Reconstruire dans l'urgence après une catastrophe | Corine Mermillod | TEDxGeneva
Summary
TLDRDans ce discours, l'architecte raconte son apprentissage avec Hassan Fathy, un architecte égyptien humaniste, qui prônait une architecture en harmonie avec les besoins locaux et l'environnement. L'orateur partage son expérience de reconstruction en Afghanistan après la guerre, où il a fallu construire 5000 logements avec des matériaux locaux, tout en respectant la culture et les besoins des habitants. Le défi était de créer des structures résistantes aux tremblements de terre tout en restant fidèle aux traditions locales. À travers cette mission, l'importance de l'engagement, de l'ingéniosité et de l'écoute des communautés locales devient évidente.
Takeaways
- 😀 Un architecte humaniste : Hassan Fathy, surnommé l'architecte du peuple, a mis vingt ans à oublier ce qu'il avait appris à l'école pour se concentrer sur l'écoute des besoins des habitants et sur l'utilisation de matériaux locaux.
- 😀 L'architecture comme solution naturelle : Selon Fathy, l'architecture peut être simple et naturelle, simplement en écoutant les gens et en prenant en compte leur mode de vie et leurs besoins quotidiens.
- 😀 Construire pour les gens : Construire une maison pour un pêcheur, par exemple, signifie observer son mode de vie (comme le déploiement de son filet) pour comprendre la forme de la maison qui lui conviendrait.
- 😀 Une expérience en Afghanistan : En 2002, après la guerre contre les talibans et des tremblements de terre dévastateurs, l'architecte a dû relever le défi de reconstruire 5000 logements pour 25000 personnes dans des conditions extrêmes.
- 😀 Un défi humain et technique : Il fallait non seulement reconstruire rapidement, mais aussi s'assurer que les maisons résisteraient aux tremblements de terre, en utilisant des matériaux locaux et disponibles.
- 😀 L'importance de l'éthique : Importer des matériaux comme le béton dans une région où ils ne sont pas disponibles rendrait les habitants dépendants, ce qui n'était pas une solution éthique ni durable.
- 😀 Le manque de communication : Le projet a été mené dans un contexte de guerre avec des infrastructures de communication limitées, rendant les déplacements et l'organisation très difficiles.
- 😀 Respect des coutumes locales : Après une expérience ratée en 1998 où des maisons modélisées sans comprendre les besoins réels des habitants sont restées vides, cette fois, il était essentiel de s'assurer que les constructions respectaient les habitudes et l'intimité des gens.
- 😀 Conception de solutions flexibles : La solution trouvée était de renforcer les maisons en terre avec des ceintures en bois pour les rendre flexibles et capables de résister aux secousses sismiques, contrairement aux idées traditionnelles de rigidité.
- 😀 Formation et collaboration : Un architecte ne pouvait pas gérer seul 5000 maisons, il a donc formé 25 techniciens locaux pour superviser la construction, en assurant la qualité tout au long du processus.
- 😀 Un défi réussi : Grâce à une collaboration étroite avec les habitants, la reconstruction de 5000 maisons a été réalisée en moins de six mois, démontrant la capacité de l'architecture humaniste à répondre aux besoins urgents et complexes.
Q & A
Qu'a appris l'oratrice pendant ses études en architecture ?
-Elle a appris beaucoup de choses, dont certaines étaient utiles, tandis que d'autres semblaient inutiles. Elle s'est ensuite rendue compte de l'importance d'écouter les besoins des gens et de leur mode de vie dans la conception des espaces.
Qui est Hassan Fathy et quel rôle a-t-il joué dans la réflexion de l'oratrice ?
-Hassan Fathy est un architecte égyptien, surnommé 'l'architecte du peuple'. Il est décrit comme l'un des plus grands architectes humanistes du siècle. Il a enseigné à l'oratrice l'importance de l'écoute des besoins des populations et de l'utilisation de matériaux locaux et simples.
Quelle était la mission de l'oratrice en Afghanistan en 2002 ?
-En 2002, après la guerre contre les talibans et un tremblement de terre, l'oratrice a été impliquée dans un projet de reconstruction de 5000 logements pour des réfugiés afghans, avec un budget limité de 260 $ par logement.
Quels étaient les défis auxquels l'oratrice faisait face pendant cette mission ?
-Les principaux défis étaient la reconstruction avec des matériaux locaux, la résistance des constructions aux tremblements de terre, la gestion d'un budget limité, et l'importance de respecter la culture locale et les besoins des habitants.
Pourquoi était-il crucial de ne pas importer de béton dans la construction des maisons ?
-Il était crucial de ne pas importer de béton pour des raisons financières et éthiques. Importer des matériaux qui n'étaient pas disponibles localement aurait créé une dépendance et des besoins artificiels dans la population.
Qu'est-ce qui avait mal fonctionné dans la reconstruction après le tremblement de terre de Rustaq en 1998 ?
-Les maisons construites après le tremblement de terre de Rustaq étaient bien réalisées, mais elles restaient inhabitée car elles avaient été conçues sans tenir compte des besoins réels des habitants, notamment le besoin d'intimité et de liens sociaux.
Quel exemple a inspiré l'oratrice pour trouver une solution technique aux constructions parasismiques ?
-L'oratrice a trouvé l'inspiration dans des constructions en Cachemire qui avaient résisté à un fort tremblement de terre grâce à l'utilisation de bois pour donner de la flexibilité à la structure, contrairement aux méthodes traditionnelles qui rigidifient les constructions.
Comment l'oratrice a-t-elle résolu le problème des maisons adaptées aux tremblements de terre en Afghanistan ?
-Elle a utilisé des techniques de renforcement avec des ceintures horizontales en bois et des éléments de flexibilité pour rendre les maisons plus résistantes aux tremblements de terre tout en utilisant des matériaux locaux disponibles.
Quel a été l'impact de l'autoconstruction dans le projet de reconstruction ?
-L'autoconstruction a permis aux habitants de s'engager directement dans la reconstruction de leurs maisons, avec l'aide de techniciens formés pour superviser certaines étapes cruciales, garantissant ainsi la qualité des travaux tout en respectant les spécificités locales.
Comment les négociations avec l'ONU ont-elles affecté le projet de reconstruction ?
-Les négociations avec l'ONU ont été difficiles, notamment concernant la conformité des modèles de maisons proposés par l'ONU. Finalement, un compromis a été trouvé pour permettre aux habitants de reconstruire leurs maisons selon leurs besoins spécifiques tout en respectant les exigences des donateurs.
Outlines

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