maladie fréquente et grave, représentant un problème majeur de santé publique. L'auteur mentionne que le cancer touche un homme sur trois et une femme sur cinq avant l'âge de 75 ans. Les données de 2023 révèlent qu'il y a plus de 400 000 nouveaux cas de cancer chaque année, ce qui équivaut à environ 1 200 cas par jour. L'auteur note une inversion de tendance dans la fréquence du cancer entre hommes et femmes depuis les années 50, et souligne que les hommes ont désormais un taux d'incidence plus élevé. Les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du côlon représentent 50 % de tous les cas de cancer en France, et l'auteur insiste sur l'importance de la prévention et du dépistage.
📈 Heterogénéité et facteurs de risque du cancer
Le deuxième paragraphe explore la grande diversité des cancers et les efforts qui doivent être concentrés sur les quatre principaux types. L'auteur souligne l'importance du dépistage précoce, en particulier pour le cancer de la prostate et le cancer du sein chez les femmes, ainsi que pour le cancer du poumon et celui du côlon. L'auteur mentionne également l'impact de la prévention, en particulier en ce qui concerne le tabagisme, qui est lié à 90 % des cancers du poumon. Il est question de la réduction potentielle du nombre de cas de cancer si des mesures de prévention efficaces étaient mises en place, et l'auteur insiste sur la nécessité d'une épidémiologie rigoureuse pour prendre conscience des défis à venir.
💔 Conséquences sociales et économiques du cancer
Le troisième paragraphe met en évidence les conséquences sociales et économiques lourdes du cancer, en particulier en ce qui concerne la mortalité et la morbidité. L'auteur indique que le cancer est la première cause de mortalité entre 35 et 65 ans et souligne l'impact sur la vie des survivants, dont 60 % se plaignent de séquelles. Il est également question des coûts directs et indirects du cancer, tels que les arrêts de travail et les invalidités, et de l'inadaptation du système de santé pour faire face à une pathologie de plus en plus chronique.
📉 Tendance de l'incidence et facteurs de croissance
Le quatrième paragraphe examine l'évolution de l'incidence du cancer et les facteurs qui contribuent à cette croissance, notamment le vieillissement de la population. L'auteur explique que, bien que le nombre de cas de cancer augmente, il n'y a pas d'épidémie mais plutôt une stagnation due à une meilleure détection et un vieillissement de la population. Il est souligné que les cancers du sein et du poumon chez les femmes ont connu une augmentation significative, en partie due à l'augmentation du tabagisme féminin. L'auteur conclut en disant que l'adaptation du système de santé aux besoins des patients atteints de cancer est un défi important.
Mindmap
Keywords
💡Cancer
💡Épidémiologie
💡Incidence
💡Séquelles
💡Dépistage
💡Mortalité
💡Chronicisation
💡Vieillissement de la population
💡Tabagisme
💡Survie nette
Highlights
Le cancer est un problème de santé publique majeur, fréquent et grave, avec des incidences élevées.
Un homme sur trois et une femme sur cinq seront touchés par un cancer avant 80 ans.
En 2023, plus de 400 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France, soit plus de 1200 par jour.
L'incidence du cancer est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, avec des taux respectifs de 354 et 274 pour 100 000.
Le cancer du sein et de la prostate représentent 50% des cancers en France, suivi du cancer du poumon et du cancer du colon.
Les cancers du sein et du poumon sont plus fréquents chez les femmes, tandis que le cancer de la prostate est prédominant chez les hommes.
L'âge médian de diagnostic du cancer est avant 70 ans chez les hommes et après 70 ans chez les femmes.
Le cancer du col de l'utérus est le seul cancer chez la femme dont l'incidence diminue.
Le vieillissement de la population est un facteur clé dans l'augmentation de l'incidence du cancer.
L'augmentation de l'incidence du cancer du sein est significativement liée au tabagisme féminin.
Les efforts doivent être concentrés sur les quatre maladies les plus fréquentes pour une meilleure prévention et dépistage.
L'importance de la mammographie et des dépistages pour le cancer du sein et du cancer de la prostate.
L'impact social et économique du cancer est considérable, avec des coûts directs et indirects importants.
Le cancer est la première cause de mortalité entre 35 et 65 ans en France.
La mortalité due au cancer est estimée à 157 400 décès en France en 2018.
Le cancer est la première cause de perte d'années de vie en France, avec des conséquences sur la qualité de vie des survivants.
La chronicisation du cancer entraîne un impact de long terme sur les patients et le système de santé.
L'adaptation du système de santé aux besoins des patients atteints de cancer est un défi majeur.
Transcripts
alors
rebonjour nous avons un peu présenté le
le tableau général de la maladie
cancéreuse dans cette première session
là on va parler de données
épidémiologiques le cancer oui mais de
quoi on parle pour qui le cancer en un
mot
alors le le cancer a une double
caractéristique c'est une c'est un
problème de santé publique majeur c'est
sans doute le problème de santé public
majeur pour notre société aujourd'hui et
sans doute pour demain et encore assez
longtemps et c'est un problème de santé
publicque majeur parce que il associe
deux caractéristiques c'est une maladie
très fréquente et c'est une maladie
grave alors il y a des maladies
fréquentes et pas graves il y a des
maladies très graves et pas fréquentes
mais le cancer la caractéristique une
incidence c'estàd la fréquence une
incidence très forte et puis une gravité
alors parlons de incidence l'incidence
c'est en quelque sorte le nombre de cas
qu'on découvre chaque année dans une
unuité de temps on peut dire chaque jour
chaque mois chaque année on parle en
année en incidence en
épidémiologie médicale et donc c'est une
pathologie lourde par son incidence dans
la mesure où il va y avoir beaucoup de
cancer alors comment ça se chiffre et
bien ça se chiffre par le fait qu'un
homme sur de et une femme sur tris
seront touché par le cancer avant l'âge
de 60 15 80 ans c'est énorme d'accord et
que si l'on prend les derniers chiffres
qui viennent d'être publiés il y a
quelques jours début juillet
euh en 2023 alors c'est les nouveaux cas
de cancer en 2023 je vous précise que
nous sommes en juillet 2023 et donc
c'est des chiffres estimés toujours au
passage je trouve toujours un peu
curieux nos nos nos épidémiologistes et
nos statisticiens qui arrivent à dire
qu'on va estimer à
433136 remarquez la précision quelque
chose dont on sait pas exactement
comment on les compte et comment c'est
un autre débat mais voilà aujourd'hui on
dit il y a 400 plus de 400000 cancers
nouveaux cas de cancer diagnostiqué
chaque année nouveau cas de cancer
diagnostiqué chaque année ça veut dire
plus de 1200 par jour si on compte tous
les jours de l'année mais si on compte
en jour
vous voyez le nombre de de personnes qui
dans une journée vont entendre dans sur
le territoire français vous avez on a
reçu les résultats effectivement vous
avez un cancer alors le cancer a
longtemps été on a longtemps pensé que
le cancer était une maladie féminine
plus fréquente chez les femmes que chez
les hommes la la tendance de cette
connaissance est inversée dans les
années 50 où on s'est rendu compte que
les hommes étaient plus avec
l'apparition des techniques qui ont
permis de mieux savoir ce qui se passait
à l'intérieur parce que les femmes il y
avaient les cancers gynéc ma mère don
Onir importance les cancers
gynécologiques et donc il y a
effectivement une une fait que
aujourd'hui on sait que le cancer est
plus fréquent chez l'homme et que le
taux d'incidence malheureusement c'est
masqué il est de près de 354 pour 100000
hommes chaque année alors que le taux
d'incidence chez la femme il n'est il
n'est que dirons-nous de
274 pour 100000 femmes et l'âge moyen au
diagnostique d' un autre élément
important épidémiologie car cette
épidémiologie on a 433000 cas de cancers
un homme sur de une femme sur une femme
sur TR qui ont la moitié à l'âge médien
ça veut dire que la moitié des
diagnostics de cancer sont portés avant
70 ans chez les hommes et après 70 ans
euh c'est pas l'âge médian la moitié
sont diagnostiqués avant 70 ans l'autre
moitié après 70 ans et chez les femmes
c'est 68 ans parce qu'il y a des cancers
un peu plus plus incident chez les
femmes comme le cancer du sein ou le
cancer de l'ovère qui en porte le vers
l'âge plus jeune mais c'est pas très
significative et le cancer reste quand
même une maladie qui touche
particulièrement ENF qui touche de façon
très significative les population âgé
alors qu'est-ce que c'est ces nouveau
cas on compte et puis ben je vous ai dit
il y a une grande hétérogénéité
épidémiologique ou il y a pas photo euh
il y a deux cancers qui sont très là il
y a quatre cancers qui représentent 50 %
de l'ensemble des cancers en France qui
sont le sein la prostate le poumon et le
colon vous les avez là en haut donc très
loin devant chez les hommes le cancer de
la prostate chez les femmes le cancer du
sein il y a pas de cancer de prostate
chez les femmes mais il y a 1 % de
cancer du sein chez les hommes parce
qu'on a un petit bout de glande Mamère
et donc là vous voyez que c'est les ceux
qui sont tout à fait en tête et que le
deuxième vient très loin derrière
puisque le cancer de de du poumon chez
l'homme il est un peu plus de la moitié
du nombre de cancer de la du cancer de
prostate et puis alors après vous avez
des cancers qui sont qui sont
rares pas dire qu'ils sont voilà de
cancers comme le cancer de de l'ORL qui
ont pas mal diminué on compte en
milliers de cas tandis que là c'est en
10 milliers de cas d'accord donc ça
c'est déjà le premier point une grande
hétérogénéité épidémologique alors si on
regarde ce tableau on se dit qu'est-ce
qu'on où est-ce qu'on doit porter nos
efforts et ben on doit porter nos
efforts sur quatre maladies et si on
réfléchit à ces maladies on y reviendra
cancer de la prostate c'est une maladie
que l'on sait diagnostiquer un stade
précoce voire dépisté d'accord et il
faut faire l'effort pour aller chercher
les cancers le plus tôt possible quce
qu'on aura l'occasion de leur dire plus
un cancer est trouvé tôt mieux c'est et
puis chez la femme on a la mammographie
on a le
le moyen de dépistage le poumon numéro 3
le poumon numéro 3 on a un moyen de
prévention d'accord et le colon é rectum
on a un moyen de dépistage si on était
actif en prévention en dépistage on aura
l'occasion d'y
revenir on on verrait quelle influence
on pourrait avoir imaginez que demain
non pas imaginez qu' imaginez qu'il y a
30 ans ou 40 ans on est interdit
totalement le tabagisme pas possible
mais on on peut rêver
imaginez il y aurait probablement il y a
30000 morts par cancer et par il y
aurait 30000 nouveaux cas de cancer qui
n'auraiit pas lieu d'être parce que il y
a 10 % des 90 % des cancers qui sont
liés au tabac donc a vraiment ce genre
de tableau permet de mieux comprendre le
les enjeux et les choses qu'il faut
faire l'épidémiologie qui analyse les
conditions d'une maladie sa fréquence et
cetera c'est c'est ce qui va dire faire
dire il faut des moyens il faut des
moyensin il y a je me souviens d'avoir
fait une intervention en 1991 en disant
de plus en plus de cancers pour des qui
sont qui nécessitent des traitements de
plus en plus lourds et de plus en plus
onéreux et on est en train de réduire et
c'était l'époque où on faisait le
numérus clausus on navait pas entre
guillemets on peut reconnaître qu'au
niveau politique ils avaient pas senti
la réalité de ce qui allait se produire
d'accord et donc il est important que
les épidémiologie soit mené correctement
pour nous faire bien prendre conscience
de ce des chantiers qui sont ouverts
devant nous alors là bon si vous voulez
la regarder vous la regarderez sur les
diia
euh un peu plus attentivement c'est les
cancers différents cancers chez les
hommes chez les femmes en France en 1923
en 2023 pardon alors je vous l'ai dit
quel cancer et bien voilà le les cancers
de la prostate du colon du poumon chez
les hommes les cancers c'est un peu une
redondance la précédente diapo j'aurais
pu enlever celle-là alors la prévalence
des cancers c'est le nombre de personnes
qui ont eu un diagnostic de cancer au
cours de leur vie et qui sont toujours
vivantes alors on estime qu'il y a 3,8 4
millions de personnes qui ont eu un
cancer et qui peuvent parler de
l'expérience du cancer qui sont et donc
tout là
encore une inversion il y a plus de
femmes que d'hommes ben parce que il y a
plus de femmes qui ont eu des cancers
dont on a pu entre guillemets venir à
bout et alors les hommes ont des cancers
plus graves notamment le cancer du
poumon et qui a qui fait baisser la
représentation des survivants il y a
plus de survivantes que de survivants
alors l'égalité entre hommes femmes ça
existe pas vraiment puisque ça peut mais
voilà on a vu inégalité dans l'incidence
inégalité dans les la survivance si l'on
peut dire alors pathologie j'ai dit
fréquente on l'a vu les les chiffres
sont là les pathologies grave grave
parce que lourde de conséquences alors
la première conséquence d'une maladie
grave c'est la mortalité alors la
mortalité c'est le nombre de décès qui
surviennent chaque année en France on
estime que il y a un il y a là c'était
les chiffres de 2018 là et les chiffres
de 2018
157400 décès par cancer donc des
personnes à qui on a dit cette personne
est décédée de son cancer attention ça
sous évalue le nombre de personnes qui
sont décédé avec un cancer qui ne sont
pas décédés à cause du cancer mais qui
si elles avaient pu vivre et survivre à
un AVC un infarctus du miec serait
probablement morte de leur cancer peu
importe on va pas rentrer dans les
détails
157400 ça veut dire ça apparaît là un
décès toutes les 3 minutes en France il
faut savoir que le cancer du sein c'est
12000 décès et que les accidents de la
circulation cette année en France c'est
3000 décès c'est-à-dire que les
accidents de circulation tuent quatre
fois moins chaque année en France que le
cancer du sein et là quand oh le cancer
du sein c'est un bon cancer on le non un
décès toutes les 30 minutes alors c'est
pour l'ensemble des cancers un décès
toutes les 3 minutes c'est 29 % des
causes de décès et puis c'est surtout la
première cause de mortalité entre 35 et
65 ans et c'est pas très normal de
mourir entre 35 et 65 ans parce que
c'est ce qu'on appelle les morts
responsable d'années de vie perdue et la
première cause d'année de vie perdue
c'est le cancer aujourd'hui quand un on
meurt d'un cancer du pancréas à 52 ans
statistiquement on vous a enlevé 40 ans
de vie alors pas obligatoirement 40 ans
de bonheur machin mais 40 ans de vie
donc année de vie perdue
d'accord alors c'est pas il y a pas que
ça il y a pas que la vie et la mort il y
a la vie la maladie et la mort alors la
vie la la maladie ben c'est que le
cancer c'est une maladie qui va
nécessiter quelquefois pour guérir des
des traitements extrêmement lourd avec
des séquelles avec on estime que sur ces
4 millions de personnes qui ont qui
survécu au cancer il y en
a 60 % qui se plaignent de séquel petite
séquel quand
c'est
l'ofin petite séquel que parce que il y
a quelques troubles neurologiques
assistant d'une chimiothérapie énorme
séquelle quand vous avez été obligé
d'avoir une colostomie et vous allez
jusqu'au reste de vos jours avoir à
gérer votre votre chostomie pour un
cancer du rectum trouver trop tard donc
ça c'est le prix de la guérison et puis
alors il y a ceux qu' ont guérit on va
mettre le paquet pour les guérir et ça
va être lourd sur le plan du patient
avec les conséquences et puis il y a la
mis sous contrôle vous avez aujourd'hui
des gens qui vivent avec un cancer
depuis 5 ans 6 ans an 8 ans 10 ans 12
ans 15 ans sous traitement qui ont en
permanence des comprimés d' prendre voir
viennent faire des perfusion dans des
services de cancérologie toutes les 3
semaines ou tous les 15 jours avec des
conséquences tout à fait importantes
pour eux pour leur vie vivre avec cette
maladie c'est pas tout à fait
viv alors ensuite il y a le lourd impact
social et économique un énorme problème
c'est que entre guillemets mais le coout
est lourd le coout est lourd parce que
il y a les couts directs les
professionnels les institutions les les
médecins les infirmières et cetera et
puis il y a les arrêts de travail les
invalidités tout ça c'est c'est l'impact
économ humain et matériel je le mets
pour le dépistage et le diagnostic et
les traitements puis l'impact sur la vie
économiques les comptes sociaux les
arrêts de travail les invalidités et
cetera et c'est ce qu'on appelle dans
donc alors juste pour rappel qu' aussi
les héméopathies malignes moi c'est pour
information il y a environ c'est environ
10 % de l'ensemble des cancers et là
encore une prédominance hommes et femmes
et plus de la moitié qui surviennent
après 60 ans pas insister sur cela vous
aurez un cours en ématologie qui qui
reviendra sur ces notions mais c'est
pour rappeler qu'il y a l'oncologie
médicale et et que dans les chiffres que
je vous ai présenté c'était les chiffres
des tumeurs solides et puis alors il y a
l'hétérogénéité du ben sa gravité elle
est très variable vous regardez ici que
la survie nette après 5 ans après le
diagnostique et bien c'est la prostate
93 % et puis le cancer du col de
l'utérus 63 % 83 % donc il y a des
cancers qui sont entre guillemets plutôt
de bons
pronostics mais on peut avoir la
malchance d'être dans le mauvaise
fourchette statistique puis a des
cancers qui sont très graves hein le
cancer de l'ésophage 17 % de survie le
cancer du poumon 20 % de survie le
cancer du système nerveux 26 % donc il y
a aussi dans la gravité une
hétérogénéité alors l'évolution sur le
plan épidémiologique et ben c'est qu'il
y a légère il y a eu une augmentation
très importante des cancers depuis les
années 90 mais on on les compte mieux
qu'on ne les comptait et actuellement il
y a une certaine stagnation il y a un
peu plus de cancer chaque année et la
stagnation est plus signif enfin la
stagnation elle va elle est plus marquée
chez les hommes et elle continue à
s'élev chez les femmes et ça c'est une
conséquence directe de du tabagisme
féminin et donc le nombre de cancer du
sein de accident de cancer du sein est
passé de 91000 à 187000 en 2023 et 30 %
c'est lié au vieillissement de la
population et car 47 % lié au risque de
cancer donc on va passer là sur ces
diapos vous pourrez prendre le temps de
lire mais je suis en train de prendre du
délai donc enfin on peut quand même
revenir que chez la femme il y a un seul
cancer dans la localisation un seul
cancer dont l'incidence baisse qui est
le cancer du col de l'utérus et tous les
autres augmentent légèrement et il y en
a un qui augmente de façon tout à fait
importante et significative c'est le
cancer du PO bon et c'est lié à l'effet
retard de modifications des habitudes
des femmes vis-à-vis du tabac depuis les
années
70 et chez les hommes la couleur là
diminution du cancer cholique diminution
du cancer du poumon les mesures sont
plus efficaces entre guillemets et par
contre augmentation mais modérée donc il
y a pas une épidémie de cancer mais il y
a une une tendance quand même à
l'augmentation et et donc on le voit ici
ça vous avez en haut la courbe de
d'incidence chez les femmes et en à
droite vous avez la même chose et la
courbe d'en bas c'est la courbe de
mortalité donc rapporter à la population
tu a jamais eu autant de cancer mais on
n jamais été aussi nombreux c'est pour
ça qu'il faut toujours rapporter
l'incidence à la population
générale
ah je pensais pas que j'ais fait si long
pour celle-là l'augmentation d'incidence
est tout particulièrement lié à au
vieillissement de la population voilà
vous voyez ici que sur c'est difficile
ça heureusement je présente pas la météo
à la télé donc vous voyez que quand
l'espérance de vie est à 60 ans tous ces
gens-là ne n'ont pas entre guillemets le
temps de faire un cancer et puis quand
on déplace l' espérance de vie de 60 à
80 ans comme on l'a fait en un peu moins
d'un siècle là jusqueà ces dernières
années et bien on voit que tous ces
gens-là ils auront le temps de faire un
cancer et donc c'est particulièrement
oua pour les trois pour les trois
cancers les plus fréquents trois des
cancers les plus fréquents sain prostate
colon alors oui il y a de plus en plus
de cancer mais ce n'est pas une épidémie
al puis pour quelques pathologies avec
le fort impact des facteurs exogène
cancer du poumon féminin l'évolution n'a
pas été la même selon les colollocation
tumoral et augmentation d'incidence et
cetera l'impression d'épidémie est
certainement accentuée socialement par
le fait que l'on en parle beaucoup et
dans la pratique car on soigne de plus
en plus de patients pour qui on obtient
des survies prolongées donc la entre
guillemets la file active est é il y a
toujours un peu plus de patients il y a
toujours un peu plus de patients traités
parce qu'on a plus de moyens
thérapeutiques parce qu'on sait on a
plus de choses à faire pour soigner les
gens on a toujours de plus en plus de
patients guéris parce que qu'on a fait
des dépistages et des traitements et
toujours de plus en plus de patients
traités de plus en plus longtemps parce
qu'on a plus d'agents thérapeutiques
disponible et on est abouti on a abouti
à ce phénomène qu'on appelle la
chronicisation de la pathologie
c'est-à-dire les gens ne meurent pas de
leur maladie ou ne meurt pas aussitôt
qu'avant de leur maladie donc voilà je
crois et que bien sûr pour pour fa
remplir cette il faut toujours plus de
moyens humains et matériels et on voit
pour pourquoi on est dans une grande
difficulté aujourd'hui par
l'inadaptation tant sur le plan
personnel que matériel de notre système
de santé pour prendre en charge une
pathologie aussi lourde merci on
s'arrête là avec un gros dépassement je
vous prie de
m'excuser
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