Buy Black and Bank Black: Movement in the US Gains International Attention

Summary

À Atlanta, un mouvement de plus en plus populaire prône l'autosuffisance économique des Afro-Américains, encouragé par des figures comme le rappeur Killer Mike et l'activiste Sharif Abdul Malik. Face à la pauvreté, au chômage et aux violences policières, ce mouvement incite à investir dans des entreprises et banques afro-américaines pour créer une communauté économique parallèle. Le défi est de rassembler la communauté noire malgré des divisions internes, et de faire face aux obstacles d'une société américaine de plus en plus polarisée. Ce modèle économique, qui rappelle les boycotts de l'époque des droits civiques, cherche à restaurer la dignité et à offrir aux Afro-Américains un moyen d'affirmer leur pouvoir économique.

Takeaways

• 😀 Killer Mike promeut l'idée que les Afro-Américains devraient garder leur argent au sein de leur propre communauté pour lutter contre l'injustice et la brutalité policière.
• 😀 Le mouvement 'Buy Black' encourage les Afro-Américains à dépenser leur argent dans des entreprises appartenant à des Noirs, afin de créer un impact économique et de renforcer la communauté noire.
• 😀 Sharif Abdul Malik a quitté sa banque traditionnelle pour une banque détenue par des Afro-Américains, retirant des dizaines de milliers de dollars pour soutenir l'économie noire.
• 😀 Malik a lancé un site Web, 'We Buy Black', qui promeut exclusivement les entreprises appartenant à des Noirs, excluant les entreprises non-noires de la plateforme.
• 😀 Le site 'We Buy Black' propose une large gamme de produits, allant des produits de nettoyage aux articles du quotidien, tous fabriqués par des entreprises afro-américaines.
• 😀 L'idée est de réorienter les dépenses des Afro-Américains vers des entreprises noires pour renforcer leur pouvoir économique et créer un impact sur le système capitaliste.
• 😀 Sharif et ses partisans veulent créer une société parallèle où les Afro-Américains peuvent vivre et prospérer indépendamment des structures économiques dominées par les Blancs.
• 😀 Le mouvement fait face à des défis, notamment la division au sein de la communauté afro-américaine, où certains riches Afro-Américains ne soutiennent pas pleinement ces initiatives radicales.
• 😀 Le boycott économique pendant la lutte pour les droits civiques, comme le boycott des bus de Montgomery, est cité comme un exemple de l'impact que peut avoir un mouvement économique pour la justice sociale.
• 😀 Bien que le mouvement 'Buy Black' vise à promouvoir l'autosuffisance économique, il ne cherche pas à créer une ségrégation totale, mais plutôt à rediriger les fonds pour améliorer la situation économique des Afro-Américains.
• 😀 Raha Jallo, journaliste, soutient que ce type de mouvement pourrait réussir s'il permet aux Afro-Américains de bénéficier directement de l'argent qu'ils dépensent, dans un système économique qui les a historiquement exploités.

Q & A

Quel est l'objectif principal du mouvement 'Buy Black, Bank Black' à Atlanta ?

L'objectif principal est de promouvoir l'autosuffisance économique au sein de la communauté afro-américaine en encourageant les individus à investir leur argent dans des entreprises et institutions financières détenues par des Afro-Américains, afin de lutter contre l'injustice systémique et l'inégalité économique.

Comment Killer Mike participe-t-il à ce mouvement ?

Killer Mike, rappeur et activiste politique, milite pour l'utilisation des sanctions économiques comme moyen de protestation contre les inégalités raciales. Il encourage les Afro-Américains à 'banker black, acheter black, être black', estimant que la solidarité économique peut être aussi puissante qu'une arme dans la lutte contre l'oppression.

Quel est le rôle de Sharif Abdul Malik dans ce mouvement ?

Sharif Abdul Malik est un acteur clé du mouvement, créant la plateforme 'We Buy Black', un marché en ligne exclusivement destiné aux entreprises afro-américaines. Il prône également le retrait des fonds des banques traditionnelles pour les déposer dans des institutions financières afro-américaines.

Pourquoi Sharif Abdul Malik a-t-il retiré de l'argent d'une grande banque ?

Sharif Abdul Malik a retiré une somme importante de la Bank of America pour la déposer dans une banque noire afin de promouvoir le soutien aux institutions financières afro-américaines et encourager d'autres Afro-Américains à faire de même.

Quel impact économique ce mouvement cherche-t-il à avoir sur la communauté afro-américaine ?

Le mouvement cherche à rediriger les dépenses des Afro-Américains vers des entreprises et banques noires, permettant ainsi à cette communauté de mieux contrôler son pouvoir économique, de créer de la richesse et de réduire la dépendance vis-à-vis des systèmes économiques dominants qui perpétuent les inégalités.

Quels sont les défis rencontrés par ce mouvement au sein de la communauté afro-américaine ?

Le principal défi est le manque de soutien de certaines personnes riches et influentes au sein de la communauté afro-américaine, qui hésitent à s'engager dans des initiatives radicales comme 'Buy Black, Bank Black'. De plus, il y a des préoccupations concernant la viabilité à long terme de cette stratégie si elle exclut d'autres consommateurs non noirs.

Comment le boycott économique a-t-il été utilisé dans le passé dans la lutte pour les droits civiques ?

Le boycott économique a joué un rôle clé dans le mouvement des droits civiques, comme le montre le boycott des bus de Montgomery, où la communauté afro-américaine a cessé d'utiliser les transports publics pour protester contre la ségrégation raciale. Ce boycott a duré plus de 300 jours et a démontré le pouvoir économique des Afro-Américains dans la lutte pour l'égalité.

Le mouvement 'Buy Black, Bank Black' pourrait-il accentuer la polarisation de la société américaine ?

Bien que certains craignent que cette stratégie de séparation économique n'accentue la polarisation, les partisans estiment qu'elle vise simplement à offrir aux Afro-Américains une chance de créer une base économique solide afin de défendre leurs droits et d'obtenir une voix politique, sans nécessairement exclure les autres communautés.

Quelle est la réponse d'un journaliste comme Raha J. Aloo à ce mouvement ?

Raha J. Aloo, journaliste spécialisée dans les relations raciales aux États-Unis, soutient que ce mouvement pourrait réussir à condition de ne pas se limiter à une approche séparatiste. Il considère cette initiative comme un moyen de redistribuer l'argent des Afro-Américains vers des entreprises qui bénéficient directement à la communauté noire, tout en soulignant l'importance de maintenir un espace économique dans un système capitaliste.

Quelles comparaisons peuvent être faites entre le mouvement 'Buy Black, Bank Black' et d'autres initiatives similaires dans le monde ?

Le mouvement présente des similitudes avec certaines initiatives en France, où des organisations pensent à créer des espaces réservés aux personnes non blanches pour discuter de leurs conditions. Cependant, en France, ces propositions sont souvent controversées, soulignant les différences de perception entre les communautés afro-américaines et d'autres pays européens.